Le Koh-i Nor fait partie des joyaux de la Couronne britannique actuellement gardés et exposés à la Tour de Londres. Son origine exacte est assez floue. Plusieurs versions existent. Le diamant proviendrait soit d’une mine de Kolar, soit d’une mine de Golkonda dans l’Andhra Pradesh, soit d’Inde centrale ou encore des collines de la province du Maharashtra…
Entre 1526 et 1739, il est la possession des empereurs moghols et intégré au Trône du paon. Il devient le Koh-i Nor lorsqu’il est repris par Nâdir Shah de Perse après le pillage de New Delhi en 1739. Quelques années plus tard, il est la propriété d’Ahmad d’Afghanistan.
Le Koh-i Nor est ensuite cédé au raja Ranjit Singh qui le transmet à ses descendants. Ceux-ci se le verront confisqué par les troupes britanniques en 1849.
En 1852, à l’occasion du 250ème anniversaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales, il est offert à la Reine Victoria. Son mari, le prince consort Albert le fait tailler afin d’améliorer sa brillance. Il passe alors de 186 à 108 carats (sa masse actuelle). Il sera ensuite monté sur une tiare également composée de plus de 2.000 autres diamants.
Une légende affirme que le Koh-i Nor porte chance aux reines et malheur aux rois. C’est pourquoi, il n’a été porté que par des reines ou des reines consorts.
En 1936, le Koh-i Nor a été installé sur la couronne de la reine Elisabeth (future Queen Mum) à l’occasion du couronnement de son époux le roi George VI.
Malgré les demandes répétées du gouvernement indien pour que le diamant retourne en Inde, cette requête n’a jamais reçu de suite favorable.