La cathédrale de l’Annonciation fut bâtie entre 1484 et 1489 par des architectes russes. C’était au début un petit édifice avec 3 coupoles qui sera considérablement remanié par le tsar Ivan IV le Terrible, le premier tsar de toutes les Russies depuis 1547.
Quatre chapelles à une coupole et 2 coupoles aveugles ont été ajoutées, portant le nombre de coupoles à neuf. L’iconostase de la cathédrale est une des plus ancienne en Russie.
Cette cathédrale aux coupoles d’or était l’église privée des grands princes et tsars de Russie. Dans cette cathédrale se déroulaient les baptêmes des enfants royaux, les cérémonies de mariage, où les prières du tsar. C’est là d’où partaient des processions menées par le patriarche et le tsar vers la place des cathédrales, les jours de fêtes. La cathédrale faisait partie de l’ensemble des palais princiers, les chambres d’apparat et d’habitation des princes ont été reliés à la cathédrale par des passages. (merci à Agnès pour ce reportage à Moscou)
Demain : la cathédrale de l’Archange Saint Michel
guizmo
10 octobre 2014 @ 06:51
Merci beaucoup Régine et Agnès pour ce reportage. bonne journée
Sophie
10 octobre 2014 @ 08:57
Merci à Agnès pour avoir si vite comblé les lecteurs de N&R depuis Moscou. C’est un plaisir de lire et découvrir vos rubriques.
Claude-Patricia
10 octobre 2014 @ 11:37
Le mariage du tsar Nicolas II
Le mariage du nouvel empereur de Russie avec la princesse Alix de Hesse a été célébré le 26 novembre 1895.Cette prompte célébration avait été, parait-il une des dernières volontés d’Alexandre III (qui laisse trois fils Nicolas, Georges et Michel) qui lui était décédé en novembre 1894.
A onze heure du matin, le canon de la forteresse Pierre et Paul annonçait le départ des deux cortèges du tsar et de sa fiancée vers le Palais d’Hiver, où devait avoir lieu la cérémonie.
La future impératrice, conduite par son frère et par sa sœur, épouse du grand-duc Serge, était bien en vue dans un de ces carrosses de gala du siècle dernier, à la fois coquets et somptueux, tout en glaces encadrées de moulures d’or en style Louis XV et surmontés d’une couronne impériale. Nicolas II avait de son côté quitté le palais Anitchkov dans une daumont moderne attelée de huit chevaux blancs.
Le tsar portait l’uniforme rouge des hussards de la garde, avec le dolman jeté sur l’épaule droite. La jeune impératrice était en costume national russe de satin blanc richement brodé d’argent, coiffée du kakochnick en drap d’or, orné de brillant et de saphir, auquel on avait ajouté un diadème princier d’où retombait un long voile.
A leur entrée dans l’église du Palais, les conjoints et la famille impériale ont été reçus par le métropolite Palladius, assisté du clergé de la cour, au premier rang duquel on remarquait le confesseur du tsar défunt, Yanichev et le père Jean Serguier, le saint prêtre de Cronstadt. Après que les fiancées eurent échangé l’anneau d’or et l’anneau d’argent par trois fois, selon le rituel, l’officiant a recouvert de son étole leurs deux mains réunies, tandis que les grands-ducs pour Nicolas II et des demoiselles d’honneur pour la princesse Alix tenaient au dessus de leurs têtes des couronnes d’or.
Après le rite des couronnes, les deux époux font trois fois le tour de l’autel, ce qui représente le voyage de la vie qu’ils doivent faire en commun jusqu’au bout et ils boivent trois fois à la même coupe qui symbolise la coupe commune de joie ou d’amertume qu’ils ont la volonté de vider ensemble. De même l’anneau d’or que garde l’époux est l’emblème du soleil et l’anneau d’argent qui reste à l’épouse est la lune qui prend sa lumière du soleil. Mémento de l’obéissance aussi bien que de l’union. Pendant ces diverses cérémonies, les mêmes, notons-le, pour l’empereur et pour le plus humble de ses sujets, les mariés tiennent en main, tout comme l’assistance un cierge allumé, le même qui devra leur être mis en main, à leur dernier jour, pour recevoir la communion et l’extrême onction.
Après la lecture de l’évangile et la bénédiction nuptiale, on a enlevé à Nicolas II et à la nouvelle impératrice leurs couronnes et on leur a présenté à baiser, pour terminer la cérémonie, deux renommées icônes de saint Jean-Baptiste et de la Sainte-Vierge.
Fin.
Francine du Canada
10 octobre 2014 @ 20:39
Magnifique reportage Claude-Patricia; merci beaucoup! FdC
Chantal 76
10 octobre 2014 @ 14:19
Un grand Merci à Agnès qui gâte beaucoup les lecteurs de Noblesse et Royautés. On découvre tant de merveilles grâce à elle, c’est merveilleux !
Corsica
10 octobre 2014 @ 18:21
La place Rouge était vide
Devant moi marchait Agnès
Il avait un joli nom, mon guide
Agnès …
Merci pour vos reportages .
septentrion
11 octobre 2014 @ 04:50
Bonjour,
Un grand merci, Agnès et Régine, pour ces splendides reportages. Ces coupoles me laissent pantoises. J’ai découvert aussi beaucoup de détails sur le Kremlin qui jusque là m’avait échappés.
Le ciel est extrêmement bleu sur la première photo, le contraste avec les coupoles d’or est très beau.
Cdt,
Danielle
11 octobre 2014 @ 10:27
Cette cathédrale est impressionnante par le nombre de coupoles !
Merci Agnès.
flabemont8
11 octobre 2014 @ 13:09
Bonjour Agnès et merci, c’est un régal de vous lire et, pour moi , de retrouver des souvenirs ( mon premier voyage date de 1967 ! ) . Toutes mes amitiés, apparemment vous vous acclimatez bien .
mousseline
12 octobre 2014 @ 19:15
encore de tres belles photos. Merci aussi à Claude Patricia pour ce joli moment sur le mariagedu tsar Nicolas II qui nous explique le rite orthodoxe.