En 1855, la reine Victoria reçut l’empereur Napoléon III au château de Windsor. Ce lit où dormit l’empereur a été spécialement fait à ses couleurs personnelles à savoir le vert et le violet. Le lit fut autrefois utilisé par le roi George IV, oncle de la reine Victoria, dans sa résidence de Carlton House. Il se trouve toujours à Windsor. (Copyright photo : Royal collection trust)
Michelle
25 avril 2022 @ 09:15
L avantage d avoir une grande maison, on peut y conserver plein de souvenirs. Un vrai lit de princesse pour un empereur qui a fait plein de guerre et tant de morts.
alobo
26 avril 2022 @ 00:50
Napoléon III, tant de guerres ??
Menthe
25 avril 2022 @ 09:30
Affreux!
Ph. Von Venetz
26 avril 2022 @ 03:27
Trop coloré voire étouffant.
PATRICIA
25 avril 2022 @ 10:00
La reine Victoria était une grande ami du couple. Les 2 impératrices s’appréciaient beaucoup. L’impératrice Victoria était marraine du Prince impérial si je me souviens bien et avait longtemps refusé qu’il aille se battre en Afrique sous les couleurs britanniques. Elle avait fini par accepter sur l’insistance du prince lui-même. Avec regret…. elle a ensuite beaucoup soutenu l’impératrice Eugénie.
Beque
25 avril 2022 @ 18:54
Patricia, j’ai lu dans des journaux de famille (de proches du couple impérial)
que l’Impératrice Eugénie voulait faire épouser au Prince Impérial la princesse Tyra de Danemark mais que lui était amoureux de la princesse Beatrix de Grande-Bretagne et « il avait résolu de partir, de s’illustrer et de revenir ensuite la demander en mariage. A Paris, sa décision avait été apprise avec stupeur ». La reine Victoria était, en effet, sa marraine, le Pape Pie IX étant le parrain.
PATRICIA
26 avril 2022 @ 13:25
Oui, j’ai entendu parler de cette « histoire » d’amour; il me semble d’ailleurs que la princesse Béatrice a ensuite donné le prénom de Victoria Eugénie en l’honneur de l’impératrice (des 2 d’ailleurs) à sa fille, épouse du roi Alfonso XIII, et donc grand-mère du Roi Juan Carlos.
Belle histoire mais tragique aussi malheureusement
Danielle
25 avril 2022 @ 10:43
Un beau lit bien empanaché sur son dais.
Antoine
25 avril 2022 @ 11:28
Rien de plus lamentable que les plumes d’autruche poussiéreuses. Elles m’évoquent immanquablement les panaches des corbillards hippomobiles d’antan.
framboiz07
25 avril 2022 @ 13:49
Plumes, tissus =nids à poussières !
Ciboulette
25 avril 2022 @ 16:59
Tout à fait , Antoine ! Moi , j’aurais surtout peur que le dais me tombe dessus !
Caroline
25 avril 2022 @ 23:51
Antoine,
Exactement ! Trop pompeux !!!
Ciboulette
27 avril 2022 @ 16:17
Elles peuvent se mettre ailleurs aussi , en décoration .
PRINCE DE LU
25 avril 2022 @ 12:21
Osé ce mélange improbable de couleurs, le vert avec le violet, le beige avec les broderies dorées: très Second Empire Français finalement ! Tellement osé, ce « tutti frutti » de couleurs que ça en devient presque beau !!! (à retirer d’urgence toutefois, vous avez raison Antoine, ces affreuses plumes d’Autruche, pouahh !)
Bambou
25 avril 2022 @ 12:32
Quel horreur et quel nid à poussière….j’en ferai des cauchemars si je devais dormir dans ce lit !
Guillaume
25 avril 2022 @ 12:33
Trop de trop
J’eternuerais sans arrêt vu la poussière rien que sur les plumes
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
25 avril 2022 @ 13:32
J’ai pu visiter , la maison de Napoléon a Ajaccio.
Ce qui m’a le plus surprise 😲.
C’est la petitesse de son lit ? 😱
Gérard
25 avril 2022 @ 16:34
Une aquarelle représentant une vue intérieure détaillée de la chambre préparée pour la visite d’État de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie au château de Windsor en 1855. Peut-être une copie de Corden d’après Roberts.
Située sur le côté nord du Star Building dans le quartier supérieur du château, la chambre du roi était l’une des huit pièces de l’appartement d’apparat du roi créé par Hugh May pour Charles II à la fin des années 1670.
La peinture de plafond originale de Verrio, représentant Charles II en triomphe, a été remplacée par Wyatville dans les années 1830 avec un plafond en plâtre modelé avec des dispositifs héraldiques, et une cheminée en marbre blanc du XVIIIe siècle de Buckingham House a été introduite. D’autres changements ont eu lieu en 1854-1855 lorsque, à la demande de la reine Victoria, les appartements du roi et de la reine ont été minutieusement redécorés et réaménagés par la firme JG et JD Crace pour la visite de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Les Craces ont introduit une nouvelle soie luxueuse pour les murs, les rideaux et les tissus d’ameublement; moquettes neuves et dorures et colorations neuves dans les plafonds. Pour la chambre de l’impératrice, les murs et la moquette rouges ont été complétés par de nouvelles soies vertes et violettes (les couleurs impériales) pour les tentures de lit; et ceux-ci étaient enrichis de panneaux de fleurs brodées de la fin du XVIIIe siècle probablement prises sur le dais du trône dans la salle d’audience de George III à proximité. Le lit lui-même, attribué à Georges Jacob, a presque certainement été acquis pour Carlton House par George IV par l’intermédiaire de Dominique Daguerre et a été transféré dans la chambre de Lady Conyngham à Windsor après rénovation par Morel & Seddon en 1827. Parmi les peintures introduites dans la chambre lorsqu’elle a été adaptée à l’usage de l’Impératrice était le Claude Lorrain, Vue de la Campagne romaine. La commode Riesener de provenance royale française a été déplacée dans la pièce en même temps.
MlleGiuliana
25 avril 2022 @ 18:02
Beurk.
Baboula
25 avril 2022 @ 19:14
J’espère que ce n’est pas une chambre car il y a de quoi faire des cauchemars .
Les murs rouges … à part la salle du trône ou le foyer d’un théâtre ce n’est pas du meilleur goût .
Sébastien
25 avril 2022 @ 22:12
Il s’agit d’un chef d’œuvre de George Jacob exécuté pour Carlton House.
La soierie du pied de lit porte encore le double chiffre brodé N et E du couple impérial. Malheureusement je ne peux pas techniquement en poster la photo…
Accompagné d’une Savonnerie d’origine royale, cet ensemble est tout simplement splendide !!!