Le Franske Bogcafé existe depuis 2005. Il est situé Fiolstraede 16, à quelques mètres de la cathédrale de Copenhague. C’est une librairie francaise avec un petit café de 12 places.
Le prince Henrik du Danemark a accepté de faire éditer par le Franske Bogcafé son dernier livre de poésies. C’est un fascicule de 40 poésies, édité en 500 exemplaires seulement, qui est aussi vendu sur le site web du Franske bogcafé.
Le titre du livre est « La part des anges » car explique t’il dans sa préface « on sait que lorsque le vin est mis en fûts pour vieillir, une part non négligeable s’en évapore au fil du temps. C’est ce qu’on appelle « la part des anges »….Ces poèmes sont les fruits d’une longue macération intime…..à défaut d’énivrer ils apporteront du plaisir à tous ceux qui comme moi pensent que la poésie est le nectar de l’esprit« .
Le prince Henrik a déjà écrit plusieurs livres de poésies. Certaines poésies ont été traduites en danois par son épouse, a-t-il précisé.
La reine a d’ailleurs traduit le livre « tous les hommes sont mortels » de Simone de Beauvoir il y a déjà quelques années. Le prince Henrik du Danemark est venu au Franske bogcafé pour lire ses poèmes récents ou anciens auprès d’un public conquis, puis dédicacer ses livres.
Enchanté de partager ses poèmes, le prince a souvent fait rire l’assistance par son lyrisme, ses yeux malicieux et son sourire espiègle quand il s’agissait d’amour.
Voici un poème de son livre, qu’il n’a pas lu, mais montre l’amour de l’amour du Prince :
Combat d’amants
J’ai cueilli des lilas mauves
Pour joncher notre alcôve
Ne veuille pas que mon rêve
Si plein de toi s’achève
Dans des tourments
Comme un enfant
Je t’attends
En tremblant
Pour un combat d’amants
D’où je sortirai triomphant
Danielle
9 novembre 2013 @ 11:24
J’avais acheté un de ces livres lors de ma visite de Caïx
Jean Pierre
9 novembre 2013 @ 12:16
Un peu macho le poème de l’ami Monpezat.
Florestan
9 novembre 2013 @ 16:19
Macho et prétentieux. Et puis écrire ce genre de choses à son âge… et avec ce physique !
agnes
9 novembre 2013 @ 16:55
oula, j’aurais mieux fait de m’abstenir de mettre un poème parmi d’autre, que j’aimais bien.
Je ne l’ai pas analysé comme un psy et il me semble que l’amour n’est pas réservé aux sveltes apollons.
Francine du Canada
9 novembre 2013 @ 18:04
Moi, j’aime bien ce poème; je trouve qu’il convient très bien à la nature « bonhomme » du prince. Mes amitiés chère Agnès, FdC
Libellule
9 novembre 2013 @ 21:42
Et ces sveltes apollons sont parfois d’1 ennui à mourir…
Merci chère Agnès pour le poème du prince.
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 13:31
D’accord avec Agnès, Francine et Libellule, l’amour n’a pas d’âge.
En outre, rien ne dit à quel âge furent composés ces poèmes, d’une part et le prince définissant la poésie comme étant « le nectar de l’esprit » je crois qu’il faut surtout y voir un exercice de style, une activité intellectuelle et créative plutôt qu’une autobiographie.
Kalistéa
10 novembre 2013 @ 15:59
Pourquoi Florestan? qu’est-ce qu’ils ont son âge et son physique?
On peut aimer passionnément à tout âge et avec n’importe quel physique. Et heureusement!
Je sais ,pour l’avoir pensé moi-même, que lorsqu’on est jeune ,on pense que seuls les jeunes sont faits pour aimer et que seuls les jeunes savent aimer.
J’ai pu me rendre compte par la suite que c’est faux.
Bien sur ,les jeunes ,qui ont la beauté , la santé et la force trouvent facilement un partenaire amoureux…Mais que d’échecs, suite à un manque d’expérience, et à l’absence d’une maturité des sentiments!!!!
Dame Tartine
11 novembre 2013 @ 11:48
Ah, Kalistea, j’ai toujours pensé que vous êtes du bois dont on fait les séductrices.
Kalistéa
11 novembre 2013 @ 12:38
çà, chère Dame Tartine, c’est tout plein de sucre et de miel…Douceurs dont on ne m’a pas trop habituée sur cette agora, attendu que je pêche un peu par provocation, et beaucoup par manque d’adulation. je vous remercie donc de votre sympathie parcequ’il parait même que je m’invente des amis et des ennemis!
Ce qu’il ne faut pas lire!
Mais au moins avec les douceurs d’une dame tartine , on ne reste pas sur sa faim!
Par définition ,vous êtes aussi une séductrice!
Bonne journée..K.
flabemont8
11 novembre 2013 @ 23:21
Et moi, je suis une gourmande ! Attention, Mesdames, ne me parlez pas trop de sucreries et de tartines, et de miel !
agnes
9 novembre 2013 @ 13:11
Article écrit dans la foulée comme toujours, donc Romano va me trouver emphatique, mais 2 jours après je ne renie pas mes mots.
Le public était vraiment heureux de partager ce moment d’intimité avec le Prince, qui lui même était désireux de faire passer un bon moment à tout le monde en les régalant de ses poèmes. Il s’est beaucoup donné, a même voulu lire debout certains poèmes.
Il nous a beaucoup parlé de sa passion, qui date de sa jeunesse, passion partagée avec son épouse qui lui a traduit de nombreux poèmes. Elle a même illustré un de ses livres, avec des collages.
Il nous a aussi cité 3 chanteurs qui en ont fait des chansons.
Il a lu un sympathique « poème à son teckel » (de son précédent livre), je vais tâcher de le retrouver et le retranscrire pour Mélusine qui le mérite bien.
Pour la partie dédicace, il a été très présent pour chacun, très attentif à ce qu’on lui disait et rebondissant avec pertinence à chaque fois.
Clairement, il ne faisait pas semblant.
Cependant, j’ai fait une erreur de stratégie en choississant de passer vers les derniers. Il avait déjà tellement parlé et écouté et l’heure était passée.
Il a été charmant, souriant, a même ri avec moi mais je me demande sincèrement s’il ne s’était pas mis en mode automatique vers la fin.
Il m’a demandé ce que c’était « Noblesse et royautes » (j’avais écrit ces mots sur un papier, près du nom).
Donc, il ne connaissait pas. Désolée pour Sylvie Laure, dont la théorie s’effondre.
Je lui ai expliqué en quelques mots, ai même parlé de ma rencontre avec son teckel à Fredensborg lors d’une scéance photos 2 jours avant. C’est allé tellement vite, il avait entendu tellement de monde que je ne suis pas certaine qu’il s’en souvienne ensuite.
A suivre….
Danielle
9 novembre 2013 @ 21:33
Bravo Agnès, la prochaine fois, vous parlerez plus longuement avec le prince, il faut un début à tout.
Dame Tartine
10 novembre 2013 @ 12:02
C’est évident. Maintenant il l’a repérée, et la prochaine fois il sera plus disert.
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 13:04
Félicitations, « notre » Agnès. Cette fois-ci, vous avez parlé au prince et je ne doute pas qu’il se souviendra de votre joli sourire.
Un bon truc. Pour être reconnue des royaux au premier coup d’oeil, même dans une meute de photographes, parez-vous d’un accessoire : chapeau ou écharpe (toujours le même) d’ une teinte très colorée (toujours la même) : jaune fluo, rose fushia, ou rouge vermillon…
Vous y avez certainement pensé, mais je me permets de vous suggérer d’écrire au prince Henrik, au nom des lectrices et lecteurs de N&R le site de Régine, pour le remercier de vous avoir accordé son attention et le féliciter pour son recueil de poèmes. « La poésie est le nectar de l’esprit », dit-il. Très jolie définition !
Merci de penser à moi pour le « poème au teckel ». Je suis très sensible à cette délicate attention et je m’en réjouis d’avance. Je suppose qu’il fut composé à la gloire de cette chère Evita, la croqueuse de mollets (elle a été pardonnée pour ses méfaits, depuis).
Merci encore pour vos excellents textes et photos, chère Agnès. Je ne les commente pas toujours, mais je n’en loupe pas un et les apprécie tous.
limaya
9 novembre 2013 @ 18:14
Florestan ,J.Pierre , j’ai ri en vous lisant , je ne retiendrai que » triomphant » faut il encore pouvoir l’être……….mais on dit aussi que le cœur bat à tout âge
Francine du Canada
9 novembre 2013 @ 20:46
Oui Limaya, et plusieurs se souviendront peut-être du merveilleux film américain « Harold et Maude »? C’était au début des années 70 je crois. Bonne journée, FdC
Kalistéa
10 novembre 2013 @ 16:08
Très beau film en effet Francine du C. Il ne faut pas croire que c’est une œuvre de fiction . Cela existe réellement bien des fois dans la vraie vie.
De même l’histoire de « chéri » de Colette. J’en connais personnellement plusieurs exemples.
Et souvenons-nous de l’amour passionné que voua Henri II à sa maitresse Diane de Poitiers qui avait 20 ans de plus que lui et à l’époque de la Renaissance Encore! (Pas de nos jours où les fameux botox et acides machin font les merveilles que nous admirons tous quotidiennement, principalement ici-même!)
Bon dimanche chère cousine. K.
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 17:34
Ainsi que Louis XIV, jusqu’à un âge très avancé, et la Maintenon.
Palatine
11 novembre 2013 @ 11:50
Oui, même qu’elle se plaignait vers 74 ans, je crois à son confesseur qui lui dit » ah comme beau, Madame, de faire par devoir ce que d’autres font par plaisir »..
Kalistéa
11 novembre 2013 @ 12:42
Je crois que c’était différent Mélusine. Ils avaient sensiblement le même âge, il l’avait épousée et n’avait plus qu’elle dans sa vie par crainte du châtiment Divin,
Francine du Canada
10 novembre 2013 @ 22:29
Tout à fait chère cousine. Je n’ai rien contre certaines chirurgies esthétiques mineures mais… je suis anti-botox (et toutes ces cochonneries, toxines et cies). Amitiés, FdC
Dame Tartine
9 novembre 2013 @ 18:32
vu sa vie plutôt rangée, ces vers ne peuvent s’adresser qu’à la Reine. Le « combat d’amants » dont il sortira triomphant… tout un programme ! Evoque-t-il les débuts magiques de son mariage de conte de fées, ou prône-t-il l’amour chez les seniors ?
Je me demande si le comte de Paris qui avait confisqué les poèmes de sa fille Anne n’avait pas raison, car tout cela est un tantinet indiscret.
Palatine
9 novembre 2013 @ 18:53
A moins de faire des poèmes ésotériques, voire hermétiques, la poésie est toujours indiscrète.
Il y a une excellente nouvelle de Somerset Maugham qui s’intitule « la femme du colonel ». Un brave colonel à la retraite qui vit à la campagne avec sa terne épouse quinquagénaire, toujours vêtue de tweed, talons plats, pas maquillée et placide.
Un jour elle lui dit negligemment que ces paquets qui viennent d’arriver sont des poèmes qu’elle a écrits. Il ne demande rien, mais quand il va a Londres à son club, il surprend des regards amusés et des sourires malicieux. Il se renseigne. Et apprend que sa femme a écrit des poèmes élégiaques qui parlent d’un amour torride et sensuel avec un jeune homme… Il lit les poèmes et comprend que sa femme a eu dans le passé une liaison avec un amant plus jeune qu’elle, qu’elle a passsionnément aimé, et qui est mort.
En revenant dans son patelin, il regarde sa femme et se demande comment une personne si terne et placide peut avoir écrit des vers pareils.
Il a la sagesse de ne pas commenter et de faire semblant de rien.
agnes
9 novembre 2013 @ 19:40
super anecdote
Francine du Canada
9 novembre 2013 @ 20:19
Mais la suite Palatine! La suite? Si elle lui a dit que ces paquets étaient des poèmes qu’elle avait écrits… c’est qu’elle voulait provoquer quelque chose, non??? J’espère que le colonel retraité s’est… rattrapé? S’il n’y a pas de suite… inventez-en une s.v.p. Amitiés, FdC
Palatine
10 novembre 2013 @ 11:53
Bon, je ne voulais pas faire trop long. Un jour, le colonel voit arriver des paquets par la poste. Sa femme lui dit négligemment que ce sont des livres (ou des épreuves, me rappelle plus) d’un ouvrage qu’elle a écrit. Le colonel ne demande rien de plus et oublie. Il se rend une fois par mois à Londres à son club et c’est là qu’il voit les réactions de ses amis et connaissances. Il va acheter le livre chez un libraire et dans le train fait les yeux ronds. Il comprend tout, mais a la sagesse de ne pas confronter sa femme à propos d’un adultère qu’il n’a pas vu et dont il n’a pas souffert. Il préfère faire semblant de rien et tout oublier. Ou prendre tout cela pour de la pure fiction.
Comme Somerset Maugham n’avait aucune imagination , on peut croire que cette histoire est vraie. Les « short stories » sont de petits bijoux et je les relis tous les dix ans. Avec autant de plaisir.
Comme vous lisez l’anglais, Francine, vous pouvez trouver facilement ces nouvelles. En francais, un éditeur un jour a publié une brique pour les mettre toute ensemble . En général, on publie une partie de l’ensemble. J’ai offert à une amie cette brique, mais ne me rappelle plus l’éditeur .
Francine du Canada
10 novembre 2013 @ 22:43
Je vais me procurer ça en version originale bien sûr. Merci Palatine, FdC
Libellule
9 novembre 2013 @ 21:47
Super Palatine!
Bon WE .
flabemont8
9 novembre 2013 @ 22:42
Toujours se méfier de l’eau qui dort…c’est celle qui tue !
Corsica
10 novembre 2013 @ 18:57
Excellent Flamebont, et merci à Palatine pour son rappel de cette belle nouvelle de Somerset Maugham .
Corsica
10 novembre 2013 @ 18:58
Oups, veuillez m’excuser j’ai estropié votre pseudo : Flabemont et non Flamebont !
Kalistéa
11 novembre 2013 @ 12:50
Je profite qu’il y a un « répondre sous votre post amie Corsica…La plupart du temps, on ne peut répondre tout de suite. je voudrais également remercier Palatine de ce rappel de l’excellente réflexion du confesseur de Mme de Maintenon!
Bonne journée avec un « été de la St Martin », qui personnellement me plait plus qu' »été indien », qu’on entend abusivement ,même à la radio à chaque journée de beau temps d’octobre ou de novembre.
Que viennent faire les indiens en France , je vous le demande ?
Amicalement. K.
flabemont8
11 novembre 2013 @ 17:06
Ce n’est pas grave, allez en paix avec ma bénédiction, mon enfant ! ;-);-)
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 13:11
On dit qu’il « faut vivre ensemble pour se connaître ». Cette histoire prouve que ce n’est pas toujours vrai. Ce colonel croyait avoir épousé un éteignoir et une occasion fortuite lui révèle qu’en sa morne épouse brûle le feu sous la glace !
Mais depuis cet heureux jour, il est content, le colonel….
Kalistéa
10 novembre 2013 @ 16:12
Je vous entends chère Palatine, ces vers plutôt faciles ,il faut bien l’avouer, ne sont pas cependant ceux d’un personnage terne…peut-être un peu placide ,c’est vrai!
Passez un bon dimanche. K.
agnes
9 novembre 2013 @ 19:25
Allez zou, puisque nous sommes entre chastes personnes, un voici un autre plus sage pendant que ma tatin cuit au four ::
Eblouissements d’enfants
Regards enfantins
Mondes mutins
Désir des yeux
Sourires des dieux
Ciel bleu dans le clair matin
Rêve d’amour incertain
Voile
De pluie
Etoiles
En panoplie
Palatine
10 novembre 2013 @ 12:22
je préfère me taire…
Francine du Canada
10 novembre 2013 @ 22:48
Moi de même hahahahaha! FdC
Kalistéa
10 novembre 2013 @ 16:14
Je préfère ce poême -là.Non pas que je sois choquée par le premier mais déçue de sa platitude et facilité plutôt.
Mrerci ,chère Agnès.
flabemont8
11 novembre 2013 @ 17:17
Et celui-ci, que le bon prince Henrik m’a dédicacé il y a quelques années déjà :
Un jour
Chez moi
Toujours
Chez toi
Amour
Plaisant
Jeunesse
Amants
La lune
Qui brille
Fortune
En vrille.
Forêts
Gibier
Gourmandise
Délices
Ce fort beau poème est intitulé « Jeunesse d’Automne «
Mary
12 novembre 2013 @ 01:04
Bouh
Bouououhhh Flabemont,il ne se foule guère!
Allez,j’essaie de vous en faire un aussi piteux que le sien (ou meilleur,qui sait?
Flabemont
Pseudonyme
Mystérieux
Je t’imagine
Regard
Ombreux
Battu
De grands cils
Prometteurs
Nymphe?
Naïade?
Sylphide?
Dryade?
Redécouvrir
La mythologie
Avec toi,ma Déesse,
D’un humble mortel
Flabemont
Tu aurais
Fait de moi
Un dieu…
Qu’est-ce que vous en dites?C’est un impromptu qui en vaut bien un autre,non?
Ceci,n’y voyez qu’un exercice de style !
Mary
12 novembre 2013 @ 01:05
« Ceci dit »,voulais-je écrire!
Palatine
12 novembre 2013 @ 12:10
c’est nettement supérieur à ce que nous livre le prince. Bravo Mary !
flabemont8
12 novembre 2013 @ 13:29
Bravo, bravo, Mary ! C’est promis: l’an prochain, nous participons au concours de poésies dans cette librairie française de Copenhague, avec l’aide d’Agnès, qui prendra les photos , bien sûr !
Mary
13 novembre 2013 @ 20:33
Merci à toutes les deux,Palatine et Flabemont,ça fait du bien de rire!
Stella
11 novembre 2013 @ 00:55
Bonjour Agnès!
( Moi, ce que j’aime là ,c’est:
« Allez zou »!…
agnes
9 novembre 2013 @ 19:32
La 1ère poésie qu’il nous a lue :
Mes couleurs
Jaune c’est un soleil
Qui resplendit et m’émerveille.
Rouge c’est une passion
La mienne et celle de ma raison.
Orange, c’est ma soyeuse gourmandise
Comme l’amour et la franchise.
Vert, voilà mon printemps
Ma jeunesse et mes joies d’enfant.
Bleu, mon profond océan
Constant amour des parents.
Violet, noblesse de mon coeur,
Ma fierté, mon bonheur
Des rois manteau
Orné de rutilants joyaux
Blanc, mon âme au plus haut
Dan le ciel, pure couleur
Mon parfait bonheur.
Jean Saigne
10 novembre 2013 @ 22:03
Je suis profondément navré d’écrire que mes élèves de CM2 créent de bien meilleurs poèmes sur ce thème.
Jaune soleil ou rouge passion, vert printemps ou bleu océan c’est du niveau CP
Point n’est besoin d’être bon en français pour faire rimer soleil et émerveille, passion et raison, printemps et enfant etc…
Mais comme ils ne s’appellent pas de Montpezat, ne sont ni princes, ni époux (ou enfants) de reine, ils n’ont aucune chance d’être publié si ce n’est dans le journal de l’école.
elocin54
11 novembre 2013 @ 19:04
je vous rejoins cher collègue mais comme moi rien ne vous empêche de les relier en jolis livrets illustrés par chacun des poètes ou par les meilleurs dessinateurs de la classe Ce qui me fait sourire c’est que notre cher prince au demeurant très sympathique ,pourra avec les droits d’auteur s’offrir un veston à ses mesures !……
agnes
9 novembre 2013 @ 19:39
Et celle là n’est pas mal du tout pour les adeptes de la virginité avant le mariage (même chez un prince quarantenaire!):
A une pucelle
Offre-toi dénudée
Sans t’abandonner
Montre un visage pâmé
Sans le dévoiler.
Continue de rêver
Sans être ensommeillée
Agite une main écartée
Sans la donner.
Recoit l’amour enflammé
Tu n’as qu’un rival blessé
C’est le soleil emerveillé.
Si tu ne sais
Faire durer l’extase
Tu n’es qu’une rose fanée.
Palatine
10 novembre 2013 @ 11:58
je suis perplexe…
Corsica
10 novembre 2013 @ 19:50
Moi aussi, disons que les vers du prince me laissent indifférente .
Jean Saigne
10 novembre 2013 @ 22:22
Je suis dubitatif , particulièrement sur la dernière strophe qui laisse entendre qu’une pucelle devient une rose fanée si elle ne sait pas …c’est contradictoire !
Stella
12 novembre 2013 @ 01:00
Oh my God!…
Entre la « rose fanée » et la « jeunesse d’automne »
la passion se ratatine comme une feuille morte mouillée de pluie!…
flabemont8
11 novembre 2013 @ 17:21
Aaaaaaaaahhhhh !! Que c’est beau !!!! Je me paaaaaame !
Pascale ESSERTAISE
9 novembre 2013 @ 19:56
Coquin le Prince Henrik …….
Caroline
10 novembre 2013 @ 00:07
Lool,le Franske Bogcafe est-il le refuge affectif de Henrik de Danemark,se languissant de sa douce France?
Comment a-t-il trouvé le temps pour écrire ses poèmes?
Dame Tartine
10 novembre 2013 @ 11:59
il n’est pas écrasé par le travail, que je sache et on a toujours le temps de faire des vers de mirliton.
Corsica
10 novembre 2013 @ 19:51
:) :)
Pierre-Yves
10 novembre 2013 @ 16:03
Ce n’est pas pour faire le rabat joie, mais je les trouve franchement cucul la praline les poèmes du prince consort.
Palatine
10 novembre 2013 @ 17:33
je ne sais pas si c’est l’ambiance danoise et les réminiscences « anderseniennes », mais vous faites ici la réflexion de l’enfant du conte « les beaux habits de l’empereur ». J’ai éclaté de rire en vous lisant. Nous tournions tous et toutes autour du pot… et pan ! vous avez brisé le pot !
agnes
11 novembre 2013 @ 14:09
Justement, c’est un conte du danois Andersen ! La boucle est boulcée.
Moi, je pense aussi à la brillante pièce « Art » de Yasmina Reza, avec ce tableau tout blanc acheté une fortune par un « bobo » qui ne comprend pas la froideur de son ami devant le tableau.
Corsica
10 novembre 2013 @ 19:53
Je n’avais pas osé le dire mais c’est ma pensée, en tout cas merci à Agnès d’avoir eu la gentillesse de nous en transcrire plusieurs .
Jean Saigne
10 novembre 2013 @ 22:15
Vous n’êtes pas rabat joie, vous êtes tout simplement objectif.
Il faut être snob ou dénué de bon goût pour apprécier ces quelques rimes sans aucun intérêt.
Stella
12 novembre 2013 @ 01:03
Jean Saigne, j’aime beaucoup votre pseudo!
(Je sens que nous aurons beaucoup à apprendre de vous…)
Francine du Canada
10 novembre 2013 @ 22:58
Le p’tit dernier, je le trouve plutôt « sensuel » moi, Pierre-Yves. FdC
flabemont8
11 novembre 2013 @ 17:24
Oui, merci, Agnès, je suis bien désolée que le prince ne reçoive pas un meilleur accueil, mais vous avez toute ma reconnaissance pour nous avoir permis d’avoir la primeur de quelques poèmes !
Stella
11 novembre 2013 @ 00:57
( C’est ce que je « me suis pensé », mais…Bon…)
Baia
11 novembre 2013 @ 11:49
Non vous n’êtes pas rabat joie Pierre-Yves. Les poèmes du brave Henrik sont sans saveur et me laissent totalement indifférente.
Merci tout de même à Agnès et bonne journée à tous.
JAusten
10 novembre 2013 @ 19:31
Et bien merci pour cette article et les commentaires : je me suis offerte en lisant tout cela une bonne tranche de rigolade ! Madame la reine n’a pas dû trop se faire de noeuds au cerveau pour la traduction en danois.
Palatine
11 novembre 2013 @ 11:57
Oui, tous les commentaires on égayé une grise journée de novembre. Merci Agnès, merci JAusten et merci aussi à la pucelle qui est en train de se fâner.
Esquiline
10 novembre 2013 @ 21:43
Ses dernières paroles pourraient être <>!
Esquiline
10 novembre 2013 @ 21:44
qualis artifex pereo!
elocin54
11 novembre 2013 @ 19:21
Bon en conclusion on en parle parce qu’il s’agit du prince Henri mais soyons toutes et tous honnêtes ,çà ne vaut pas pipette …………..malgré tout je maintiens qu’avec les droits d’auteur (car il y aura toujours les adeptes ) .il pourra s’offrir un veston à ses nouvelles mesures et l’dée me plait bien
Palatine
12 novembre 2013 @ 12:22
Montherlant a écrit dans ses « Carnets » « publier un livre, c’est parler devant les domestiques ». Je nuancerais ce propos. C’est vrai pour des poèmes et des romans (surtout le prémier) mais pas pour des biographies ou des études.
Je comprends aussi le comte de Paris de l’époque qui confisqua les poèmes de sa fille Anne.
Mais sincèrement, le prince Henrik a bien raison de tirer parti de tout ce que son statut lui permet : vendre du vin, faire des poèmes.
Jean Saigne
12 novembre 2013 @ 14:24
Et écrire des livres de recettes qu’il déguste certainement avec l’ appétit d’un gourmet et d’un gourmand, mais j’ai des doutes quand à son temps passé en cuisine.
N’est pas Madame Patmore ou Daisy de Downton Abbey qui veut !
Les maîtres en haut, les cuisiniers en bas.
Mais certain, en haut, tire gloire et profit des autres, en bas.