Le dimanche 30 janvier 1853 est célébré le mariage religieux de l’empereur Napoléon III et de la comtesse Eugenie de Teba, fille du défunt don Cipriano de Guzman Palafox y Portocarrero et de dona Manuela Kirkpatrick y Grévignée, comte et comtesse de Montijo.
« Tout le trajet du cortège allant du Louvre à la cathédrale est ainsi décoré de mâts vénitiens, et de drapeaux français et de lanternes vénitiennes où se détachent également des écussons au chiffre du couple impérial. Une immense tribune destinée à accueillir les personnes invitées par le préfet de Seine à voir le passage du cortège officiel est dressée devant l’Hôtel-de-Ville, entièrement pavoisé aux couleurs nationales. Une double haie formée par la garde nationale et l’armée en grande tenue encadre le parcours. »
« La décoration de la cathédrale Notre-Dame a été confiée à l’architecte en charge de sa rénovation, Eugène Viollet-Le-Duc, qui a dû s’en acquitter en seulement une semaine. Devant l’entrée a été disposé un porche à trois pans décoré de tentures d’inspiration médiévales et au sommet duquel on peut reconnaître les statues de Charlemagne et de Napoléon.
Au-dessus de la galerie des rois, reconstituée pour l’occasion, on distingue pareillement, de part et d’autre de la rosace, les figures de Charlemagne, Saint Louis, Louis XIV et Napoléon.
Un programme décoratif riche d’un discours de continuité historique. Le reste de la façade est décoré de guirlandes de fleurs, de bannières et de tentures vertes semées d’abeilles d’or ainsi que d’écussons divers. Enfin, au sommet des deux tours flottent deux immenses drapeaux bleu-blanc-rouge.
A l’intérieur, la cathédrale n’est plus qu’une profusion de velours, de cramoisi et d’or. Une tribune construite en avant de l’orgue permet d’accueillir les musiciens. L’allée centrale est recouverte d’un tapis, tout comme les colonnes de la nef, recouvertes de velours rouge.
Les voûtes, peintes d’azur et semées d’abeilles d’or semblent s’ouvrir directement sur le ciel et en descendent des bannières frappées des armes des principales villes de France, comme pour associer toute la France au grand événement.
A la croisée du transept se tiennent les deux fauteuils du couple impérial, sur une estrade haute de trois marches et, au-dessus de leurs têtes, un immense dais surmonté d’une couronne impériale a été accroché à la voûte. »
« A midi, les canons de l’Observatoire retentissent pour manifester à toute la ville que l’impressionnant cortège impérial quittait les Tuileries, l’Empereur et l’Impératrice se tenant dans le carrosse utilisé en 1804 pour le sacre de Napoléon I. Le front ceint d’un diadème de diamants mêlé de fleurs d’orangers, l’Impératrice porte un long voile au-dessus de sa robe montante à queue, velours épinglé blanc et recouverte du point d’Angleterre. »
« L’impératrice Eugénie. Une vie politique », Maxime Michelet, Editions du Cerf, 2020, pp. 88-89
Muscate-Valeska de Lisabé
4 mai 2020 @ 08:50
« Le chemin de la chambre passe par la chapelle « .
Qui fut dit fut fait.
particule
4 mai 2020 @ 11:16
Belle phrase Muscate qui fait date …..
PATRICIA
4 mai 2020 @ 09:59
Tout cela était grandiose. l’impératrice devait avoir une robe magnifique. on regrette de ne pas avoir de photo couleur ! Diadème de diamant mêlé de fleurs d’oranger. Très délicat.
Jean Pierre
4 mai 2020 @ 09:59
L’archevêque qui marie le couple est Augustin Sibour qui finira assassiné par un prêtre qu’il avait interdit d’officier.
En plus d’être un Monseigneur, Sibour était également Sénateur.
Antoine
4 mai 2020 @ 18:59
A noter que pour des raisons politiques ni Mgr Sibour, ni Mgr Affre, ni Mgr Darboy n’ont été élevés à la dignité de Cardinal. Morts tous trois en martyrs on peut penser qu’ils en auront coiffés plus d’un au pied du trône céleste… Cela me rappelle le mot de Louis XVI s’opposant à la nomination au siège de Paris de Mgr Loménie de Brienne, archevêque de Toulouse : « il serait préférable que l’archevêque de Paris crût en Dieu… »
Pierre-Yves
4 mai 2020 @ 10:18
Napoléon III approchait des 45 ans et Eugénie en avait 26 au moment du mariage, autant dire que pour l’époque, ils formaient un couple de vieux. Ont-ils formé un couple heureux ? Difficile à dire, ne serait-ce que parce que cette notion n’avait guère cours en ce temps-là (ce qui ne signifie pas que ça n’arrivait pas).
Ce qui est vrai, c’est que lui, dans la bonne tradition des souverains français (il y eut tout de même quelques exceptions, dont Louis XVI) n’a jamais rechigné aux d’aventures extra-conjugales.
ciboulette
4 mai 2020 @ 12:42
Je ne savais pas qu’il existait une telle différence d’âge entre eux . Et Eugénie s’est éteinte en 1920 , elle a connu la gloire et la chute , l’exil , le veuvage , la mort tragique de son fils .. ..et la Grande Guerre !
Claude MARON
5 mai 2020 @ 11:30
En parlant de grande guerre, c’est un peu grâce à elle que la France a récupéré l’Alsace et la Lorraine car, lors des pourparlers de paix en 1919, elle a donné au gouvernement français des lettres échangées entre Napoléon III et Guillaume de Prusse avant la guerre de 1870, lettres mentionnant que le roi ne considérait pas ces territoires comme allemands mais comme simplement stratégiques.
En remerciement de ce beau geste, le gouvernement français a interdit au cercueil de l’impératrice de traverser la France pour rejoindre l’Angleterre où elle serait inhumée…
Encore un coup du Père la Victoire !
Jean Pierre
6 mai 2020 @ 12:42
En 1870, c’est Eugénie qui écrit à Guillaume de Prusse et non Napoléon III.
Dans sa réponse Guillaume ne parle que de « territoires » mais jamais d’Elsass Lothringen.
Cette lettre fût ensuite versée début 1918 aux archives nationales et publée dans la presse.
Mais ce n’est pas cette lettre qui fit plier Wilson récalcitrant c’est la volonté des gouvernements français et anglais d’accord sur cette question du retour de l’Alsace Lorraine.
Concernant les relations entre Clémenceau et Eugénie, cette dernière lui écrivit encore en janvier 1920 après sa démission consécutive à l’impossibilité qu’il eut de se présenter à l’élection présidentielle. En avril 1920 Clemenceau part en Egypte.
Gérard
5 mai 2020 @ 17:33
Pour Monseigneur Sibour son assassin n’avait pas toute sa tête ce qui ne l’a pas empêché d’être guillotiné mais l’Église ne peut pas faire un martyr d’un homme qui est tué par un fou. Le problème était celui de l’Immaculée Conception dont le pape venait d’entériner le dogme et Monseigneur Sibour comme archevêque de Paris était bien obligé malgré ses doutes d’obéir au pape et à l’Église. Je rappelle pour les non-chrétiens que l’Immaculée Conception ce n’est pas évidemment l’immaculée conception du Christ c’est l’Immaculée Conception de la Vierge ce qui signifie qu’elle est née sans péché, qu’elle ne pouvait pas commettre le péché. Ce prêtre cultivé et ombrageux avait été réduit à l’état laïc de ce fait et il multipliait les attaques virulentes notamment contre son archevêque. Le prêtre qui l’a accompagné à la guillotine a essayé de le convertir et il lui sembla qu’il se heurtait à un mur mais sur l’échafaud l’assassin accepta d’embrasser le crucifix. Il s’appelait Jean-Louis Verger et au moment de poignarder l’archevêque il aurait crié à Saint-Étienne-du-Mont le 3 janvier 1857 « Pas de déesse ! À bas les déesses ! »
Il s’était confessé cependant et avait reçu l’absolution avant d’aller à la guillotine.
Il en voulait aussi personnellement à l’archevêque qui en raison de ses sautes d’humeur et de ses colères l’avait fait incardiner dans le diocèse de Meaux à Serris.
Il poignarda l’archevêque au moment où celui-ci descendait la nef pour bénir les fidèles pour la fête de sainte Geneviève.
Un sergent de ville le ceintura mais pour traverser la place du Panthéon il fut roué de coups par des fidèles et arriva en sang au commissariat.
À Saint-Étienne-du-Mont une dalle funéraire tout près de l’entrée marque l’emplacement du meurtre de Marie- Dominique Sibour qui mourut à la sacristie. La date est écrite avec les mots In pace.
Monseigneur Sibour fut généralement aimé des Parisiens et notamment des classes populaires, on l’appelait le prêtre des ouvriers.
Il repose dans la cathédrale Notre-Dame aux côtés des deux autres archevêques tués Denys Affre en 1848 et Georges Darboy en 1871. C’est dans la chapelle Sainte Madeleine. À Paris il avait succédé à Mgr Affre et à Digne il avait succédé à Mgr de Miollis qui est devenu Monseigneur Myriel dans Les Misérables de Victor Hugo. Il est toujours honoré dans sa ville natale de Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme.
Mayg
4 mai 2020 @ 12:47
Je me suis toujours demandée pourquoi le couple n’a eu qu’un seul enfant ? Est ce par choix ? Où alors parce que l’accouchement de leur fils s’est mal passée ?
D’autre part, un empereur qui épouse une simple comtesse, ce n’était pas considéré comme une mésalliance à l’époque ?
LPJ
4 mai 2020 @ 13:51
Pour beaucoup de familles royales de l’époque, l’égalité de naissance entre époux était de droit. Mais aucune n’aurait vraiment accepté de donner une de leur fille à un Bonaparte, d’autant que le sort du régime était fort incertain. Dix ans plus tard le cousin de l’empereur, Plonplon fut marié à une Princesse de Savoie. D’une part le régime impérial semblait alors bien établi en France et d’autre part ce fut un moyen pour le futur roi d’Italie d’obtenir une alliance diplomatique avec la France. Enfin, les Savoie avec leur volonté d’unifier l’Italie et donc de chasser les diverses familles régnantes de la péninsule, n’avaient pas forcément un grand choix matrimonial eux-même.
Jean Pierre
4 mai 2020 @ 13:55
Muscate nous a dit que le chemin de la chambre passait par la chapelle.
Après la naissance la route fût définitivement coupée du fait de la dame.C’est dire combien elle ne volait pas haut.
Heureusement que Napoléon III n’avait jamais mis ses « œufs » dans le même panier.
Nuage Pâle
4 mai 2020 @ 15:09
Les œufs d’un coq ? Jean Pierre,puis- je vous citer entre autres ? http://www.noblesseetroyautes.com/livre-la-descendance-de-napoleon-iii-dernier-souverain-de-france/=
Ghislaine-Perrynn
4 mai 2020 @ 16:40
Jean Pierre
Elle souffrait énormément d’une naissance très difficile , elle avait déjà de gros problème avant la naissance et je ne vais pas vous faire un détail de la situation mais pour elle les rapports sexuels étaient un calvaire .
Mayg
5 mai 2020 @ 13:28
Que Napoléon III fut un homme à femmes, ce n’est un secret pour personne.
Bambou
4 mai 2020 @ 17:27
L’accouchement a été particulièrement difficile. Je l’ai appris dans l’émission « Sous les jupons de l ‘histoire »,très bonne émission au demeurant.
Nuage Pâle
5 mai 2020 @ 09:42
Pour moi sa présentatrice est un repoussoir.
Albertina
4 mai 2020 @ 18:38
Un seul héritier pour plusieurs raisons :
Eugénie devint enceinte peu de temps après ce fastueux mariage mais fut malheureusement victime d’une fausse couche.
Et lorsqu’elle accoucha enfin de son fils il fallut employer les fers, et la pauvre impératrice en ressortit avec une fracture du bassin dont elle mit plusieurs mois à se remettre.
Ajoutez à tout cela le fait qu’Eugénie ne fut jamais vraiment férue de l’amour charnel (elle confia un jour à une de ses dames » L’amour physique, quelle saleté! Comment les hommes ne peuvent-ils ne penser qu’à cela? « ) et vous avez les raisons pour lesquelles le prince impérial resta enfant unique.
Mayg
5 mai 2020 @ 13:26
Merci Albertine,
Je ne savais pas que l’impératrice avait fait une fausse couche et que son accouchement s’était aussi mal passé.
Menthe
5 mai 2020 @ 13:26
Je sais que l’accouchement du prince impérial s’était très mal passé et a laissé des séquelles à la maman. Possible que ce fût la raison de l’enfant unique.
TROTIN
4 mai 2020 @ 14:50
ROGER:ils ont fait le trajet dans le Carrosse de Sacre de CHARLES X ,après changement armoiries du carrosse et des harnais,bien sûr…..ensemble superbe exposé aux écuries de Versailles,digne de celui d’ELISABETH !
Claude MARON
5 mai 2020 @ 11:23
Mais d’où vient le carrosse du sacre de Charles X ?
Gérard
7 mai 2020 @ 17:04
https://m.youtube.com/watch?v=FCOY65hW3s
https://m.youtube.com/watch?v=IVQVJf468zc
Ce carrosse royal servit trois fois, pour le sacre de Charles X à Reims d’abord puis pour l’entrée du roi à Paris, enfin en 1856 pour le baptême du prince impérial. Il a été modifié à ce moment-là pour remplacer les symboles héraldiques.
Les symboles d’origine aux armes de France et de Navarre sont conservés au palais du Tau à Reims.
Le châssis a été achevé pour Louis XVIII sur un dessin de 1814 de l’architecte Percier exécuté dès 1814 par le carrossier Duchesne.
C’est en moins de six mois que le carrosse fut terminé sous Charles X avec le travail du sellier-carrossier Daldringen, du menuisier-carrossier Ots, du sculpteur Roguier, des bronziers Denière et Matelin, du peintre Delorme, du peintre doreur Gautier et du brodeur Delalande et le tout a coûté 325 000 francs.
Le carrosse est entièrement doré à la feuille d’or y compris le dessous. Les roues de voyage qui sont également conservées et qui sont rouges et naturellement plus simples ont servi pour le voyage de Reims tandis que le carrosse était entièrement bâché.
Je rappelle également le splendide ouvrage Roulez carrosses publié chez Skira Flammarion à l’occasion de l’exposition Le Château de Versailles à Arras en 2012 qui consacre beaucoup de pages au dernier sacre de la monarchie. Il détaille également les panneaux originaux de la voiture du sacre de Charles X.
Sous Napoléon III les panneaux ont été réalisés par Ehrler.
TROTIN
4 mai 2020 @ 14:59
Eugénie aurait déclaré « L’amour quelle saleté « …!Elle a quand même eu la joie de connaitre l’armisticeet le Traité de Versailles !
Sheiley
4 mai 2020 @ 15:25
Qui peut me renseigner sur le velours épinglé employé pour la confection de la robe de mariée , merci. Pour la coiffure diamants et fleurs d’oranger , un diadème en feuillage , de quel provenance ?
Caroline
4 mai 2020 @ 22:42
La mère d’ Eugénie n’ est- elle pas d’ origine irlandaise et française ? Elle portait les noms de famille irlandais Kirkpatrick et français Grévignée !
Gérard
8 mai 2020 @ 16:11
Les premiers quartiers de l’impératrice sont les suivants :
1/ Marie Eugénie de Palafox y Montijo de Guzmán y Kirkpatrick comtesse de Teba, comtesse de Baños, comtesse de Mora, comtesse de Santa Cruz de la Sierra, comtesse d’Ablitas, vicomtesse de Calzada, marquise de Moya, d’Osera et d’Ardalès,
(1826-1920) était fille de :
2/ Cipriano Palafox y Portocarrero de Guzmán y Lopez de Zuniga Rojas et Leiva 15e comte de Teba (1785-1839) duc de Peñaranda del Duero, comte de Montijo, comte de Miranda del Castanar, etc., cinq fois grand d’Espagne, grand maréchal héréditaire de Castille, ancien officier à la suite du roi Joseph Napoléon,
3/ et de Marie Manuela Kirkpatrick de Closeburn y Grivegnée (1794-1879),
Ce qui donne à la génération précédente :
4/ Philippe Palafox Portocarrero y Croy d’Havré, petit-fils du cinquième duc d’Havré,
né à Saint-Sébastien en 1739 et mort à Madrid en 1790, époux de :
5/ Marie-Françoise de Sales de Guzmán, sixième comtesse de Montijo (1754-1808).
6/ Guillaume Kirkpatrick de Closeburn né à Glasbury en 1764 et mort à Malaga en 1837 époux de :
7/ Marie-Françoise de Grivegnée née en 1769.
En ce qui concerne ces deux derniers quartiers
Guillaume était fils de :
12/ William Kirkpatrick de Closeburn baron de Conheath (1728-1799) époux de :
13/ Mary Wilson née en 1733, des Wilson de Kelton Castle.
Marie-Françoise était fille de :
14/ Henri de Grivegnée né dans la paroisse Notre-Dame aux Fonts de Liège le 2 juin 1744 et qui épousa à Malaga en 1766 :
15/ Doña Antonia de Gallegos (1751-1853), fille d’Antonio, riche négociant de Malaga.
La famille Portocarrero est de bonne noblesse espagnole et semble être originaire de Gênes, elle aurait émigré au XIVe siècle en Estrémadure et se serait alliée au cours des siècles suivants avec de grandes familles comme les Guzmán Fernandez de Cordova, La Cerda et Leira. Ses titres sont actuellement détenus par les descendants de la sœur de l’impératrice la duchesse d’Albe.
La mère d’Eugénie était fille d’un négociant en vins de Malaga, consul honoraire des États-Unis, et elle est venue d’Écosse au début du XVIIe siècle afin de ne pas être contrainte à renoncer à la religion catholique romaine.
La mère de l’impératrice était cousine germaine de Ferdinand de Lesseps leurs mères Francesca et Catherine Grivegnée étant sœurs.
Les Grivegnée sont une famille de la bonne bourgeoisie liégeoise émigrée au XVIIIe siècle et ils furent les plus gros négociants de Malaga. Un temps seulement car dans la jeunesse de Ferdinand de Lesseps ils étaient assez mal en point.
Les Kirkpatrick sont une branche de la maison subsistante des baronnets Kirkpatrick aujourd’hui représentée par le 11e baronnet Sir Ivone Elliott Kirkpatrick né en 1942.
Cette famille fut reconnue noble au XIIe siècle. On trouve notamment sa généalogie dans le Burkes´Landed Gentry of Scotland volume I dont la dernière édition papier date de 2001.
La future impératrice était née avant terme le 5 mai 1826 et l’accouchement eut lieu sous une tente qui avait été dressée dans le jardin de lauriers et de cyprès de la propriété de ses parents calle de Gracia à Grenade alors qu’un tremblement de terre local contraignait les habitants à sortir de chez eux.
Val
5 mai 2020 @ 10:26
Il fait dire que Napoleon III était un grand demandeur habitué aux grandes allongées pendant ce temps Eugenie s’occupait de son petit prince quelle adorait ,
Isabelle d’Ottawa
5 mai 2020 @ 13:38
Je vous suggère de lire Amours Impériales de Claude Jan. Très bon livre sur les amours d’Eugenie et sa sœur.