Voici le menu et le plan de table du dîner offert au Palais royal de Bruxelles le 24 octobre 1929 à l’occasion des fiançailles de la princesse Marie José de Belgique, fille du roi Albert I et de la reine Elisabeth avec le prince héritier Umberto d’Italie.
Oxtail Soup
Croûstades Princesse
Langouste à la Parisienne
Filet de boeuf Victoria
Endives aux fleurons
Poulardes de Bruxelles rôties
Salade coeurs de laitues
Bombes à la Carême
Corbeille de fruits
Desserts
*gustave de montréal
16 novembre 2012 @ 05:43
soupe à la queue de boeuf. rien ne se perd.
Caroline
16 novembre 2012 @ 12:11
Après avoir jeté un coup d’oeil sur l’anatomie du boeuf,j’en suis déja dégoutée!!!!!!!!!!!
Je n’ai jamais voulu gouter à la langue de boeuf!Pouah!!!
Caroline
16 novembre 2012 @ 12:14
Gustave,pardon,je devais écrire ‘gouter la langue de boeuf’!
*gustave de montréal
17 novembre 2012 @ 00:30
Vous vous trompez d’extrémité Caroline.
Caroline
17 novembre 2012 @ 23:34
Gustave,PTDR!
Au moins,j’aime le milieu!
Bon appétit pour votre ‘oxtail soup’!
veronique
16 novembre 2012 @ 13:07
vous avez bien tord Caroline : il faut au moins essayer 1 fois !
aubert
16 novembre 2012 @ 14:54
Vous ne savez pas ce que vous perdez Caroline, c’est excellent. Mais pour la cuisson mieux vaut ne pas être pressé.
Leonor
16 novembre 2012 @ 16:17
Ca-ro-li-ne !
Vous ne savez pas ce que vous ratez !
La langue de boeuf, c’est dé-li-cieux.
Sauce au madère, ou sauce aux câpres, accompagnée d’un petit risotto, aaaaah.
Tiens, excellente idée pour un prochain repas.
Mes fils « feraient le déplacement » pour !
J’aime beaucoup votre spontanéité, Caroline, aussi, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de vous répondre souvent en vous contredisant.
Je vois ça plutôt comme une discussion animée et rigolote entre amies .
Si vous voulez bien, naturellement.
Palatine
17 novembre 2012 @ 11:42
Oui, Leonor, Caroline ne sait pas ce qu’elle perd. La queue de boeuf émincée dans une salade composée et bien assaisonnée, c’est délicieux. Et la langue de boeuf, dans le morceau maigre, c’est délicieux. L’ennui c’est que nos enfants qui travaillent encore n’ont pas le temps de cuire ces morceaux trois heures. Votre allusion à vos fils, je la comprends car ma fille quand elle vient de Paris se regale avec la salade de queue de boeuf.
*gustave de montréal
17 novembre 2012 @ 13:49
les langues marinées dans le vinaigre et épices ne sont pas à dédaigner non plus.
Hubert
17 novembre 2012 @ 17:33
oui après crié Ca-ro-li-ne!!! on ne peut que rire avec elle car elle est spontanée et c’est une belle qualité tout de même surtout si elle s’étend jusqu’à ses sentiments!
Caroline
17 novembre 2012 @ 23:32
Leonor,j’aime bien vos réponses contradictoires parce que vous n’etes pas du tout agressive!lool!
Que les autres suivent votre bon exemple de la convivialité dans le site de notre Régine!
On m’a plusieurs fois poussé à gouter la langue de boeuf,j’en refuse toujours à l’étonnement des convives friands de cette viande!
Je ne mange que du steak,du filet et de la poitrine de boeuf! Sorry!
Leonor
19 novembre 2012 @ 02:05
Eh bien, nous sommes plusieurs » fines gueules » sur ce site !
Grand merci de vos suggestions, Palatine, je les mettrai en pratique.
Merci aussi, Caroline, d’avoir compris l’esprit des réponses que je vous fais.
Bonne semaine à tous.
Leonor
19 novembre 2012 @ 02:07
J’ai omis de remercier Gustave pour ses idées culinaires; pardonnez-moi, Gustave.
Un livre de cuisine québecoise me sourit sur une étagère; je m’en vais voir s’il parle de votre recette de langue marinée.
veronique
16 novembre 2012 @ 08:43
Sur le plan de table on peut lire le nom de Mr et Mme Baels ! Est ce les parents de la princesse Lilianne? Surtout que Baels n’est pas une nom tres utilisé en Belgique et je me rappelle qu’il était gouverneur de la province de Flandre Occidentale ? Quelqu’un peut il m’éclairer?
phil
18 novembre 2012 @ 20:50
oui, c’est bien les parents de la future princesse. . .
COLETTE C.
16 novembre 2012 @ 13:10
Merci de nous faire part de ces documents.
JAusten
16 novembre 2012 @ 13:17
qu’est-ce donc « bombe à la Carême » ? Un dessert light ?
Pas d’alcools ? la fête n’a pas dû être très folle
Zeugma
16 novembre 2012 @ 14:06
Merci de nous mettre en ligne ces menus d’un autre temps …
Celui-ci m’étonne par des petits détails.
Par exemple, la volaille est servie après le boeuf alors qu’il me semble qu’on faisait l’inverse dans nos grands repas d’antan.
L’oixtail soup doit, en réalité, être un consommé clair.
Pas de fromage.
Palatine
16 novembre 2012 @ 15:41
Si j’avais été invitée, j’aurais fait honneur au repas. Je me suis demandé si la bombe à la Carême était quelque chose de punitif, et puis à la réflexion j’ai pensé au plus grand pâtissier de tous les temps, Antonin Carême, qui officia aux fourneaux de Murat, Talleyrand, entre autres. Mais je ne suis pas plus avancée : c’était une glace à quoi la Bombe Carême ?
Leonor
17 novembre 2012 @ 16:12
On peut présumer que cette » Bombe Carême », assez mal nommée, était une Plombières, càd. une crème glacée à la vanille contenant des fruits confits, ou simplement surmontée de fruits confits.
Carême ( Marie-Antonin) cite cet entremets sous le nom » crème glacée à la Plombière » (sic, sans -s à Plombières ), dans son ouvrage » Le Maître d’hôtel français », Paris 1822.
Palatine
18 novembre 2012 @ 13:28
Merci Leonor.
Leonor
16 novembre 2012 @ 16:21
Ah, les fleurons.
C’était très » cuisine de haute bourgeoisie » pour « faiaiaiaire distingué » sur les tables cossues.
Complètement dépassé, imprésentable pour qui se voudrait » in » (!) . Mais j’avoue en déposer parfois quelques-uns unn peu cachés sur un bout de table, et, curieusement, à la fin du repas, le plat est vide …… ;-)
Palatine
17 novembre 2012 @ 11:43
Pourriez-vous éclairer ma lanterne avec les fleurons, Léonor ? Je ne sais pas de quoi on parle et j’aime apprendre.
Hubert
17 novembre 2012 @ 17:44
comment les préparez vous? et quelles formes leur donnez vous chère Lénore? Ma grand mère avait la patience d’en préparer lors des repas de famille…elle les préparait entièrement elle même et leur donnait toues sortes de formes pour nous amuser…moi je choisissais toujours les étoiles…
Leonor
19 novembre 2012 @ 02:16
J’aime apprendre aussi, Palatine, et de même que vous, je préfère demander quand je ne sais pas.
Les fleurons sont de simples petites pâtisseries légèrement salées ,faites de la même pâte que les croûtes de vol-au-vent, donc en pâte feuilletée.
Elles sont découpées à l’emporte-pièce, la plupart du temps une forme de lune, mais rien n’empêche de découper des étoiles, comme la grand-mère d’Hubert, mis à part que votre Granny, Hubert, devait être une virtuose de la découpe.
Les fleurons n’ont d’autre fonction que de décorer un plat. On les disposait généralement autour d’une poularde, d’une viande, des légumes de garniture.
A ma grande honte, Hubert, j’avoue que je ne les fais pas moi-même; les boulangers par ici en font d’excellents.
Mais je vais ressayer. Voilà longtemps que je n’ai fait de pâte feuilletée.
Fleurons :
http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/recette/fleuron.html
Palatine
19 novembre 2012 @ 11:27
Merci Leonor, j’avais déjà vu ce genre de garniture sans en connaître le nom. Je ne fais jamais de pâte feuilletée, c’est trop difficile et prend trop de temps.
Laurent F
16 novembre 2012 @ 17:31
Je remarque qu’il n’y a aucun membre de la famille de Savoie à part le fiancé !
Palatine
17 novembre 2012 @ 11:44
Le français du menu était peut-être trop indigeste pour eux ?
J’aurais aimé voir la carte des vins, pour voir si on avait servi du champagne.
Luise
18 novembre 2012 @ 13:24
Non,Palatine, la Maison de Savoie a toujours parlé très bien le français.
Palatine
18 novembre 2012 @ 14:07
Evidemment Luise qu’ils ont toujours bien parlé français dans cette famille.
Esquiline
18 novembre 2012 @ 21:06
Evidemment, il n’y a qu’à voir d’où ils proviennent.
Quant au menu, il me semble assez banal pour plaire à tout le monde.
Palatine
17 novembre 2012 @ 15:49
Une Belge de mes amies me dit que la volaille de Bruxelles était dans le temps un mets très raffiné. C’était sans doute avant les batteries de poulets quand le volatile avait encore du goût.
Leonor
19 novembre 2012 @ 02:25
Palatine, la réflexion de votre amie belge m’a intriguée.
Et comme je m’intéresse … aux poules – mais oui – , voici le résultat de la recherche :
La « poule de Bruxelles » est en fait une » Coucou de Malines », une belle poule » de chair » , au plumage gris anthracite et blanc.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Malines_(race_de_poule)
En flamand : mechelsekoekkoek.
Le terme » poularde » signifie que le volatile est abattu jeune, avant l’âge de la première ponte.
J’avais une coucou, mais pas de Malines. Elle était belle. Le renard l’a mangée.