Le 9 janvier 1930, la princesse Marie José de Belgique, fille du roi Albert I et de la reine Elisabeth épousait à Rome le prince héritier Umberto d’Italie. Voici le menu du repas de mariage.Il mérite que l’on s’attarde sur son contenu et sa forme. Ainsi, il est rédigé en italien ce qui est assez étonnant puisqu’il aurait été logique qu’il le soit en français, langue parlée à la Cour et vis-à-vis aussi des invités étrangers pour qui le français était certainement la langue véhiculaire. On peut donc imaginer l’influence du régime de Mussolini sur la vie à la Cour royale d’Italie et la volonté d’ « italianiser » au maximum le repas que ce soit dans la transcription du menu que dans le choix des plats et des vins. Ainsi, pas de champagne, probablement « trop français » mais un vin mousseux italien.
Le menu :
Crema reale :probablement sorte de velouté à la royale
Truite saumonée à la génoise. L’assaissonnement à la génoise peut varier selon les recettes mais on peut envisager une brunoise de légumes divers avec persil ou basilic, pignons, pommes de terre, huile d’olive et de l’… ail. Même si les versions des sauces génoises peuvent varier, l’ail reste toujours bien présent dans sa composition.
Pâté de foie gras en gelée. A nouveau, le mot « gelée » a dû déplaire aux puristes qui ont mit « gelatina » ce qui n’est vraiment pas la même chose, et fait même mauvais effet à première lecture. De plus, en Italie, le mot « foie gras » reste en français dans tous les restaurants. Il est cependant ici encore « traduit ».
Dinde (ou Dindonneau) rôti au cresson
Salade
Haricots verts à la majordome : l’assaisonnement à la majordome se compose de citron, de persil et encore … de l’ail et de l’huile d’olive.
Glace à l’ananas et pâtisseries : A nouveau, traduction du mot « ananas » en « ananasso » est étonnante
Cannoli à la Lodigiana : Les « cannoli » n’ont pas de traduction en français. C’est à l’origine une pâtisserie sicilienne, mais Lodi est une région du nord de l’Italie. Les cannoli à la Lodigiana, c’est un cannoli (un cylindre de biscuit croquant) fourré d’un mélange de mascarpone, de crême pâtissière, de noisettes hachées et de cerises confites. Comme le mascarpone n’existait pas à cette époque, il est à penser que c’ets de la ricotta qui a été utilisée à la place.
Les vins : tout est italien et pas de champagne mais du mousseux italien. Le « moscato »(du muscat) qui est un vin liquoreux pour le dessert. La strega qui est une très bonne liqueur italienne, est également servie. (Merci beaucoup à Palatine pour son aide au niveau traduction et recherches gastronomiques)
Silvia
13 novembre 2012 @ 05:41
Fascinant! Un grand merci à Régine et à Palatine pour cet article très intéressant.
JAusten
13 novembre 2012 @ 06:43
si les Cannoli à la Lodigiana sont une pâtisserie Sicilienne il y a effectivement de la ricotta (petite fille de siciliens qui écrit)
Ce menu n’est pas d’une grande finesse mais nul doute, devant le nombre de plats, que les convives ne sont pas sortis de table la faim au ventre.
Merci Palatine !
Palatine
13 novembre 2012 @ 10:33
C’est Régine, pas moi, qui a trouvé le menu. Elle me l’a fait parvenir et je suis restée…indignée. Imposer tout cet ail à des royaux ! Et puis des mets aussi peu raffinés ! J’en ai déduit que le roi d’Italie était soit un fantoche soit terrorisé par Mussolini pour se laisser imposer un tel menu au mariage de son héritier. Et que le chef des cuisine avait sa carte du Parti. Un menu fasciste quoi !
Zapper le champagne dans un mariage royal, c’est… fort de café.
La strega et les cannoli étaient OK
*gustave de montréal
13 novembre 2012 @ 14:29
che calorie! che fame!
Pierre-Yves
13 novembre 2012 @ 15:37
je n’en reviens pas qu’on puisse glisser de l’idéologie politique dans un menu de mariage.
Si vraiment ou voulait mettre la cuisine italienne à l’honneur, il y avait mieux que ce qui fut proposé là. Et puis la courtoisie la plus élémentaire aurait voulu que l’on rende aussi hommage à la cuisine belge, pays d’origine de la mariée.
Bref, celui-ci ne rattrape pas la série des menus royaux que N&R a publiés au printemps. Il vaut mieux ne pas espérer se régaler dans les cérémonies des cours.
*gustave de montréal
13 novembre 2012 @ 19:21
Vrai qu’on aurait pu offrir les caricoles, les moules & frites, et un bon waterzooï arrosés d’une chope de Gueuze.
Sylvie-Laure
13 novembre 2012 @ 07:42
Palatine, merci pour ce menu de mariage. Très interessant, pour l’époque, et la tenue du menu.
Je peux proposer à Régine, des copies originales des menus d’un des plus grands paquebots Français, en Français ou Anglais. Qui ne sont pas hélas, liés à une histoire royale. Avec des couvertures authentiques, très originales.
Pardon, pour cet encart, dans le reportage de Palatine.
Palatine
13 novembre 2012 @ 11:07
Les passagers du paquebot dont vous parlez mangeaient certainement des mets plus raffinés que ceux du menu ci-dessus. Je n’ai été qu’une fois sur un paquebot transatlantique, mais entre ce qu’on y servait à table et ce menu fasciste, « y a pas photo ».
Zeugma
13 novembre 2012 @ 11:26
Sylvie-Laure,
J’espère que Régine acceptera votre offre, tellement gentille, de mettre en ligne vos menus.
Les paquebots, la vie que l’on menait à bord, et notamment les déjeuner et les dîners, nous font rêver et peut-être même fantasmer.
En tout cas, merci à « Noblesse et royautés » de nous faire connaître le menu du repas (déjeuner ou dîner ?) servi pour le mariage de Imberto et Marie-José.
C’est un menu qui doit sans doute être observé avec un prisme politique.
Le président du gouvernement Italien, M. Mario Monti, n’a-t-il pas fait savoir, l’hiver dernier, que son menu de réveillon (cuisiné par sa femme) consistait en un saucisson cuit accompagné de lentilles.
Simplicité, italianité : pourquoi pas mais on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on aurait pu mieux faire, sans dépenser davantage, la cuisine italienne étant tellement bonne dans sa variété régionale.
(PS : j’ai le souvenir d’avoir été invité, il y a de longues années maintenant, à une réception au palais du Quirinal, chez le président de la République, à Rome, et dégusté les meilleures aubergines gratinées de ma vie.)
Sophie LbM
13 novembre 2012 @ 15:18
à Zeugma,
Les lentilles sont un plat traditionnel du nouvel an italien, censé apporter la prospérité. Rien de politique là-dedans.
Pour le reste, d’accord avec vous, le cuisinier aurait pu mieux faire.
Bien à vous,
Sophie LbM
Palatine
13 novembre 2012 @ 20:39
Sophie a raison : on mange des lentilles à la St Sylvestre en espérant devenir riche ou plus riche. Dans le cas de M. Monti, on dira « plus riche » car il est à la tête d’une très grosse fortune. Donc ses lentilles, c’est plus par superstition que par simplicité.
Hubert
13 novembre 2012 @ 10:04
ce travail est très divertis sant merci à vous!
sylvie-laure j’espère que nous pour rons connaître vos archives!
Marina Minelli
13 novembre 2012 @ 11:54
Vraiment un grand merci à Palatine et à Régine, pour ce menu et les notes culinaires :)
je suis étonnée par la dinde dont la consommation en Italie s’est repandue dans les années ’60, il était rare donc parfait pour un mariage royal, mais je crois que le mascarpone il y en avait meme à l’époque – j’ai lu une recette de la celebre Petronilla une dame qui tenait un rubrique culinaire sur le Corriere della Sera – et pour la langue oui pendant le fascisme tout était traduit parfois de facon extravagante. le sandwich était – et il est resté – le tramezzino.
de toutes facons les traductions avaient le but de s’éloiogner culturellement des pays étrangers et moins le souci de sauvegarde de la langue.
Palatine
13 novembre 2012 @ 14:36
Je suis contente de votre intervention, Marina, car vous avez pu ajouter des précisions.
J’ai à la maison la bible culinaire (1969) de Ada Boni avec toutes les recettes regionales, et j’ai vérifié. Elle met de la ricotta dans ses cannoli. Je suis (hélas) plus âgée que vous et dans les années 60 on ne parlait pas de mascarpone ni de tiramisu. J’ignorais que la dinde était rare dans les années 30, c’était un élément intéressant. Evidemment, la cuisine italienne est un assemblage de recettes regionales, et le pesto à la génoise,par exemple, n’a pas toujours été diffusé comme c’est le cas aujourd’hui dans toute l’Italie. De délicieuses recettes régionales sont devenues des recettes italiennes et sont recopiées dans des restaurants italiens à l’étranger.
Le tiramisu, le carpaccio et le mascarpone c’est assez récent, car dans mon enfance je n’en ai jamais entendu parler. Mais encore une fois, certains ingredients étaient régionaux, et je n’ai pas été partout en Italie dans mon enfance.
J’aimerais que Luise intervienne et nous apporte ses commentaires. Elle vient du Piemont. Ma famille est originaire du Latium et de Rome et vous êtes du côté de l’Adriatique.
Pour l’italianisation, je sais par ex. que les patelins piémontais qui avaient un nom français ont été italianisés par Mussolini. La station de sports d’hiver de Cervinia est un exemple.
« Le but de s’éloigner culturellement des pays étrangers », c’est vrai aussi.
Laure-Marie Sabre
14 novembre 2012 @ 00:51
Le tiramisu est une invention (vénète) des années 60 et ne s’est répandu qu’à partir des années 80. Le mascarpone, en revanche, a plusieurs siècles d’existence et vient de Lombardie. A ma connaissance, les cannoli sont toujours faits avec de la ricotta et une quantité équivalente de sucre, plus des fruits confits et parfois des pépites de chocolat. Une merveille !
Quant aux traductions imposées par le fascisme, elles ont même fait l’objet de concours. On a assisté par ailleurs à l’italianisation forcée des noms propres, de lieux et de personnes, notamment dans les zones de frontière (Piémont, Trentin-Haut-Adige, provinces désormais slovènes et corates…).
On a conservé certains des termes ainsi traduits dans la langue italienne contemporaine :
– football=calcio
– bar=mescita
– chauffeur=autista
Et puis naturellement, le Lei de politesse avait été aboli par le fascisme qui ne le trouvait pas assez viril (lei signifiant également « elle ») et remplacé par le tu (de mémoire romaine) et le voi, toujours employé aujourd’hui dans le sud du pays.
Palatine
14 novembre 2012 @ 09:54
J’ai bien aimé votre post Louise-Marie car il donne des inidcations qui recoupent les miennes ou les complètent.
Dans ma petite enfance, après le fascisme, c’est vrai qu’on disait plutôt Voi que Lei, mais ensuite le Lei s’est imposé.
Mais encore une fois je me trouvais dans le Latium. Où d’ailleurs on ne connaissait pas le mascarpone, car il n’avait pas encore voyagé. J’ai toujours vu des « bar » en revanche.
C’est en effet dans les années 80 que des recettes regionales se sont fait connaitre dans le reste de l’Italie. Peut-être la télévision et les voyages dans la Péninsule ont-ils joué un rôle.
Fin des années 70 en Toscane,dans un restaurant, je demandais des lasagne et on me répondait « oh ça c’est un plat émilien, on n’a pas ici ».
Luise
14 novembre 2012 @ 18:44
Palatine
je suis revenue ce soir en Italie. Je confirme l’italianisation des noms (mon nom a été changé) Je viens du Piémont par la mère.
Le fascime a essayé de changer le prénom de la princesse en Maria Giuseppina.
COLETTE C.
13 novembre 2012 @ 12:03
Curieuse découverte !Merci !
Caroline
13 novembre 2012 @ 12:28
Palatine,bien merci pour votre article insolite!
Ce serait une bonnne idée de nous présenter de beaux specimens de la vaisselle d’antan dans les cours royales! J’ai pu admirer toute la vaisselle royale au Chateau de Windsor!
chaton
13 novembre 2012 @ 13:15
Grazie mile Régina per la traduzione della cartolina di matrimonio , pero cuesto mi sembre molto buonissimo a mangare e poï sono trista perche io no sono una invita di cuesta ceremonia . Buona apétito a tutti voï , ciao ciao
Julien
13 novembre 2012 @ 23:02
Bonsoir Chaton
Il est d’usage lorsque l’on parle Italien de ne jamais utiliser les pronoms personnels sujets : ainsi lorsque vous devez dire « je suis », dites simplement « sono » et non « io sono ».
Cette règle toute bête doit être obligatoirement respectée si l’on veut parler un Italien correct… c’est pourquoi il ne faut pas toujours faire confiance aux traducteurs automatiques sur Internet!
Si je puis également me permettre, les pronoms démonstratifs « cuesto/cuesta » s’écrivent en réalité « questo/questa », de même que le verbe « manger » se dit « mangiare » et « poi » qui ne nécessite pas de « ï »…
Je sais que l’Italien n’est pas simple lorsque l’on est encore novice dans l’apprentissage de cette langue (mais rassurez-vous : c’est le cas de TOUTES les langues)!
Bonne soirée à vous.
Cordialement.
chaton
14 novembre 2012 @ 13:08
Mon très cher Julien sachez que je n’ai jamais appris l’italien mais que je le parle en écoutant la famille ( car j’en ai en Italie ) de plus je n’utilise jamais la traduction lorsqu’il s’agit l’italien ( que tous ceux qui sont capables que tous ceux qui critiquent mon italien en fasse de même ) à la maison mes parents ne parlaient que le français bien que mon père soit italien . Voyez vous maintenant si vous voulez m’apprendre l’italien de par la conjugaison et grammatical je vous demanderai dans ce cas venez m’apprendre correctement et si vous êtes un homme lol , bonne journée à vous Julien . Amicalement
Julien
15 novembre 2012 @ 21:28
Je n’ai jamais voulu vous apprendre l’Italien, Chaton, d’ailleurs j’en serai bien incapable! Je me suis simplement permis de vous faire part de deux petites erreurs que j’ai noté dans votre commentaire.
Je suis heureux que vous soyez d’origine italienne, ce n’est pas mon cas et pourtant j’apprends cette langue depuis quatre ans (c’est pourquoi j’ai eu envie de vous répondre). D’ailleurs la comparaison est drôle je trouve!
Je suis comme vous à ma manière : malgré ma famille catalane et andalouse, je n’ai jamais voulu apprendre l’Espagnol!
Excusez-moi de vous ennuyer à raconter ma vie, bonne soirée à vous très cher(e)!
Palatine
14 novembre 2012 @ 10:01
Ne soyez pas triste, Chaton, vous vous imaginez sortant de table avec une haleine empestant l’ail ? Il y en avait dans DEUX plats. Le menu c’était peut-être de l’humour fasciste aussi.
Moi je serai triste en lisant les menus de Sylvie-Laure.
chaton
14 novembre 2012 @ 17:52
mais je ne suis pas triste, quant au menu étant de l’humour fasciste cela m’étonnerait bien mdr, Mussolini n’ y est pas convié tant mieux
Cosmo
13 novembre 2012 @ 15:27
Bravo et Merci à Régine et à Palatine pour cet article très divertissant!
Je suis sûr que Palatine a raison dans son interprétation « fachisante » du menu en italien et non en français, selon l’usage des cours. Pauvre roi d’Italie, même plus maître chez lui !
marie.françois
13 novembre 2012 @ 20:44
Palatine
C’était en effet tres petit pied ou meme petite couronne. Ce qui n’est pas tres étonnant compte tenu de la taille de l’hote, Victor Emmanuel III.
Les petits enfants des maries, Emmanuel Filiberto et Clodilde Courreau,continuent un peu dans ce sens puisque je les ai croisés ce midi chez Erawan.
A bientot.
Palatine
14 novembre 2012 @ 13:20
oui, ils continuent dans ce sens car Erawan c’est « petite portion ». En sortant de cet endroit, mon fils qui avait pris un menu de 3 plats et demi a engouffré une des gaufres
Palatine
14 novembre 2012 @ 13:25
… une des gaufres que je lui avait offertes (parce que je revenais de Belgique ce jour-là).
Erawan est un très bon restaurant mais pour un grand gaillard de sa taille, c’est portion congrue.
Robinia
13 novembre 2012 @ 21:21
Ecco gli ingredienti per i cannoli alla Lodigiana: cialde al forno,50gr granella di nocciola,500gr di mascarpone,500gr di crema pasticcerà,ciliegi e candite. Ottimi ma pesantissimi da digerire!! Assolutamente niente ricotta,i cannoli siciliani sono altra cosa,buona serata
Palatine
14 novembre 2012 @ 09:38
Grazie Robinia
voici la traduction de la vraie vraie vraie recette des cannoli alla Lodigiana
« les rouleaux de biscuits cuits au four,
noisette pilées 500 gr de mascarpone 500 gr de crème pâtissière, cerises confites.. Delicieux mais très lourd à digérer. Pas de ricotta, les cannoli siciliens c’est une autre chose, bonsoir »
je comprends Robinia, le mascarpone est tellement écoeurant que moi je n’en mets pas dans mon tiramisu. Je préfère de la crème fouettée. Si je fais un jour des cannoli, je crois que sicilianiserai la Lodigiana avec quelque chose de plus leger que le mascarpone, mais les autres ingrédients sont OK.
Laure-Marie Sabre
14 novembre 2012 @ 15:01
Personnellement, je ne connaissais que les cannoli alla siciliana et la recette requiert la même quantité de sucre que de ricotta : plus léger que le mascarpone ? Glups, pas très sûr…
En même temps, la cassata, qui comporte sensiblement les mêmes ingrédients n’est pas non plus considérée comme un dessert très léger, ni la pasta reale, ni les seins de Sainte Agathe ;-)
Palatine
14 novembre 2012 @ 23:09
Je ne connais pas la pasta reale. Pouvez-vous m’expliquer ce que c’est ?
Laure-Marie Sabre
15 novembre 2012 @ 21:26
C’est une pâte d’amandes très pure et très tendre, presque molle, recouverte de chocolat noir. On en trouve en Calabre et en Sicile (où tout ou presque est parfumé à l’amande d’ailleurs, notamment les glaces, quel que soit leur parfum).
Laure-Marie Sabre
15 novembre 2012 @ 21:39
Il y a un autre gâteau calabrais très « light » également, dont j’ai oublié le nom : en forme de X, c’est du cédrat confit recouvert d’une épaisse pâte d’amandes du genre de celle des ricciarelli. Et puis les dolci di Santo Pietro, des demi-lunes en pâtes sablée fourrées de pâte de dattes et recouvertes d’un glaçage. Et les torroni mous, remplis de fruits confits.
Palatine
16 novembre 2012 @ 10:06
Merci Laure Marie, il est évident qu’en matière de pâtisseries et sucreries, les Siciliens sont très forts.
chaton
14 novembre 2012 @ 13:11
Bravo , bravo Robinia , j’ai bien ri enfin une qui écrit en italien j’adore , merci beaucoup c’est un vrai plaisir de lire italien pour moi
Robinia
14 novembre 2012 @ 21:30
Grazie! Merci a Chaton e tutte le lettrici del blog che hanno apprezzato la ricetta Originale!!Palatine ,se desidera ,può’ tradurre,buona serata Robinia
Julien
14 novembre 2012 @ 13:37
Miam des noisettes!
chaton
14 novembre 2012 @ 17:53
où ça ? Où ça ?
Julien
15 novembre 2012 @ 21:23
Les noisettes (au pluriel donc) se disent « nocciole » en Italien, ce n’est pas un secret!
Voyez-vous, je suis franco-espagnol et pourtant mon apprentissage de cette langue me permet au moins de connaître quelques mots lol !
Michèle
16 novembre 2012 @ 00:25
chaton
Lisez bien la recette de
Robinia 13 novembre 2012 à 21:21
et la traduction donnée par Palatine.
et vous trouverez des noisettes.
Michèle
Esquiline
13 novembre 2012 @ 21:39
Pauvres invités contraints de manger une telle tambouille, arrosée de piquette et annoncée sur un menu rédigé en italien!
Il se peut que tout ça réponde à la simple propagande fasciste, je laisse aux politologues, sociologues et historiens le soin d’interpréter.
Laure-Marie Sabre
15 novembre 2012 @ 21:30
Le moscato n’est pas une piquette, c’est même un vin délicieux.
chaton
14 novembre 2012 @ 13:13
Bon maintenant que le menu est italien , question : à table faudra t’il parler italien tout le temps , moi cela ne me gêne en rien même si mon italien n’est pas correct , je sais me faire comprendre moi !
lol
Leonor
14 novembre 2012 @ 21:32
Désolée de n’avoir pas été là ces jours-ci pour participer au festin de vos échanges.
Je me suis régalée à vous lire.
Dinora
14 novembre 2012 @ 23:17
Merci d’avoir affiché le menu de mariage de notre temps, Prince héritier et la princesse Maria José. Je crois que les menus ont été deux. Un déjeuner et un dîner.
Je ne sais pas s’il y a eu un régime d’imposition pour le menu, vu que le caractère de la princesse Maria José pas enclin à imposer notamment de ce régime. Dans le menu beaucoup de noblesse italienne dans les années 1930 il y n’avait pas tellement « traductions » dans le menu, mais des mots italiens. Je pense aussi que le « désordre de foie gras en gelée » était une sorte de votre merveilleux pâté de Foie gras traduit en italien chacune leur histoire a caractéristiques historiques bon ou mauvais, mais l’époque où il était. Il suffit de penser le mobilier d’époque victorienne dont souvent couvert les pattes de chaises ! C’est un exemple.
Dans le menu il y a plusieurs licences culinaire, car se retrouvent encore aujourd’hui dans la soi-disant « cuisine créative », dont je n’aime pas personnellement. J’aime les cuisines régionales de pas les deux en Italie qui surgissent souvent lorsque en France. Récemment, mon mari et moi étions en Alsace pour la troisième fois, nous aimons manger la typicité des vins typiques et pays que nous visitons. Un désastre pour la ligne!!!
Une clarification sur le menu de veille du nouvel an du premier ministre italien l’an dernier :
Il n’est pas saucisse et lentilles, lentilles et cotechino. Saucisson n’est qu’une préparation de
viande de porc maigre, épices et sel,
saucisses dans la peau de la patte antérieure du porc. Les lentilles doivent apporter l’abondance. M. Monti qui n’a pas fonctionné ! Désolé pour la digression.
Zeugma Merci !
Excusez-moi, je ne veux pas faire la leçon sur les vins pour vous, je n’aurais pas jamais, mais je dois apporter un éclaircissement sur le Muscat. Moscato est une vigne qui, au moyen-âge, a eu lieu aux mains des Vénitiens avec leur commerce de différentes îles de la Méditerranée, à toute l’Europe. C’est un vin fortifié, mais un vin doux. Produit à partir de raisins séchés sur les grilles qui suivent des procédures différentes. Très bon est à Pantelleria. Vins de liqueur sont le Marsala, Madeira, port etc.. vins : un vin de base auquel on ajoute, millepertuis, l’alcool, l’eau-de-vie de vin ou moût concentré pour augmenter la teneur en alcool.
Luise
15 novembre 2012 @ 12:10
oui, les menus ont été deux
Michèle
15 novembre 2012 @ 14:59
Avec beaucoup de retard MERCI Régine et Palatine.
J´ai trouvé cette informstion:
Rédigés en français, les menus des réceptions officielles sur ordre du Roi Victor-Emmanuel II, seront en italien à compter du 22 décembre 1907; se démarquant ainsi des autres cours européennes.(avec de fréquentes exceptions à la règle).
Très bonne journée
Michèle
Palatine
15 novembre 2012 @ 15:10
in omaggio a JAusten qui a un grand-père sicilien,
voici la recette des cannoli A LA SICILIENNE :
enfin presque
je ne donne pas la recette des biscuits pcq c ‘est terriblement compliqué, il faut un materiel special pour faire les cylindres de 2 cm de diametre et 15 cm de longueur.
Mais la farce est la suivante:
250 gr de ricotta
175 gr de sucre glace (sucre en poudre en Belgique)
50 gr d’orange ou cédrat confit OU pistaches
(je dis tout de suite que le enfants
détestent le cedrat et l’orange confites
et préfèrent les pistaches en morceaux)
30 gr de pépites de chocolat noir
12 cerises confites
on farcit les biscuits (on peut prendre des cornets de glace vides ou de petits paniers en biscuit) croquants avec le mélange et on met une demi-cerise au bout de chaque cylindre.
Sur un autre support on peut mettre la cerise entière si on le désire ou en morceaux.
Dans le zucotto, dessert toscan, on mélange le sucre, la ricotta, parfois un peu de crème fouettée, des fruits confits ou frais, des pépites de chocolat et on met ça sur de la génoise trempée de marasquin qui tapisse le fond d’un plat en forme de bol. Après quelques heures de réfrigerateur, on retourne le bol et on a une petite coupole, dont on découpe des quartiers .
Moi, je ne mets que des cerises confites et parfois de l’ananas ou des pêches en morceaux, d’une conserve.
JAusten
15 novembre 2012 @ 18:41
Palatine, un très grand merci !
Ma grand-mère en quittant cette Terre a emporté avec elles quelques bonnes recettes.
Je me note cela tout de suite.
Leonor
16 novembre 2012 @ 23:48
Palatine, vous êtes carrément sadique ! ;-)
Palatine
17 novembre 2012 @ 11:57
Non, pas sadique, mais en manque. J’ai vu qu’en avançant en âge, si on ne veut pas grossir on doit se priver de toutes les bonnes choses. Ca n’empêche pas de gamberger.
Hubert
16 novembre 2012 @ 23:07
eh bien…moi qui suis gourmand comme il n’est pas permis j’ai « savouré » cette page Mesdames! A toutes un grand merci!
Thomas
10 août 2020 @ 15:22
Bonjour, je vous remercie pour cette jolie page. Je suis fan de cartes-menus ; auriez-vous la possibilité de me scanner ce menu svp ?