Le Monastère La Laure de la Trinité Saint Serge se trouve à Serguei Possad, à 70 km au Nord-Est de Moscou. Il fut fondé au milieu du XIVème siècle par le moine Serge de Radonège, devenu ensuite le plus grand Saint de l’ancienne Russie. Au cours de l’année 2014, le monastère a célébré les 700 ans de la naissance de Saint Serge.
En 1380, le Grand Prince de Moscou, Dimitri de Don, vint voir Serge pour chercher sa bénédiction avant la bataille décisive contre les tatars qui opprimaient la Russie. Le 8 septembre 1380, béni par Serge, il remporta la grande bataille Koulikovo. Depuis lors, tous les grands princes de Moscou ont pris ce monastère sous leur protection.
La cathédrale de la Sainte Trinité fut bâtie en 1422. C’est dans cette cathédrale que se trouvent les reliques de Saint Serge, que les Russes viennent vénérer en masse.
La cathédrale de la Dormition de la Sainte Vierge fut construite entre 1559 et 1585, financée par le tsar Ivan IV.
Vers le milieu du XVIème siècle, lorsque Moscou s’entoura d’une ceinture de villes fortifiées, le monastère de la Trinité Saint Serge devint une place forte. Ses murs d’enceinte ont trois rangées de combat, ils datent d’Ivan IV. Les tours ont été ajoutées au XVIIème siècle, après le siège du monastère par les troupes polonaises et lituaniennes.
En 1605, Boris Godounov fut inhumé au monastère de Serguei Possad. Sa tombe imposante se trouve devant l’entrée de la cathédrale de la Dormition.
En 1682, se sauvant de la révolte des streltsys, Pierre le Grand vint s’abriter au monastère, et une nouvelle fois en 1689 lors de la révolte inspirée par la régente Sophie, sa demi-sœur.
Pour son salut, Pierre 1er remercia le monastère avec de l’argent et des objets précieux.
Le Palais des tsars a été bâti à la fin du XVIIème siècle pour les pèlerins des familles de tsars.
En 1744, l’impératrice Elisabeth qui visitait souvent le monastère lui a conféré un titre d’honneur : La Laure.
Le clocher du monastère est un des plus haut de Russie. Sa hauteur est de 88 mètres. Sa construction a duré trente ans, entre 1740 et 1770. (Merci à Agnès pour ce reportage)
Lucie B.
2 juin 2015 @ 06:24
Une fois encore, c’est superbe ! On ne peut que se répéter avec les reportages d’Agnès qui nous font voyager, rêver, apprendre (enfin pour moi) et encore pour moi, être béate d’admiration devant ce grand peuple russe qui sait sauvegarder les merveilles de son patrimoine malgré les nombreuses vicissitudes de son histoire.
J’ai une petite préférence pour la photo de la cathédrale de la Dormition de la Sainte Vierge, que je trouve si élégante et poétique.
Pierre-Yves
2 juin 2015 @ 08:24
A voir vos photos, Agnes, on a l’impression que le printemps russe est le plus charmant du monde. D’ailleurs, sous ce soleil radieux, certaines vues de ce monastère font un peu Disneyland.
septentrion
2 juin 2015 @ 11:48
Bonjour,
Agnès, que de merveilles d’architecture.
C’est vraiment très beau.
Merci pour ces photos que vous partagez avec nous.
Cdt,
neoclassique
2 juin 2015 @ 11:50
Félicitations à nouveau pour ce brillant et passionnant reportage à nouveau remarquablement documenté et superbement illustré!
A quand une visite de tous les palais du golf de Finlande?
agnes
2 juin 2015 @ 18:59
fin juin
Michèle
2 juin 2015 @ 13:48
Merci Agnès,
c est d une beauté et d une luminosité incroyable, je suis toujours fascinée en regardant les photos d Agnès.
Les coupoles des églises en Russie sont symboliques, par leur nombre, leur forme et leur couleur. ce qui permet de reconnaitre à qui ces églises sont dédiées.
Michèle
Quentin
2 juin 2015 @ 16:16
Dommage de ne pas mieux montrer le tombeau de Boris Godounov dans l’escalier de la cathédrale de la Dormition. Et surtout l’extraordinaire intérieur de cet édifice.
Cordialement.
agnes
2 juin 2015 @ 19:00
Extraordinaire en effet.
Baia
2 juin 2015 @ 17:56
Mon prochain voyage : la Russie !
Merci Agnès.
flabemont8
2 juin 2015 @ 18:48
Merci, Agnès , vous me rappelez un de mes plus beaux souvenirs de Russie : j’ai découvert cet endroit en 1967 , les étrangers n’avaient pas le droit de s’y rendre , mais à quelques-uns nous avons pris un train …J’ai découvert par la même occasion la très grande beauté des cantiques chantés en vieux slavon , et les rites orthodoxes .C’était , à l’époque , un des très rares édifices religieux encore en exercice .
Caroline
2 juin 2015 @ 22:21
Agnès,votre beau reportage vaut tellement mieux qu’un guide touristique!
Toujours merci!