Le monastère Saint Pierre d’en Haut, ou Visoko-Petrovski en russe, est sur la rue du même nom, la rue Petrovska de Moscou.
Le monastère Visoko-Petrovski a été créé à l’origine hors de Moscou, dans le village Visokoe (haut), d’où le préfixe de son nom. Le métropolite Pierre a transféré son bureau de Vladimir à Moscou en 1325 et a fondé ce monastère.
Le monastère était à son apogée dans les années 1680 à 1690, époque à laquelle ses propriétaires étaient les Narishkyne.
Natalia Narishkyne était la seconde épouse du tsar Alexis, et la mère de Pierre Le Grand. Natalia et ses parents sont enterrés à Visoko-Petrovski.
L’aspect du monastère a peu changé depuis cette époque. Visoko-Petrovski est un exemple du style « Baroque Narychkine » : un mélange coloré d’architecture russe et de baroque européen. Le Baroque Narychkine est également appelé Baroque de Moscou .
Fermé en 1918, le monastère a repris une vie monacale en 2009.Il est en cours de restauration.(Merci à Agnès pour ce reportage à Moscou – sources : http://um.mos.ru/en/houses/vysokopetrovsky-monastery/ )
neoclassique
16 février 2015 @ 10:26
merci infiniment pour cet article passionnant tant par son érudition que sa riche illustration comme à l’accoutumée.
une seule petite remarque; il faut parler retour à la vie monastique et non pas de vie monacale
j’attends le prochain article avec impatience
Trianon
16 février 2015 @ 10:32
Que c’est joli! J’adore toutes ces icônes, c’est magnifique !
Trianon
16 février 2015 @ 10:33
J’oublie le principal….mercî Agnes !!
Blouin
16 février 2015 @ 11:24
Encore des images magnifiques.
Pierre-Yves
16 février 2015 @ 12:12
Moscou semble recéler un nombre impressionnant de monastères anciens qui sont parvenus à réchapper à la révolution russe et aux décennies de communisme qui l’ont suivie. j’avoue que j’en suis heureusement étonné.
Francine du Canada
16 février 2015 @ 12:59
Merci Agnès; les photos sont superbes. Il est étonnant que ce monastère ait pu échapper aux guerres et aux bombardements. FdC
Erato
16 février 2015 @ 13:10
Merci pour ce reportage.
Un lieux religieux et artistique unique.
Pierre-Yves, j’étais comme vous: le nombre des édifices de culte à Moscou est très importants. Après y voir été plusieurs fois, il faut reconnaitre que le plus important est l’état de conservation. Le patrimoine artistique a été remarquablement préservé.
agnes
16 février 2015 @ 20:49
6 mois que je patrouille Moscou et j’en découvre chaque jour.
JULIA
17 février 2015 @ 21:53
Si je peux me permettre Agnès, vous avez suivi votre mari du Danemark en Russie, pour des raisons professionnelles et vous « patrouillez » afin de nous faire partager de si jolies photos et découvertes de Russie ?
agnes
18 février 2015 @ 18:24
oui, je n’ai plus de profession pour des raisons professionnelles de mon mari. on laisse en France un enfant pour ses études chaque fois qu’on quitte un pays, les autres grandissent, j’ai donc du temps. Moscou regorge encore de trésors malgré les outrages de l’histoire.
JULIA
19 février 2015 @ 13:46
Merci pour ma « curieuse » question…
Danielle
16 février 2015 @ 14:56
Que de peintures et que de couleurs ! Moscou est une ville à découvrir.
Agnès, merci pour tous vos reportages qui nous font baigner dans la culture russe.
caroline23
16 février 2015 @ 16:41
C’est super, on visite Moscou encore mieux que sur place où nous n’aurions pas le temps de visiter toutes ces petites merveilles.
Quentin
16 février 2015 @ 23:40
Ces grands monastères étaient à l’origine partie intégrante de la défense de la ville. C’étaient de véritables places fortes construites au-delà des murailles et tout autour de la ville. Ils sont six (Agnès me reprendra si je me trompe).
Plusieurs ont déjà été évoqués par notre amie. Il y en a encore à découvrir…
Je vais vous les citer : Donskoï au sud, transformé en colonie de travail pour enfants et puis en musée anti-religieux avant d’être partiellement restauré.
Novospassky au sud-est, près de la Moskova, sanctuaire familial des Romanov, transformé en prison lui aussi, avec sa belle cathédrale de la Transfiguration, je pense, et ses peintures.
Novodevichi vers le sud-ouest, largement intact et toujours entouré de ses murailles et de son étang. Il a une longue histoire et servit notamment de prison et de retraite aux femmes de la famille impériale. Sa cathédrale de Smolensk est une merveille, tout comme son clocher près de l’entrée.
Vissoko-Petrovsky au nord dont nous parle Agnès. (Pierre étant le métropolite de Kiev qui avait transféré son siège de Vladimir à Moscou). L’église Saint-Pierre en forme de trèfle à huit feuilles y est particulièrement intéressante.
Saint-Jean le Précurseur, nord-nord-est, avec ses nombreuses légendes et prisonnières aux histoires de romans noirs. Entièrement reconstruit cependant après un incendie et diverses péripétie vers 1860.
Danilov enfin, le plus ancien. Au sud. Actuel siège du Patriarcat de Moscou. Transformé rapidement en prison pour les enfants des prisonniers politiques, de longues restaurations furent nécessaires et la population y participa largement après le changement de régime.
Il y a encore beaucoup de beaux bâtiments dans la capitale mais on serait bien loin de la vérité en pensant que le régime soviétique a été soucieux de la préservation du patrimoine. Que du contraire malheureusement.
Bien cordialement à tous.
agnes
17 février 2015 @ 07:17
Il y a aussi le monastère Andronikov ou s’est retiré Roublev, avec ses murailles blanches et son musée Roublev (musée d’icones, dont aucune n’est de Roublev !!).
Il est superbe lui aussi, bien que nécessitant une bonne restauration.
Un petit bijou aussi, le monastère sur stretenski boulevard, mais il ne fait peut-etre pas partie des monastère de défense car il n’a pas de murailles.
flabemont8
17 février 2015 @ 13:26
Merci encore une fois , Agnès , pour toutes ces belles photos et les explications que vous nous fournissez ! Dans le cimetière de Novo-Dievitchi sont enterrées beaucoup de célébrités .
Quentin
17 février 2015 @ 13:44
Oui Agnès. Vous avez peut-être raison pour Andronikov mais je n’en suis pas trop certain. Il me semble que son enceinte n’est que décorative et ne date que de la fin du XVIIe. Il a déjà connu quelques solides restaurations et reconstructions/destructions. Pas toujours bien convaincantes. Il y en a encore sans doute quelques autres mais il est difficile de savoir s’ils participaient ou non au système de défense. Du pain sur la planche comme on dit…
Bonne journée à vous.
Claude-Patricia
17 février 2015 @ 18:08
Encore merci pour ces beaux reportages, chère Agnes!!
Quentin
18 février 2015 @ 13:27
Vous aviez raison pour Andronikov Agnès. Une autre enceinte avait précédé celle que nous connaissons.
Par contre nous oublions Simonov. C’était pourtant le plus riche et le plus vénéré. Il a été dynamité en 1930 et il ne reste que le mur sud et trois tours de garde. Une maison du peuple ou quelque chose du genre a été construit sur les cathédrales, églises et autres fameux monuments. Je ne me souviens pas d’être passé dans ce coin (sud). Le contraste entre ces bâtiments devrait donner de beaux clichés.
Il nous faut donc supprimer de la liste des six proposés St-Jean le Précurseur et Vissoko-Petrovsky sans doute. Bien que tous ceux-ci et bien d’autres, situés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’enceinte, étaient aussi entourés de murailles protectrices.
Mille excuses pour mes imprécisions.
Bien cordialement.
agnes
19 février 2015 @ 17:06
merci pour vos precisions.
J’irai faire un tour vers Simonov que je ne connais pas.
J’ai mes photos de Novodivici, automne + hiver, mais je dois me mettre sur l’article.