En 1816, Louis VI Henri de Bourbon-Condé, duc de Bourbon et futur prince de Condé achète le domaine de Saint-Leu situé à la lisière de sa forêt de Montmorency. Le prince, encore fortement marqué par l’assassinat sur ordre de Bonaparte de son fils unique le duc d’Enghien dans les fossés du château de Vincennes en 1804, et sa maîtresse l’intrigante Sophie Dawes, baronne de Feuchères s’installent au domaine de Saint-Leu.
Le 27 août 1830, le prince est retrouvé mort pendu à l’espagnolette de sa chambre du château de Saint-Leu.
Même si les circonstances de la mort du prince restent aujourd’hui encore mystérieuses, l’enquête conclut à un suicide. La baronne de Feuchères, un temps soupçonnée de meurtre, ne fut pas poursuivie et hérita du château. Devant l’hostilité des habitants de Saint-Leu, la baronne ne tarda pas à vendre le domaine. Le château de Saint-Leu est démoli en 1837 et le parc est loti.
En 1844, un monument commémoratif à la mémoire du prince de Condé est élevé à l’emplacement exact où se trouvait l’espagnolette à laquelle le prince fut retrouvé pendu. Cette colonne en Pierre surmontée d’une croix de marbre exécutée par le sculpteur Jacques-Auguste Fauginet, élève de Gatteaux et de David, fut inaugurée le 27 juin 1844.
Ce monument qui fut la propriété des princes d’Orléans est aujourd’hui propriété de la Fondation Saint-Louis grâce à l’initiative du défunt Comte de Paris au début des années 1970.
La croix du prince de Condé située aujourd’hui au centre d’un lotissement de Saint-Leu a été restaurée en 1998 et 1999. (Merci à Charles – Copyright photo : DR)
D E B
26 février 2014 @ 06:33
Le seul « suicidé » qui avait 3 doigts atrophiés à la main droite ( blessure reçue à Bernstein en 1793) et des séquelles dues à une épaule gauche fracturée qui ne lui auraient pas permis de nouer les deux mouchoirs pour se pendre à l’espagnolette de la fenêtre.
Et j’allais oublier, les pieds touchant la sol.
Même pas une énigme mais un mensonge d’état.
Pourquoi ?
Voilà la bonne question.
Il paraît qu’à l’époque, la baronne de Feuchères était surnommée » l’espagnolette ».
D E B
26 février 2014 @ 07:52
Lire Bertsheim en 1793
flabemont8
28 février 2014 @ 18:47
Parce que , à mon avis, ce n’était pas un suicide, mais un « accident de parcours » …
aubert
26 février 2014 @ 08:24
SM Louis XIV peut-elle nous rappeler les circonstances exactes de ce décès ?
Louis XIV
1 mars 2014 @ 04:27
LUMIERE SUR LE « MYSTERE » de
LA MORT DU PRINCE DE CONDE
« Le général Lambot affirme que le second assassin, l’amant de madame de Feuchères, n’est sorti du château de Saint-Leu que dans la journée du 29 août, par la difficulté de tromper la surveillance d’Obry, le concierge : jusque-là, il était demeuré caché dans la chambre de l’abbé Briant. M. Lambot assure tenir cette particularité de Flassans, et il n’y a aucune raison pour révoquer en doute son témoignage. Si les premiers magistrats arrivés sur les lieux avaient fait fouiller toute la maison, au lieu de se laisser berner par la thèse du suicide tout de suite annoncée par Mme de Feuchères, on aurait trouvé le coauteur de l’assassinat ».
« Un historien va jusqu’au bout de son enquête ! J’ai été rechercher, sur Internet, qui pouvait bien être capitaine de gendarmerie chez le prince de Condé en 1830. Et, à forces de recherches, j’ai fini par trouver.
Son nom est… Lucien Colin. Ce serait lui le complice et l’amant de Mme de Feuchères. Ce nom est d’ailleurs confirmé dans le livre de Dominique Paladilhe, Le prince de Condé : Histoire d’un crime. (Il ne donne que le nom, pas le prénom) »
» « M. Gustave de Beaumont, substitut du procureur du roi près le Tribunal de première instance de la Seine, avait dans son dossier relatif au procès intenté au sujet du testament de S. A. R. monseigneur le duc de Bourbon, deux pièces qui donnaient de l’inquiétude aux adversaires de MM. les princes de Rohan-Guémenée. On tenta quelques démarches pour l’amener à s’en dessaisir. Mais ces efforts furent vains auprès d’un magistrat trop profondément pénétré du sentiment de ses devoirs pour y manquer aussi gravement. On imagina alors de l’envoyer aux États-Unis, sous le prétexte d’y aller étudier le système pénitencier des prisons. Après son départ, les pièces compromettantes disparurent du dossier, lequel dans ce nouvel état plus favorable fut remis à un autre magistrat ». (Notice historique sur la vie et la mort de S. A. R. Mgr le duc de Bourbon, par le comte A.-S. de Villemur, p. 118.)
Source:
http://valmorency.fr/111.html
NB: « petit » détail dans l’instruction criminelle conduite par la police de Louis-Philippe :
Un garde des chasses a témoigné qu’il avait entendu, lors d’une chasse, la Baronne de Feuchères à cheval dire à son voisin tout en désignant du doigt le Prince de Condé qui chevauchait à l’avant: « Celui-là, il ne faut pas trop qu’il m’énerve par ce que le souffle de sa vie pend au bout de mes doigts ! » …
LUMIERE SUR LE « MYSTERE » de
LA MORT DU PRINCE DE CONDE
« Le général Lambot affirme que le second assassin, l’amant de madame de Feuchères, n’est sorti du château de Saint-Leu que dans la journée du 29 août, par la difficulté de tromper la surveillance d’Obry, le concierge : jusque-là, il était demeuré caché dans la chambre de l’abbé Briant. M. Lambot assure tenir cette particularité de Flassans, et il n’y a aucune raison pour révoquer en doute son témoignage. Si les premiers magistrats arrivés sur les lieux avaient fait fouiller toute la maison, au lieu de se laisser berner par la thèse du suicide tout de suite annoncée par Mme de Feuchères, on aurait trouvé le coauteur de l’assassinat ».
« Un historien va jusqu’au bout de son enquête ! J’ai été rechercher, sur Internet, qui pouvait bien être capitaine de gendarmerie chez le prince de Condé en 1830. Et, à forces de recherches, j’ai fini par trouver.
Son nom est… Lucien Colin. Ce serait lui le complice et l’amant de Mme de Feuchères. Ce nom est d’ailleurs confirmé dans le livre de Dominique Paladilhe, Le prince de Condé : Histoire d’un crime. (Il ne donne que le nom, pas le prénom) »
» « M. Gustave de Beaumont, substitut du procureur du roi près le Tribunal de première instance de la Seine, avait dans son dossier relatif au procès intenté au sujet du testament de S. A. R. monseigneur le duc de Bourbon, deux pièces qui donnaient de l’inquiétude aux adversaires de MM. les princes de Rohan-Guémenée. On tenta quelques démarches pour l’amener à s’en dessaisir. Mais ces efforts furent vains auprès d’un magistrat trop profondément pénétré du sentiment de ses devoirs pour y manquer aussi gravement. On imagina alors de l’envoyer aux États-Unis, sous le prétexte d’y aller étudier le système pénitencier des prisons. Après son départ, les pièces compromettantes disparurent du dossier, lequel dans ce nouvel état plus favorable fut remis à un autre magistrat ». (Notice historique sur la vie et la mort de S. A. R. Mgr le duc de Bourbon, par le comte A.-S. de Villemur, p. 118.)
Source:
http://valmorency.fr/111.html
NB: « petit » détail dans l’instruction criminelle conduite par la police de Louis-Philippe :
Un garde des chasses a témoigné qu’il avait entendu, lors d’une chasse, la Baronne de Feuchères à cheval dire à son voisin tout en désignant du doigt le Prince de Condé qui chevauchait à l’avant: « Celui-là, il ne faut pas trop qu’il m’énerve par ce que le souffle de sa vie pend au bout de mes doigts ! » …
À la suite de la parution de deux libelles en septembre 1830, Jules-Armand-Louis de Rohan demande un supplément d’enquête au tribunal qui nomme le juge d’instruction de la Huproie. Après 4 mois d’enquête, ce juge partisan des Ultras et qui instruit à charge3 conclut à un crime maquillé en suicide, soupçonne la baronne de Feuchères avec la complicité d’un prétendu amant gendarme d’en être les instigateurs. La baronne étant rentrée en grâce du nouveau couple royal par l’entremise de Talleyrand4, le juge est mis à la retraite d’office le 4 juin 1831, en échange de la nomination de son gendre comme juge titulaire au tribunal de la Seine. Le 21 juin, la Cour royale de Paris qui a dessaisi le tribunal de Pontoise conclut à un suicide et qu’il n’y a donc pas lieu de poursuivre.
http://www.ina.fr/video/CPF86618439Répondre ↓
Film sur le mystère … de la mort du Prince de Condé:
J. Decaux et J. Castelot « L’énigme de Saint Leu »
http://www.ina.fr/video/CPF86633199
Livres à lire sur internet :
« Mensonges et Calomnies pour la baronne de Feuchères », par les avocats du suicide: Deuxième partie de l’assassinat du dernier des Condés. »
Auteur: François Pelier de la Croix
books.google.be/books?id=1POYV9nJwyQC
books.google.be/books?id=WyXo7boyXLAC
COLETTE C.
26 février 2014 @ 12:18
Merci pour cette belle photo.
Le prince avait-il une raison de se suicider ?
D E B
26 février 2014 @ 13:42
Non.
Cosmo
26 février 2014 @ 19:38
Pas de raison de se suicider mais peut-être une raison de vouloir jouir un peu plus…de tout !
Cosmo
D E B
27 février 2014 @ 08:51
Évidemment, on y a pensé aussi mais l’avidité de la maîtresse est, quand même, un bon mobile !
aggie
26 février 2014 @ 12:55
j’habite à deux pas de Saint Leu et j’ignorais totalement celà ; on en apprend des choses sur ce site ; merci Charles et Régine.
Caroline
26 février 2014 @ 13:09
Charles,merci pour votre article intéressant sur le prince de Condé!
A-t-il une descendance de nos jours? Merci d’avance!
Charles
26 février 2014 @ 13:30
Le prince de Condé n’ayant pas pas de descendance, c’est le prince Henri d’Orléans, Duc d’Aumale qui hérita de la majorité de ses biens.
D E B
26 février 2014 @ 13:42
À mon avis non puisque son fils unique, le duc d’Enghien a été fusillé en 1804.
Gérard
26 février 2014 @ 14:16
Le dernier duc de Bourbon ne pourrait avoir aujourd’hui qu’une postérité issue de ses deux filles naturelles puisque son seul enfant légitime, le duc d’Enghien qui mourut sans enfant et bien prématurément.
neoclassique
26 février 2014 @ 21:51
comment peut on encore parler de suicide du dernier des Condé???
L’omerta voulue par le roi des français avec une enquête bâclée et étouffée a vécu.
Tout le monde sait que le prince de Condé était farouchement légitimiste et qu’il avait été ulcéré par le comportement de son neveu Orléans qui avait bouté hors de France le roi Charles X et ,last but not least, avait habilement biffé la partie de l’acte d’abdication du roi , la partie dans lequel le roi faisait du duc de Bordeaux son héritier. Mais cela ne pouvait que contrarier les ambitions du bouillant duc d’Orléans qui s’impatientait au pied du trône.
et Philippe était aussi habile dans le népotisme familial puisqu’il avait réussi a faire main basse sur l’énorme fortune des Condé grâce à l’intrigante Madame de Feuchères, maîtresse du duc au profit de son fils le duc d’Aumale.
Ulcéré par le comportement félon de son neveu Orléans, le vieux prince de Condé voulait fuir en Angleterre rejoindre son roi légitime Charles X et refaire son testament au profit du duc de Bordeaux.
Mais c’était sans compter avec l’appât du gain, le gout du lucre et l’ambition de l’intriguant Philippe qui a fait occire son vieil oncle
voilà la vérité de la tragique fin de la maison de Condé:
le fils assassiné par Bonaparte
le père assassiné par ordre de Philippe
Ah, il sont beaux ces Orléans!!!!
Vincent
27 février 2014 @ 11:12
Je suis d’accord avec vous mais il ne faut pas oublier que c’est Charles X qui s’est foutu lui-même dans le pétrin par ses honteuses ordonnances. Quant au duc d’Orléans, il avait déclaré lors du congrès de Vienne : « Je ne ferai pas tomber la couronne de celui qui la porte (Louis XVIII) mais si elle tombe, je la ramasserai. »
Livia
27 février 2014 @ 18:58
@Néoclassique: à l’aune de l’Histoire personne n’est très beau et cela ne responsabilise en rien les descendants…ni dans une branche ni dans l’autre.
Et peu, actuellement, doutent de l’assassinat.
Vous êtes péremptoire quant à l’auteur peut être avez vous des sources inattaquables?
neoclassique
28 février 2014 @ 14:41
oui les mémoires secrets d’un fidèle serviteur du prince
plus tous les indices cités ci-dessus: le fait que Condé détestait les Orléans que sa main était atrophiée et qu’il était le plus légitimiste de la famille royale, n’oubliez pas qu’il commanda les armées émigrées à Coblence…
sans parler des enquêtes judiciaires bâclées et étouffées…
Cosmo
1 mars 2014 @ 14:18
« Les mémoires secrets d’un serviteur du prince ». Voilà une référence !
Puisqu’il détestait les Orléans, pour quelle raison le prince de Condé a-t-il été le parrain du duc d’Aumale et pour quelle raison avait-il fait un testament en sa faveur, et ce sous le règne de Charles X ? Qui l’y a obligé ? Le duc d’Orléans ?
Et à propos d’être légitimiste, savez-vous que la reine Marie-Amélie, cousine germaine de la duchesse d’Angoulême, était également légitimiste ? Mais on peut aisément supposer qu’ils n’étaient pas les seuls?
Auriez-vous d’autres témoignages que celui, secret, du serviteur ?
Et si l’enquête a été bâclée, peut-être était-ce pour ne pas révéler au publics les petits jeux secrets du prince de Condé ?
Cosmos
Livia
1 mars 2014 @ 20:43
@Néoclassique : ses Mémoires secrets n’ont donc jamais été publiés ni mis entre les mains d’historiens?
Est ce bien ainsi que je dois vous comprendre?
Si ce n’est pas trop indiscret pourquoi?
Livia
4 mars 2014 @ 04:25
@Louis XIV vous avez déjà fait le coup du petit neurone solitaire à Cosmo…il faut oser!
Faut il vous faire les mêmes réponses ou bien avez vous de la mémoire sélective?
Livia
4 mars 2014 @ 04:26
@Louis XIV veuillez m’excusez Sire supprimez le de
Cosmo
1 mars 2014 @ 14:29
Chère Livia,
Entre nous, et de façon triviale, tout le monde s’en tape, de la mort du prince de Condé. Il y a eu avant et après des évènements plus dramatiques. La mort du duc d’Enghien par exemple, ou du prince impérial, ou des dizaines de millions durant les deux guerres mondiales…
Mais du moment que néoclassique peut placer son petit couple anti Orléans, tout va bien. Heureusement qu’il y avait un « serviteur fidèle » pour tout raconter.
Néoclassique oublie tout simplement les rapports privilégiés que le prince de Condé avait avec le jeune duc d’Aumale. Sinon, pourquoi l’avoir couché sur son testament. Et en plus il état son parrain.
Quant à l’idée du testament en faveur du duc de Bordeaux, jusqu’à preuve du contraire c’est de la fantaisie pure.
Vous, comme moi, savons qu’il ne faut pas plus de dix minutes pour rédiger un testament. Or Condé eut un mois pour changer d’avis entre la révolution de 1830 et sa mort. Soit il était lent, soit il ne voulait rien changer et sa mort n’est du qu’à des amusement de vieillard libidineux. Et s’il est mort heureux, tant mieux.
Amicalement
Cosmo
Livia
2 mars 2014 @ 22:03
@ Cher Cosmo
Tout à fait d’accord pour le testament et la rapidité avec laquelle on peut tester en ayant été conseillé par un bon…notaire :) :) :)
Pour le reste je crois que la vérité ne sera jamais établie mais je reste persuadée qu’on ne peut s’amuser seul à une espagnolette à moins d’être jeune et très athlétique!
L’hypothèse selon laquelle la baronne aurait pratiqué un jeu et qu’elle aurait pendu le prince à l’espagnolette avec une aide extérieure est plausible de même que celle que toute autre personne connaissant leur intimité aurait pu organiser le scénario sans elle…pourquoi pas?
Cette référence à des Mémoires secrets est palpitante…
Si seulement Néoclassique voulait me répondre en me confirmant qu’ils sont dans le secret de sa famille?
Dans ce cas ils doivent révéler d’autres choses qui sont gênantes pour les légitimistes?
Amitiés
Livia
Louis XIV
3 mars 2014 @ 01:01
Comment cette femme petite et frêle aurait-elle transporté le corps d’un homme de cette taille jusqu’à la fenêtre et ensuite aurait réussi a le soulever pour l’accrocher à l’espagnolette.
N’essayez pas de salir la mémoire d’un homme en projetant sur lui vos propres fantasmes libidineux.
Plongez dans un bain glacé … cela vous calmera. En plus c’est excellent pour le petit neurone décidément très solitaire.
R-N
4 mars 2014 @ 20:19
Ces insinuations d’historiens sont la preuve de la société qu’ils représentent si bien : malade !
Livia
5 mars 2014 @ 23:15
@R-N : ce ne sont pas des insinuations mais des hypothèses étayées par des témoignages.
Dans ce cas cela f
Livia
5 mars 2014 @ 23:17
désolée mauvaise manoeuvre:
cela fait fort longtemps que la société est…malade…
R-N
6 mars 2014 @ 11:09
Livia,
Je n’y crois pas mais j’irai me renseigner auprès de ces sources.
Je ne crois pas à cette hypothèse en raison de la personne dont il s’agit.
Et pour une autre raison : on m’a expliqué il y a quelques années, que cette pratique était assez récente, et de fait, elle ne figurait pas dans les pratiques décrites par les ouvrages spécialisés un peu anciens, et qu’elle provenait d’une redécouverte des pratiques des Romains.
Livia
6 mars 2014 @ 19:55
R-N
Je crois que tout a toujours existé mais que certaines époques ont jeté des voiles sur ce qui était dérangeant.
Cosmo
27 février 2014 @ 23:10
Ah bon ! Et comment savez-vous que le prince de Condé voulait fuir en Angleterre et refaire son testament au profit du duc de Bordeaux ? Et pourquoi pas au profit du duc d’Angoulême, l’héritier du trône de son père ?
Vous oubliez que le prince de Condé s’était battu en duel contre le comte d’Artois. Vous oubliez aussi qu’il avait ordonné à ses gens de porter la cocarde tricolore après la révolution de 1830.
La thèse retenue par les historiens aujourd’hui, bien loin du complot orléaniste, s’en tient à celle de la strangulation pour stimulation sexuelle. Ce n’est pas très glorieux et cela ne sert pas votre thèse mais après tout, n’était-il pas un Bourbon ?
Quelle qu’ait été la raison de la mort du prince, le duc d’Aumale en a été un héritier bien digne, à la différence des héritiers espagnols du comte de Chambord, qui dilapidèrent l’héritage reçu de lui à travers son épouse.
Cosmo
neoclassique
28 février 2014 @ 14:47
pas du tout la thèse de la strangulation sexuelle est une fantaisie jetée en pâture par les Orléans pour fausser les pistes et que seuls quelques zozos ont accrédité…
La fidélité légitimiste du dernier des Condé est de notoriété publique, de même que sa détestation pour les Orléans à laquelle ses relations orageuses avec son épouse Bathilde n’étaient pas étrangères.
Il avait été outré, et je pèse mes mots, par l’usurpation de Philippe au détriment du duc de Bordeaux et voulait re-tester en faveur de l’héritier légitime pour réparer l’outrage de Philippe mais c’était sans compter sans l’intrigante Madame de Feuchères mandatée par les Orléans et qui était chargée de veiller au grain…..
Cosmo
28 février 2014 @ 17:23
néoclassique,
Vous ne retenez de l’histoire que ce qui vous arrange.
Donnez-nous vos références au lieu de continuer d’affirmer ! Comment pouvez-vous dire que le prince de Condé avait l’intention de faire un nouveau testament ?
Il lui aurait fallu un mois pour faire et signer un document qui ne demande que dix minutes.
Et si le prince de Condé détestait tant les Orléans, pourquoi a-t-il accepté d’être le parrain du duc d’Aumale en 1822, alors qu’il était séparé de son épouse, Bathilde d’Orléans, tante de Louis-Philippe, depuis 1781 et que cette dernière est décédée en 1822.
Le prince de Condé ne devait pas détester les Orléans autant que vous le dites pour avoir accepté d’être parrain.
Cosmo
Louis XIV
6 mars 2014 @ 01:59
Il est certain que le Prince de +Condé qui a invité chez lui la veille le Duc de Cossé-Brissac et qui a invité le Comte de Choulot à le rejoindre a 9h du matin n’avait nullement l’intention de se suicider.
L’invention scabreuse de stimulation sexuelle ne repose sur rien sinon sur les élucubrations de romanciers.
C’est la première partie de l’émission qui témoigne de la vérité.
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Au-coeur-de-l-histoire/Sons/L-INTEGRALE-L-enigme-de-Saint-Leu-1008529/
Gérard
28 février 2014 @ 23:41
Néoclassique vous étiez peut-être là pour le testament et la mort de Condé ? Et pour les préparatifs de cette mort ? Vous voilà bien suspect pour le coup !
Cosmo
1 mars 2014 @ 14:21
Cher Gérard,
Il n’est pas impossible que Néoclassique soit la réincarnation de la baronne meurtrière.
Si l’on faisait un peu tourner les tables, on aurait sans doute des surprises…
Esprit es-tu là ? Brrrrr
Amitiés
Cosmo
Livia
1 mars 2014 @ 20:49
@ Néoclassique :il est une hypothèse sérieuse : c’est que la strangulation en manière de jeu ait été poussée jusqu’au bout par Mme de FEUCHERES.
Ce ne sont pas des zozos mais des Historiens qui ont émis cette idée.
Reste à savoir qui aurait « armé » son bras si cela était certain…et aucun n’a tranché à moins que j’ai « manqué » un épisode d’édition sur le sujet?
Cosmo
26 février 2014 @ 22:51
La soeur du prince, Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé(1757-1824), fut la dernière abbesse du Chapitre noble de Remiremont.
flabemont8
28 février 2014 @ 18:51
Lequel chapitre était très exigeant sur les quartiers de noblesse …
Cosmo
1 mars 2014 @ 14:31
C’est le moins que l’on puisse dire, surtout en ce qui concerne les abbesses, princesses du Saint-Empire, de droit.
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 février 2014 @ 23:58
Oui cher Cosmo et Claude-Alain Sarre lui a consacré une récente biographie. Elle aurait pu être comtesse d’Artois.
Livia
1 mars 2014 @ 20:52
@ Gérard: Peut être a t-elle été mieux en abbesse pour ne pas user sa belle intelligence :) :) :)