En 1938, après son mariage avec le prince géorgien Artchil Gourielli-Tchkonia, elle acquiert cette propriété et entreprend sa restauration avec l’aide de la prestigieuse maison de décoration Jansen.
![](http://www.noblesseetroyautes.com/wp-content/uploads/2025/02/414_001-1024x687.jpg)
Le moulin, datant du XVIIIe siècle, est entouré d’un vaste parc boisé. Helena Rubinstein y a séjourné régulièrement, y trouvant un refuge paisible loin de l’agitation parisienne.
![](http://www.noblesseetroyautes.com/wp-content/uploads/2025/02/a2776066ff156a6776066ff157a776v-960x640-1.jpg)
Elle y recevait également des personnalités du monde des arts et de la culture. Marie Laurencin venait parfois y peindre, Georges Auric composer.
Après le décès de Madame Rubinstein en 1965, le Moulin du Breuil a changé plusieurs fois de propriétaires.
![](http://www.noblesseetroyautes.com/wp-content/uploads/2025/02/dp_helena_rubinstein-2-814x1024.jpeg)
Le parfumeur François Coty en fit l’acquisition et sa veuve y vécut jusqu’au début des années 1990. Edmonde Charles-Roux y écrivit son célèbre roman prix Goncourt : « Oublier Palerme ». Plus récemment, il a même été la propriété de Bernard Tapie et de sa famille. Il a été racheté par un particulier.
Aujourd’hui, le moulin reste un témoignage du patrimoine historique de Combs-la-Ville et de l’héritage laissé par Helena Rubinstein dans la région. (Merci à Bertrand Meyer)
14 février 2025 @ 09:57
Dans les années 90 il a été acheté par Bernard Tapie. C’était une promenade préférée des habitants de Combs la Ville que de longer la propriété
14 février 2025 @ 09:58
Helena Rubinstein, mes premiers maquillages !!!
14 février 2025 @ 09:59
Très belle propriété et rubrique intéressante. J’aurai aimé voir l’intérieur.
14 février 2025 @ 10:11
C’est effectivement au Moulin du Breuil que Bernard Tapie et son épouse furent agressés et « tabassés » en 2021.
Le Moulin du Breuil est sur la commune de Combs-la-Ville, elle-même appartenant à la Communauté de Communes de Melun Sénart.
Outre les personnalités citées par Bertrand Meyer, on note la présence de Gustave Caillebotte qui venait peindre sur les rives de l’Yerres et René Lalique qui y installa une verrerie en 1913.
Autre monument, le château de La Fresnaye, construit sur une ruine médiévale, il était ce que l’on appelait au XVIIIè : « une campagne » en réalité une grosse maison bourgeoise que faisaient construire les notables parisiens pour » s’aérer »
Sous l’Empire, le château appartint à Alexandre Duval, auteur dramatique besogneux mais sans grand talent, enfin à mon avis.
Ses pièces dont « La Princesse des Ursins » ou encore « Shakespeare amoureux » furent tout de même jouées à la Comédie Française ou à l’Odéon dont il fut administrateur. Il se fit surtout remarquer par sa farouche opposition à l’Ecole romantique et à Victor Hugo.
Son peu de succès l’amena à vendre le château. Les différents propriétaires qui se succédèrent, morcelèrent les terres pour construire des maisons individuelles.
En 1946, la commune en fait l’acquisition pour 700 000 francs et en fit successivement : des logements d’employés communaux, des douches publiques, des garages, des salles des fêtes, une école maternelle.
Il faut attendre 1999 pour que des travaux de rénovation soient engagés et que deux très belles salles d’expostion soient aménagées.
Ces expositions sont au nombre de 7 par an, de septembre à juin.
Cette année, du 12 mars au 6 avril : » Au Nord, c’était les Corons ! »
Avec la participation du Centre Historique Minier de Lewarde, ce sera une descente dans une galerie minière après être passé par la « salle des pendus » ainsi que la découverte de la vie quotidienne des mineurs grâce aux photographies, objets etc
14 février 2025 @ 10:27
C’est dans cette maison que Bernard Tapie et sa femme ont été agressés, violentés par des cambrioleurs . Déjà très affaibli il n’avait pas pu lutter contre les agresseurs.
14 février 2025 @ 10:40
C’est sur les conseils de René Lalique qu’Héléna Rubinstein achète en 1932 le Moulin du Breuil de Combs-la-Ville. C’est dans la dépendance du moulin qu’Edmonde Charles-Roux résidera pendant plus d’un an, loin du bruit et de la fureur de Marseille. Elle y écrira l’un de ses premiers romans «Oublier Palerme ». Edmonde Charles-Roux décrivait ainsi Helena Rubinstein : « cette petite femme faite d’un bloc, très polonaise et très juive, courageuse, tolérante, ouverte d’esprit, au regard singulier sur les être et les choses ».
14 février 2025 @ 10:41
En 2019, il y avait une exposition « Helena Rubinstein, un empire de l’art et de la beauté » au musée d’art et d’histoire du judaïsme. Helena s’appelait Chaja, née en 1872, fille d’un modeste épicier et aînée d’une famille de huit filles. En 1896, Ses parents l’envoient en Australie chez un oncle. Sa mère avait glissé dans ses bagages 12 petits pots de crème confectionnée par un ami chimiste pour la protéger du soleil. Son teint diaphane fascine. Elle reproduit la crème, à base de plantes et de lanoline, qu’elle appelle « crème valaze » (« don du ciel » en hongrois) et qui remporte un énorme succès. Elle ouvre son premier salon en 1902, à Melbourne, suivi d’autres dans les grandes villes d’Australie et de Nouvelle-Zélande. En 1905, elle revient en Europe. En 1908, elle épouse Edward William Titus, un journaliste américain rencontré à Melbourne dont elle a deux fils. En 1938, elle divorce d’Edward Titus et épouse le prince géorgien Artchil Gourielli-Tchkonia, professeur de bridge et son cadet de 23 ans (d’après le site du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme)
14 février 2025 @ 10:46
François Coty. En famille avec le président ???
14 février 2025 @ 11:57
A Paris, Helena Rubinstein habitait quai de Béthune (Ile St Louis), le même immeuble que les Pompidou. Son appartement empli d’œuvres d’art et situé tout en haut de cet immeuble bénéficiait d’une somptueuse terrasse.
14 février 2025 @ 13:09
Un petit paradis semble-t-il, riche de nombreuses possibilités 😍 !
Bertrand Meyer semble s’être aujourd’hui dévoué pour nous sortir de la grisaille de la nouvelle guerre des deux roses .
Je l’en remercie.
14 février 2025 @ 13:49
C’est ici que les Tapie se sont faits agressés avec une rare violence.
Ces endroits très charmants ne sont pas assez sécurisés surtout avec la vie anxiogène que nous vivons aujourd’hui.