Lors de la vente du 26 novembre 2018 à l’hôtel Drouot à Paris chez Maître Pescheteau-Badin, le musée du Louvre a acquis grâce à une préemption le plateau à déjeuner de la Reine Marie-Amélie. Ce superbe plateau en porcelaine de Sèvres représente le départ de la famille royale dans la cour d’honneur du château de Neuilly, l’une des résidences préférées de la famille d’Orléans.
Ce plateau livré à la Reine Marie-Amélie le 22 août 1837, d’après les archives de la manufacture de Sèvres, a été acquis 25.200€ frais de vente compris. (photo Étude Pescheteau-Badin – merci à Charles)
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2018 @ 09:37
C’est une merveille. ..mais j’imagine qu’une main maladroite le fasse tomber…quelle cata!!
Charles
27 novembre 2018 @ 10:51
Superbe acquisition, bravo au musée du Louvre.
En plus de ses qualités artistiques, ce plateau demeure un témoignage sur la vie de Louis-Philippe au château de Neuilly, demeure détruite lors de la révolution de 1848.
Danielle
27 novembre 2018 @ 10:56
Une bonne nouvelle, merci Charles.
Philippe Gain d'Enquin
27 novembre 2018 @ 11:54
Heureuse nouvelle !
marie francois
27 novembre 2018 @ 12:47
Tres bonne acquisition !
Francois
27 novembre 2018 @ 13:57
Une grande joie !!
C’était accessible il faut le reconnaître
Pascal
27 novembre 2018 @ 18:42
Au moins cela personne à l’étranger ne devrait le revendiquer .
Monsieur Macron a jugé opportun de restituer des objets au Bénin , sans doute les collections ainsi appauvries n’en souffriront elles pas trop (?) mais se rend il compte au moins du précédent , que j’estime délicat à plus d’un titre , qu’il vient de créer ?
Je crois qu’il serait temps de créer en France , pour certains objets particulièrement emblématiques , un statut de totale inaliénabilité , comme « trésor national » et de même sacraliser certains métiers ou fonctions comme « trésors vivants » ainsi que cela se fait je crois au Japon.
Caroline
27 novembre 2018 @ 23:33
Bravo au Musée du Louvre pour ce superbe plateau à déjeuner ‘ historique ‘ !
Zeugma
28 novembre 2018 @ 09:57
Comment la reine Marie Amélie utilisait-elle ce plateau ? A quoi servait-il ? Était-ce un simple objet de décoration ? Il paraît que la reine (Je parle de SM Elisabeth II.) se fait monter un plateau repas pour regarder tranquillement la télévision quand elle est seule chez elle le soir. On imagine bien la situation. Peut-être que la reine Marie Amélie se faisait apporter quelques tartines à côté de sa tasse de thé. Qui sait ?
Francois
30 novembre 2018 @ 09:55
Ce plateau etait à l’origine celui d’un tête à tête
Avec deux tasses un sucrier un crémier et une verseuse peut être deux
Certainement séparés lors de partages
Ces pieces servaient rarement réellement
Pour tous les jours aux tuileries il y avait des services en Sevres blancs rehausses
d’or
Sous le second empire idem mais avec le chiffre impérial
On en retrouve encore des exemplaires tant il y en avait
Les assiettes etaient tres simples liseret or et chiffre or pour la cour
Liseret rouge pour les militaires
Mais ce genre de merveille ici présentée etait plutôt décoratif
Sinon jamais ce ne serait arrivé parmi nous
Leonor
28 novembre 2018 @ 10:37
A priori, ça fait cher le plateau.
Mais en l’occurrence, c’ est un bon choix. L’objet est à la fois le témoin d’un beau travail de la Manufacture de Sèvres, et d’un moment-charnière de l’histoire du pays.
Donc, 25200 € tout compris pour cela, ça reste très raisonnable. Bien vu, les acheteurs !
aubert
28 novembre 2018 @ 12:40
C’est moins « neuf » que la nouvelle et polémique vaisselle de l’Elysée. Dans 200 ans nous récupérerons la mise !!…
Esquiline
28 novembre 2018 @ 14:27
Un peu hors sujet, mais avec quelques similitudes tout de même!
Actuellement la presse italienne rend compte des luttes familiales concernant l’avenir de la fabuleuse collection d’oeuvres antiques du prince Alessandro Torlonia estimée à plus de 2 milliards de $.
Je crois que son petit-fils et exécuteur testamentaire est en tractation avec le musée Getty, que son fils Carlo s’y oppose et que l’état italien a mis l’héritage sous séquestre, mais les subtilités du langage juridique m’échappent. Quelqu’un pourrait m’aider à mieux comprendre la situation?