Le Palais de la Cathédrale à Saint-Omer dans le Pas de Calais, a été racheté par Jean Luc Montois, collectionneur et consul honoraire de Suède en 2019. Auparavant les lieux abritaient un laboratoire d’analyse médicales.
L’idée étant de pouvoir y exposer ses collections et restaurer le palais qui est considéré comme le plus bel ensemble Charles X de France.
Il est l’œuvre en 1827 d’Etienne Neyrat, valet de ferme devenu puissant banquier et concepteur du décor Charles X.
Après ce chantier, le Palais de la Cathédrale pouvait s’ouvrir au public mais pas n’importe comment. Ces nouveaux propriétaires souhaitant développer une toute autre forme de visite muséale.
Ainsi, les visiteurs entrent dans une expérience qui leur permet de vivre le lieu comme s’ils en étaient propriétaires.
Ils sont guidés dans les salons et les autres pièces, où ils peuvent s’asseoir, ouvrir les placards, soulever les objets, s’installer et regarder les œuvres.
La collection comprend de très belles pièces de qualité muséales mais rien n’est fait pour intimider.
On peut même passer le soir après le travail et goûter un moment de repos avant de rentrer chez soi. Le thé est servi dans les cuisines et chacun s’installe où il veut.
On notera la très belle collection d’arts de la table. A la demande, il est possible de choisir la vaisselle, l’argenterie et l’orfèvrerie (de nombreuses pièces sont de provenance royale) et la table vous sera dressée.
Tout a été méticuleusement pensé pour que tout un chacun puisse y passer un moment agréable. Si les moyens sont restreints, il est possible d’apporter le repas et les vins, sinon de jeunes chefs préparent les repas.
Le soir venu, le propriétaire remet la clé du Palais et les hôtes peuvent recevoir leurs amis à l’éclairage des 200 bougies et vivre une belle expérience qui va leur permettre de comprendre pourquoi et comment tous les objets étaient fabriqués pour mettre en valeur chaque moment d’un diner.
Il vous est aussi proposé de vous costumer pour vous plonger dans l’atmosphère d’antan.
Le Guide Michelin a épinglé le Palais de la Cathédrale. Pour plus d’informations et réservations, cliquez ici.
Palais de la Cathédrale de Saint-Omer – 12, rue Henri Dupuis – 62500 Saint-Omer
Le concept est séduisant, original, généreux….Mais totalement inconscient, à moins d’une fouille à la sortie!
Il y a de la fauche à l’Elysée, et pourtant les invités sont loin d’être seuls.
Effectivement, je ne conseille pas au propriétaire de laisser des couverts en vermeil sur une table dressée : ils disparaîtront très vite ! Même la simple argenterie ne fait pas long feu. Il y a longtemps que l’on n’en dispose plus sauf si la table est loin d’un garde-corps et s’il y a des caméras.
Merci pour l’information pour avoir vécu 22 ans à ST OMER.
J’ignorais totalement la beauté de ce lieu . Nous avons bien la magnifique Cathédrale. Le musée Sandelin. A visiter alors
Une véritable plongée dans ce qui pourrait n’être qu’une mise en scène et qui devient un moment unique d’appropriation de ces merveilles de porcelaine, cristaux, argenterie et autres arts de la table dans ce décor tellement vivant !
J’ose espérer que les heureux bénéficiaires, conscients de la chance qui leur est offerte sont respectueux des lieux et des objets.
magnifique ! Les palaces parisiens qui veulent faire des suites avec des noms ronflants évoquant l’Ancien Regime devraient s’inspirer de cette résidence . Tout est de bon goût. Seul bémol, je n’aime pas le revêtements des sieges Louis XV, on dirait du velours imprimé et c est lourd et sombre. Les autres sièges ont un bleu très doux qui va mieux.
Très chic ! Pour qui souhaite s’immerger dans la société audomaroise du siècle dernier, une seule solution, se précipiter sur « Ces dames aux chapeaux verts » de Germaine Acremant. Délicieux…
Ah oui, ah oui ! Je ne me souvenais pas qu’il donnait à voir la société de Saint-Omer, car voilà bien longtemps que je l’ai lu, mais j’en conserve un excellent souvenir. Merci pour ce joli rappel, Benoît-Henri .
Bel maison élégante, intérieur de très bon goût, merci pour ces belles photos. Je fais étape à St-Omer toutes les fois où je me rends en Angleterre. La cathédrale est superbe avec des orgues majestueuses. Pour l’anecdote, c’est à St-Omer, dans l’enclos des chanoines, que se déroule le désuet mais charmant roman de Germaine Acremant « Ces dames aux chapeaux verts » et sa suite méconnue « Chapeaux verts, chapeaux gris ».
Quelle merveilleuse histoire « ces dames aux chapeaux verts « ,avec Ulysse Hyacinthe ,Telcide etc ,à lire et relire !!!!! Un peu vieillot mais tellement bien écrit …..
Antoine, savez-vous qu’il y avait un Collège des Jésuites anglais à Saint-Omer ? Ceci à la suite de l’ « Act against Jesuits, seminary priests » de 1585 par lequel la reine Élisabeth Ire interdit de séjour dans son royaume tout prêtre catholique sous peine de haute trahison. L’exercice du culte catholique devenant très difficile en Angleterre, plusieurs communautés religieuses s’implantent sur le continent. Le collège sera fermé, en 1793, et les élèves seront autorisés à retourner dans leur pays. Le mariage de Jérôme Bonaparte avec Betsy Patterson fut célébré, en 1803, par Mgr Carroll, évêque de Baltimore, ancien élève des Jésuites de Saint-Omer. Il fut le premier évêque catholique des Etats-Unis, nommé par Pie VI après la création du diocèse de Baltimore, en 1789.
Oui, Beque, je connais l’existence de ce collège. J’ai même eu la chance de visiter sa chapelle un jour où elle était ouverte (si c’est bien la même, en briques dont la façade très haute s’ouvre sur une rue étroite). Deux de mes grands-oncles ont été prêtres aux Etats-Unis au XIXème et au XXème siècles. Mgr Blanc faisait régulièrement des tournées dans l’archidiocèse de Lyon pour recruter des prêtres et ils avaient répondu à l’appel du large. Le premier est décédé en 1900, chanoine de la Nouvelle-Orléans et curé de Bâton-Rouge puis de St-Martinville. Il est enterré dans l’église. C’était un botaniste distingué qui a légué sa collection à l’université de Washington où une salle porte son nom. Le second (neveu du précédent) était curé de New-Ibéria puis Vicaire apostolique du diocèse de Lafayette. Il est mort en 1947. Tous deux avaient été ordonnés prêtres à Baltimore. C’est là que l’on réunissait les séminaristes européens à leur descente de bateau pour qu’ils terminent leur grand séminaire.
Ouah ! mais ils sont « fous » ces propriétaires. Je vais noter cela sur mes tablettes dans l’espoir d’avoir un peu de temps libre prochainement. C’est vraiment magnifique.
Sur leur page facebook, ils vous font un joli compliment, Régine.
Je plains les propriétaires du lieu ! si l’intention est fort louable, je ne les crois pas à l’abri des chapardages d’objets d’art par des » clients » indélicats attirés par la profusion des opportunités de vol !
Bon, ben moi aussi, il me faudrait un palazzo pour y étaler mes collections. Lesquelles sont d’une tout autre nature que celles présentées ici. Mais un peu plus marrantes . ;-)
Voyons voir …
– des pots de confiture anciens
– des sécateurs
– des coffins
– des faux
– des paniers
– des tabliers
– des toupies
– des passoires et des écumoires, mais si , mais si.
– des livres de cuisine
– du linge ancien, des broderies anciennes
– des chapeaux années ’40
– des tissus
– des bougeoirs paysans, et d’autres
– de la vaisselle ancienne, ben oui, quand même, et même de ‘largenterie, mais quelle barbe à nettoyer !
– des cartes de géographie et des atlas
– des fibres de toutes sortes
– sans compter les Deuches et les vieux outils de mon Cher-et-Tendre, et les vieilles baraques
et puis, et puis, et puis, je ne sais plus …
Bon, d’accord, on ne joue pas dans la même cour Luxe, mais c’est plus drôle.
Aucune difficulté : vous avez bien un bâtiment désaffecté gente vieille grange ou bergerie , vous montrez les pièces les plus originales de votre collection et vous faites le guide .. .avec la petite assiette qui va avec ( n’oubliez pas le guide ! ) , vous pouvez intituler cette visite » chez Lady Léonor » ou » chez la mère Leonor » ( rien de méchant , c’est pour faire pendant à la mère Poulard ) , ou » the Mother’s Leonor Foutoir » , enfin une appellation folklorique , vous ne manquez pas d’imagination . Et surtout , surtout , à la fin de la visite , n’omettez pas de montrer une de vos culottes ( quitte à dire que c’est une culotte de la reine Victoria ) et deux ou trois pièces de lingerie , quitte à dire qu’elles appartenaient à Marilyn Monroë !
The Mother Leonor’s Foutoir, ça me plaît bien !
Pour ce qui est des culottes, z’avez raison : je les ai oubliées dans le listing. Une collection de culottes fendues . Certaines en lin fin, d’autres déjà en coton, et certaines en chanvre . Eh oui. Pas besoin de Marylin, nos grand-mères savaient être à la fois pratiques et sexy.
Et pour ce qui est d’exposer, c’est déjà fait pour quelques-unes des séries sus-citées . Les tabliers, ça a beaucoup plu. Aaah, le texte coquin de Régine Desforges sur les tabliers de campagne ….
Les fuseaux et les rouets aussi, avec démo à l’appui. Les toupies aussi.
Quant au contenu de » la petite assiette », et produit des ventes, il a à chaque fois été remis à l’espace d’exposition, toujours un lieu patrimonial, pour participer à son entretien.
Vous voyez bien que tous les foutoirs peuvent servir ! ;-)
Dire qu’il y a des gens qui s’ennuient …
c’est tellemennt généreux,et reposant comme endroit,je leur souhaite une grande réussite,élégant,un brin gustavien,un concept « chez soi »c’est mieux que le yoga!!!! pour se ressourcer.
Je vais essayer l’alcool , je me désespère de voir l’argenterie noircir à vue d’oeil après » la toilette » ! et pourtant je la range soigneusement dans des pochettes en tissu… et à chaque usage, rebelote, astiquage à la brosse à dents (usagée, je précise) pour bien entrer dans les différents décors et gravures.
Moi qui adore l’argenterie, j’ai découvert que la crème à récurer Leader Price ou d’une autre marque fait des merveilles. Je n’utilise preque plus le cylindre Hagerty où l’on met les objets à tremper. La formule a changé et est moins efficace. J’utilise aussi le papier alu et le bicarbonate de soude, et eau bouillante.
Mais le mieux c est pour moi la crème à récurer . Ca enlève les taches les plus rebelles.
C’est très généreux de la part de ces propriétaires. Ouvrir sa maison, faire bénéficier de prestations au choix.
Mais est ce bien raisonnable ? Tellement de personnes sont irrespectueuses des endroits ouverts au public. Quand au vol ou détérioration des objets, c’est aux risques et périls des propriétaires.
Qui casse paie !!! 😣
Comme les responsables des magasins Ikéa, les propriétaires de ce beau château attrayant ont compris que les visiteurs aiment reconnaître les caractéristiques d’ un objet en le touchant comme tout enfant âgé de 3 ans 😉😃 !
Le plaisir d’une visite m’a été donné (hors programme muséal), c’est grandiose mais simplement beau, proprement raffiné. L’endroit est pensé pour inviter à la découverte. Le concept muséal surprend au premier abord, je l’admets mais, au prix de l’expérience complète (qui est réellement complète dans tous les sens du terme), les visiteurs qui s’offrent une telle sortie sont normalement empreints d’un minimum de correction. En tout cas, lorsque l’on sait dans quel état le précédent propriétaire (une firme de laboratoires de biologie médicale) a laissé les lieux, et dans quels délais et avec quel goût Monsieur Montois a rénové ce beau palais, on ne peut que tirer son chapeau. Le reste tient avec la confiance.
Phil de Sarthe
3 juin 2021 @ 05:38
Le concept est séduisant, original, généreux….Mais totalement inconscient, à moins d’une fouille à la sortie!
Il y a de la fauche à l’Elysée, et pourtant les invités sont loin d’être seuls.
Robespierre
3 juin 2021 @ 11:19
ahahah ! savais pas pour l’Elysée, mais d’accord pour la fouille à la sortie de ce « palais »
Antoine
3 juin 2021 @ 17:11
Effectivement, je ne conseille pas au propriétaire de laisser des couverts en vermeil sur une table dressée : ils disparaîtront très vite ! Même la simple argenterie ne fait pas long feu. Il y a longtemps que l’on n’en dispose plus sauf si la table est loin d’un garde-corps et s’il y a des caméras.
Bretonig
3 juin 2021 @ 06:03
C’est tout simplement magnifique
steph
3 juin 2021 @ 06:17
Merci pour l’information pour avoir vécu 22 ans à ST OMER.
J’ignorais totalement la beauté de ce lieu . Nous avons bien la magnifique Cathédrale. Le musée Sandelin. A visiter alors
cerodo
3 juin 2021 @ 06:30
trop beau pour que cela dure !
Cosmo
3 juin 2021 @ 06:32
Époustouflant !
o
3 juin 2021 @ 06:55
Superbe reportage.🙏🤩
Charlotte de L G
3 juin 2021 @ 07:40
Remarquable initiative que celle-ci.
Une véritable plongée dans ce qui pourrait n’être qu’une mise en scène et qui devient un moment unique d’appropriation de ces merveilles de porcelaine, cristaux, argenterie et autres arts de la table dans ce décor tellement vivant !
J’ose espérer que les heureux bénéficiaires, conscients de la chance qui leur est offerte sont respectueux des lieux et des objets.
Robespierre
3 juin 2021 @ 07:48
magnifique ! Les palaces parisiens qui veulent faire des suites avec des noms ronflants évoquant l’Ancien Regime devraient s’inspirer de cette résidence . Tout est de bon goût. Seul bémol, je n’aime pas le revêtements des sieges Louis XV, on dirait du velours imprimé et c est lourd et sombre. Les autres sièges ont un bleu très doux qui va mieux.
framboiz07
3 juin 2021 @ 08:08
Superbe endroit ,initiative sympa, mais risquée , pour le décor , les objets ?
Benoît-Henri
3 juin 2021 @ 08:17
Très chic ! Pour qui souhaite s’immerger dans la société audomaroise du siècle dernier, une seule solution, se précipiter sur « Ces dames aux chapeaux verts » de Germaine Acremant. Délicieux…
Cosmo
3 juin 2021 @ 12:07
En effet ! J’adore ce livre si plein de nostalgie aujourd’hui.
Martine
3 juin 2021 @ 14:14
Tiens je viens de traverser Clairefontaine.e où Germaine Acremant est inhumée….
Leonor
3 juin 2021 @ 18:30
Ah oui, ah oui ! Je ne me souvenais pas qu’il donnait à voir la société de Saint-Omer, car voilà bien longtemps que je l’ai lu, mais j’en conserve un excellent souvenir. Merci pour ce joli rappel, Benoît-Henri .
Antoine
3 juin 2021 @ 09:37
Bel maison élégante, intérieur de très bon goût, merci pour ces belles photos. Je fais étape à St-Omer toutes les fois où je me rends en Angleterre. La cathédrale est superbe avec des orgues majestueuses. Pour l’anecdote, c’est à St-Omer, dans l’enclos des chanoines, que se déroule le désuet mais charmant roman de Germaine Acremant « Ces dames aux chapeaux verts » et sa suite méconnue « Chapeaux verts, chapeaux gris ».
Zéphyrine
3 juin 2021 @ 20:45
Quelle merveilleuse histoire « ces dames aux chapeaux verts « ,avec Ulysse Hyacinthe ,Telcide etc ,à lire et relire !!!!! Un peu vieillot mais tellement bien écrit …..
Beque
5 juin 2021 @ 19:43
Antoine, savez-vous qu’il y avait un Collège des Jésuites anglais à Saint-Omer ? Ceci à la suite de l’ « Act against Jesuits, seminary priests » de 1585 par lequel la reine Élisabeth Ire interdit de séjour dans son royaume tout prêtre catholique sous peine de haute trahison. L’exercice du culte catholique devenant très difficile en Angleterre, plusieurs communautés religieuses s’implantent sur le continent. Le collège sera fermé, en 1793, et les élèves seront autorisés à retourner dans leur pays. Le mariage de Jérôme Bonaparte avec Betsy Patterson fut célébré, en 1803, par Mgr Carroll, évêque de Baltimore, ancien élève des Jésuites de Saint-Omer. Il fut le premier évêque catholique des Etats-Unis, nommé par Pie VI après la création du diocèse de Baltimore, en 1789.
Antoine
6 juin 2021 @ 11:50
Oui, Beque, je connais l’existence de ce collège. J’ai même eu la chance de visiter sa chapelle un jour où elle était ouverte (si c’est bien la même, en briques dont la façade très haute s’ouvre sur une rue étroite). Deux de mes grands-oncles ont été prêtres aux Etats-Unis au XIXème et au XXème siècles. Mgr Blanc faisait régulièrement des tournées dans l’archidiocèse de Lyon pour recruter des prêtres et ils avaient répondu à l’appel du large. Le premier est décédé en 1900, chanoine de la Nouvelle-Orléans et curé de Bâton-Rouge puis de St-Martinville. Il est enterré dans l’église. C’était un botaniste distingué qui a légué sa collection à l’université de Washington où une salle porte son nom. Le second (neveu du précédent) était curé de New-Ibéria puis Vicaire apostolique du diocèse de Lafayette. Il est mort en 1947. Tous deux avaient été ordonnés prêtres à Baltimore. C’est là que l’on réunissait les séminaristes européens à leur descente de bateau pour qu’ils terminent leur grand séminaire.
HRC
3 juin 2021 @ 10:45
C’est vraiment loin de ma latitude, mais le projet est élégant et sympathique à la fois.
Jackie
3 juin 2021 @ 10:45
Ouah ! mais ils sont « fous » ces propriétaires. Je vais noter cela sur mes tablettes dans l’espoir d’avoir un peu de temps libre prochainement. C’est vraiment magnifique.
Sur leur page facebook, ils vous font un joli compliment, Régine.
Denis
3 juin 2021 @ 10:51
Je plains les propriétaires du lieu ! si l’intention est fort louable, je ne les crois pas à l’abri des chapardages d’objets d’art par des » clients » indélicats attirés par la profusion des opportunités de vol !
Leonor
3 juin 2021 @ 11:58
Bon, ben moi aussi, il me faudrait un palazzo pour y étaler mes collections. Lesquelles sont d’une tout autre nature que celles présentées ici. Mais un peu plus marrantes . ;-)
Voyons voir …
– des pots de confiture anciens
– des sécateurs
– des coffins
– des faux
– des paniers
– des tabliers
– des toupies
– des passoires et des écumoires, mais si , mais si.
– des livres de cuisine
– du linge ancien, des broderies anciennes
– des chapeaux années ’40
– des tissus
– des bougeoirs paysans, et d’autres
– de la vaisselle ancienne, ben oui, quand même, et même de ‘largenterie, mais quelle barbe à nettoyer !
– des cartes de géographie et des atlas
– des fibres de toutes sortes
– sans compter les Deuches et les vieux outils de mon Cher-et-Tendre, et les vieilles baraques
et puis, et puis, et puis, je ne sais plus …
Bon, d’accord, on ne joue pas dans la même cour Luxe, mais c’est plus drôle.
Ciboulette
3 juin 2021 @ 18:31
Aucune difficulté : vous avez bien un bâtiment désaffecté gente vieille grange ou bergerie , vous montrez les pièces les plus originales de votre collection et vous faites le guide .. .avec la petite assiette qui va avec ( n’oubliez pas le guide ! ) , vous pouvez intituler cette visite » chez Lady Léonor » ou » chez la mère Leonor » ( rien de méchant , c’est pour faire pendant à la mère Poulard ) , ou » the Mother’s Leonor Foutoir » , enfin une appellation folklorique , vous ne manquez pas d’imagination . Et surtout , surtout , à la fin de la visite , n’omettez pas de montrer une de vos culottes ( quitte à dire que c’est une culotte de la reine Victoria ) et deux ou trois pièces de lingerie , quitte à dire qu’elles appartenaient à Marilyn Monroë !
Leonor
4 juin 2021 @ 21:20
The Mother Leonor’s Foutoir, ça me plaît bien !
Pour ce qui est des culottes, z’avez raison : je les ai oubliées dans le listing. Une collection de culottes fendues . Certaines en lin fin, d’autres déjà en coton, et certaines en chanvre . Eh oui. Pas besoin de Marylin, nos grand-mères savaient être à la fois pratiques et sexy.
Et pour ce qui est d’exposer, c’est déjà fait pour quelques-unes des séries sus-citées . Les tabliers, ça a beaucoup plu. Aaah, le texte coquin de Régine Desforges sur les tabliers de campagne ….
Les fuseaux et les rouets aussi, avec démo à l’appui. Les toupies aussi.
Quant au contenu de » la petite assiette », et produit des ventes, il a à chaque fois été remis à l’espace d’exposition, toujours un lieu patrimonial, pour participer à son entretien.
Vous voyez bien que tous les foutoirs peuvent servir ! ;-)
Dire qu’il y a des gens qui s’ennuient …
Marie DM
3 juin 2021 @ 12:01
Merci Madame Salens de nous faire connaître des lieux si magnifiques, cela me donner envie d’y aller.
Alix
3 juin 2021 @ 12:25
c’est tellemennt généreux,et reposant comme endroit,je leur souhaite une grande réussite,élégant,un brin gustavien,un concept « chez soi »c’est mieux que le yoga!!!! pour se ressourcer.
Danielle
3 juin 2021 @ 13:23
Un bel intérieur qui me plait beaucoup ! merci Régine pour ce reportage.
Vitabel
3 juin 2021 @ 13:40
J’espère que les visiteurs sauront respecter les lieux ainsi que la générosité du propriétaire pour que ce concept dure longtemps.
Ciboulette
3 juin 2021 @ 18:32
Que c’est beau ! Bien restauré et bien agencé . Une idée très originale et très généreuse , mais auront-ils des visiteurs respectueux ?
Martine
3 juin 2021 @ 14:15
Tiens je viens de traverser Clairefontaine.e où Germaine Acremant est inhumée….
alix
3 juin 2021 @ 14:50
pour Leonor et tous les autres, » largentrie »….se nettoie bien avec du blanc de meudon ,un peu d’eau et du courage.
Antoine
4 juin 2021 @ 13:39
Alix, si vous remplacez l’eau par de l’alcool à brûler c’est encore plus efficace et on peut se permettre de frotter moins fort.
Charlotte de L G
5 juin 2021 @ 09:27
Je vais essayer l’alcool , je me désespère de voir l’argenterie noircir à vue d’oeil après » la toilette » ! et pourtant je la range soigneusement dans des pochettes en tissu… et à chaque usage, rebelote, astiquage à la brosse à dents (usagée, je précise) pour bien entrer dans les différents décors et gravures.
Robespierre
6 juin 2021 @ 08:56
Moi qui adore l’argenterie, j’ai découvert que la crème à récurer Leader Price ou d’une autre marque fait des merveilles. Je n’utilise preque plus le cylindre Hagerty où l’on met les objets à tremper. La formule a changé et est moins efficace. J’utilise aussi le papier alu et le bicarbonate de soude, et eau bouillante.
Mais le mieux c est pour moi la crème à récurer . Ca enlève les taches les plus rebelles.
Antoine
7 juin 2021 @ 17:41
Merci, Robespierre, pour le tuyau. Il ne me reste plus qu’à trouver le Leader Price…
JAusten
3 juin 2021 @ 15:44
rohhh ce parquet ! In love avec cet endroit et sa déco !
l'Alsacienne
3 juin 2021 @ 18:27
C’est très généreux de la part de ces propriétaires. Ouvrir sa maison, faire bénéficier de prestations au choix.
Mais est ce bien raisonnable ? Tellement de personnes sont irrespectueuses des endroits ouverts au public. Quand au vol ou détérioration des objets, c’est aux risques et périls des propriétaires.
Caroline
3 juin 2021 @ 19:18
Qui casse paie !!! 😣
Comme les responsables des magasins Ikéa, les propriétaires de ce beau château attrayant ont compris que les visiteurs aiment reconnaître les caractéristiques d’ un objet en le touchant comme tout enfant âgé de 3 ans 😉😃 !
Karabakh
3 juin 2021 @ 20:54
Le plaisir d’une visite m’a été donné (hors programme muséal), c’est grandiose mais simplement beau, proprement raffiné. L’endroit est pensé pour inviter à la découverte. Le concept muséal surprend au premier abord, je l’admets mais, au prix de l’expérience complète (qui est réellement complète dans tous les sens du terme), les visiteurs qui s’offrent une telle sortie sont normalement empreints d’un minimum de correction. En tout cas, lorsque l’on sait dans quel état le précédent propriétaire (une firme de laboratoires de biologie médicale) a laissé les lieux, et dans quels délais et avec quel goût Monsieur Montois a rénové ce beau palais, on ne peut que tirer son chapeau. Le reste tient avec la confiance.