Le Palais de Miramar est situé à Saint Sebastien au Pays basque espagnol. Cette ancienne résidence royale a été construite sur base des plans de l’architecte anglais Selden Worbum et inaugurée ne 1893. Elle est idéalement située dans la baie dite de la Concha. Saint Sebastien est devenu le lieu de prédilection des vacances d’été de la famille royale espagnole sous la régence de la reine Maria Christina, veuve du roi Alphonse XII et mère du roi Alphonse XIII. Cette présence royale a impulsé le développement touristique et immobilier de la région. Le palais de style anglais a été agrandi d’un pavillon en 1920.
A la mort de la reine Maria Christina, le Palais de Miramar revient à son fils le roi Alphonse XIII. Avec le départ en exil de la famille royale en 1931, le palais fait l’objet d’une expropriation par l’Etat espagnol puis est donnée en gestion à la mairie. Mais en fin de compte, le Palais de Miramar et son domaine sont restés entre les mains des enfants du roi Alphonse XIII. Dans les années 60, le domaine est vendu par parcelles par le comte de Barcelone et ses frères. Le palais sera quant à lui vendu en 1972 par le comte de Barcelone à la mairie de Saint Sebastien.
Les différents salons tels qu’agencés au temps où la famille royale y passait ses moments de villégiature, sont restés intacts. Les vastes jardins sont ouverts au public et accueillent chaque été des concerts. Ces dernières années, le palais de Miramar est devenu le siège des cours d’été de l’Université du pays basque et de l’école de musique du Pays-Basque. (Copyright photos : site du Palais de Miramar – Article dédié à Chantal)
Patricia C
29 août 2013 @ 08:51
Ce changement d’affectation est surprenant. De passage à San Sebastian, je ne me souviens pas avoir eu cette image d’ancienne demeure royale pour ce grand bâtiment, imposant certes.
marie.françois
29 août 2013 @ 09:52
Admirablement situé sur la baie de St Sébastien tout comme la palais Magdalena à Santander.
Tous deux propriétes de la famille royale, ces deux palais ont été vendus par les enfants d’Alphonse XIII apres la guerre.
Francine du Canada
29 août 2013 @ 11:45
Merci Régine pour ces magnifiques photos! Je m’intéresse au programme de l’école de musique du Pays-Basques et j’espère que je pourrai passer l’hiver en Espagne… car pour le moment, ce n’est pas trop tentant. Bonne journée! FdC
Jean Pierre
29 août 2013 @ 13:11
Donostia mes amis, Donostia.
Enfant, la sortie du dimanche, consistait souvent à aller manger du jambon dans des bars enfumés dans le vieux St-Sébastien (pas un très bon souvenir, c’était glauque et chargé de violence contenue mais cela plaisait à mes parents). Puis durant les premières années qui suivirent le rétablissement de la démocratie la ville devint peu sûre et il ne fût plus question d’y aller.
Aujourd’hui St Sébastien (ou San Sebastian) s’appelle d’abord Donostia, c’est une très belle ville bien agréable.
HRC
29 août 2013 @ 15:41
un hôtelier prudent nous a dit de pousser quelques kilomètres et d’aller dormir en France, si nous tenions à notre voiture, puisqu’il n’avait pas de garage…
COLETTE C.
29 août 2013 @ 14:30
La vue sur la mer et le large doit être superbe !
AUDOUIN
29 août 2013 @ 14:46
Le Prince Alphonse de BOURBON, duc d’Anjou et de Cadix a raconté dans un livre comment son père, l’Infant Don Jaime, duc de Ségovie avait été spolié à l’occasion de la vente de ce palais.
Le Palais de Miramar faisait partie des biens hérités en indivis par les quatre enfants survivants du roi Alphonse XIII. L’un d’eux, Don Jaime qui était à court d’argent persuada son frère cadet et ses deux soeurs d’en vendre une partie pour lui permettre de vivre. Le Comte de Barcelone et ses soeurs acceptèrent en 1963 de vendre une partie du parc de Miramar. Vente qui rapporta à Don Jaime 8 millions 300 000 pesetas et autant à chacune de ses soeurs.
Cette transaction n’était pas sans condition: les trois bénéficiaires durent signer, au profit du Comte de Barcelone, une renonciation aux droits qui leur restaient sur la plus grande partie de l’indivis (palais de Miramar à Saint-Sébastien, palais de la Magdalena à Santander et île de Cortegada en Galice).
En 1972, le comte de Barcelone vendit au prix fort les deux palais réalisant au passage le plus légalement du monde une plus-value juteuse au détriment de ses frère et soeurs!
AUDOUIN
Cosmo
29 août 2013 @ 22:44
Comme quoi, il y a des histoires d’héritage dans toutes les familles. Et que l’on renonce assez facilement chez certains. Mais il est vrai que l’on se plaint aussi d’avoir renoncé. Allez chercher pourquoi !
Cosmo
Danielle
29 août 2013 @ 21:52
J’ai visité San Sébastian sous la pluie il y a 2 ans ; il y a deux belles églises, j’aurais aimé étendre plus ma visite.