Epoisses est un village de 800 habitants de la Haute Côte d’Or, situé tout près du département de l’Yonne, entre autres à 23 kilomètres d’Avallon et à 35 kilomètres de Vézelay, célèbre pour sa très belle basilique.
A l’entrée du parc se trouvent une école privée, dont les élèves ont le privilège de jouer dans ce dernier et une église actuellement en rénovation. Les propriétaires actuels sont la famille de Guitaut qui y réside en juillet et août.
Ce parc est flanqué de 4 tours rondes à chacune de ses extrémités. On peut admirer un beau pigeonnier qui pouvait contenir 3000 cases et à l’intérieur duquel est dressée une très grande échelle, y font face les niches à chiens pour la chasse à courre.
Deux tours carrées dont plusieurs étapes de restaurations ont été faites par des propriétaires différents; l’un d’eux eut même l’exigence de demander la création d’un balcon sur la plus grosse afin de voir le paysage le plus lointain possible, ce qui, d’après les récits, fut fait en 24 h en ferronnerie par tous les artisans qui vivaient autour du château puisque tous les corps de métiers dépendaient de celui-ci.
Un joli puits en fer forgé, des douves très larges asséchées et des bordures de cent rosiers « amoureux de Peynet » complètent les lieux. (Merci à Danielle pour ce reportage)
Margaux ?
4 octobre 2017 @ 03:24
C’est effectivement un très bel endroit.
Mamounet
4 octobre 2017 @ 06:06
Un beau château, et un délicieux fromage !!!
Anne-Charlotte
4 octobre 2017 @ 21:35
Surtout lorsqu’il est frotté au marc de Bourgogne …
j21
4 octobre 2017 @ 08:11
Merci Danielle de me donner une idée d’escapade bien que je pense que ce château ne se visite pas. Le pigeonnier est spectaculaire.
L’ Epoisses est un fromage savoureux, l’un de mes préférés.
Danielle
4 octobre 2017 @ 17:32
j21, ce château se visite mais aucune photo n’est permise, j’ai donc limité ce petit reportage.
Après cette visite, vous pouvez aller à la fromagerie Berthaut pour l’achat de fromages et là j’ai découvert l’Aisy cendré qui est également délicieux.
A 10 kms, le château de Bourbilly, qui a fait l’objet d’un article, est une excellente visite, puis Semur en Auxois avec ses remparts, sa collégiale et ses quartiers anciens.
Philippe Gain d'Enquin
4 octobre 2017 @ 08:31
Du haut des tours, en cas d’attaque, jetait-on du fromage ?
Anne-Charlotte
4 octobre 2017 @ 21:36
Coquin !
Corsica
4 octobre 2017 @ 22:36
Oui, pour éloigner la poisse.
Philippe Gain d'Enquin
5 octobre 2017 @ 21:58
Sachant que même avec de grandes cheminées les poisses caillent… Allez, j’arête…
Philippe Gain d'Enquin
5 octobre 2017 @ 21:59
aurait dit Jeanne-Antoinette, marquise de Pompadour!
Margaux ?
8 octobre 2017 @ 23:30
Incorrigible. ?
Pierre-Yves
4 octobre 2017 @ 08:50
Charmant reportage historique et campagnard, baigné d’une douce odeur de fromage. Merci Danielle de nous mettre en appétit !
Alienor
4 octobre 2017 @ 09:21
Merci pour ce visage agréable de la Bourgogne.
Quel dommage de n’y vivre que 2 mois par an…
clement
4 octobre 2017 @ 09:24
Merci pour ce beau reportage !
Antoine
4 octobre 2017 @ 09:37
La famille de Guitaut (dont le patronyme complet est de Peychpeyrou Comminges de Guitaut) est d’extraction chevaleresque, originaire du Quercy et d’Epoisses. Elle a été reçue aux Honneurs de la Cour en 1753. Le Château d’Epoisses est admirablement meublé et agencé avec beaucoup de goût. Sa taille permet à plusieurs branches de la famille d’y cohabiter en bonne intelligence dans des appartements séparés.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
4 octobre 2017 @ 14:33
Merci Antoine , j’apprécie beaucoup cette précision…
Caroline 43
4 octobre 2017 @ 13:02
Très beau reportage pour un très beau château, merci.
Ghislaine-Perrynn
4 octobre 2017 @ 13:16
Merci pour ses découvertes plaisantes , je connaissais l’Epoisses mais pas ces bâtiments spectaculaires . Etonnant ce pigeonnier .
Mayg
4 octobre 2017 @ 13:45
Merci à Danielle pour ce reportage.
Charles
4 octobre 2017 @ 14:14
Merci Danielle pour ce beau reportage.
COLETTE C.
4 octobre 2017 @ 15:13
Un château très ancien. J’aime.
Leonor
4 octobre 2017 @ 15:27
Mmmmm… Un Epoisses, dégusté avec un Chablis ….
Alinéas
4 octobre 2017 @ 16:24
Superbe reportage… Toutes les bordures de rosiers apportent à cet endroit une très jolie touche de couleur.!
Martine un
4 octobre 2017 @ 16:59
Jusqu’à il y a 15/20 ans la comtesse de Guitaut maintenant décédée l habitait à l année mais difficile à chauffer car en plus c est une région froide. Si ce château se visite du moins partiellement. Il y a des écrits de Madame de Sévigné
Pascal
4 octobre 2017 @ 17:56
Dans sa simplicité ce parc me semble d’une grande élégance , quelques détails mieux soignés et l’on pourrait parler de raffinement.
Les cases des pigeonniers sont je crois ce qu’on appelle des « boulins » et leur nombre dépendait paraît il d’une tradition qui voulait qu’il reflète la superficie des terres du châtelain.
La fiente de pigeons étant en outre un engrais assez riche , outre son rôle d’ornement et de prestige le pigeonnier avait aussi une fonction utilitaire .
Celui de ce château me semble particulièrement beau.
Je vous remercie tout particulièrement Danielle et je vous félicite d’avoir su nous indiquer le nom de la variété de ces rosiers.
Les détails ….les merveilleux détails !
D. Lily May
4 octobre 2017 @ 19:00
Je ne connais pas cet endroit, merci Danielle pour ce beau reportage.
Corsica
4 octobre 2017 @ 22:35
Danielle, merci pour cette visite, les élèves qui jouent dans le jardin ont bien de la chance. Vos deux photos de ce spectaculaire pigeonnier sont parfaitement réussies.
Leonor
5 octobre 2017 @ 23:45
Il est un autre pigeonnier spectaculaire au château de Crazannes ( Charente Maritime).
D’autres ailleurs aussi, bien sûr. Ce qui n’enlève rien à celui d’Epoisses.
GROSPRETRE
28 avril 2020 @ 14:40
Au Moyen-Age, compte-tenu de sa position stratégique, vingt-deux bourgs et villages ainsi que 250 fiefs dépendaient de la Maison-Forte d’Epoisses.
Philippe-le-Bon y établit son camp en 1433, lors du siège d’Avallon.
En 1602, les élus de Bourgogne demandèrent au Roi la destruction de la place-forte d’Epoisses. Sur intervention du propriétaire, Louis d’Annssienville, auprès de Henri IV, le château ne fut pas démoli. Il n’en fut pas de même en 1793, où les Révolutionnaires firent détruire trois tours ainsi que les bâtiments qui les reliaient. Les tours conservées durent être rasées à hauteur des corps de logis.
Ce château reçut la visite des ducs de Bourgogne, Henri IV, la marquise de Sévigné dont De Guitaut était le fermier, Chateaubriand, et plus récemment, par deux fois, Elisabeth II d’Angleterre. A noter, qu’il fût la propriété du Grand Condé de 1667 à 1672.