L’auteur Jose Maria Zavala revient sur la fortune de la famille royale espagnole sous Alphonse XIII. On découvre que le roi Alphonse XIII avait investi dans l’industrie cinématographique et qu’il était à la tête d’une fortune aujourd’hui estimée à 144 millions d’euros, loin du mythe d’un roi désargenté en exil.
Au cours de son exil de 10 ans, on estime que le roi dépensait annuellement environ 3 millions d’euros. C’est son fils Juan, comte de Barcelone qui hérita de la plus grande partie à savoir 7,5 millions d’euros. Propriétaire du Palais de Mirama de Saint Sebastien, du Palais de la Magdalena de Santander, de la Villa Giralda à Estoril ou encore de l’île de Cortegada en Galice, le comte de Barcelone les vendit pour 18 millions d’euros après la mort du Général Franco.
« El patrimonio de los Borbones. La sorprendente historia de la fortuna de Alfonso XIII y la herencia de Don Juan », José Maria Zavala, La esfera de los Libros, 2010, 504 p.
ouinou
11 juin 2010 @ 09:00
Un sujet très intéressant.
Merci de signaler cet ouvrage que nous allons être nombreux à commander aujourd’hui même.
On savait que Alphonse XIII aimait regarder des films pornographiques mais j’ignorais qu’il investissait dans l’industrie cinématographique, naissante à l’époque.
Les dépenses de la cour étaient, paradoxalement, plus transparentes qu’aujourd’hui. Elles étaient publiés avec beaucoup de détails.
La fortune du roi Juan Carlos serait la centième d’Europe, mais cela demande à être vérifié.
Caroline
11 juin 2010 @ 10:47
Aaah,en effet,cette histoire sur la fortune du pere du roi d’Espagne est bien suprenante!Dommage que ce soit ecrit en espagnol!Le voyant entoure de nobles d’Inde,a-t-il fait des affaires en Inde?
Colette C.
11 juin 2010 @ 11:24
Révélation inattendue!
palatine
11 juin 2010 @ 12:13
Curieux choix de photo. Que viennent faire là-dedans trois gentlemen sikhs ? Une allusion perfide ou sournoise aux trésors de Golconde ?
Charles
11 juin 2010 @ 12:14
j’aimerais beaucoup que ce livre soit traduit en français.
Laurent D
11 juin 2010 @ 13:20
La fortune du Roi Juan Carlos est aussi sujette à beaucoup de questions : certains parlent de millions d’euros d’autres de milliards car il y a des rumeurs sur ses relations avec les milieux d’affaires espagnols et ses amitiés avec certains pays du Golfe.
Du reste, c’est un Emir qui lui a offert son yacht « Le Fortuna »
Laurent F
11 juin 2010 @ 13:45
Sur la droite de la photo on reconnait le fastueux maharadjah Bhupindar Singh de Patiala connu pour son goût immodéré des pierres précieuses (Boucheron a crée plusieurs parure pour le maharadja dans les années d’après guerre) et des femmes qui lui donnèrent 88 enfants dont53 survécurent ! Bonjour la succession
http://j.imagehost.org/0093/Bhupindar_Singh_0.jpg
http://h.imagehost.org/0023/Bhupindar_Singh.jpg
palatine
11 juin 2010 @ 14:08
Laurent D, 6,
intéressant… vous levez là un lièvre. Mais vu que la famille est régnante, je serais étonnée qu’on sache le fin mot de l’histoire.
cecil
11 juin 2010 @ 14:35
Ce que dit Ouinou sur le penchant d’Alfonso XIII pour la pornographie, me rappelle que l’écrivain gallois Roald Dahl a utilisé cet élément dans son roman « mon Oncle Oswald ». Le roi d’Espagne et beaucoup d’autres célébrités contemporaines (Renoir, Picasso, Stravinsky, Freud, Einstein, Kipling…) sont ainsi des personnages secondaires, mais importants, de cette histoire rocambolesque.
Pépita
11 juin 2010 @ 15:34
je crois que Alphonse XIII était le grand père du roi Juan Carlos
ouinou
11 juin 2010 @ 16:03
Il est possible que cette photo ait été prise à Londres où Alphonse XIII aimait aller, notamment pour faire des achats. Il existe un cliché de lui, assez connu, pris dans New Bond street à la fin des années 20.
Sa femme, Victoria Eugénie, était anglaise.
Les personnages autour de lui sont probablement des maharadjah.
On aperçoit également, un peu dissimulé en fond, un personnage portant un uniforme très britannique.
Mais c’est vrai que le choix de la photo semble curieux. La lecture de l’ouvrage nous donnera peut-être la clé de l’énigme.
Ce livre ne sera évidemment jamais traduit. A notre époque, il faut parler plusieurs langues : l’anglais et l’espagnol sont indispensables.
dany
11 juin 2010 @ 18:24
effectivement Alphonse XIII était le grand-père du Roi Juan-Carlos…..une précision, « le fortuna » n’est pas un yacht tels quon décrit ceux-ci communément, ensuite tout ce qu’on a pu offrir au souverain Espagnol, celui-ci a tout transmis au patrimoine national, y compris la superbe demeure de Lanzarote aux Canaries,( offerte par le Roi Hussein de Jordanie) puisqu’aussi bien les chefs de gouvernement Espagnols y passent leurs vacances…
marie-francois
11 juin 2010 @ 20:10
Compte tenu de la photo de couverture, je suis tres sceptique sur l’impartialite de l’auteur et la veracite de ses dires comme de ses informations.
Cosmo
11 juin 2010 @ 20:11
Peu importe la fortune personnelle du Roi d’Espagne et sa famille! Ce qui compte est la simplicité, la dignité et l’intelligence du coupe royal. La Reine Sophie n’a pas hésité une seconde à prendre une compagnie low cost pour se rendre au chevet de son frère le Roi Constantin alors que d’autres, parmi nos chers ( à tous points de vue) hommes politiques, n’hésitent pas à affréter des avions privés pour leurs vacances et autres joyeusetés, aux frais du contribuable bien entendu!
Pépita
11 juin 2010 @ 22:09
Laurent D
Le roi en question pèserait quelques milliards plus les petits à côté mais bien moins que certaines petites principautés, alors nous pouvons méditer sur les malheurs de ces princes car ils ne sont pas plaindre. Ils su faire fructifier leurs capitaux. Sur ce bonne nuit à toutes et tous.
Dominique Charenton (Royauté2)
12 juin 2010 @ 08:21
Voici ce que déclarait à propos de la succession d’Alphonse XIII, le feu duc de Cadix, Alfonso de Borbon y Dampierre
» L’arme économique, voici comment elle était
utilisée : mon père, dans l’état physique où il se
trouvait, ne pouvait pas travailler. Après la
mort d’Alphonse XIII, il hérita selon la loi
espagnole : un tiers va aux descendants directs, un
tiers aux parents plus éloignés, le dernier
tiers étant laissé à la libre disposition du
testateur. Mon grand-père donna au comte de
Barcelone sa part du premier tiers, soit un quart,
puisqu’il avait deux fils et deux filles et disposa
en sa faveur du troisième tiers . Mon père n’eut par
conséquent que le quart du premier tiers
L’exécuteur testamentaire était mon oncle, qui
confia, à partir de 1944, l’administration de
l’héritage au comte de Aybar. C’est de ce dernier
que mon père, en Suisse, recevait de l’argent, mais
on ne lui fournissait jamais les comptes. Tout fut
mis en œuvre, pendant le même temps, pour le pousser
à dépenser et quand il était aux abois, on lui
présentait un papier à signer.
Deux ans avant de mourir, don Jaime me fit cette
confidence révélatrice :
– En 1933, j’ai dit à mon père : « je ne peux pas
travailler ; de quoi vais-je vivre ? « Il m’a
répondu d’un ton désabusé : « Si tu renonces à
la couronne, tu n’auras plus de soucis «
En 1963, les mêmes conditions furent imposées pour
la vente de biens en indivis, sur lesquels mon père
désirait obtenir quelque argent. Ces biens,
appartenant aux deux fils et aux deux filles
d’Alphonse XIII, se composaient du palais de
Miramar, à Saint Sébastien, de palais de la
Magdalena, à Santander, et de l’île de Cortegada en
Galice. Il était convenu que l’on ne toucherait pas
à cet indivis, qui représentait une
sorte de symbole : les propriétés appartenant
traditionnellement au roi d’Espagne, leur permanence
dans la famille royale apparaissait comme un
gage du retour au pays de la monarchie.
La situation financière de mon père, pourtant, était
critique ; il lui restait en tout et pour tout un
million et demi de pesetas, soit de quoi
vivre très modestement pendant une année, d’autant
plus que les conditions de change étaient
défavorables pour une personne vivant en
Suisse et tirant ses ressources de l’Espagne.Mon
oncle accepta, en fin de compte, de vendre un
morceau du parc de Miramar. L’opération devait
produire 8 millions 300 mille pesetas pour don Jaime
et autant pour chacune de ses deux sœurs.
A une condition, bien sur : les trois bénéficiaires
devaient signer une renonciation aux droits qui leur
restaient sur le reste de l’indivis.
Ils furent ainsi proprement spoliés. Mon père ne
pouvait faire autrement : quant à ses sœurs, n’ayant
pas de problèmes économiques, elles y consentirent
par esprit d’abnégation, afin que le futur monarque
put entrer en possession du bien patriarcal.
Quelques années plus tard, mon oncle vendit les deux
palais au prix fort «
in Marc Dem, Le duc d’Anjou m’a dit, 1989
martine
12 juin 2010 @ 12:37
Dominique Charenton(Royauté2)
Super votre commentaire,et,avez-vous lu sur internet(tapant: fortune alfonso XIII d’espagne)on marque à 1 ligne du web »un millionnaire Espagnol laisse son héritage…au prince héritier et aux huit petits-enfants »??(somme pas marquée).
Sur 144 millions d’€,la fortune aura bien fondue,si,on en juge l’héritage actuelle.
Sur le journal »Forbes »les + riches du monde,Albert de Monaco(sa part personnelle) est….bien + riche que la reine d’Angleterre,bien qu’il soit loin dans le classement.
martine
12 juin 2010 @ 15:06
Dominique Charenton(Royauté2)
On ni trouve plus(trop vieux)mais trouvé à « un millionnaire Espagnol à légué sa fortune… »datant du 28/5/2010,cela va peut-être disparaître aussi(ça parait…suivant les dates »fraîches »)dont:
« Un multi-millionnaire Espagnol a légué sa fortune à l’héritier du trône d’Espagne,le prince Felipe et aux huit petits-enfants du roi Juan-Carlos ».
Le défunt s’appelait « Juan Ignacio Balada LIabrés » homme d’affaires ayant fait fortune aux Baléares,décédé en nov 2009 et la famille royale aura appris le 15 janv 2010 de cet héritage.
Le notaire du défunt précise les dernières volontés:
« 50% pour le couple princier et les huit petits-enfants et 50% pour que le prince crée une fondation abordant des sujets d’intérêt général »,l’héritage se compte en dizaines de millions d’€.
Le 30 mai/5/2010,on apprend que la famille royale a accepté cet héritage:
Une fois les frais réglés de droits de successions,supérieur à 3 millions d’€ et,près de 2 millions d’€ de biens immobiliers devant demeurer invendus,sera réparti entre les 10 héritiers,dont,un montant net évalué de 70.000 € à chacun, et,env 40%,évalué à 10 millions d’€ sera consacré à une fondation »l’emploi et la formation de la jeunesse »avec des projets sociaux et culturels.
Le couple princier rajoute 140.000 de leur héritage???pour cette fondation.
Si,la famille royale d’ Espagne n’avait pas accepté l’héritage,il serait allé à l’Etat d’Israël conformément au testament de cet homme d’affaires.
Le couple princier a précisé n’avoir eu aucun contact avec cet entrepreneur.
Pour vérifications: millionnaire espagnol laissant sa fortune,à faire vite,déjà »fortune alfonso XIII d’espagne »…enlevé
Marie Christine
12 juin 2010 @ 15:13
Je vais essayer de trouver ce livre lorsque j’irai en Espagne (faire le plein de ma voiture).
Pépita
12 juin 2010 @ 22:05
Le monarque le plus riche de l’ue est sans doute le prince d’une petite principauté à coté de chez nous.
Laurent D
14 juin 2010 @ 18:34
Voici le yacht du Roi d’Espagne, certes ce n’est pas ce que l’on appelle un mega-yacht comme ceux des souverains du Golfe ou de certaines grosses fortunes mais ce n’est pas une coquille de noix non plus !
Il est même plus long que celui du Roi des Belges qui pourtant a été sujet à de nombreuses controverses.
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