Après un an passé au Centre de recherche et de restauration des Musées de France, le portrait de Madame de Maintenon et sa nièce, oeuvre de Louis Elle en 1688-1689, a retrouvé sa place dans les salles Louis XIV, au premier étage de l’aile Nord du château de Versailles.
Alice
9 décembre 2021 @ 01:40
Magnifique tableau. Le visage de la fillette est charmant.
Gérald
9 décembre 2021 @ 18:14
@Alice
La future duchesse de Noailles, qui avait alors 4 ou 5 ans.
Bambou
9 décembre 2021 @ 07:44
Très beau tableau, qui a sa place à Versailles.
Ciboulette
9 décembre 2021 @ 17:01
Je relis toujours avec plaisir » L’ Allée du Roi » de Françoise Chandernagor , qui comporte des extraits de la correspondance de Madame de Maintenon . On la surnommait » la Belle Indienne » en raison de sa chevelure brune .
Jean Pierre
10 décembre 2021 @ 11:20
La Palatine lui colla des surnoms beaucoup plus vache.
Jean Pierre
9 décembre 2021 @ 12:16
La voilà à sa place, elle qui quitta Versailles en loucedé, quand elle n’était plus « que la vieille ripopée ».
Danielle
9 décembre 2021 @ 17:23
Une bonne nouvelle et une restauration qui semble avoir été bien menée.
La nièce de Mme de Maintenon est très mignonne.
Aldona
9 décembre 2021 @ 17:40
Très beau tableau
Gérard
9 décembre 2021 @ 17:48
Le portrait est dû à Louis Ferdinand Elle dit Ferdinand Il l’Ancien (1612-1689) ; il était d’une famille d’artistes et originaire de Malines. Protestant il se convertit pour retrouver la faveur royale.
Il fut en effet cofondateur de l’Académie royale de peinture et de sculpture et peintre du roi.
Ce portrait a été commandé pour l’école de Saint-Cyr, appelée Maison royale de Saint-Louis et fondée en 1686, que l’on distingue en regardant par la fenêtre.
Madame de Maintenon (1635-1719) est alors dame d’atours de la dauphine ce qui explique son ample robe noire mais elle est déjà en secret l’épouse du roi depuis 1683.
Le tableau a été peint vers 1686, il est d’une hauteur de 2,19 m sur 1,42.
Les dimensions font que les personnages sont en taille réelle.
La nièce de la marquise est Francoise Charlotte d’Aubigné qui est son héritière. Elle tient dans la dextre des roses et des fleurs d’oranger qui sont symboliques de la dévotion à Dieu.
Françoise née en 1684 épousera Adrien-Maurice duc d’Ayen puis de Noailles et qui sera maréchal de France.
Carole 007 - Carolus
13 décembre 2021 @ 20:04
Merci Gérard.
Muscate-Valeska de Lisabé
9 décembre 2021 @ 17:59
Un peu sombre .
particule
9 décembre 2021 @ 19:19
Sûrement qu’il est mieux à sa place à Versailles que dans mon salon … ce personnage austère, sur un fond aussi sombre reflète bien la fin du règne de Louis XIV avec sa bigote d’épouse morganatique.
La petite fille, en revanche, adoucit … les moeurs ….
Marnie
10 décembre 2021 @ 10:07
Avez-vous lu « L’Allée du roi » ? je vous le recommande pour avoir une autre image de « la bigote d’épouse morganatique »…
particule
13 décembre 2021 @ 11:34
Le livre de Françoise Chandernagor – à son époque- ne m’a pas échappé, rassurez vous …
Marnie
14 décembre 2021 @ 15:34
Vue votre formule lapidaire, on ne dirait pas… vous ne semblez pas en avoir retenu grand-chose en tout cas…
Sigismond
10 décembre 2021 @ 17:24
Épouse secrète mais en aucun cas morganatique. On n’est pas en Allemagne.
particule
13 décembre 2021 @ 11:37
Connaissez vous dans la définition française le sens du mot morganatique …
mariage entre un prince et ici un roi avec une femme de rang inférieur …
Beque
9 décembre 2021 @ 23:35
Françoise Charlotte d’Aubigné (1684-1739), nièce de Madame de Maintenon, était mariée à Adrien Maurice de Noailles (1678-1766). A la mort de sa tante, elle hérita de sa fortune et du château de Maintenon. Adrien Maurice de Noailles, était Maréchal de France, ministre d’Etat, ambassadeur de France extraordinaire en Espagne (1746), Grand d’Espagne. Ils ont eu six enfants :
– Françoise-Adélaïde (1704-1776), mariée à Charles de Lorraine
– Amable-Gabrielle (1706-1771) mariée à Armand Honoré, duc de Villars
– Marie-Louise (1710-1782), mariée à Jacques Nompar, duc de Caumont, Dame du palais de la 1ère Dauphine Marie Thérèse d’Espagne (1745-1746), puis dame du palais de la dauphine Marie Josèphe de Saxe (de 1747 à 1767), dame pour accompagner la Comtesse de Provence (de 1771 à 1773)
– Louis (1713-1793), marié à Catherine de Cossé-Brissac, gouverneur du château de Saint-Germain, gouverneur-général du Roussillon, capitaine des Gardes du Corps du roi
– Philippe (1715-1794), marié à Louise d’Arpajon, Maréchal de France, ambassadeur en Espagne, guillotiné le 27 juin 1794
– Marie-Anne Françoise (1719-1793), mariée à Louis Engelbert de La Mark, duc de La Mark, Dame du palais de la reine Marie Lecszinska puis dame d’atours de Marie Lecszinska de 1742 à 1768, dame d’atour de la Dauphine Marie Antoinette de 1770 à 1771.