Dans le salon de Beaumont du Cercle Interallié à Paris, le prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou a donné une conférence sur l’ouvrage qu’il a écrit « Rois en exil, quand les Cours d’Europe trouvaient refuge au Portugal« . Dans l’assistance, on reconnaissait le comte de Paris, le comte d’Evreux, la princesse Maria Pia d’Italie et son époux le prince Michel de Bourbon-Parme, le prince Charles-Emmanuel et la princesse Constance de Bourbon-Parme ainsi que la princesse Anne de Bourbon-Deux-Siciles. (Copyright photos : Unité capétienne – Merci à Michael)
La princesse Maria Pia d’Italie, le comte de Paris, le duc d’Anjou, le comte d’Evreux, le prince Michel de Bourbon-Parme et la princesse Anne de Bourbon-Deux-Siciles
Le comte d’Evreux, père du duc d’Anjou et son frère le comte de Paris
Le prince Charles-Emmanuel et la princesse Constance de Bourbon-Parme avec le duc d’Anjou
La princesse Anne de Bourbon-Deux-Siciles, le prince Michel de Bourbon-Parme et la princesse Maria Pia d’Italie
jul
5 octobre 2012 @ 07:14
Félicitations à Charles Philippe d’Orléans.
Dommage que le jury n’ait pas récompensé Ricardo Matéos également sur le même sujet.
http://www.extraconfidencial.com/articulos.asp?idarticulo=9118
http://www.noblesseetroyautes.com/2012/07/livre-estoril-los-anos-dorados/
Thibaut le Chartrain
5 octobre 2012 @ 08:18
Je suis ravi pour le prince Charles-Philippe qui est un prince qui fait beaucoup de choses et se fait connaitre (et pas seulement dans les mondanités).
Cependant , il est encore (sauf erreur de ma part) vice-président du jury du prix Hugues Capet … N’y a t-il pas là un mélange des genres ?
Je n’ai pas lu le livre mais les critiques ont été plutôt mauvaises : « n’apporte rien de neuf » , « un certain nombre d’erreurs » .
Jul , Charles (et les autres) , qu’en pensez-vous ?
Pierre-Yves
5 octobre 2012 @ 13:21
Je ne l’ai pas lu non plus, me suis contenté de le feuilleter dans une librairie et ma première impression d’alors a été que ça ne semblait pas très consistant.
Mais ce que vous dites sur la présence du prince à un jury qui lui décerne un prix est en effet fort discutable. Cela pourrait s’apparenter à un conflit d’Intérêts. A moins que le prince n’ait renoncé à siéger à ce jury.
jul
5 octobre 2012 @ 19:12
Bonsoir Thibaut, je ne savais pas qu’il était membre du jury du prix.
Oh il faut imaginer qu’il s’est abstenu de voter.
Michel
5 octobre 2012 @ 22:48
Le livre de Ricardo Matéos est une copie du livre du Prince Charles-Philippe d’Orléans, publié par le même éditeur, 5 mois après…
jul
5 octobre 2012 @ 07:28
Le Comte de Paris est présent pour son neveu.
Je voudrais lui dire que sa décision de donner le titre de courtoisie porté traditionnellement par l’aîné des Capétiens à son neveu ne va pas dans le sens de réconciliation telle que l’envisageait son père qui avait pour modèles le Roi Louis XVIII et le Roi Henri IV. C’est une provocation pour une partie des royalistes français. Heureusement son fils le Duc de Vendôme est dans d’autres dispositions.
Je voudrais aussi lui dire que de donner la brisure (une bordure de gueules « simple ») alors que plusieurs branches de la Maison de Bourbon l’utilisent comme distinction depuis que Philippe, Duc d’Anjou est devenu Roi d’Espagne (je pense aux Ducs de Séville, de Santa Elena et les rameaux qui ont sont issus) est du jamais vu.
On ne peut réemployer une brisure que lorsque la branche qui l’utilise est éteinte.
Pourquoi ?
Parce que sinon il y a confusion entre les branches.
Henri d’Orléans aurait été plus avisé de charger le lambel de son neveu avec des croissants de lune ou de le colorier en rouge.
Julien
5 octobre 2012 @ 13:07
Toujours à chercher les ennuis et le conflit, n’est-ce pas? Concernant certains, le changement n’est pas pour maintenant!
erwan
5 octobre 2012 @ 20:56
Jul, vous savez bien que feu le comte de Paris n’était pas favorable à une réconciliation. Pourquoi l’écrire? Je vous souhaite un bon week-end, l’Alsace est très belle en automne.
Leonor
6 octobre 2012 @ 12:48
Apparemment, il y a beaucoup d’Alsaciens sur ce blog .
J’aurais pu dire : » NOUS sommes beaucoup d’Alsaciens », mais l’idée n’étant pas de faire clan, restons-en à » il y a …etc ».
Néanmoins : » salut bisàmme » ( = bonjour à vous-nous tous ensemble = hello everybody ).
jul
6 octobre 2012 @ 13:20
Erwan
Je l’écris car il s’agit de la réconciliation des Français de différents partis. Le précédent Comte de Paris avait cela à coeur (voir discours de 1987)
Merci bien erwan, oui effectivement, le vignoble est parriculièrement beau en cette saison. Connaissez-vous un peu l’Alsace?
De quelle région êtes-vous?
Caroline
6 octobre 2012 @ 21:45
Erwan et Jul,aaaaaaah!La route des Vins d’Alsace!
erwan
6 octobre 2012 @ 22:31
ah! Jul,
Je connais l’Alsace hier et aujourd’hui, j’y ai passé une bonne année en étudiant sans oublier d’apprécier ses bonnes tables de Strasbourg à Colmar. Je n’y peux rien, la royauté certes mais la cuisine d’abord.
Plus sérieusement, j’ai adoré l’accueil des Alsaciens en vivant à Strasbourg. Mulhouse a été un peu plus difficile. J’espère vous accorder la même chaleur en Bretagne.
erwan
6 octobre 2012 @ 22:53
Jul,
Feu le comte de Paris n’était pas un adepte de la réconciliation.
Il y a les discours, les attitudes et ce que l’on organise avec ou sans aide.
Je pense que le précédent comte de Paris a tout fait pour évincer d’autres prétendants. Je ne lui donne pas tort, même quand il demande de l’aide à la République.
Tout celà s’assemble comme c’est le cas pour vous, peut-être, chez les Bourbons.
Cette réconciliation, rêvée par vous, n’est qu’un artifice trompeur.
jul
7 octobre 2012 @ 20:09
Bonsoir Erwan :)
Merci pour votre message bien intéressant concernant vos années passées en Alsace !
Quels sont les plats que vous avez préféré ?
Oh la Bretagne est superbe, je garde un très bon souvenir de mes séjours. L’un de mes amis les plus proches est d’ailleurs originaire de Bretagne et m’en parle avec passion.
Ah pour la réconciliation, vous ne vous fiez donc pas aux discours du Comte de Paris…vous n’avez sûrement pas tort. Je ne me suis jamais trop intéressé à son oeuvre mais je veux bien vous croire.
emporio
5 octobre 2012 @ 21:03
Jul
Les Bourbons D’Espagne par les Hommes sont bel et bien éteints…..LOL
jul
6 octobre 2012 @ 13:17
Ah bon et depuis quand Emporio ?! ;)
Michel
5 octobre 2012 @ 22:48
Quel est le rapport avec le sujet posté par Régine ?
jul
6 octobre 2012 @ 13:21
eh bien le rapport est le sujet même de l’article : Charles Philippe d’Orléans lol ! :D
Baia
5 octobre 2012 @ 08:50
Sur la 3ème photo, les deux frères me glacent !
Clémentine1
5 octobre 2012 @ 15:25
Ah bon ? Et pourquoi donc ? On voit que vous ne les avez jamais rencontrés.
Baia
7 octobre 2012 @ 09:20
Clémentine1 : qu’en savez-vous ?
Clémentine1
7 octobre 2012 @ 15:16
Baia, rien : j’avais l’impression que vous jugiez « sur photo », comme le font beaucoup d’internautes. Si je me suis fourvoyée, excusez-moi. J’ai rencontré ces deux Princes ainsi que le Duc d’Orélans et les ai trouvés chaleureux, c’est tout.
Baia
8 octobre 2012 @ 09:21
Nous ne sommes pas du même avis Clémentine 1, mais peu importe ! Bien évidemment je vous excuse et vous souhaite une bonne journée.
Zeugma
5 octobre 2012 @ 18:33
Baia, Demandez à dom Luis de vous prendre dans ses bras pour vous réchauffer …..
Baia
6 octobre 2012 @ 11:09
Merci Zeugma pour votre conseil, mais …
Zeugma
6 octobre 2012 @ 12:26
Baia, vous n’avez pas envie d’être réchauffée dans les bras puissants de don Luis ?
Baia
7 octobre 2012 @ 09:23
Zeugma, certes l’envie est grande mais malheureusement ce n’est pas don Luis et toute sa chaleur qui m’aideront à apprécier ces deux hommes !
eric2
5 octobre 2012 @ 09:08
Merci Régine pour cet article.
Tous à vos claviers. Bonjours les deux camps j’adore vos plumes, donc c’est avec plaisir de vous lire.
Bien amicalement
Gérard
5 octobre 2012 @ 09:36
On sait que Louis XIV a laissé son petit-fils, le duc d’Anjou, lorsqu’il est devenu roi d’Espagne, conserver la brisure d’Anjou pour lui et ses descendants.
Pour autant le roi n’a pas dit que cette brisure ne pourrait plus être utilisée dans la maison de France au profit des futurs duc d’Anjou puisque précisément le titre n’était plus attribué à cette branche. De fait ce titre fut donné au futur Louis XVIII qui ne le portait pas puisqu’il était appelé, selon le voeu du roi son grand-père, le comte de Provence, mais s’il avait eu des enfants, ceux-ci auraient été, ainsi que le souligne le baron Pinoteau, désignés sous le nom d’Anjou et non de Provence. Il est vrai que la brisure qui fut attribuée au futur Louis XVIII n’était pas la bordure d’Anjou. Dans un premier temps on lui donna un écartelé de France et de Provence qui ne convenait pas parce qu’il fallait briser ces armes de cadets.
On sait effectivement qu’il faut en héraldique, surtout dans le même pays, éviter les confusions ; remarquons néanmoins qu’en Espagne la bordure d’Anjou est maintenant portée par un très grand nombre de personnes dont il est difficile de distinguer les armoiries, mais de cela le roi de France ne pouvait se soucier car il ne prenait de dispositions que pour son royaume.
jul
5 octobre 2012 @ 12:51
Gérard, le Roi Louis XIV n’avait rien à préciser. Une tradition qui est aussi une politesse ne se change pas.
Bien sûr que le nom des enfants du Comte de Provence aurait été « de Provence » comme les enfants et petits-enfants du Comte d’Artois étaient « d’Artois ». Pouvez vous me donner le passage du Baron Pinoteau qui indiquerait une intention contraire du Roi Louis XV ?
Exactement, vous avez raison, la brisure de la branche de Provence qui était envisagée n’était pas celle d’Anjou. Louis XV voulait éviter la confusion. La preuve que les Rois de France se souciaient toujours d’agnats établis à l’étranger : jamais de bordure ne fut redonnée tant que la branche qui la portée avait des membres, même établis dans d’autres Etats. La preuve que les dispositions des Rois de France en la matière tenaient compte de ce point.
La bordure d’Anjou est portée par un très grand nombre de personne comme la bordure d’Orléans. Et alors?
Kalistéa
5 octobre 2012 @ 16:37
Bonjour Gérard et merci pour votre paragraphe qui est très clair et nous rend service car on se pose toujours peu ou prou des questions sur ces titres ,armoiries ,brisurs …tout cela au demeurant bien anachronique et sans grande valeur.L’expérience montre que ces princes font comme ils veulent et comme « ça leur chante » pourvu qu’ils aient des partisans béats de dévouement pour les approuver.
Les puissants s’ils n’ont pas le droit…ils le prennent!
Par exemple le général Franco ,maitre tout puissant de l’Espagne après avoir été vainqueur de la guerre civile a jugé bon de rétablir la monarchie dans ce pays,en la personne de Juan Carlos alors que le prétendant légitime était le comte de Barcelonne.
Selon les règles monarchiques ,il n’en avait pas le droit ni Juan Carlos celui de régner à la place de son père alors que celui-ci n’avait pas renoncé…Mais ce droit ILS l’ont pris qu’il y ait eu ou non des personnes que cela incommodait…
C’est la mème chose pour le titre d’Anjou qui n’existe plus et qui ne pourrait être attribué encore à quelqu’un que par un souverain!
Malgré cette évidence ,non seulement nous en avons un de duc d’Anjou mais même deux!
Vous me direz qu’abondance de biens ne nuit pas…,moi je trouve que c’est l’occasion ou jamais de s’exclamer :LOL!
Alors mourons de rire ça fait du bien…
Ceci dit j’ai acheté le livre de Charles-Philippe d’Orléans, 2e faux duc d’Anjou du XXIe siècle donc…Et je l’ai lu avec beaucoup de plaisir . Je l’ai trouvé instructif, intéressant et d’un style très agreable.Par comparaison avec d’autres livres du même genre qui nous sont souvent proposés et qui nous font regretter la 20aine d’euros qu’ils nous ont coùté,celui-ci est bon et mérite sa place dans une bibliothèque.
Bonne après-midi, cher Gérard.k.
jul
6 octobre 2012 @ 13:23
Bonjour Kalistéa
pas si anachronique que ça, au vu des décisions du Comte de Paris ;)
Gérard
7 octobre 2012 @ 11:53
Merci Kalistéa. Bon dimanche.
Gérard
7 octobre 2012 @ 11:50
Pour Hervé Pinoteau voir Le sang de Louis XIV, le célèbre ouvrage collectif publié à Braga en 1961 : tome 1, page 86, note 90.
jul
7 octobre 2012 @ 20:11
Merci Gérard,
je n’ai hélas pas cet ouvrage, pourriez-vous m’en recopier l’extrait s’il vous plait ?
:) merci d’avance
Gérard
8 octobre 2012 @ 09:23
Pour Jul :
« Le comte d’Artois fit toujours figurer son titre originaire, alors que son frère aîné, après en avoir fait usage au début, l’avait totalement abandonné : « Louis Stanislas Xavier fils de France, petit-fils du roi, comte de Provence, duc d’Anjou, comte du Maine, du Perche et de Senonches » ainsi commençaient les premières lettres patentes, du vivant de Louis XV. Devenu frère aîné du roi en 1774, le comte de Provence lâchera son comté dans ses lettres patentes, brevets, etc. (vid. à son article un exemple), considérant que « Monsieur » était un titre supérieur à un comté inutile puisqu’il en n’était que titré, non apanagé. Si M. le comte de Provence avait eu des enfants ils se seraient nommés d’Anjou et non de Provence. M. le comte d’Artois ne pouvant avoir un titre comme Monsieur, garda le comté dont il n’était que titré ; ce titre totalement inhabituel et qui ne reposait sur rien devenait la désignation commode du second frère du roi, au-dessus de titres ducaux relatifs à un apanage dont la composition varia constamment. Ne pouvant avoir un duché comme l’Anjou (base du titre féodal le plus important de France après celui d’Orléans chez les cadets, les aînés ayant le Dauphiné, la Bourgogne et la Bretagne), le futur Charles X vit ses enfants porter le nom d’Artois et non celui d’Auvergne, ou d’Angoulême. Par contre il vit titrer ses deux fils avec des duchés dont il était propriétaire. »
Il semble que ce soit une déduction logique.
jul
8 octobre 2012 @ 14:17
Merci Gérard, c’est fort intéressant
Mais sur quels document s’appuie le Baron Pinoteau pour affirmer que les enfants du Comte de Provence se seraient appelés d’Anjou ?
Je pense au contraire que s’il avait eu deux fils
nous aurions eu (de manière similaires à la branche d’Artois, Angoulême puis Berry)
LOUIS ANTOINE de Provence, Duc d’Alençon
et ensuite
STANISLAS VICTOR de Provence, Duc d’Anjou
ou deux filles
MARIE LOUISE ANTOINETTE de Provence, Mademoselle
VICTOIRE XAVIERE de Provence Mademoiselle d’Alençon
Gérard
8 octobre 2012 @ 19:57
Sur quels documents, je n’en sais rien à part ceux que cite la note. Il faudrait sans doute interroger l’auteur. Mais je crois qu’il veut dire que puisque Monsieur n’utilisait plus son titre de comte de Provence, il ne l’aurait sans doute pas repris pour ses enfants. A mon sens au surplus on ne pouvait pas apanager le comté de Provence, car il appartenait au roi seul depuis le traité d’union ou en tout cas à la branche aînée comme la Bretagne. Notons que les derniers comtes de Provence indépendants étaient bien sûr aussi ducs d’Anjou. Je regrette néanmoins que Monsieur n’ait pas utilisé son titre plus longtemps – je suis provençal – d’autant qu’il avait été accueilli ici avec beaucoup d’estrambord précisément en raison aussi de ce titre et qu’il avait pêché à la madrague de Marseille, le thon avec un trident d’or fondu pour lui. Marseille eut aussi son quai Monsieur.
Gérard
10 octobre 2012 @ 16:04
Peut-être le trident du comte de Provence était-il de vermeil comme celui du jeune Louis XIII autrefois. La visite de Monsieur eut lieu en 1777. Il était donc déjà le frère du roi mais on l’appelait indifféremment Monsieur ou le comte de Provence et c’est vrai que cette titulature se retrouve constamment sous le règne de Louis XVI, notamment dans l’Almana ench royal où ce sont bien les seuls titres qui figurent.
jul
11 octobre 2012 @ 06:27
Oh merci Gérard de m’avoir raconté cet évènement : la pêche de Monsieur, Comte de Provence à la madrague de Marseille.
J’aime beaucoup.
Pour revenir à notre débat, ce que je vous dites pour la Provence vaut aussi pour l’Artois : dans les deux cas, ces deux Fils de France n’ont pas reçu ces provinces en apanage.
Je pense que le nom des enfants du Comte et de la Comtesse de Provence aurait été « de Provence ». Leur second fils aurait été le Duc d’Anjou, comme le second fils du Comte d’Artois était le Duc de Berry.
Gérard
11 octobre 2012 @ 18:35
Possible en effet. Je note d’ailleurs que la comtesse de Provence a fait des fausses couches, ce qui laisse penser que Monsieur n’était pas aussi vierge que son épée comme une mauvaise langue avait pu le dire.
jul
12 octobre 2012 @ 18:11
Oui tout à fait Gérard, deux enfants si ma mémoire est bonne :)
Actarus
5 octobre 2012 @ 09:59
Toutes ces chaises vides sont-elles virtuellement occupées par Obama ? ;-)
Philippe
6 octobre 2012 @ 09:33
Profitons-en pour rappeler à tous que Barrack Obama descend aussi
de Hugues Capet !!!
Jean Pierre
5 octobre 2012 @ 10:08
Je viens de regarder en quoi consiste ce prix Hugues Capet. Et surprise Charles Philippe d’Orléans fait partie du jury…..
LPJ
5 octobre 2012 @ 18:50
Effectivement.
Le jury a été présidé jusqu’à son décès par sa grand-mère la Comtesse de Paris.
C’est désormais sa cousine la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles qui a cet honneur. On peut d’ailleurs signaler que le frère de cette dernière, le Duc de Castro, est un des financeurs.
Michel
5 octobre 2012 @ 22:52
Ce n’est pas une surprise, le Prince Charles-Philippe est membre du prix littéraire Hugues Capet depuis presque dix ans… Et Régine a fait une erreur, le Prince N’A PAS reçu le prix, il a fait uniquement une conférence. Le Prix Hugues Capet est décerné en novembre et le livre du Prince Charles-Philippe n’est pas sélectionné, justement car il est membre du jury. Merci Régine de bien vouloir revoir cette information erronée.
Charles
5 octobre 2012 @ 10:23
Belle réunion de princes Capétiens autour du duc d’Anjou.
aubert
6 octobre 2012 @ 13:16
On aurait apprécié que l’information donnée ci-dessus par Michel, le soit par vous, plutôt que cette banale phrase courtisane.
patricio
5 octobre 2012 @ 10:35
toutes mes félicitations au prince,j’ai adoré son livre
amitiés
patricio
MoniqueDN
5 octobre 2012 @ 10:38
Sincères félicitations au prince Charles-Philippe d’Orléans !
Leonor
5 octobre 2012 @ 11:29
Ah, les yeux bleu-bleu-bleu de ce jeune homme ….
Kalistéa
5 octobre 2012 @ 16:43
Oui Léonor vous avez raison : des yeux bleus comme on en voit peu.C’est un très bel homme et son épouse une très belle et sympathique jeune maman…Beau couple qui fait honneur à la famille royale française!
Bien à vous K.
aramis
6 octobre 2012 @ 00:01
Ses yeux sont si profonds qu’en m’y penchant pour boire
j’ai vu tous les soleils y venir se mirer…
…ses yeux plus purs que lui quand une larme y luit…
mais ce fut écrit pour Elsa, pas pour Charles Philippe…
Kalistéa
6 octobre 2012 @ 13:11
Merci cher Aramis pour ce rappel d’un des plus beaux odes à l’Amour,qu’est le poême d’Aragon, pour moi une des plus belles pages de la littérature française.
Peut-être que la duchesse d’Anjou et de Cadaval est également inspirée par les extraordinaires yeux de son mari?
Bon après midi.k.
Mélusine
5 octobre 2012 @ 11:30
Voilà ! C’était le coup « de gueule simple » (mais précis) de Jul.
Lambel, rameaux, branches, brisures, le langage héraldique est tellement riche, mais aussi terriblement compliqué. Comment s’y retrouver, parmi tous ces symboles ?
R-N
5 octobre 2012 @ 11:39
Jul, justement, on a toujours vu des exemples à travers l’Histoire l’emploi d’armes identiques par deux branches concurrentes dans les familles royales en général. C’est élémentaire et c’est parfaitement logique. C’est aussi le cas dans les branches de Bourbon, actuellement (Bourbon-Siciles).
Il n’existe pas de titres de courtoisie dans une famille royale. Répéter sans cesse une erreur de certains royalistes, qui signale une évidente confusion de leur part dans les notions élémentaires, ce qui est leur habitude, n’en fait pas autre chose qu’une erreur.
Puisque les Orléans considèrent que les Bourbons n’ont droit ni à leurs titres ni à cette brisure, ceux-ci ne sont donc pas portés, en tous cas pas à bon droit. Comme en plus, les Bourbons ne sont pas considérés par les Orléans comme branche de la famille royale de France, le problème ne se pose pas.
Pour la lisibilité, cette provocation pour les royalistes, d’avoir donné par le Comte de Paris à son neveu le titre de Duc d’Anjou a déjà été dénoncée par les Légitimistes d’abord et par notre site ensuite.
jul
5 octobre 2012 @ 12:56
Ah vous savez RN, ce que considèrent les Orléans en la matière m’importe peu.
Il y a eu certes des concurrences, mais pas les Ducs de Séville et de Santa Elena n’en sont pas les protagonistes. Le problème est dans la distinction des branches cadettes, non dans la réclamation d’armes pleines. Comparez ce qui est comparable.
bien sûr qu’il y a des titres de courtoisie dans une famille royale, surtout quand elles ne sont plus régnantes.
Cosmo
5 octobre 2012 @ 13:47
R-N,
Il n’existe peut-être pas de titres de courtoisie dans une famille royale. La France n’a plus de famille royale mais des descendants de l’ancienne famille royale, soumis au droit commun.
Celui porté en France par le prince Louis de Bourbon ou ceux portés par les divers princes d’Orléans sont tout de même portés au titre de la courtoisie et donc tolérés dans leur usage, fût-il mondain.
Dans les autres pays, encore en monarchie, le souverain fait comme il l’entend et les titres portés par les membres de leurs familles sont légaux, comme ceux portés par la noblesse.
En Allemagne, alors même qu’ils ne peuvent plus être portés en tant que tels, les titres existants en 1919, sont intégrés au nom patronymique, lequel est, depuis la constitution de Weimar, transmis à tous les enfants, variant cependant en fonction du sexe de l’enfant lorsqu’il existe une forme masculine et une forme féminine de l’élément nobiliaire – par exemple, «Gräf» (comte) et «Gräfin» (comtesse) ». Il n’existe plus de famille royale, ou impériale, en Allemagne, mais les membres des anciennes maisons princières ou souveraines portent leurs titres de la même manière que les autres maisons nobles.
Bien à Vous
Cosmo
Kalistéa
6 octobre 2012 @ 17:54
Bonjour Cosmo ,comme toujours vos posts m’apportent quelque chose.
Pour les titres,je pense qu’il est anachronique d’en attribuer dans un pays qui n’en a plus de ce type depuis longtemps…Mais si quelqu’un s’en attribue un de son propre chef ,sans avoir pour autant un droit particulier à le faire ,pourquoi un autre citoyen français ne pourrait-il pas en faire autant et attribuer ce même titre à son fils ou à son neveu puisque le premier n’est pas le propriétaire du titre?
Tout cela est du domaine de la fantaisie!
On peut appeler « courtoisie » cette fantaisie si on veut ,pourquoi pas ?
Bonne soirée .K.
HRC
5 octobre 2012 @ 13:11
donc 2 conceptions de la légitimité du titre, donc débat sur le blason revendiqué.
rien d’urgent pour la planète..
j’en profite pour poser une question : quand le baptème d’isabelle, fille de Charles-Philippe ?
corentine
5 octobre 2012 @ 16:28
félicitations au prince Charles-Philippe
prince bien sympathique
j’aimerai bien qu’il nous présente aussi la petite princesse Isabelle
aubert
7 octobre 2012 @ 14:58
….les Invalides ne sont pas disponibles pour le moment!
LPJ
5 octobre 2012 @ 18:46
Remise de prix ? Ne serait ce pas plutôt le compte rendu de la conférence que devait donner le Prince.
De mémoire, le prix est attribué en fin d’année et remis en janvier….
marie.françois
5 octobre 2012 @ 20:13
Le livre en question est mauvais, mal construit,tres mediocrement documenté et mal illustré.
Celui de Ricardo Mateos lui est bien supérieur.
On aurait pu esperer de Charles Philippe d’Orléans, du fait de ses origines familiales, autre chose q’une simple compilation des journaux de l’époque.On n’y apprend rien sur la « quinta de los ajinhos », la demeure de ses grands parents, à croire qu’il n’a pas sollicité la collaboration de ses oncles et tantes ou que ceux ci ont refusé de coopérer.
Dommage!
Anne-Cécile
5 octobre 2012 @ 20:48
Ce prince écrit sur les siens et leurs égaux. Les siens le récompensent.
Le nombrilisme dans toute sa splendeur.
Baia
6 octobre 2012 @ 11:11
Excellent commentaire Anne-Cécile !
Michel
5 octobre 2012 @ 22:55
Merci Régine de bien vouloir revoir le titre de cette information. Le Prince Charles-Philippe n’a pas reçu le Prix Hugues Capet. Il a donné une conférence organisée par l’association Unité Capétienne, organisatrice également du Prix Hugues Capet. Le Prince Charles-Philippe d’Orléans étant membre de ce prix littéraire, son ouvrage n’a de fait pas été sélectionné pour l’année 2012. Le Prix Hugues Capet est traditionnellement décerné en Novembre.
Thibaut le Chartrain
6 octobre 2012 @ 11:52
Merci Michel pour cette précision importante .
J’étais en effet très étonné que le jury ait donné le prix à l’un des siens .
Thibaut le Chartrain
6 octobre 2012 @ 11:54
Connaissez-vous la liste des titres retenus pour cette année ?
Merci
danielle2
6 octobre 2012 @ 00:11
Au fond , il s’est auto-octroyé le titre !
Les Orléans ne considérent pas que les Bourbons d’Espagne comme etc.. Ils ont perdu leurs procés et ils persistent et signent ! Je trouve que cette famille depuis le décés de feu le Comte de Paris, se ridiculise. Le titre de duc d’Anjou revient à Louis de Bourbon,titre porté par la branche des Bourbons d’Espagne depuis Louis XIV. Avec des personnes de ce genre, la République a de trés trés nombreuses années à vivre. Croiser l’épée au XXI°siécle, on croit rêver. Que les Orléans redescendent sur terre. La branche cadette a toujours crée des problémes , il ne faut pas oublier que leur aïeul a voté la mort de Louis XVI, pour se réserver le pouvoir avec probablement l’espoir de ceindre la couronne de France.Ils oublient que leur ancêtre respectif s’appelait Louis XIV. Ils ont oublie également qu’ils sont restés en exil longtemps.
Tout ce blabla ne sert strictement à rien .
Un peu d’humilité serait mieux perçue.
.
Cosmo
6 octobre 2012 @ 14:31
Et un peu d’exactitude ne vous ferait pas de mal non plus!
Comment pouvez-vous dire que le titre de duc d’Anjou a été porté par la branche des Bourbons d’Espagne depuis Louis XIV, alors que Philippe duc d’Anjou y a renoncé pour devenir roi d’Espagne, que le roi Louis XVIII a été le dernier à le porter officiellement et qu’il a fallu attendre 1909 pour que le duc de Madrid s’en pare à tort!
Ce ne sont pas les Orléans qui se ridiculisent, c’est vous!
Cosmo
aubert
7 octobre 2012 @ 15:01
Bien envoyé, Cosmo. même si l’attribution Orléans n’était pas nécessaire. BAV.
Germain
6 octobre 2012 @ 01:39
C’est ce qu’on appelle un non-événement….
marie.francois
6 octobre 2012 @ 10:23
Le livre en question est mauvais car mal documenté, mal construit et pauvrement illustré.
Il n’est qu’une compilation des journaux de l’époque et ne renseigne en rien, par exemple, sur la vie à la quinta do anjinho, la demeure des grands parents de l’auteur;Ce dernier ne semble n’avoir pas sollicité la collaboration des oncles et parents ou ne l’avoir pas obtenue.
Le livre de ricardo Mateos est beaucoup plus interessant.
Padraig
11 octobre 2012 @ 17:16
marie.francois vous semblez avoir lu l’ouvrage de ricardo Mateos en français pour être aussi élogieu(se)x ?
cheveyre
8 octobre 2012 @ 09:15
J’ai lu ce livre et je suis resté sur ma faim … à part une ou deux informations que je ne connaissais pas ou dont je ne me souvenais pas ; ce livre n’apporte rien de nouveau … Il aurait fallu que ce livre soit écrit par quelqu’un de complétement « étranger » à toutes les familles traitées et nous aurions peut-être appris plus sans aller dans les cancans
Nemausus
10 octobre 2012 @ 18:03
j’ai feuilleté ce livre par curiosité… franchement on n’apprend rien de nouveau.
Pour certain le seul intérêt du livre est son auteur. dont acte.