Albert II : » Je suis issu de cette grande famille poitevine »
Le prince Albert II de Monaco est attendu dans le Poitou aujourd’hui. A Parthenay, il visitera l’exposition consacrée à la famille La Meilleraye.
Vous venez à Parthenay pour l’exposition consacrée à la famille La Meilleraye. Quel lien de parenté vous unit personnellement ?
« Par le mariage, en 1777, de l’héritière de la lignée Mazarin avec mon ancêtre le Prince Honoré IV, je suis issu de cette grande famille poitevine. Le duché avait été vendu, l’année précédente, au frère du roi, le comte d’Artois ; je ne peux donc pas porter le titre de duc de La Meilleraye, mais le Palais princier conserve néanmoins toujours les archives en lien avec cette belle commune. »
« Il est important pour moi de faire découvrir ces œuvres »
La Principauté a prêté des objets exposés au musée de Parthenay, quels sont-ils ?
« Nous avons prêté trois portraits de famille issus des collections du Palais, représentant mes aïeux La Meilleraye, ainsi qu’avec des ouvrages anciens et documents d’archives. Il est important pour moi de faire découvrir ces œuvres et ces informations au public. Notre patrimoine doit être exposé et partagé, car c’est un patrimoine commun à nos deux pays. »
Pourquoi est-ce important pour vous, au point d’effectuer le déplacement en Gâtine ?
« J’ai souhaité effectuer des déplacements réguliers en France dans toutes les communes liées à l’histoire des Grimaldi, pour répondre aux invitations des élus bien sûr, mais aussi parfois d’associations très dynamiques dans le domaine patrimonial et touristique notamment. A chaque déplacement sur ces lieux de mémoire emblématiques, un travail de recherche historique préalable est mené par les archives du Palais princier et son directeur, Thomas Fouilleron. Je me suis déjà ainsi rendu en Normandie, en Bretagne, dans la Drôme, et je visiterai en mai, avec mon épouse, la Princesse Charlène, l’ancien comté de Carladès, c’est-à-dire une partie du Cantal et de l’Aveyron. »
La visite débutera vers 11 h et se terminera aux alentours de 14 h à la suite du déjeuner à La Citadelle. Un temps de rencontre a été prévu avec les habitants de Parthenay entre 12 h et 12 h 45 où le prince remontera la Vau Saint-Jacques à pied, avec photo officielle avec le conseil municipal devant la statue du pèlerin.
Gibbs, si Albert ne pouvait pas se rendre au Vatican, il aurait pu changer cette visite à Parthenay, il aurait du dépêcher Caroline dont le Vatican a annulé le 1er mariage.
Amitiés.
Julia, merci d’avoir répondu à ma place.
Je pense que lorsque l’on demande l’annulation de son mariage auprès du Vatican, la moindre des choses serait d’être présente à une telle cérémonie ; Caroline oublierait elle les règles de politesse ?
Baia
28 avril 2014 @
20:43
Julia, Danielle, je l’ai déjà écrit précédemment : pourquoi alors ne pas regretter également l’absence du Comte de Paris ? Son premier mariage a bien été annulé non ? La principauté de Monaco était représentée alors que la famille de France ne l’était pas …
Francine du Canada
27 avril 2014 @
12:22
Merci a Régine et à Quentin pour cette photo et cet article. Finalement, c’est seul que le prince se sera rendu à Parthenay et il semble que sa venue attire pas mal de gens. FdC
Il est venu hier samedi à Parthenay en jet privé et donc il a de ce fait pu se rendre à ROME aujourd’hui je pense. Il n’était effectivement pas accompagné de Charlène.
Ce que vous dites sur la présence d’Albert à Rome est inexacte, Albert n’était pas à Rome , il participait dimanche à une course cycliste pour récolter des fonds pour la fondation Princesse Charlène. Charlène était à Tustin dans le cadre de sa fondation avec des enfants défavorisés de ‘ village of hope’.
« Par le mariage, en 1777, de l’héritière de la lignée Mazarin avec mon ancêtre le Prince Honoré IV, je suis issu de cette grande famille poitevine. Le duché avait été vendu, l’année précédente, au frère du roi, le comte d’Artois ; je ne peux donc pas porter le titre de duc de La Meilleraye, mais le Palais princier conserve néanmoins toujours les archives en lien avec cette belle commune. »
Je me permets de rappeler au comte Albert de Polignac, Prince souverain de Monaco, de son pseudonyme Albert Grimaldi, que les pairies ne pouvaient se transmettre que par les mâles depuis 1711. Descendant en ligne féminine des ducs de La Meilleraye, il n’aurait pu porter ce titre, quand bien même celui-ci n’eût-il pas été vendu au comte d’Artois.
(J’ouvre une parenthèse pour déplorer, à titre personnel, la décision de Louis XIV de ne prévoir la transmission des titres que par les hommes, raison pour laquelle des titres illustres qui ont fait l’Histoire de France sont aujourd’hui éteints. Le système espagnol d’avant la réforme socialiste est beaucoup mieux. Je referme la parenthèse.)
Dernière précision :
« Honoré III (Grimaldi), prince de Monaco, avait démissionné de sa pairie et du duché de Valentinois en faveur de son fils ; il mourut privé de tous ses titres en 1795. Ce fils, Honoré IV, fut connu comme duc de Valentinois quand il était colonel commandant du Royal Cravates, mais il ne put être reçu pair de France avant 1790 ; il devint prince de Monaco en 1814 et mourut en 1819. C’est son fils Honoré V, baron français de Monaco en 1810, maréchal de camp en 1814, qui fut nommé duc de Valentinois, pair de France par ordonnance du 4 juin 1814 et duc-pair héréditaire par ordonnance du 31 août 1817 ; il était impossible de l’exclure de la chambre des pairs lors de la mort de son père, moment où il devint prince de Monaco (1819). Le dernier duc de Valentinois, marquis des Baux, comte de Carladès, etc. fut Louis II (Grimaldi), prince souverain de Monaco, général de brigade français, mort le 9 mai 1949. » (source : État présent de la Maison de Bourbon, 3ème édition, Le Léopard d’or, 1986, p. 187)
Les titres français du prince Louis II ne pouvaient être transmis à Charlotte Louvet, sa fille naturelle qu’il a adoptée (!) en 1919 en présence des autorités républicaines françaises qui exerçaient sur la Principauté un quasi-protectorat.
C’est de façon abusive et non conforme à la dévolution des titres français que Charlotte fut titrée « duchesse de Valentinois ». L’on pourrait dire qu’il s’agissait là d’un titre de courtoisie. Son usage en 2014 pourrait être contesté auprès du Garde des Sceaux (mais Mme Taubira préfère être la gardienne des sots, ce qui est autre chose). Au surplus, Charlotte de Monaco ne pouvait être, durant la durée de son mariage, que la comtesse Pierre de Polignac. La branche de Goyon-Matignon des princes de Monaco est éteinte dans les mâles depuis la mort de Louis II en 1949. Petit-fils de ce souverain par une femme, Rainier III ne pouvait légitimement porter les titres français de son grand-père. De nos jours, Albert II de Monaco, comte de Polignac, ne le peut pas davantage.
Vous attribuez, de votre autorité, une identité au Prince Albert qui n’est pas la sienne.
Je sais qu’il existe une polémique lancée au 20° siècle par quelques personnes qui n’étaient pas compétentes en la matière… et portant sur les titres des aïeux français. Cependant, vous allez beaucoup plus loin, puisque vous le considérez comme installé à tort sur le Rocher…
Curieuse façon de traiter cet aimable souverain, qui reçoit le Prince Louis…
Vous m’avez mal compris.
Je n’ai pas dit que c’était à tort qu’il régnait sur Monaco. Je ne conteste pas le tour de passe-passe qui consisté à désigner héritière de transition (pont et planche, en l’occurrence), une fille naturelle adoptée par son propre père, dans le seul but d’éliminer des princes allemands que la République française, au sortir de la Grande Guerre, ne pouvait pas souffrir.
Tout ce que j’ai écrit, c’est que les titres français dont Louis II de Goyon de Matignon, prince de Monaco, pouvait se parer, n’étaient pas transmissibles par les femmes et qu’en conséquence, Charlotte n’a pu les transmettre à Rainier au regard du droit français. Il en résulte que le seul titre français que le Prince Albert II de Monaco peut utiliser est celui de comte de Polignac qui lui vient de son grand-père paternel.
Dès lors, quand cet aimable souverain qui reçoit le Prince Louis laisse entendre qu’il aurait pu porter le titre de duc de La Meilleraye si ses ancêtres ne l’avaient point vendu à la fin de l’Ancien Régime, j’y vois ce qu’il convient d’appeler, diplomatiquement, une « inexactitude ». ;-)
Actarus,
Je vous donne acte que vous ne vouliez pas parler de la succession à Monaco, ce que j’avais crû en lisant un peu vite, mais il était facile de s’y tromper parce que l’argumentation développée autrefois a été la même pour les titres français que pour la succession.
Pour les titres français, cela est inexact car la transmission des titres en France relève d’autres considérations que celles qui ont été affirmées. Je ne le développerai pas mais en tout état de cause les titres des ancêtres français d’Albert lui ont bien été transmis.
Je m’en doutais qu’il y aurait eu de commentaires sur Charlène … comme si tous les autres princes et rois se déplacaient toujours avec leurs épouses ..
Le ministre d’État Michel Roger représentait Monaco au Vatican dimanche 27 avril, comme ce fut annoncé dans Monaco Matin. La Princesse Charlène était dès hier dimanche en Californie, dans le cadre de sa fondation. Elle recevra par ailleurs mardi 29 avril, à Los Angeles, le « Champion of Children Award », comme cela est annoncé sur la page officielle Facebook du Palais Princier. Ce n’est donc pas utile d’inventer des suppositions ironiques dans le seul but de discréditer la Princesse par ailleurs très présente, tous ces derniers temps, lors d’actions très diverses et très louables!!!
Quel délire contre la princesse Charlène pour les justes quatre heures passées par le prince Albert au Poitou. Comme il le dit dans son interview, il fera avec Charlène un voyage officiel au Cantal et en Aveyron le 14 et 15 mai prochain. Le prince Albert n’était pas à Rome comme l’annonce un peu trop vite une intervenante , le ministre d’état représentait le Principauté de Monaco., le prince participait à une course cycliste caritative de St Tropez à Monaco pour récolter des fonds pour la fondation de son épouse . Par ailleurs, la princesse était en Californie à Tustin dans le cadre de sa fondation ou elle a passé sa journée avec des enfants défavorisés , elle recevra demain ‘le champion of award’ à Los Angelès . https://www.facebook.com/note.php?note_id=652980994780813‘
Et le prince d’enchaîner, pour sa belle, qui venait de recevoir le « champion of award » à Los Angelès :
« we are the champions, my friend
and we’ll keep on fighting till the end
we are the champions (bis)
no time for losers
cause we are the champions of the world….. »
Je « joue du clavier debout » mais, tout çà ne vaut pas « Un clair de lune à Maubeuge » ; quand pour FdC, il n’y a naturellement de cabane que celle « Au Canada »… A vous, PGE
Philippe gain d'enquin
30 avril 2014 @
07:14
Et en form’idable, quand nous sommes form’inables… A vous, PGE alias « Maestro » !
Le Prince de Monaco peut effectivement porter le titre de Duc de La Meilleraye, contrairement à l’opinion de ceux qui l’ont conseillé négativement à ce sujet. Non seulement, il peut le porter, mais encore il en est le propriétaire sans discussion.
Mélusine,
Pas de résultat, cela se pose seulement ainsi : nous indiquons ce qui est, lorsque c’est nécessaire. De ce fait la suite est nécessairement acquise et il n’y aura pas de notre part de mention supplémentaire, et ce sujet n’est pas une affaire d’état…
Qui vous dit d’ailleurs que c’est bien notre site qui va se charger de transmettre cette précision technique ? Si toutefois quelque événement se produisait, vous seriez informée la première !
Il est possible que soit publié un jour sur notre site le point exact des titres de la famille princière, mais ce n’est pas prioritaire ni finalement très important.
étant prince souverain il peut bien porter tous les titres qu’il veut. La Meilleraye n’existe plus en France, là où il a été créé. Si le Prince souverain de Monaco veut se l’attribuer sur votre conseil, grand bien lui fasse et que le ridicule ne le tue pas !! ce sera toujours mieux, mais à la propriété moins assurée, que Prince du Casino de Monte-Carlo.
Tonton Soupic a confondu Parthenay dans les Deux-Sèvres avec Parthénia dans les Deux-Chèvres, qui, comme on le sait, est un trou paumé dans le désert où saint Jean-Paul II l’a exilé ! ^^
Quentin
27 avril 2014 @ 11:08
Albert II : » Je suis issu de cette grande famille poitevine »
Le prince Albert II de Monaco est attendu dans le Poitou aujourd’hui. A Parthenay, il visitera l’exposition consacrée à la famille La Meilleraye.
Vous venez à Parthenay pour l’exposition consacrée à la famille La Meilleraye. Quel lien de parenté vous unit personnellement ?
« Par le mariage, en 1777, de l’héritière de la lignée Mazarin avec mon ancêtre le Prince Honoré IV, je suis issu de cette grande famille poitevine. Le duché avait été vendu, l’année précédente, au frère du roi, le comte d’Artois ; je ne peux donc pas porter le titre de duc de La Meilleraye, mais le Palais princier conserve néanmoins toujours les archives en lien avec cette belle commune. »
« Il est important pour moi de faire découvrir ces œuvres »
La Principauté a prêté des objets exposés au musée de Parthenay, quels sont-ils ?
« Nous avons prêté trois portraits de famille issus des collections du Palais, représentant mes aïeux La Meilleraye, ainsi qu’avec des ouvrages anciens et documents d’archives. Il est important pour moi de faire découvrir ces œuvres et ces informations au public. Notre patrimoine doit être exposé et partagé, car c’est un patrimoine commun à nos deux pays. »
Pourquoi est-ce important pour vous, au point d’effectuer le déplacement en Gâtine ?
« J’ai souhaité effectuer des déplacements réguliers en France dans toutes les communes liées à l’histoire des Grimaldi, pour répondre aux invitations des élus bien sûr, mais aussi parfois d’associations très dynamiques dans le domaine patrimonial et touristique notamment. A chaque déplacement sur ces lieux de mémoire emblématiques, un travail de recherche historique préalable est mené par les archives du Palais princier et son directeur, Thomas Fouilleron. Je me suis déjà ainsi rendu en Normandie, en Bretagne, dans la Drôme, et je visiterai en mai, avec mon épouse, la Princesse Charlène, l’ancien comté de Carladès, c’est-à-dire une partie du Cantal et de l’Aveyron. »
La visite débutera vers 11 h et se terminera aux alentours de 14 h à la suite du déjeuner à La Citadelle. Un temps de rencontre a été prévu avec les habitants de Parthenay entre 12 h et 12 h 45 où le prince remontera la Vau Saint-Jacques à pied, avec photo officielle avec le conseil municipal devant la statue du pèlerin.
Propos recueillis par Sébastien Acker
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/People/n/Contenus/Articles/2014/04/26/Albert-II-Je-suis-issu-de-cette-grande-famille-poitevine-1885732
marianne
27 avril 2014 @ 16:05
Merci Quentin , vous répondez à toutes mes questions.
Un petit Belge
27 avril 2014 @ 19:16
Je trouve cela très bien que le prince Albert de Monaco entretienne des liens avec les communes ayant des liens historiques avec les Grimaldi.
Gibbs
27 avril 2014 @ 11:49
Monaco n’est-il pas de confession catholique ?
Danielle
27 avril 2014 @ 21:04
Gibbs, si Albert ne pouvait pas se rendre au Vatican, il aurait pu changer cette visite à Parthenay, il aurait du dépêcher Caroline dont le Vatican a annulé le 1er mariage.
Amitiés.
Baia
28 avril 2014 @ 08:48
Quel rapport entre la canonisation de deux papes et l’annulation du mariage de Caroline ?
Julia
28 avril 2014 @ 14:36
le rapport c’est : l’annulation de son premier mariage par…Jean Paul II !!
Danielle
28 avril 2014 @ 18:17
Julia, merci d’avoir répondu à ma place.
Je pense que lorsque l’on demande l’annulation de son mariage auprès du Vatican, la moindre des choses serait d’être présente à une telle cérémonie ; Caroline oublierait elle les règles de politesse ?
Baia
28 avril 2014 @ 20:43
Julia, Danielle, je l’ai déjà écrit précédemment : pourquoi alors ne pas regretter également l’absence du Comte de Paris ? Son premier mariage a bien été annulé non ? La principauté de Monaco était représentée alors que la famille de France ne l’était pas …
Francine du Canada
27 avril 2014 @ 12:22
Merci a Régine et à Quentin pour cette photo et cet article. Finalement, c’est seul que le prince se sera rendu à Parthenay et il semble que sa venue attire pas mal de gens. FdC
Juliette D
27 avril 2014 @ 14:25
Où est Charlene? beau couple…………..
calou
27 avril 2014 @ 15:07
Le Prince Albert n’était pas convié au Vatican ? Ou bien l’engagement de se rendre à
Parthenay a-il-primé? Merçi de me renseigner…
gouline
27 avril 2014 @ 17:12
Aucune invitation n’est adressée en fait.
Vient qui veut.
francesca
27 avril 2014 @ 18:21
Le Vatican n’invite pas, mais accueille qui vient.
Dominique-Aurélie
27 avril 2014 @ 18:30
Il est venu hier samedi à Parthenay en jet privé et donc il a de ce fait pu se rendre à ROME aujourd’hui je pense. Il n’était effectivement pas accompagné de Charlène.
Marianne Amélie
29 avril 2014 @ 13:46
Ce que vous dites sur la présence d’Albert à Rome est inexacte, Albert n’était pas à Rome , il participait dimanche à une course cycliste pour récolter des fonds pour la fondation Princesse Charlène. Charlène était à Tustin dans le cadre de sa fondation avec des enfants défavorisés de ‘ village of hope’.
gabrielane
27 avril 2014 @ 22:53
Parthenay: samedi
Vatican: dimanche
flabemont8
27 avril 2014 @ 16:54
Comme Calou, je pensais qu’Albert et Charlène allaient se rendre à Rome…
Actarus
27 avril 2014 @ 17:57
« Par le mariage, en 1777, de l’héritière de la lignée Mazarin avec mon ancêtre le Prince Honoré IV, je suis issu de cette grande famille poitevine. Le duché avait été vendu, l’année précédente, au frère du roi, le comte d’Artois ; je ne peux donc pas porter le titre de duc de La Meilleraye, mais le Palais princier conserve néanmoins toujours les archives en lien avec cette belle commune. »
Je me permets de rappeler au comte Albert de Polignac, Prince souverain de Monaco, de son pseudonyme Albert Grimaldi, que les pairies ne pouvaient se transmettre que par les mâles depuis 1711. Descendant en ligne féminine des ducs de La Meilleraye, il n’aurait pu porter ce titre, quand bien même celui-ci n’eût-il pas été vendu au comte d’Artois.
(J’ouvre une parenthèse pour déplorer, à titre personnel, la décision de Louis XIV de ne prévoir la transmission des titres que par les hommes, raison pour laquelle des titres illustres qui ont fait l’Histoire de France sont aujourd’hui éteints. Le système espagnol d’avant la réforme socialiste est beaucoup mieux. Je referme la parenthèse.)
Dernière précision :
« Honoré III (Grimaldi), prince de Monaco, avait démissionné de sa pairie et du duché de Valentinois en faveur de son fils ; il mourut privé de tous ses titres en 1795. Ce fils, Honoré IV, fut connu comme duc de Valentinois quand il était colonel commandant du Royal Cravates, mais il ne put être reçu pair de France avant 1790 ; il devint prince de Monaco en 1814 et mourut en 1819. C’est son fils Honoré V, baron français de Monaco en 1810, maréchal de camp en 1814, qui fut nommé duc de Valentinois, pair de France par ordonnance du 4 juin 1814 et duc-pair héréditaire par ordonnance du 31 août 1817 ; il était impossible de l’exclure de la chambre des pairs lors de la mort de son père, moment où il devint prince de Monaco (1819). Le dernier duc de Valentinois, marquis des Baux, comte de Carladès, etc. fut Louis II (Grimaldi), prince souverain de Monaco, général de brigade français, mort le 9 mai 1949. » (source : État présent de la Maison de Bourbon, 3ème édition, Le Léopard d’or, 1986, p. 187)
Les titres français du prince Louis II ne pouvaient être transmis à Charlotte Louvet, sa fille naturelle qu’il a adoptée (!) en 1919 en présence des autorités républicaines françaises qui exerçaient sur la Principauté un quasi-protectorat.
C’est de façon abusive et non conforme à la dévolution des titres français que Charlotte fut titrée « duchesse de Valentinois ». L’on pourrait dire qu’il s’agissait là d’un titre de courtoisie. Son usage en 2014 pourrait être contesté auprès du Garde des Sceaux (mais Mme Taubira préfère être la gardienne des sots, ce qui est autre chose). Au surplus, Charlotte de Monaco ne pouvait être, durant la durée de son mariage, que la comtesse Pierre de Polignac. La branche de Goyon-Matignon des princes de Monaco est éteinte dans les mâles depuis la mort de Louis II en 1949. Petit-fils de ce souverain par une femme, Rainier III ne pouvait légitimement porter les titres français de son grand-père. De nos jours, Albert II de Monaco, comte de Polignac, ne le peut pas davantage.
Actarus
27 avril 2014 @ 18:02
Pour compléter mon propos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Titres_des_Grimaldi
R-N
29 avril 2014 @ 17:29
Actarus, vous devriez savoir que ce fourre-tout qui ne sélectionne que les pires bêtises n’est pas un site sérieux en matière historique…
Francine du Canada
28 avril 2014 @ 15:00
Actarus, merci, c’est clair, net et précis; très bien décliné et j’apprécie. Amitiés, FdC
Actarus
28 avril 2014 @ 17:33
Merci Francine, je vous souhaite une belle semaine et vous fais mes amitiés.
R-N
29 avril 2014 @ 17:31
Bonsoir Actarus !
Découvrant cet article et ne pouvant rester pour l’instant, je passerai sans doute demain répondre…
R-N
30 avril 2014 @ 17:48
Actarus,
Vous attribuez, de votre autorité, une identité au Prince Albert qui n’est pas la sienne.
Je sais qu’il existe une polémique lancée au 20° siècle par quelques personnes qui n’étaient pas compétentes en la matière… et portant sur les titres des aïeux français. Cependant, vous allez beaucoup plus loin, puisque vous le considérez comme installé à tort sur le Rocher…
Curieuse façon de traiter cet aimable souverain, qui reçoit le Prince Louis…
Actarus
2 mai 2014 @ 13:14
Vous m’avez mal compris.
Je n’ai pas dit que c’était à tort qu’il régnait sur Monaco. Je ne conteste pas le tour de passe-passe qui consisté à désigner héritière de transition (pont et planche, en l’occurrence), une fille naturelle adoptée par son propre père, dans le seul but d’éliminer des princes allemands que la République française, au sortir de la Grande Guerre, ne pouvait pas souffrir.
Tout ce que j’ai écrit, c’est que les titres français dont Louis II de Goyon de Matignon, prince de Monaco, pouvait se parer, n’étaient pas transmissibles par les femmes et qu’en conséquence, Charlotte n’a pu les transmettre à Rainier au regard du droit français. Il en résulte que le seul titre français que le Prince Albert II de Monaco peut utiliser est celui de comte de Polignac qui lui vient de son grand-père paternel.
Dès lors, quand cet aimable souverain qui reçoit le Prince Louis laisse entendre qu’il aurait pu porter le titre de duc de La Meilleraye si ses ancêtres ne l’avaient point vendu à la fin de l’Ancien Régime, j’y vois ce qu’il convient d’appeler, diplomatiquement, une « inexactitude ». ;-)
R-N
7 mai 2014 @ 15:29
Actarus,
Je vous donne acte que vous ne vouliez pas parler de la succession à Monaco, ce que j’avais crû en lisant un peu vite, mais il était facile de s’y tromper parce que l’argumentation développée autrefois a été la même pour les titres français que pour la succession.
Pour les titres français, cela est inexact car la transmission des titres en France relève d’autres considérations que celles qui ont été affirmées. Je ne le développerai pas mais en tout état de cause les titres des ancêtres français d’Albert lui ont bien été transmis.
Quentin
27 avril 2014 @ 20:38
je pense que Parthenay c’était prévu depuis tellement longtemps qu’il ne pouvait pas faire faux bond
ln13
27 avril 2014 @ 20:41
si Gibbs, bien sûr!!!!!
quant à Charlène, Juliette, trop intellectuel pour elle peut-être……
Patricia
28 avril 2014 @ 08:55
Je m’en doutais qu’il y aurait eu de commentaires sur Charlène … comme si tous les autres princes et rois se déplacaient toujours avec leurs épouses ..
Anna H
28 avril 2014 @ 13:38
Le ministre d’État Michel Roger représentait Monaco au Vatican dimanche 27 avril, comme ce fut annoncé dans Monaco Matin. La Princesse Charlène était dès hier dimanche en Californie, dans le cadre de sa fondation. Elle recevra par ailleurs mardi 29 avril, à Los Angeles, le « Champion of Children Award », comme cela est annoncé sur la page officielle Facebook du Palais Princier. Ce n’est donc pas utile d’inventer des suppositions ironiques dans le seul but de discréditer la Princesse par ailleurs très présente, tous ces derniers temps, lors d’actions très diverses et très louables!!!
racyma
28 avril 2014 @ 14:11
j y etais
Marianne Amélie
28 avril 2014 @ 16:52
Quel délire contre la princesse Charlène pour les justes quatre heures passées par le prince Albert au Poitou. Comme il le dit dans son interview, il fera avec Charlène un voyage officiel au Cantal et en Aveyron le 14 et 15 mai prochain. Le prince Albert n’était pas à Rome comme l’annonce un peu trop vite une intervenante , le ministre d’état représentait le Principauté de Monaco., le prince participait à une course cycliste caritative de St Tropez à Monaco pour récolter des fonds pour la fondation de son épouse . Par ailleurs, la princesse était en Californie à Tustin dans le cadre de sa fondation ou elle a passé sa journée avec des enfants défavorisés , elle recevra demain ‘le champion of award’ à Los Angelès .
https://www.facebook.com/note.php?note_id=652980994780813‘
Philippe gain d'enquin
28 avril 2014 @ 18:48
SAS son épouse, ne l’accompagnant pas, lui a t’elle chanté : « Excuse moi Parthenay’re? »
Francine du Canada
28 avril 2014 @ 21:24
Hihihihihi! FdC ;-)))
Mélusine
28 avril 2014 @ 23:06
Et le prince d’enchaîner, pour sa belle, qui venait de recevoir le « champion of award » à Los Angelès :
« we are the champions, my friend
and we’ll keep on fighting till the end
we are the champions (bis)
no time for losers
cause we are the champions of the world….. »
Francine du Canada
29 avril 2014 @ 17:43
Dites donc Mélusine; vous êtes en grande forme? ;-))))
Mélusine
29 avril 2014 @ 23:28
Chère Francine, c’est PGE qui déclenche le rire en chansons. Je ne fais que relancer le juke box :) « Tout pour la musique…. »
Philippe gain d'enquin
30 avril 2014 @ 20:53
Je « joue du clavier debout » mais, tout çà ne vaut pas « Un clair de lune à Maubeuge » ; quand pour FdC, il n’y a naturellement de cabane que celle « Au Canada »… A vous, PGE
Philippe gain d'enquin
30 avril 2014 @ 07:14
Et en form’idable, quand nous sommes form’inables… A vous, PGE alias « Maestro » !
Mélusine
30 avril 2014 @ 18:37
Comme c’est mignonnement formulé, « Maestro » :)
Francine du Canada
30 avril 2014 @ 19:58
Minables, minables… faudrait voir hihihihihi!
Mélusine, pour la musique… moi je vous suis c’est certain. Amitiés à vous deux, FdC
Royauté-News
29 avril 2014 @ 17:26
Le Prince de Monaco peut effectivement porter le titre de Duc de La Meilleraye, contrairement à l’opinion de ceux qui l’ont conseillé négativement à ce sujet. Non seulement, il peut le porter, mais encore il en est le propriétaire sans discussion.
Le Palais va être avisé de cette question.
Mélusine
29 avril 2014 @ 23:30
Bonne idée, « Royautés-News » ! Vous nous communiquerez les résultats de cette initiative ?
R-N
30 avril 2014 @ 17:39
Mélusine,
Pas de résultat, cela se pose seulement ainsi : nous indiquons ce qui est, lorsque c’est nécessaire. De ce fait la suite est nécessairement acquise et il n’y aura pas de notre part de mention supplémentaire, et ce sujet n’est pas une affaire d’état…
Qui vous dit d’ailleurs que c’est bien notre site qui va se charger de transmettre cette précision technique ? Si toutefois quelque événement se produisait, vous seriez informée la première !
Il est possible que soit publié un jour sur notre site le point exact des titres de la famille princière, mais ce n’est pas prioritaire ni finalement très important.
aubert
30 avril 2014 @ 14:16
étant prince souverain il peut bien porter tous les titres qu’il veut. La Meilleraye n’existe plus en France, là où il a été créé. Si le Prince souverain de Monaco veut se l’attribuer sur votre conseil, grand bien lui fasse et que le ridicule ne le tue pas !! ce sera toujours mieux, mais à la propriété moins assurée, que Prince du Casino de Monte-Carlo.
R-N
30 avril 2014 @ 17:19
Le ridicule de qui, Aubert ?
Indiquez-nous précisément, selon qui, le Prince de Monaco, pourrait être ridicule s’il utilisait ce titre ?
Le Prince de Monaco n’a pas besoin de s’attribuer le titre de Duc de La Meilleraye. Il le possède déjà. Il a seulement été induit en erreur.
Mélusine
30 avril 2014 @ 18:35
Il est en effet prince souverain de Monaco et du reste, y compris du casino.
Quand tant d’autres, titrés ou non, ne règnent que sur leurs rêves.
Tonton Soupic
30 avril 2014 @ 16:01
J’espère que Mgr Albert de Moaco aura pu rencontrer Mgr Gaillot, l’évêque de Parthenay.
Philippe gain d'enquin
30 avril 2014 @ 17:35
Évêque de Parthénia…
Actarus
2 mai 2014 @ 13:15
MDR !!!
Actarus
2 mai 2014 @ 15:36
Tonton Soupic a confondu Parthenay dans les Deux-Sèvres avec Parthénia dans les Deux-Chèvres, qui, comme on le sait, est un trou paumé dans le désert où saint Jean-Paul II l’a exilé ! ^^
Philippe gain d'enquin
3 mai 2014 @ 21:40
Où feu Jean-Paul II a estimé que la mission l’appelait…