A Vittorio Veneto en province de Trévise, le prince de Venise a participé à une commémoration militaire de la bataille qui permit à l’Italie en 1918 de mettre un terme au conflit avec l’armée austro-hongroise.
Le prince s’était rendu auparavant dans différents cimetières militaires dont celui de Colle di Sant’Elia.
Philippe 2
1 novembre 2018 @ 08:43
Pas facile de suivre son commerce et d’assurer la représentation liée à son statut.
C’est à encourager ce genre d’initiative et surtout de montrer la bon rapport qui perdurent aujourd’hui entre les acteurs de ce conflit.
Françoise2
1 novembre 2018 @ 10:09
Très bien ! le Prince reconnait la fin de cette tuerie et rend hommage à ces morts, morts pour la folie de conquête des hommes.
Vitabel
1 novembre 2018 @ 10:31
Il n’y a pas beaucoup de monde sur la place pour partager un évènement qui a eu lieu en 1918 !!! Le prince de Venise élevé en Suisse doit être sincèrement touché par ce genre de commémoration…
Mary
1 novembre 2018 @ 10:38
Du côté paternel, j’ai un chevalier de Vittorio -Veneto .c’est un ordre décerné par la république italienne à ceux qui ont combattu au moins six mois durant la première guerre mondiale.
À propos de la première guerre mondiale, j’ai bien aimé l’édito d’Adélaide de Clermont -Tonnerre dans le PdV de cette semaine.
Clara
1 novembre 2018 @ 11:58
Bravo principino !
La bataille dite « de Vittorio Veneto » a eu lieu dans les derniers jours de la Grande Guerre, et elle a un sens tout particulier en Italie. Après la cruelle défaite de Caporetto (novembre 1917) les italiens battus et rebattus furent (seulement !) capables de résister à l’avancement du front austro-hongrois sur les rives du fleuve Piave ; en revanche les combats initiés sur l’insistance des Alliés à Vittorio Veneto (octobre / novembre 1918) fut une grande offensive qui mena à la reconquête du territoire occupé, à la conquête de Trieste et au démembrement de l’armée austro-hongroise. Pendant la même période la Hongrie la Bohème et la Croatie se séparaient de l’Autriche. En conclusion de cette offensive qui avait commencé par de lourdes pertes italiennes, une armistice fut signée le 3 novembre entre les austro-hongrois et les italiens, précédant de peu l’armistice générale sur tous les fronts de la guerre.
Parlons maintenant d’aïeux ; citons la participation à cette bataille d’un parent éponyme, Emmanuel-Philibert de Savoie, duc d’Aoste, qui fut commandant d’armée (les troupes qu’il commandait ne furent jamais vaincues, d’où son surnom de « Duca invitto » (duc invaincu)) ! Il avait épousé une Orléans, Hélène, à qui Gabriele d’Annunzio dédia un long poème dans ses « Versi d’amore e di gloria – Merope » : https://it.wikisource.org/wiki/Merope/La_canzone_d%27Elena_di_Francia
Plus tard Hélène devint un soutien acharné du fascisme au point que ses parents français rompirent le contact avec elle…
Un autre aïeul : mon aïeul paternel (français), prit part à la bataille de Vittorio Veneto en tant qu’instructeur des bersaglieri; Il fut l’un des officiers envoyés par les alliés pour préparer et suivre l’offensive, la bataille et l’occupation de Trieste.
Voici l’adresse web d’un long article en italien sur le sujet (avec lien vers le sujet en français) :
https://it.wikipedia.org/wiki/Battaglia_di_Vittorio_Veneto#Ultimi_combattimenti_e_armistizio_di_Villa_Giusti
Cosmo
1 novembre 2018 @ 12:05
L’attitude du nouveau royaume d’Italie durant le Première Guerre Mondiale a été ambigüe. Il n’est entré en guerre que sous la condition d’être payé par les dépouilles de l’Empire austro-hongrois, comme le Trentin, Haut-Adige, le Tyrol, Trieste et une partie de la Slovénie et de la Croatie, et ce en dépit du Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, cher au Président Wilson, mais qui en l’occurrence n’a pas été respecté. Dans le nord de l’Italie, la population se sent encore plus autrichienne qu’italienne.
Caroline
2 novembre 2018 @ 12:43
Cosmo,
J’approuve votre commentaire, surtout sur la population de Trieste avec ma belle-fille d’origine autrichienne !
Bon week-end !
Naucratis
3 novembre 2018 @ 14:07
Si l’empereur d’Autriche n’avait pas lancé ses états dans une guerre insensée, le Trentin serait peut-être toujours autrichien.
framboiz 07
1 novembre 2018 @ 13:49
A -t-il fait son service militaire ?
Luise
3 novembre 2018 @ 05:59
Non, le Prince est né et grandi en exil.
L’exil pour les males de la Maison de Savoie a èté aboli en 2002
Danielle
1 novembre 2018 @ 15:32
Bravo pour cette présence !
Gérard
1 novembre 2018 @ 20:44
Ce fut aussi pour l’Italie une victoire comme on le disait dans ma jeunesse où l’on parlait de fête de la victoire. Mais tout est édulcoré, donc les victoires aussi sauf en sport ou en musique.
Caroline
1 novembre 2018 @ 23:13
Cet article m’ étonne un peu parce que les Italiens du Nord, surtout de Trieste regrettent un peu de nos jours la fin de leur région intégrée dans l’ ancien empire austro-hongrois !
Kardaillac
2 novembre 2018 @ 08:19
Emanuele Filiberto di Savoia a un sens développé de l’à-propos. Il est souvent au bon endroit au bon moment et ne ménage ni son temps ni ses deniers.
C’est ainsi que se construit une popularité.
Qu’on en prenne de la graine ici.
Baboula
2 novembre 2018 @ 18:41
En effet,le prince n’a pas hésité à participer à des émissions de télé-réalité mais cela n’a pas boosté son score aux élections .
Luise
2 novembre 2018 @ 09:04
Bravo S.A.R. Emanuele Filiberto et une prière pour le Roi Soldat