Le prince Emanuele Filiberto vient d’annoncer qu’il se lance à présent dans la mode. Sa marque de vêtements s’appelera « Prince d’Italie » et sera purement « Made in Italy », les modèles étant réalisés à Bari dans le sud du pays. Le logo de la marque sera représenté par les armoiries de la Maison de Savoie. Le styliste de « prince d’Italie » est Raimondo Ciofani et la première collection est attendue dans les magasins pour l’été 2009. (Copyright photo : Getty images)
Danielle
30 janvier 2009 @ 10:00
On aura tout vu ! ses compatriotes iront de déceptions en déceptions avec lui, il ferait mieux de s’impliquer dans des missions humanitaires. Il se dévalorise de jour en jour.
pierre-jean
30 janvier 2009 @ 10:10
Ah l’ennui, le prince semble le fuir à n’importe quel prix.
agnès
30 janvier 2009 @ 13:36
Quelle tristesse de se faire remarquer de cette façon, il y a certainement des choses plus utiles à faire.
A.Lin
30 janvier 2009 @ 13:58
Pourquoi les princes devraient ils tous travailler dans des bureaux en costard cravatte ?
Ce n’est pas un prince qui vit de ses rentes.
Je ne trouve pas qu’il se dévalorise.
Il n’y a pas de sots métiers.
Danielle
30 janvier 2009 @ 14:38
A. Lin, on peut faire autre chose que de travailler dans des bureaux, mais à mon avis, se faire connaître par ces moyens tourne au ridicule, car c’est le but qu’il recherche pour entrer en politique.
Nicole
30 janvier 2009 @ 17:02
La princesse Diane de France crée des modèles sous le nom Wurtenberg .Pourquoi pas le prince de Venise.Je suis d’accord avec A.Lin il n’y a pas de sot métier.
marie
30 janvier 2009 @ 19:48
sa position sociale impose un peu plus d’humilité et de retenue pour sa personne d’abord, pour ce qu’il représente, ensuite. Marie.
A.Lin
30 janvier 2009 @ 19:59
Danielle,
Les politiciens travaillent essentiellement dans des bureaux.
Si, je dis bien si, il a du succès dans le milieu de la mode, on criera « au génie » et on oubliera vite le « ridicule » de ses débuts.
Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes trouvent cela triste, dévalorisant, décevant, ennuyeux, ridicule etc…
Laissons le temps au temps.
Actarus
30 janvier 2009 @ 20:08
Etrange de critiquer un prince qui se lance dans la mode, quand d’un autre côté on n’arrête pas de se pâmer devant les robes des princesses…
Alix
30 janvier 2009 @ 20:55
Ce Prince n’est pas prince d’Italie puisque sa famille a été déposée. Il est un simple jet setter et/ou mondain ce qui ne suffit pas à ce que des organisations humanitaires vous prennent comme visage de pub et que l’Italie républicaine vous charge de montrer ses programmes humanitaires. Il n’est pas médecin ou infirmier etc…pour faire vraiment de l’humanitaire.
C’est étrange mais les héritiers ou rois sans royaume travaillent (ou travaillaient )dans la grasse et haute finance (Jean de France, Siméon de Bulgarie, Emmanuele Filiberto…)ils ont été renvoyés? cela ne paye plus aussi bien qu’avant la crise? Certains tapent les organisations monarchiques ou leurs riches amis, certains menacent leur ex états pour récupérer certains biens dont les politiques ne peuvent faire la preuve que cela a été acheté avec des fonds publics.
J’espère qu’ils ne vont pas tous se lancer dans la fabrication d’articles customisés avec leurs armoiries ou leurs châteaux parce que le bon goût va en prendre un coup.
cisca
30 janvier 2009 @ 21:08
Il fait tavailler des Italiens, c’est tres bien et si c’est sa femme qui l’inspire, ce sera surement tres beau.
marie
31 janvier 2009 @ 00:48
On dirait surtout qu’il ne sait pas quoi faire de sa vie!
C était quoi sa formation pour se disperser ainsi maintenant?
Caroline
31 janvier 2009 @ 09:32
tout à fait d’accord avec vous Danielle : ce n’est pas tant cette activité mais le fait qu’il mette en avant en guise de « marque » son statut de « prince d’Italie » qui me laisse une impression de malaise .
Sans compter avec cette récente émission de télé- réalité où on le voit danser en galante compagnie …
décidemment , la famille du mauvais goût …
Clotilde en serait presque plus royale qu’eux ! un comble!
minou
31 janvier 2009 @ 14:16
Il faut bien voir à l’évidence que les princes de notre époque , fils de royaux ou non sont bien obligés de faire vivre aux besoins de leur famille donc essaient de rapporter un peu d’obole dans leur budget , moi je les comprends . Certains royalistes, les plus purs, se forgent à l’idée que les princes ne doivent rien faire, juste à se faire représenter au public en tant que représentant fils de roi ou autre ….On ne se rend pas compte qu’ils ont une famille …Bien sûr , c’est un peu choquant l’émission-réalité mais bon ce n’est rien de scandaleux ….
Cannelle
31 janvier 2009 @ 15:32
Ce prince donne l’impression de ne plus savoir quoi inventer pour faire parler de lui…
Je ne suis pas convaincue que les choix qu’il fait servent sa cause !
Actarus
31 janvier 2009 @ 17:40
Merci Alix, je vous cite : »Ce Prince n’est pas prince d’Italie puisque sa famille a été déposée. »
De la même façon, les princes d’Orléans ne sont pas princes de France.
CQFD.
Danielle
31 janvier 2009 @ 20:09
A l’heure actuelle, les contes de fées sont de moins en moins présents et il est normal que royaux ou non, les personnes travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille et entretenir leur demeure.
L’épouse de Paul de Grèce a bien créé sa ligne de vêtements, et bien d’autres…
Toutefois, chez ce prince, ce n’est clair, puisqu’il veut se lancer dans la politique.
Autant j’approuve que Clotide, son épouse, poursuive sa profession de comédienne, autant les dispersions professionnelles de son mari ne m’agrééent pas.
pierre-jean
31 janvier 2009 @ 20:38
Curieuse comparaison avec les princes d’Orléans, même un Bourbon n’aurait pas fait mieux…
glafouti
31 janvier 2009 @ 20:40
Je pense comme minou les fils de pretendant doivent bien vivre et faire vivre leurs familles bon certain prenne des chemins plutôt tortueux ses exacte mais il est vrais qu’un nom comme savoie,savoie aoste,orlèans ou toute les branche bourbon par exemple font vendre ou en tout cas ouvre des porte que ses jeunes gens se serve de leurs noms cela ne me choque pas il faut bien rammenè de l’argent à la maison,(mais je comprend aussi ceux et celles qui ayant une certaine éducation ou une haute vision de l’idèe monarchique soit choquè s’est naturel).
Actarus
31 janvier 2009 @ 22:53
Pierre-Jean, la comparaison est justifiée. Il ne peut y avoir de »princes de France », puisque la France n’est plus une monarchie depuis déjà bien longtemps. En revanche, il y a des princes du sang royal de France. Et ces princes ont pour nom Bourbon, Bourbon-Siciles, Bourbon-Parme, Luxembourg ou Nassau, Orléans, Orléans-Bragance, tous patronymes légaux quant à l’état civil des intéressés.
Emmanuel-Philibert n’est évidemment pas prince d’Italie, mais il est prince de Savoie et de Piémont-Sardaigne. On peut aussi disserter sur la légitimité de la Maison de Savoie à régner sur un éventuel royaume d’Italie, et tenir pour nulle l’unité de la péninsule italienne réalisée par la force, au détriment des autres souverains de la péninsule : le Pape, le roi des Deux-Siciles, le duc de Parme et Plaisance, le grand-duc de Toscane…
Ceci étant précisé, je souhaite que LL.AA.RR. le duc et la duchesse des Pouilles aient un fils au printemps prochain, qui représenterait l’avenir de leur dynastie menacée d’extinction dans les mâles. S’agissant de la restauration du royaume d’Italie, elle est tout aussi hypothétique que celle du royaume de France et il faudrait des circonstances exceptionnelles pour que les deux pays transalpins aient de nouveau un Roi un jour. Et quand je parle de circonstances exceptionnelles, je songe à une catastrophe et à un bain de sang, car en temps de paix, il ne viendra jamais à l’idée des peuples que seul un changement profond de régime puisse leur être d’un quelconque secours.
Laurent D
1 février 2009 @ 15:23
De nombreux princes et princesses, ou royaux travaillent dans la mode : la sublime Princesse Rosario de Bulgarie est l’égérie/rp de Valentino, Lady Helen Taylor est consultante en communication pour Armani il me semble, le Prince Serge de Yougoslavie a monté sa propre ligne de bijoux, la Princesse Marie-Chantal de Grèce s’est lancée dans la mode pour enfant….. Quand au Prince de Venise, il a a fait une brillante carrière financière en montant un fond d’investissement qui lui a assuré une sécurité financière et lui a permis de se consacrer à la Fondation Prince de Venise au décès de sa Grand-Mère feu la Reine Marie-Josée d’Italie.
Danielle
1 février 2009 @ 17:52
Bravo pour le prince de Venise, je me souviens que dans un temps on lui attribuait la profession de banquier !
A.Lin
1 février 2009 @ 19:57
Stéphanie de Monaco a crée une ligne de vêtements, maillots de bains « Pole Position ».
Et, il y a un « prince jardinier » français qui vend du matériel avec ses armoiries sur les outils, les tenues etc…
Il a été applaudi pour son initiative très lucrative.
On pourrait faire une longue liste de tous ces « royaux » qui se sont lancés dans le business pour gagner leur pain quotidien.
Alors, arrêtez de critiquer Emanuele Filiberto, c’est vous qui devenez ridicules et ennuyeux …
Royauté-News
3 février 2009 @ 13:00
Je ne puis laisser dire certaines choses.
Tout d’abord les membres de la maison de Savoie sont « princes d’Italie » en l’état car c’est leur nature. L’ existence d’un autre régime n’a rien à voir là-dedans. J’ai indiqué ce titre entre guillemets car tel quel il n’est pas donné.
Quant à la création de sa marque, Emmanuel-Philibert a toujours été actif, et ce projet est certainement plus adapté à qui prétend être un héritier royal que de pousser la chansonnette ou s’exhiber dans des spectacles télévisés. Mais le choix du nom révèle surtout un moyen d’essayer d’apparaître pour l’héritier de la couronne et fait donc partie de la lutte entre les deux branches.
En France, le titres de prince de France appartiennent à la famille du Comte de Paris, qu’elle soit ou non sur le trône.
Enfin, ce que dit Actarus (20) ne repose sur rien :
La famille du Comte de Paris détient la qualité de prince de France. Quant aux autres familles : Bourbon-Siciles, Parme, et Orléans-Bragance, elles ne sont de près ni de loin rattachables au royaume de France et à sa maison royale, sauf la dernière qui prendrait le relais si la maison du Comte de Paris venait à s’éteindre. La maison de Luxembourg n’est pas une branche de la maison de Bourbon ! C’est une des choses les plus fausses d’affirmer cela, et qui montre le manque de respect de certains pour les familles royales et leur complète ignorance des choses fondamentales.
Pour ce qui est du renouveau de la monarchie italienne, on ne peut en rien affirmer qu’il faudrait des circonstances dramatiques ! C’est même tout le contraire. La monarchie n’est pas le plombier à appeller au secours…
Emmanuel-Philibert n’est en rien prince de Piémont-Sardaigne. Ces titres d’ailleurs n’existent plus. Le commentaire sur la validité du royaume d’Italie fait partie de l’improvisation surréaliste…
Pour A. Lin, le « prince jardinier » n’appartient pas aux familles royales…
Laurent D
4 février 2009 @ 11:08
Il ne faut pas oublier que sa mère la Princesse Marina est issue d’une très riche famille d’industriels suisses et que son père a gagné beaucoup d’argent notamment dans la vente d’armes avec le Shah d’Iran.
D’autres part, le Roi Victor-Emmanuelle III lorsqu’il a été obligé d’abdiquer en raison des relations avec Mussolini n’est pas parti « les mains vides » mais avec une large partie de sa fortune tout comme le Roi Umberto II.
Le Prince de Venise a monté un fond d’investissement, certes sûrement aidé par l’argent de ses parents, la société est fructueuse, ce qui lui a permis de monter la Fondation Reine Marie-Josée au décès de sa grand-mère et de faire d’autres activités.
Il n’y a pas de honte à vivre de ses rentes, bon cela peut avoir un côté ennuyeux de ne rien faire…
Ce qui scandaleux, à mon sens, c’est que la bague de fiancialles – un superbe rubis – de la Reine Marie-Josée qu’elle avait offerte à sa petite fille Azaea Reyna, fille de la Princesse Maria Béatrice, cette dernière l’a vendu aux enchères.
D’autres part, n’oublions pas que les Savoie ont eu de la chance dans leur exil, d’autres familles royales comme celles de Roumanie ou d’Albanie sont partis en exil les mains vides, échappant presque à la mort ; avec sans aucunes ressources pour vivre.
Romea d'ameor
8 février 2012 @ 18:59
Venise 1721
En cette fin janvier les préparatifs s’accélèrent. Des chorales célèbres viennent de toute l’Europe pour rivaliser lors du concours qui se déroule en mémoire de l’inventeur de l’opéra, Claudio Monteverdi, décédé à Venise en 1643.
L’hiver est doux, la lagune baigne dans une atmosphère printanière, ce qui ravit la foule qui afflue. L’ambiance est joyeuse, la bonne humeur est partout perceptible et préfigure ainsi celle qui régnera dans quelques semaines lors du carnaval.
Depuis un an, les diverses formations vénitiennes se préparent afin d’emporter cette épreuve prestigieuse. Bien que leur réputation d’excellence ne soit plus à faire, les jeunes filles des institutions qui ont reçu une éducation musicale poussée, enchaînent les répétitions. Il n’est pas une loggia ou un salon qui ne soit transformé en salle de concert.
Un matin, Antonio Vivaldi, se rendant au théâtre San Angelo, fut attiré au bord d’un canal par un palais d’où sortaient rires et sons merveilleux. Le lendemain, le maître de violon fut plus attentif et identifia précisément la provenance des vocalises. Les voix étaient adorables pour la tournure et la légèreté et il se surprit à penser que des anges devaient résider au palais. Comme il était impossible de pénétrer dans ces lieux, il se posta sous les fenêtres pour se délecter du charme de ces mélodies.
Lorsque vint le jour du concert, il n’eut aucune difficulté à reconnaître la formation de choristes conduite par une jolie jeune fille qui arborait un bouquet de grenades sur l’oreille et qui battait la mesure avec grâce. Le maître connaissait par cœur la partition, l’ayant immédiatement reconstituée, mais ce qui le frappa le plus fut une senteur d’une incroyable fraîcheur que portaient les musiciennes.
La musique et le parfum entraient en symbiose et cette parfaite association enflamma si bien le jury qu’elles remportèrent le concours. A partir de ce jour, les lauréates s’appelèrent les Princesses de Venise. Quelques semaines plus tard, la mémoire de Vivaldi était si imprégnée par les senteurs de fleur d’oranger, de bourgeons de cassis, de framboise qu’il composa sa plus célèbre série de concertos en commençant par le Printemps.
Outre cette musique enjouée, le peintre Pietro-Longhi composa une toile intitulée le concertino que l’on peut admirer à la Galerie Académia pour se plonger dans cette ambiance. Mais pour revivre cette époque caractérisant la gaîté, le meilleur allié pour vous guider les yeux fermés à travers cette histoire, sera sans nul doute le parfum exceptionnel que portaient ces jeunes princesses vénitiennes.
Aujourd’hui la maison de Savoie existe toujours et ainsi se perpétuent les titres de Prince et de Princesse de Piémont et de Venise…
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