Le prince Gregory de Bourbon-Siciles, accompagné de son épouse la princesse Carrie, a fait récemment un voyage en Europe sur les traces de ses ancêtres. Le prince Grégory de Bourbon-Siciles, petit-fils du prince Philippe de Bourbon-Siciles et de la princesse Marie-Louise d’Orléans, elle-même fille du prince Emmanuel d’Orléans et de la princesse Henriette de Belgique, Duc et Duchesse de Vendôme, est un prince méconnu du Gotha car il vit en Australie. Il a deux enfants le prince Christian et le prince Raymond et quatre petits-enfants.
Lors de certains déplacements, le prince Grégory était accompagné de sa tante et marraine Henryane de Chaponay, fille de la princesse Geneviève d’Orléans, marquise de Chaponay, elle-même sœur de la princesse Marie-Louise d’Orléans, grand-mère du prince Grégory.
A cette occasion, Noblesse et Royautés a rencontré le prince et la princesse Grégory de Bourbon-Siciles et le prince a eu la gentillesse de répondre aux questions de Charles en exclusivité pour Noblesse et Royautés. Un portrait du prince, un entretien exclusif et le récit de son périple en France, en Belgique, à Monaco et en Angleterre vont être publiés dans les prochaines semaines. Noblesse et Royautés rendra compte également des visites des princes chez leurs cousins du Gotha. (Clichés reproduits avec l’aimable autorisation du prince Gregory de Bourbon-Siciles – Tous droits réservés)
jul
24 août 2015 @ 06:34
Sympa ! Merci Régine et Charles :)
DEB
24 août 2015 @ 07:04
Nous attendrons cet entretien du prince avec Charles pour faire la connaissance de ce prince, effectivement inconnu.
Peut être apprendrons nous pourquoi il s’est installé en Australie.
AUDOUIN
24 août 2015 @ 07:31
Issus d’un mariage morganatique, Grégory de Bourbon, administrateur de sociétés à Brisbane (Australie) et son frère aîné Adrian, avocat au Cap en Afrique du Sud, tous deux nés à nés à Harare (ex Salisbury) ont été titrés princes de Bourbon à titre personnel par feu le prince Ferdinand de Bourbon- Deux-Siciles, duc de Castro le 29 septembre1994..
Les deux princes ont été chassés du Zimbabwé par le dictateur sanguinaire Mugabé
Grégory est divorcé de Maureen Marjorie Powell (d’où deux enfants) et remarié à Carrie Ann Thornlay.
Henryane de Chaponay n’est pas la tante de Grégory mais la cousine germaine de son père, le prince Gaëtan de Bourbon-Siciles.
AUDOUIN
Tonton Soupic
24 août 2015 @ 17:29
Audouindouin, Morgane Attique est-elle une princesse grecque ?
MEYER
24 août 2015 @ 09:49
Son père : Gaetano, prince des Deux-Siciles et sa mère : Olivia Yarrow étaient tous deux nés en 1917, ils sont décédés en 1984 et 1987.
Il a un frère aîné : Adrian Philip de Bourbon né en 1948.
Sa 1ère épouse Maureen Powell née en 1951 est la mère de ses deux enfants :
Christian Peter de Bourbon né en 1974
Raymond de Bourbon né en 1978
Sa seconde épouse Carrie Anne Thornley est née en 1945
flabemont8
24 août 2015 @ 16:07
Ce prince a épousé des Australiennes ? Des Anglaises ? Des Américaines ?
Je barbote …Quels sont ses liens de parenté avec Charles et Camilla , duc et duchesse de Castro ? Avec la princesse Béatrice ?
MEYER
24 août 2015 @ 19:38
Coucou petit chat
Alfonso de Bourbon, prince des Deux-Siciles, comte de Caserte (26/03/1841-26/05/1834) époux d’Antonietta de Bourbon, princesse des Deux-Siciles (16/03/1851-12/09/1938) sont les ancêtres communs et arrières-grands-parents paternels de :
-Gregory de Bourbon,
-Charles de Bourbon, prince des Deux-Siciles, duc de Calabre, époux de la princesse Anne d’Orléans,
-Charles de Bourbon, prince des Deux-Siciles, duc de Castro, époux de Camilla Crociani.
Leurs grands-pères étaient frères :
-Filippo de Bourbon, prince des Deux-Siciles (10/12/1885-09/03/1949) pour Gregory,
-Charles de Bourbon, prince des Deux-Siciles (10/11/1870-11/11/1949) pour le duc de Calabre,
-Renier de Bourbon, prince des Deux-Siciles, duc de Castro (03/12/1883-13/01/1973) pour l’actuel duc de Castro.
Leurs pères étaient cousins germains :
-Gaetano, prince de Bourbon des Deux-Siciles (16/04/1917-27/12/1984) pour Gregory,
-Alphonse de Bourbon, prince des Deux-Siciles, comte de Caserte (30/11/1901-03/02/1964) pour le duc de Calabre,
-Ferdinand de Bourbon, prince des Deux-Siciles, duc de Castro (28/05/1926-20/03/2008) pour l’actuel duc de Castro.
A bientôt
flabemont8
24 août 2015 @ 20:48
Merci, MEYER , pour ces précisions aimablement transmises . C’est tout à fait clair , maintenant ! A bientôt , amicalement .
Guyard
24 août 2015 @ 10:36
« sa tante et marraine Henryane de Chaponay »‘, elle n’est pas sa tante mais la cousine germaine de son père.
Charles
24 août 2015 @ 12:11
Même si Henryane de Chaponay est la cousine germaine du père du prince Grégory, ce dernier qualifie sa marraine de Tante Henryane et celle-ci appelle Gregory son neveu.
Il en est ainsi dans les maisons royales depuis les temps les plus reculés. Un cousin d’une génération précédente est toujours qualifié d’oncle par le cousin le plus jeune même si l’ancêtre commun remonte à 7, 8 ou 9 générations.
Gérard
24 août 2015 @ 12:37
Tante à la mode de Bretagne.
stanislas
24 août 2015 @ 12:50
N’en déplaise à certains, Charles n’a pas fait d’erreur. Henryane de Chaponay étant la cousine germaine du père du Prince Gregory de Bourbon-Siciles, elle est également sa tante à la mode de Bretagne.
Par conséquent, Charles a raison, Henryane est bien la tante « à la mode de Bretagne » et la marraine du Prince Gregory. Cliquez sur le lien ci-dessous, ceci ne manquera pas d’en éclairer certains sur les oncles et tantes « à la mode de Bretagne » http://geneaduclos.free.fr/liens_parente.htm
Du reste, comme dans beaucoup de familles royales, il est d’usage d’appeler « mon Oncle » ou « ma Tante », un parent dont on est cousin, quand il y a une génération de différence, ce qui est présentement le cas puisque Madame Henryane de Chaponay est de 26 ans plus âgée que son filleul, le Prince Gregory.
A bons entendeurs!
Gérard
24 août 2015 @ 16:33
La pratique existe encore et pas seulement dans les familles royales et les enfants appellent souvent mon oncle ou ma tante un cousin ou une cousine plus âgés ou un ami intime de leurs parents.
AUDOUIN
24 août 2015 @ 18:37
Monsieur Stanislas
Dans ces cas-là, il est toujours bon, pour éviter toute confusion, surtout quand il s’agit des liens de parenté dans les familles royales, de préciser les choses. C’est ce qu’ont fait les uns et les autres en toute bonne foi. Personne ne serait intervenu si Charles avait ajouté « à la mode de Bretagne », usage qui se perd un peu aujourd’hui compte tenu de la dispersion des familles et des nouveaux rapports qui s’établissent de nos jours entre les générations.
AUDOUIN
Charles
24 août 2015 @ 22:54
Audouin
J’avais précisé dans le sujet le lien entre la princesse Marie-Louise d’Orléans, grand-mère du prince Grégory, et la princesse Geneviève d’Orléans, mère de Henryane de Chaponay afin que le lecteur comprenne exactement le lien de parenté entre le prince Grégory de Bourbon-Siciles et sa tante Henryane de Chaponay. Visiblement vous avez lu trop vite le sujet.
AUDOUIN
25 août 2015 @ 07:32
Charles
Comme tout le monde, j’avais fort bien lu. D’où mon étonnement de lire ensuite que Grégory devenait, sous votre plume d’habitude si avisée, le neveu de la cousine de son père, ce qui pouvait, vous en conviendrez, désorienter ceux et celles qui « barbotent » dans l’écheveau un peu compliqué des liens de parenté des membres du Gotha …
AUDOUIN
Figaro
25 août 2015 @ 15:15
Merci Audouin. Apparemment, Charles n’écrit pas pour les non initiés, pour ne pas dire la populace qui n’y connaît rien. Il est probablement trop élitiste ou déconnecté des réalités pour écrire d’une façon claire et intelligible par tous.
Mayg
25 août 2015 @ 21:17
Tout à fait d’accord avec vous Audouin
Damien B.
24 août 2015 @ 11:01
Je me réjouis de découvrir ces futurs reportages.
aubert
24 août 2015 @ 11:34
Il est regrettable à la fois pour la règle au sein de la Maison des Deux-Siciles comme pour la réputation du site que la situation dynastique de Monsieur Grégory de Bourbon ne soit pas précisée.
… Certes pour les inconditionnels du « droit du sang » il reste successible au trône de France.
Charles
24 août 2015 @ 12:02
Ce sujet a pour but d’annoncer d’autres reportages qui seront plus complets. Soyez un peu patient.
D’autre part, le défunt Duc de Castro a bien octroyé le titre de prince de Bourbon-des-Deux-Siciles au prince Grégory ainsi qu’à son frère ainé le prince Adrian.
Francine du Canada
24 août 2015 @ 18:25
Merci Charles, vous avez raison; prince ou pas, dynaste ou pas, il est toujours intéressant de savoir que des Bourbons existent (même en Australie); je lirai la suite avec plaisir. Bonne semaine à tous, FdC
aubert
26 août 2015 @ 12:15
Vous m’accorderez, vous qui avez écrit que les historiens du site me remontent les bretelles, que j’ai bien fait de lever la roche sous laquelle plusieurs anguilles sont dissimulées si j’en juge par le nombre de commentaires.
Point barre, comme vous dites !!
Francine du Canada
28 août 2015 @ 12:35
Parmi vos qualités, je note la persévérance et la détermination ;-))
Actarus
24 août 2015 @ 21:20
Merci Charles, pour ce reportage sur le cousin Greg.
J’espère que le prochain traitera des préférences dynastiques de ma grand-mère. ;-)
Espérance !
Thibaut le Chartrain
24 août 2015 @ 12:11
Vous vous trompez Aubert :
Adrian et Gregory ne sont pas successibles au trône de France, ni même princes de Bourbon-Siciles.
En effet, leur père le prince Gaëtan (et non Gaetano, il était français, né en France, d’un père et d’une mère français) a épousé uniquement civilement leur mère Olivia Yarrow, ce qui de facto les fait considérer comme des enfants nés hors mariage et donc ni princes, ni successibles.
C’est d’ailleurs pour cela que le prince Ferdinand (reconnu par certains comme légitime roi des Deux-Siciles) put les titrer en 1994 « princes de Bourbon » (sans Siciles).
Tout cela ne retire rien à l’intérêt qu’il y a à découvrir des Bourbons très peu connus.
Gérard
24 août 2015 @ 16:41
Nous avions parlé ici de cette branche en juin dernier.
C’est Adrian qui a dit que leur mariage ne fut que civil. Mais c’est peu vraisemblable alors qu’il avait été accepté par ses parents, même si Philippe de Bourbon-Siciles fut d’abord courroucé, et par la duchesse de Vendôme sa grand-mère, et alors qu’Olivia s’était justement convertie au catholicisme avant le mariage. La mariée était fille d’officier et elle acceptait de mener la vie d’une femme d’officier.
« Je savais qu’il ne pourrait jamais faire ce que le monde appelle un beau mariage. Ce n’est pas dans ses cordes… » écrit la duchesse. « …Elle est sérieuse et charmante et ils s’aiment, voilà l’important. L’argent leur est égal, ils ont si peu de prétentions. Il a même refusé une augmentation de sa pension, écrivant qu’avec sa solde cela leur suffisait. Olivia m’a écrit des lettres charmantes. » Les deux fils ont en effet été titrés par le prince Ferdinand duc de Castro, princes de Bourbon ad personam le 29 avril 1994.
stanislas
24 août 2015 @ 17:21
Aux dernières nouvelles : quand on a un père qui a pour nom de famille : Bourbon-Siciles, on porte son nom.
Deuxièmement : leur père le prince Gaetan de Bourbon-Siciles a renoncé à ses prétentions dynastiques pour lui et ses descendants afin de pouvoir servir dans la Royal Navy et pour aucune autre raison, c’est à la suite de cela que ses descendants furent privés du titre de Prince et de leurs droits dynastiques. C’est la raison pour laquelle, Ferdinand duc de Castro leur a redonné le titre de Prince.
Donc ils sont Bourbon-Siciles et Princes, après, qu’ils aient des droits dynastiques ou pas, tout le monde s’en fiche, eux les premiers, du reste ils ont demandé à Ferdinand, leur chef de leur redonner leur titre mais les droits dynastiques ! On est en 2015 !
Avant cela, leur situation était comparable à celle des descendants de Don Jaime de Bourbon-Segovie qui, en renonçant à ses droits dynastiques au trône d’Espagne, a privé ses descendants du titre de prince et de leurs droits dynastiques espagnol.
Bref, en résumé ils sont membres de la famillle royale de Bourbon des Deux Siciles et Princes. Le reste ce sont des discussions stériles qui en 2015 sont plus qu’obsolètes!
stanislas
24 août 2015 @ 17:48
Oups… « …suite à la renonciation de leur père, ils ont demandé qu’on leur redonne leur titre de Prince mais PAS leurs droits dynastiques… »
Thibaut le Chartrain
25 août 2015 @ 07:29
Stanislas, aux dernières nouvelles vous êtes soit bien mal informé, soit de mauvaise foi : que ce soit le mariage civil de leur père ou sa renonciation au trône, les princes Adrian et Gregory ne sont pas membres de la maison royale des Deux-Siciles, leur nom est donc simplement Bourbon et tous les ouvrages sur le sujet vous le confirmeront.
Ensuite, le prince Ferdinand (qui était bien placé pour connaître le sujet) ne leur a pas « redonné » un titre qu’ils n’avaient jamais eu mais les a titrés « ad personam » princes de Bourbon (sans ajouter Siciles).
Donc Adrian et Gregory s’appellent « de Bourbon », sont « princes de Bourbon » et ne sont pas successibles au trône de France parce qu’issus d’un mariage uniquement civil.
Ensuite, si le sujet ne vous intéresse pas, personne ne vous oblige à lire mes commentaires mais laissez moi échanger tranquillement avec ceux que cela intéresse. Et peut-être devriez-vous aller sur les sites de Gala ou Voici qui conviendraient mieux à vos centres d’intérêt….
Gérard
25 août 2015 @ 22:52
Non successibles au trône de France depuis 300 ans…
AUDOUIN
24 août 2015 @ 17:41
Thibaut le Chartrain
Vous avez parfaitement raison. Je me suis référé un peu vite à une liste publiée par un site peu fiable. Mais je dois dire que l’Etat présent de la Maison de Bourbon donnait jusqu’en 1986 les Bourbons du Zimbabwé comme successibles au Trône de France selon la tradition légitimiste, Les rédacteurs ont corrigé le tir dans leur édition 1991. Moi-même, j’ignorais que le mariage de Gaëtan n’était que civil. Merci de nous l’avoir rappelé.
Ses deux fils ont été faits « prince de Bourbon » par le chef de la Maison royale de Deux-Siciles à titre personnel, ce qui veut dire que cette distinction ne s’étend ni à leurs enfants et encore moins aux épouses. Il est curieux de trouver sous la plume de Charles , lui d’habitude si pointilleux sur les mariages inégaux, une « princesse Carrie » et des « princes Christian et Raymond »
AUDOUIN
Charles
25 août 2015 @ 10:56
Ne perdez pas votre temps Audouin, les membres de la Maison de Bourbon-des-Deux-Siciles n’ont jamais et ne seront jamais susceptibles au trône de France. Seuls les princes d’Orléans sont successibles au trône d’Hugues Capet et de Saint-Louis.
Une telle évocation ne manquerait pas de déclencher un immense rire de la part du Duc de Castro et de tous les princes de la Maison des-Deux-Siciles.
AUDOUIN
25 août 2015 @ 13:29
Vous défendez bec et ongles depuis longtemps le point de vue orléaniste avec une constance digne d’éloges. Mais que vous le vouliez ou non, une autre tradition existe. Cela ne vous avance à rien de la nier. Elle a ses partisans, sans doute plus nombreux que vous ne sauriez l’imaginer. J’en prends donc acte tout en reconnaissant que cela est parfaitement théorique. Et dans cette optique légitimiste que vous récusez,et c’est votre droit, les fils de Gaëtan de Bourbon (qui ne sont pas princes des Deux-Siciles) ne sont pas non plus successibles en France pour la raison que savez..
Incidemment, je vous rappelle (mais en homme très informé des choses dynastique vous ne l’avez probablement pas oublié) que le 31 octobre 1998, le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou était au premier rang de l’assistance au mariage de Charles de Bourbon, duc de Calabre avec Camilla Crociani. Une photo le montre sortant de la Cathédrale juste derrière les nouveaux époux à la droite du duc de Castro, père du marié…
Bien à vous.
AUDOUIN
Nemausus
25 août 2015 @ 17:30
arrêtez de prendre vos désirs pour des réalités….qui ne sont qu’orléanistes donc qui ne concernent que vos amis et vous et c’est tout !
jul
25 août 2015 @ 18:10
Charles, il n’y a pas plus de maison des Deux-Siciles, qu’il n’y a une Maison de Toscane ou de Modène !
Les princes de ces anciens Etats italiens appartiennent à la Maison d’Autriche !
Oh vous savez, les Bourbons anciennement établis à Naples et aujourd’hui en France et en Espagne sont moins « renonciations-crispés » que vous le croyez lol Il suffit de voir l’arrangement conclu entre l’Infant Charles, Duc de Calabre et le Duc de Castro.
Mayg
25 août 2015 @ 20:50
« Seuls les princes d’Orléans sont successibles au trône d’Hugues Capet et de Saint-Louis. » Mais bien sur Charles, mais bien sur…
Charles
26 août 2015 @ 11:59
Audouin
Si je défends bec et ongles les princes d’Orléans c’est parce qu’ils sont les seuls princes légitimes pour le trône de France.
Interrogez donc les chefs de branche des autres membres de la Maison Capétienne et vous comprendrez très vite que le Comte de Paris est bien le seul représentant de la légitimité dynastique.
Charles,
NB : quant à Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, il appartient à la branche des Bourbons d’Espagne non dynaste pour le trône de France depuis plus de trois siècles !!!
AUDOUIN
27 août 2015 @ 12:50
Mais oui, Charles, mais oui! C’est une opinion. C’est la vôtre. Nous vous somme reconnaissants de de nous en faire part une fois de plus. Nous la connaissons tous par coeur. Mais, visiblement, vous vous épuisez à vouloir nier qu’il existe une autre opinion que la vôtre, une autre thèse sur la succession au trône de France que celle à laquelle s’accrochent les orléanistes. Elle a été formulée par les plus grandes légistes et juristes du Royaume dès que les renonciations, contraires à ses lois fondamentales, ont été arrachées à Louis XIV et au duc d’Anjou par les ennemis de la France sous la menace de reprendre la guerre contre notre pays. C’est la raison pour laquelle le droit historique royal considère depuis l’origine ces renonciations comme nulles et non avenues. Les descendants et héritiers de Louis-Philippe d’Orléans le savent. Ils savent aussi qu’ils ne peuvent rien y changer .
Les arguments en faveur de l’un et l’autre des points de vue remplissent les archives de N&R depuis que le site existe. Je n’y reviendrai donc pas. Mais libre à vous, si cela vous amuse, de poursuivre la polémique que vous avez cru devoir relancer dans votre réponse à mon message du 24 août.
AUDOUIN
MEYER
24 août 2015 @ 18:59
Son prénom est bien Gaëtano et non Gaëtan, selon les ouvrages de référence, ce n’est pas parce qu’il est né en France, de parents français, qu’il ne peut pas porter un prénom à consonance italienne.
Thibaut le Chartrain
25 août 2015 @ 06:59
Vous avez raison Meyer des parents français peuvent appeler leur fils Gaetano mais Gaëtan est le prénom du prince selon l’ouvrage de référence aujourd’hui concernant les Bourbons : « La maison de Bourbon » de P. van Kerrebrouck (édition de 2004).
MEYER
25 août 2015 @ 17:04
Merci Thibaut pour l’ouvrage de référence.
Egalement merci à Nemausus et Audouin.
Bonne soirée à tous.
AUDOUIN
24 août 2015 @ 12:52
Effectivement, ce prince de Bourbon intuiti personae occupait en 2011 le 27ème rang dans l’ordre de dévolution de la couronne de France, jamais abrogée selon les « inconditionnels » de la loi de primogéniture mâle, ce que contestent les « inconditionnels » du droit des d’Orléans… La controverse dure depuis plus de 130 ans et n’est pas près de s’éteindre.
AUDOUIN
AUDOUIN
24 août 2015 @ 18:17
Naturalisé britannique le 24 octobre 1939, le prince Gaêtan de Bourbon Deux-Siciles a renoncé à ses droits hypothétiques au trône des Deux-Siciles le 18 août suivant. Il s’est marié civilement à Paddington Londres le 16 février 1946 à Olivia Yarrow .Le prince Gaëtan exerça la profession d’ingénieur en aéronautique dans la Royal Navy avant de s’installer en Rhodhésie du Sud, devenue le Zimbabwe.
AUDOUIN
Nemausus
24 août 2015 @ 20:00
Dans l’excellent ouvrage de Patrick van Kerrebrouck, qui fait référence de nos jours, Gaétan des Deux-Siciles est bien déclaré à l’état civil sous son prénom français et non à la mode italienne. C’est bien lorsqu’il devint britannique en 1939 qu’il renonça à ses titres et rang. Il se maria uniquement civilement en 1946 et ses 2 fils ne sont pas dynastiquement princes et successibles ni aux Deux-Siciles ni en France.
stanislas
24 août 2015 @ 22:39
Votre commentaire est inexact Nemausus.
Compte-tenu des renonciations dynastiques de leur père, ils n’étaient pas dynastiquement considérés comme princes, c’est la raison pour laquelle Ferdinand duc de Castro leur a rendu leur titre de Prince qu’ils portent désormais. Votre emploi du présent rend la conclusion de votre commentaire fausse à partir du moment où vous passez sous silence les décisions prises par feu Ferdinand duc de Castro à l’égard de ces deux princes et aux dernières nouvelles il était un peu mieux placé que la plupart des auteurs de commentaires de ce site, en tant que chef de la maison royale des Deux Siciles, pour juger de qui est prince ou pas.
AUDOUIN
25 août 2015 @ 09:42
Vous avez tout à fait raison, Nemausus.
Adrian-Philip et son frère Grégory.-Peter de Bourbon ont été titrés « princes de Bourbon », à titre personnel par un « motu proprio » de feu le duc de Castro, (sans le prédicat de l’altesse royale) ce qui n’en fait pas des princes dynastes, ni à Naples du fait de la renonciation de leur père en 1939, ni en France du fait qu’ils ne sont pas issus d’un mariage canoniquement valide.
J’ajoute que le père de ces nouveaux princes a été déclaré à l’Etat civil de Cannes sous l’intitulé suivant: Bourbon (de) Gaètan, Marie, Alphonse, Henri, Paul.
Né Français, Gaètan devint, à 21 ans, sujet de Sa Gracieuse Majesté le 24 février 1939.
AUDOUIN
Nemausus
25 août 2015 @ 17:28
manifestement c’est vous Stanislas qui lisait mal mon commentaire puisque vous répétez exactement ce que j’ai écris, à savoir que les 2 fils de Gaétan ne sont pas dynastes ni aux Deux-Siciles malgré le titre princier personnel octroyé et encore moins en France.
jul
25 août 2015 @ 18:11
Merci pour ces précisions Nemausus et Audouin.
Gérard
25 août 2015 @ 22:58
Encore une fois la question du mariage religieux ou non de leurs parents n’est pas résolue et j’ai peine à croire que la duchesse de Vendôme aurait été heureuse d’un mariage seulement civil et on voit mal pourquoi alors Olivia se serait convertie avant le mariage.
stanislas
26 août 2015 @ 06:12
Dans ce cas Nemausus, vous devriez employer la formule suivante : « ce sont des princes non dynastes » car avec votre formule « dynastiquement pas princes » vous laisser entendre pour beaucoup de lecteurs de ce site, dit « grand public », à qui le terme « dynastiquement » ne signifie pas grand chose.., que dans tous les cas ils ne sont pas princes ce qui est faux. C’est la raison pour laquelle j’ai réagi afin qu’une explication claire soit donnée à l’ambiguïté stylistique de votre français qui, par l’emploi que vous faîtes de la négative « ne sont pas », induit immédiatement, dans l’esprit du lecteur, l’idée fausse que finalement ces princes ne sont pas…. or ils sont princes… alors commencez par annoncer ce qui est avant de préciser « votre bémol », vous gagnerez en impartialite et en crédibilité quant à l’exposé que vous prétendez faire du rang ou du titre ou du statut social des autres.
Mary
24 août 2015 @ 13:42
Un reportage sûrement intéressant à découvrir,je fais confiance à Charles !
AUDOUIN
26 août 2015 @ 07:15
Gérard
Pourquoi le prince Adrian-Philip de Bourbon, qui est avocat tout de même, aurait-il déclaré par écrit que ses parents n’étaient mariés que civilement? Parce que lui-même est dans cette situation? Il n’avait rien à gagner à faire une telle réponse si elle ne correspondait pas à la réalité.
Peut-être Charles qui a rencontré le cadet Grégory-Peter, marié religieusement , puis divorcé et remarié civilement à la « princesse » Carrie-Ann, a-t-il eu la présence d’esprit de lui poser la question? Attendons..
AUDOUIN
Gérard
26 août 2015 @ 13:28
Oui je comprends. Mais c’est curieux, mais un mariage seulement civil, pour un prince et un officier et à cette époque-là !
Gérard
26 août 2015 @ 13:36
C’est lorsqu’il fut naturalisé sujet britannique le 2 février 1939 que le prince renonça à ses droits dynastiques et changea de nom pour devenir seulement Gaetan de Bourbon.
AUDOUIN
27 août 2015 @ 14:15
Gérard
Gaëtan de Bourbon n’ a pas changé de nom puisque c’est sous ce nom qu’il figure à l’Etat civil de Cannes. En renonçant à ses droits dynastiques, il a du même renoncé à faire usage du titre de prince des Deux- SIciles, lequel, du reste, n’est pas mentionné sur son acte de naissance.
AUDOUIN
AUDOUIN
27 août 2015 @ 14:56
Gérard,
Si, comme je le suppose, vos possédez « Mon Album de famille » par le prince Michel de Grèce, vous trouverez à la page 108 une photo représentant le Prince Philippe de Bourbon Deux-Siciles, à l’âge de 22 ans, en uniforme de capitaine honoraire des Hussards de la Princesse prêtant son bras à la Duchesse de Chartres, au mariage de son frère l’infant de grâce Don Carlos, veuf de la princesse des Asturies avec la princesse Louise d’Orléans en 1907 à Woodnorton.
AUDOUIN
Gérard
27 août 2015 @ 22:20
Dont acte pour le patronyme. Oui je vais regarder la page en question. Merci.
COLETTE C.
24 août 2015 @ 14:33
Ils se sont rendus à Cannes, au cimetière du Grand Jas ?
Charles
24 août 2015 @ 17:36
Colette,
A Cannes, le prince Grégory s’est recueilli au cimetière du grand Jas sur le tombeau du Comte et de la Comtesse de Caserte, ses arrière-grands-parents. Il s’est rendu également à l’hôtel Martinez construit sur l’emplacement même de la villa Marie-Thérèse, demeure d’exil de ses arrière-grands-parents.
beji
24 août 2015 @ 20:05
tombeau comte et comtesse de caserte grand jas
beji
24 août 2015 @ 20:06
pardon l’ordi a fait des siennes,je voulais voir le tombeau et non faire un commentaire.
terry
24 août 2015 @ 20:11
quel est le descendance de ce prince et de son frere ?
merci
Charles
24 août 2015 @ 23:06
Un portrait complet du prince Grégory vous sera bientôt proposé. Le prince a deux fils et chacun de ses fils – tous deux mariés – ont deux enfants. Le prince Grégory a donc deux enfants et quatre petits-enfants.
Actarus
26 août 2015 @ 12:19
Ah zut, toujours rien sur ma grand-mère ? Vous faites durer le suspense !
Le fils aîné du cousin Greg étant né à Vancouver, il est Canadien, cela plaira à Francine. ;-)
Francine du Canada
28 août 2015 @ 12:33
A t-il les yeux bridés? ;-))) C’est fou ce qu’on s’amuse ici. Bon w-e, FdC
Camille Gilbert
25 août 2015 @ 14:45
Couple éminemment sympathique au vu des photos. J’aime la lueur humoristique dans leurs yeux et leur sourire malicieux. Ils ont l’air plein de vie et de dynamisme. Merci, Charles, et au plaisir de lire votre reportage.
Naucratis
25 août 2015 @ 23:16
Audouin, je suis ravi de vous lire à nouveau sur ce site. Vos contributions y sont extrêmement précieuses.
AUDOUIN
26 août 2015 @ 06:50
Merci Naucratis
AUDOUIN
Martine arnold
26 août 2015 @ 18:20
Merci , Charles . nous avons hâte de lire votre reportage , nous tous tant attachés à ce merveilleux site ou Régine travaille et dirige avec tant de talent . nous tous , chaque jour , nous apprenons un peu plus . un grand merci Martine ARNOLD
Sigismond
29 août 2015 @ 17:30
Le seul qui aurait pu titrer les descendants du prince Gaëtan est le prince Charles, duc de Calabre et infant d’Espagne, chef incontestable de la famille royale des Deux-Siciles depuis un demi-siècle. Ceci dit, le duc de Calabre ne peut inventer un mariage catholique s’il n’y en a pas eu, et le duc d’Anjou lui-même ne pourrait les faire dynastes, si encore une fois il n’y a pas eu d’union canoniquement valable, et on suit là l’« État présent de la Maison de Bourbon » (jusqu’à plus ample informé bien sûr). Prince et dynaste vont de pair, pour répondre à certains. Gregory de Bourbon s’est marié catholiquement avec Maureen Powell en 1972. Emmanuel et Henriette d’Orléans ne furent jamais titrés « duc et duchesse de Vendôme » par le prince Charles (1848-1909), duc de Madrid, chef des Maisons royales de France et d’Espagne. Bien entendu, si le prince Gaëtan a épousé catholiquement Olivia Yarrow, alors Gregory et Maureen sont prince et princesse des Deux-Siciles, ainsi que leurs fils.
AUDOUIN
30 août 2015 @ 16:55
Sigismond
Qu’il ait fait en 1946 un mariage canoniquement valable ou pas, que ce mariage soit ou non morganatique, le prince Gaëtan n’appartenait plus à la Maison royale des Deux-Siciles depuis sa décision prise le 16 avril 1939 de renoncer à ses droits à la succession au trône des Deux-Siciles, à la suite de son acquisition de la nationalité britannique le 24 février 1939.
Le 29 septembre 1994, il a paru convenable au prince Ferdinand, duc de Castro, chef de la Maison royale de Deux-Siciles d’accorder intuiti personae le titre de prince (il y a beaucoup de princes à Naples et à Palerme!) à ses deux « neveux à la mode de Bretagne », Adrian-Philipp et Grégory-Peter de Bourbon, fils de son cousin germain.
Evidemment, s’il s’avérait que le mariage de leurs parents parents fût canoniquement valable, ces deux personnes seraient, dans une optique légitimiste, à inscrire sur la liste très théorique des successibles au trône de France.
AUDOUIN
AUDOUIN
30 août 2015 @ 16:47
Sigismond
Qu’il ait fait en 1946 un mariage canoniquement valable ou pas, que ce mariage soit ou non morganatique, le prince Gaëtan n’appartenait plus à la Maison royale des Deux-Siciles depuis sa décision prise le 16 avril 1939 de renoncer à ses droits à la succession au trône des Deux-Siciles, à la suite de son acquisition de la nationalité britannique le 24 février 1939.
Le 29 septembre 1994, il a paru convenable au prince Ferdinand, duc de Castro, chef de la Maison royale de Deux-Siciles d’accorder intuiti personae le titre de prince (il y a beaucoup de princes à Naples et à Palerme!) à ses deux « neveux à la mode de Bretagne », Adrian-Philipp et Grégory-Peter de Bourbon, fils de son cousin germain.
Evidemment, s’il s’avérait que le mariage de leurs parents parents fût canoniquement valable, ces deux personnes seraient, dans une optique légitimiste, à inscrire sur la liste très théorique des successibles au trône de France.
AUDOUIN
AUDOUIN
30 août 2015 @ 19:07
Sigismond
Conquis les armes à la main contre les Autrichiens, par Charles de Bourbon, arrière-petit-fils de Louis XIV, cousin germain de Louis XV, les royaumes de Naples et de Sicile sont devenus indépendants en 1734. C’est Charles rex utruisque Siciliae qui a véritablement donné son armature constitutionnelle à ce royaume.
Quand il fut appelé à s’asseoir sur le trône d’Espagne en 1759, il promulgua la Pragmatique Sanction du 6 octobre afin d »assurer sa succession. C’est en application de ce texte fondamental qu’a été rédigé l’Acte de Cannes afin d’enregistrer la renonciation à ses droits dynastiques de Carlo (devenu Don Carlos) deuxième fils du Comte de Caserte, appelé à devenir infant d’Espagne et prince des Asturies jure uxoris
Cet Acte, pris le 14 décembre 1900 et signé par tous les membres de la Maison des Deux-Siciles, ne comporte ni restriction, ni condition, ni réserve d’aucune sorte. Il n’est affecté d’aucune clause qui eût permis ou qui permettrait sa révision ou son annulation. Il a été
paraphé solennellement par toutes les parties en cause sans pression
intérieure, ni extérieure d’aucune sorte. Il n’est contraire ni
aux constitutions ni aux coutumes et traditions de l’ancien royaume des
Deux-Siciles.
Pendant 60 ans personne, pas même le principal intéressé, n’a
mis en doute la validité de l’Acte de Cannes, même après
les naissances successives des enfants d’Alphonse XIII qui eurent pour effet de rétrograder de plusieurs rangs dans l’ordre de succession l’infant Alfonso (1901-1964), fils de don Carlos, lequel fut un éphémère prince des Asturies et ne s’est jamais tout à fait consolé de ne plus l’être…
En 1960, à la mort sans héritier mâle du duc de Calabre, chef de la Maison royale des Deux-Siciles, l’infant Alfonso revint sur la renonciation de son père prétendant qu’elle était caduque sous prétexte que son père n’était pas monté sur le trône d’Espagne et que lui même avait encore moins de chances de se faire couronner…Il se proclama donc chef de la Maison royales des Deux-Siciles en violation de la Pragmatique Sanction de 1759 et de l’Acte de Cannes de 1900 qui ne comportait pas cette clause conditionnelle… Revendication reprise et continuée par son fils, l’actuel don Carlos (77 ans).
Ce prince est de nationalité espagnole. Il est tout à fait
légitimement infant d’Espagne. Il ne peut être en même temps
duc de Calabre. Il n’appartient pas à la famille royale des
Deux-Siciles,
AUDOUIN
Sigismond
2 septembre 2015 @ 13:48
Audouin, je me réfère à la position du duc de Calabre ainsi que de l’« État présent de la Maison de Bourbon » : la renonciation de Charles n’avait pour but que d’éviter la réunion des deux couronnes. À partir du moment où cette réunion ne pouvait plus avoir lieu (naissance d’Alphonse XIII), la renonciation perdait sa raison d’être et Charles retrouvait ses droits. D’autant plus que d’un point de vue carliste, la succession espagnole ne pouvait se faire par une infante.
J’ajoute que les deux actes de Cannes (1900 pour les Deux-Siciles et 1908 pour le Brésil) sont tout aussi invalides l’un que l’autre (même si l’« État présent de la Maison de Bourbon » soutient la validité du « Cannes » brésilien). C’est la position de M. Guy Stair Sainty, vice-chancelier de l’ordre Constantinien de Saint-Georges, telle qu’il l’avait exprimée sur le blog « The Franco-Iberian Royals Message Board ».
Sigismond
2 septembre 2015 @ 14:35
Oups, excusez-moi il s’agissait de la naissance du fils aîné (1907) d’Alphonse XIII et non de la naissance d’Alphonse XIII (1886) comme je l’ai écrit trop vite ! La naissance du futur comte de Covadonga rendit caduque la renonciation de Charles.
Au sujet de leur ancêtre Charles III dont vous parlez, il faut bien dire que ce roi si aimé des historiens, fut cependant un grand tripatouilleur dynastique. Il exclut son fils aîné Philippe de la succession espagnole, et inventa envers son plus jeune frère Louis les mariages soi-disant « inégaux » (1776), théorie germanique inconnue tant des royaumes ibériques que du royaume des Lys.
AUDOUIN
3 septembre 2015 @ 13:36
Sigismond
1.Vous chercheriez en vain dans l’Acte de Cannes une clause disposant que la renonciation de Don Carlo, futur don Carlos deviendrait caduque dès la naissance d’un fils d’Alphonse XIII. Cette notion de caducité brutalement apparue en 1960 est une invention de l’infant don Alfonso de Bourbon-Deux-Siciles. Certes,en 1900, le roi d’Espagne était encore célibataire mais personne n’aurait imaginé qu’il pût le rester et qu’il n’eût pas de postérité. J’ajoute qu’à la naissance le10 mai 1907 du prince des Asturies, Don Carlos, fils du Comte de Caserte n’a jamais déclaré, même après son mariage avec Louise d’Orléans six mois plus tard, que cet évènement rendait caduque sa renonciation à ses droits duosiciliens. L’acte de Cannes n’est pas à géométrie variable
2. Si Charles III a exclu son fils aîné Philippe de la succession, c’est, vous le savez bien, parce que ce malheureux garçon « premier prince du sang en France » était complètement idiot. Roi d’un royaume indépendant, Charles de Bourbon était maître d’édicter chez lui les lois qui lui paraissaient bonnes pour son pays. C’est une erreur de vouloir t y transposer les lois fondamentales du Royaume de France.
AUDOUIN
Sigismond
8 octobre 2015 @ 09:19
Hervé Pinoteau dit très justement : « Charles III qui commença à essayer de détruire la Maison de Bourbon en chassant littéralement de celle-ci son frère, l’ex-cardinal Louis, et les enfants de celui-ci, sous prétexte de mariage inégal. »
Quant à l’exclusion de son fils aîné Philippe, elle bafouait les droits acquis de ce prince, qui aurait pu être roi avec une régence. Voir les nombreux cas dans l’histoire : Charles VI de France (1392), Jeanne I de Castille et d’Aragon (1516), Christian VII de Danemark (1772), Marie I de Portugal (1799), Georges III de Hanovre (1811), Ferdinand I d’Autriche (1835), Frédéric-Guillaume IV de Prusse (1858), Louis II de Bavière (1886), Othon I de Bavière (1886), Henri I de Parme (1907), Yoshihito du Japon (1921), Joseph I de Parme (1939)…