Sculpture du prince impérial, fils de Napoléon III avec son chien Néro par Jean-Baptiste Carpeaux en 1865. Elle fait partie des collections du musée d’Orsay. Elle mesure 1m40. (© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Michel Urtado)
Le prince impérial par Jean-Baptiste Carpeaux
27 Comments
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28 décembre 2022 @ 06:43
Quelle délicatesse dans cette œuvre…
28 décembre 2022 @ 07:15
Quelle statue ravissante……
28 décembre 2022 @ 07:55
J adore les chiens, j aimerais bien en avoir une du mien
Celle ci est tres bien reussie, c est mignon de voir un petit garçon avec son meilleur ami.
28 décembre 2022 @ 14:08
Votre Bennyben, c’est ça ?
3 janvier 2023 @ 17:58
Les chiens sont un cœur avec du poil autour 💙🐶
28 décembre 2022 @ 08:15
Magnifique
28 décembre 2022 @ 09:55
Une très belle sculpture, qui témoigne de tout le talent de Carpeaux. L’attitude du jeune garçon et du chien est très naturelle et pleine de grâce.
28 décembre 2022 @ 10:11
Une photo de l’actuel Prince Napoléon enfant avec une des reproductions de cette statue :
https://www.instagram.com/p/CODkRNcgAPK/
28 décembre 2022 @ 16:42
On ne reconnaît absolument pas Jean-Christophe…..
A quand des photos de son baby ???
29 décembre 2022 @ 13:54
La photo date de 1993. Il avait donc 7 ans et avait encore un visage très enfantin.
A priori cette photo aurait été prise sur la terrasse de l’ancienne villa de l’impératrice Eugénie sur la Côte d’Azur. Le Prince a indiqué l’an dernier lors de l’inauguration du buste de l’impératrice à Monaco (en présence de l’actuelle propriétaire de la villa) se rappeler y avoir été en visite avec la mère la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles.
28 décembre 2022 @ 10:24
Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) était le fils d’un maçon et d’une dentellière de Valenciennes. Prix de Rome en 1854, il part pour la Villa Medicis où il se lie, en particulier, avec le sculpteur Falguière. Il est introduit à la cour impériale par la princesse Mathilde et le marquis de Piennes, chambellan de l’impératrice. Eugénie acquiert les deux marbres du « Pêcheur à la coquille » et de « la Jeune fille à la coquille ». En 1864, Carpeaux donne des leçons de dessin et de modelage au prince impérial. Il obtient de réaliser son portrait, en buste selon le souhait de l’impératrice, en pied selon celui de l’empereur. Il le représente, finalement, en un petit garçon de la haute société vêtu d’un élégant costume civil, accompagné du chien de l’empereur. L’artiste réalise très vite des réductions de cette statue dont les droits sont rachetés par la maison impériale en 1869. L’effigie connaît un succès considérable.
28 décembre 2022 @ 10:36
Raffinement, délicatesse, tendresse entre ce garçon et son chien
Cette sculpture est magnifique
J’imagine la douleur de sa mère après la perte de son enfant et cette statue qui lui rappelait sa présence..
28 décembre 2022 @ 11:31
Moi qui n’ait pas une passion pour Carpeaux tout en reconnaissant son talent ( trop pompier à mon goût ), j’aime beaucoup cette sculpture. Il en émane une sensibilité rarement aussi présente dans son œuvre.
28 décembre 2022 @ 14:14
Je n’aime pas les sculptures représentant des enfants, elles puent la mort.
29 décembre 2022 @ 17:51
Pas faux, moi ce sont les poupées anciennes surtout quand elles sont dans des landaus.
30 décembre 2022 @ 18:14
Peut-être parce que vous les assimilez aux anges dont on parait jadis les tombes des petits .
Personnellement, j’avoue que ça ne me fait pas cet effet-là, mais je saisis bien votre ressenti .
31 décembre 2022 @ 14:59
Je crois que c’est la fixité du regard sans l’espoir d’une étincelle, qui très tôt m’a dérangée. Alors que me plonger dans celui des portraits du Fayoum ( que j’ai découvert à huit ans ), est une invitation à voguer sans crainte avec Charon sur les eaux du Styk.
Très bonne année chère Muscate-Valeska et surtout plus de grand silence.🙏 Je vous embrasse très affectueusement.🙏😘
Hélène
28 décembre 2022 @ 16:14
J’aime le tendre regard du chien à son maître.
28 décembre 2022 @ 17:24
Nero en italien signifie noir et ce chien né en janvier 1861 était un braque anglais ou un pointer anglais brun sombre qui fut offert en 1864 à Napoléon III par un chambellan le baron Zorn de Bulach, de Strasbourg. Le 21 janvier 1865 il s’échappa des Tuileries et un avis fut publié. Le chien fut retrouvé par une dame qui recevra une médaille d’or.
Lorsque le prince impérial n’était pas là Nero restait chez le garde du parc de Saint-Cloud Monsieur Barthel. Le chien mourut le 2 juin 1868 d’une rupture d’anévrisme et fut enterré dans le jardin réservé du palais des Tuileries. Émile Zola a évoqué Nero dans Son Excellence Eugène Rougon.
« Napoléon III avait aussi son dernier favori Nero, aux poils noirs, à l’œil intelligent, l’ami intime de Brucker, le chien du maréchal Vaillant.
« En aucun lieu du monde, ajoute James McPherson LeMoine, et selon Revoil, on ne trouve d’aussi beaux chiens qu’en Angleterre. Le palais des chiens du duc de Richmond a coûté, dit-on vingt mille livres sterling et celui du duc de Bedford, soixante-dix mille
livres. »
29 décembre 2022 @ 16:24
Le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux connaissait bien le jeune prince, âgé de huit ans, auquel il donnait des cours de dessin. Il le faisait poser en alternance avec un autre garçon sur lequel le sculpteur étudiait le costume. Il donnait de l’héritier l’image d’un enfant de la bonne société de son époque, mais sans attribut impérial. Il illustrait ainsi l’importance nouvelle accordée à l’enfant au sein de la famille.
Le portrait du prince impérial rencontra beaucoup de succès. Il fut reproduit en différentes tailles, en bronze, en plâtre, en terre cuite et en biscuit.
Même après la chute de l’Empire et la fin tragique du prince impérial, tué par les Zoulous en 1879 en Afrique du Sud, la Manufacture de Sèvres continua à vendre son portrait sous le titre L’enfant au chien.
28 décembre 2022 @ 17:34
Ça fait peine de penser au Destin de ce beau petit .
28 décembre 2022 @ 17:36
Magnifique sculpture, tout en délicatesse.
On ne saura jamais quel souverain le Prince impérial serait devenu, malheureusement.
31 décembre 2022 @ 15:33
Il avait l’étoffe d’un héros, c’est d’ailleurs ce qu’ont dit ceux qui l’ont attaqué.
28 décembre 2022 @ 18:31
Trop pompier ????
29 décembre 2022 @ 17:57
Oui j’assume ! Je ne parle pas des secouristes, mais des canons esthétique du XIXe dont il était un des chantres.
3 janvier 2023 @ 10:16
Sauf erreur, pendant un temps après la chute du second Empire, l’oeuvre fut titrée » L’enfant au chien ». Il ne fallait plus évoquer le régime honni.
3 janvier 2023 @ 18:05
Au fond l’histoire n’est qu’un éternel recommencement. Aujourd’hui les crèches sont interdites et on vous souhaite de joyeuses fêtes d’hiver. Avec retard, joyeux Noël.👼🎅