Au Palais royal de Bruxelles, le roi Philippe a rencontré les élèves de rhétorique de l’Institut Saint-Louis Namur pour aborder, lors d’une discussion informelle, les principales tâches du Chef de l’Etat ainsi que les rêves, les ambitions et les préoccupations des jeunes. (Copyright photos : Palais royal)
Pierre-Yves
22 février 2019 @ 11:41
Informelle, cette réunion, vraiment ?
Ces étudiants sont bien rangés, bien alignés, sans doute soigneusement briefés pour ne pas parler comme ça leur vient. Peut-être les a t-on juste dispensés de s’adresser au roi en disant Sire. Malgré tout, si spontanéité il y a, elle est ici très encadrée.
aubert
22 février 2019 @ 18:16
Faudrait-il regretter que l’on recommande à des jeunes gens de cet âge à se lever à l’entrée d’un chef d’Etat et à ne pas l’appeler Philippe.
Vous peut-être, pas moi.
Pierre-Yves
23 février 2019 @ 10:07
En l’occurrence, aubert, je ne regrette rien et me borne à m’interroger sur l’annonce du caractère informel de la réunion, dont on imagine bien qu’elle ne devait pas l’être tant que cela.
Roselilas
23 février 2019 @ 08:42
Cher Pierre-Yves,
Je vous invite à aller sur le site web de cet institut pour en voir la qualité.
Ces jeunes gens bien alignés, bien rangés sont le reflet de cet institut car ils reçoivent en plus de l’instruction de l’éducation dès leur plus jeune âge.
Ils sont le reflet d’une certaine jeunesse et dans les rues de Namur, il est facile de les reconnaître car souvent allure BCBG.
Maintenant, notre Roi (parfois notre Reine) met un point d’honneur à recevoir TOUS les belges même les moins favorisés. Ils se reconnaissent par des tenues en rue plus simples mais ne sont pas pour cela des délinquants. De nombreux élèves moins favorisés financièrement font de brillantes études et réussissent. Ils sont le reflet de l’intégration à la belge.
Lorsque le Roi reçoit des élèves moins favorisés, TOUS mettent des vêtements corrects et à la mode. Certes, ils sont un peu moins rigides mais ils sont attentifs aux paroles de Phillipe.
Moi, j’aime cette diversité car elle permet à tous de vivre avec l’espoir que chacun puisse trouver sa place, sa voie vers la réussite avec pour certains parfois un parcours d’intégration un peu plus long.
Martin Guy
23 février 2019 @ 09:16
En effet cher Pierre-Yves, bien encadrée et bien proprète cette réunion, Philippe aurait mieux fait de rencontrer des élèves de vrais quartiers populaires et non pas des élèves d’instituts bien « BoBo », bien sages comme des images, coincés et brifés pour ne pas surprendre le Roi avec une question difficile, bref notre Roi est bien loin de la réalité du peuple Belge, avec des écoles au maigre budget et des élèves de tout horizons sociaux et planétaires, il devrait redescendre de son statut un peu Royal bien plus souvent et aller à la rencontre de nous les belges!!! Guy Martin
Anna1
22 février 2019 @ 13:22
Et dans les autres royaumes c’est comment ? Ras le bol de voir toujours critiquée la royauté belge ,
Karabakh
22 février 2019 @ 15:44
Je pense que c’est le fond de la discussion qui est informel. Il était prévu que le roi vienne dans cet institut, accueillant un public que je qualifierais de préservé mais doté d’un projet éducatif assez novateur (éducation à la citoyenneté, environnement, service collectif, etc). Le directeur est un homme sympathique.
Mélusine
22 février 2019 @ 19:26
Le fond comptant plus que la forme, bonne initiative que ces échanges entre un souverain et des étudiants, sans doute un peu crispés pour cette première, mais qui permet des contacts contribuant à une meilleure information et compréhension mutuelles.
A renouveler sans modération. :)
STIERNON
23 février 2019 @ 10:57
Martin Guy, mes enfants ont fréquenté 16 ans une école communale à Schaerbeek. Une institutrice de maternelle avait reçu un gros carton de matériel en septembre pour toute l’année scolaire. Pourtant, elle comme toutes ses collègues tant de maternelles que de primaires ont toujours fait des prodiges. Mais les parents, grands-parents et amis de l’école marchaient à fond avec le personnel.
A la grande différence de beaucoup d’écoles, il y avait de la DISCIPLINE, et les parents devaient faire leur devoir de parents, cad EDUQUER leur enfant : le respect tant envers les adultes que les enfants, le respect des choses et des animaux, la politesse, l’obeissance, le travail, etc.
Les vêtements, la nationalité, la situation des parents, la religion, n’avaient aucune importance.
L’école n’était pas à côté de chez moi, ni dans un quartier de bobo. Elle avait une excellente réputation à tel point que des parents qui déménageaient à l’autre bout de Bruxelles faisaient le trajet pour maintenir leurs enfants à cette école.
Il y avait une dame qui avait fréquenté cette école dans les années 30-40, sa fille (vétérinaire ) dans les années 60 et ses petits-enfants 80-90.
Donc, elle a vu une évolution mais l’esprit était toujours le même.
Cette école continue à grandir et c’est toujours le même quartier.
Je vous rappelle aussi que les princes font leur scolarité dans le quartier « Des Marolles » qui est loin d’être un quartier bobo mais bien un quartier très populaire.
Roselilas
23 février 2019 @ 15:42
Madame, j’apprécie votre commentaire à 100 %. Ma fille a fréquenté une école communale car nous ne sommes pas catholique. Elle a 3 diplômes universitaires et était avec des enfants de son quartier (enfants de médecins, avocat, notaire mais aussi fils/fille de concierge ainsi que d’employés communaux). Un enfant que je revoie régulièrement dans mon quartier est maintenant interprète au Marché Commun et pourtant sa maman était une femme célibataire technicienne de surface. Pourquoi une telle réussite : la grande qualité des enseignants.
Karabakh
24 février 2019 @ 16:16
Comme vous, j’aime beaucoup cette diversité et même, je la soutiens et la défends. Merci pour votre appréciation, très agréable ! 🙂