Le roi Willem Alexander des Pays-Bas était en visite au zoo de Rotterdam pour s’informer des conséquences de la pandémie sur les programmes internationaux d’élevage et de recherches.
Le roi des Pays-Bas au zoo de Rotterdam
14 Comments
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24 novembre 2020 @ 08:21
Hier soir, en quittant France 3 après Secrets d’Histoire je « tombe » sur le sauvetage en Inde d’un éléphant tombé dans un puits profond. L’hélitreuillage a été réussi, j’espère que l’éléphant va bien et que ce n’était pas seulement pour éviter l’empoisonnement de l’eau.
Cette photo me navre.
24 novembre 2020 @ 08:37
Le stahouder de Hollande avait au jardin de Hetlo un couple d’éléphants d’Asie qui y vivaient semble t’il paisiblement et bien traités, un peu comme l’éléphant offert à
Nicolas II par un émir qui était hébergé à Tsarskoië Selo , et vivait dans le parc à la belle saison ainsi que des lamas .
Ces deux éléphants furent enlevés par les troupes de Napoléon et ramenés au jardin des plantes ou je crains qu’ils n’aient pas été aussi bien logés.
24 novembre 2020 @ 12:43
Ils auraient fait le trajet pendant la débâcle de la Grande Armée . J’ai du mal à croire qu’ils n’aient pas été mangés .
24 novembre 2020 @ 14:09
C était en 1798 et donc j’ai fait une erreur en évoquant Napoleon (on ne prête qu’aux riches ) , les deux éléphants s’appelaient Hans et Pariki .
24 novembre 2020 @ 19:05
Voir : Histoire naturelle des deux éléphants, mâle et femelle, du Muséum de Paris, venus de Hollande en France en l’an VI, Format Kindle, de Jean-Pierre Houël (auteur).
Ils vinrent du Sri Lanka, arrivèrent à Flesingue et au parc du Grand-Loo en Hollande, puis après la conquête de la Hollande au Jardin des plantes.
Naturalisé à Paris en 1803, l’éléphant d’Asie Hans fait aujourd’hui partie des collections du Muséum d’Histoire naturelle de Bourges.
Le 26 juin 1932, jour de l’inauguration des locaux actuels du Muséum de Bourges, l’éléphant d’Asie était déjà là. Il était arrivé dans la cité biturige en juillet 1931, il faisait partie d’un lot de 28 animaux naturalisés donnés par le Muséum national d’Histoire naturelle.
L’éléphant de Bourges est-il celui qui a été naturalisé par Dufresne en 1803 ? Le montage de Dufresne fut-il effectivement réalisé à partir de la peau d’Hans se demanda-t-on en 1999 ?
Dufresne avait naturalisé un éléphant « mort à la ménagerie en l’an X » (c’est-à-dire entre le 23 septembre 1801 et le 22 septembre 1802) et le montage n’était
pas tout à fait terminé le 12 vendémiaire an XII (5 octobre 1803). Il a été établi que c’était bien Hans.
Parkie sa compagne inconsolable mourut en 1817. (Voir L’histoire retrouvée de l’éléphant Hans par Amandine Péquignot, Philippe Candegabe et Michèle Lemaire)
En 1784, les deux éléphanteaux, âgés d’environ dix-huit mois, furent capturés à Ceylan et embarqués sur un navire de la Compagnie des Indes orientales pour le stathouder Guillaume V.
Ils débarquent au port de Flessingue et sont acheminés immédiatement vers le domaine Het Kleine Loo, à Voorburg, où ils arrivent le 13 juillet 1786. Petrus
Camper, fameux anatomiste de l’époque, fait alors d’eux une série de portraits). À Het Kleine Loo, les deux jeunes animaux sont les favoris de la cour du stathouder.
et ils bénéficient d’un régime de semi-liberté.
Ils partent bientôt vers Het Loo, près d’Apeldoorn, en Gueldre, résidence princière qui abrite à cette époque une ménagerie réputée. On y a construit une « écurie à
éléphants » spécialement adaptée à leur taille, bâtiment qui subsiste encore de nos jours. Sous la conduite de leur cornac, un anglais nommé Thompson, Hans et
Parkie se montrent particulièrement dociles. Les contemporains signalent déjà l’attachement particulier qui semble les lier l’un à l’autre.
Les naturalistes français dépêchés sur place s’enthousiasment pour les deux éléphants, « animaux qui, suivant la définition de Buffon, sont des monstres de matière et des miracles d’intelligence » selon les mots d’André Thouin. La confiscation de la ménagerie du stathouder est décrétée le 4 juin 1795.
Ils arrivèrent à Paris où ils se retrouvèrent en 1798.
25 novembre 2020 @ 19:23
Merci Gérard, qui répondez à toutes les interrogations .
26 novembre 2020 @ 19:43
Toutes certes non. Mais merci à vous Baboula.
24 novembre 2020 @ 22:44
Ce sont les éléphants »hollandais » dont il s’agit. Ni Nicolas II ni son éléphant ne furent contemporains de Napoléon.
24 novembre 2020 @ 11:45
‘les programmes internationaux d’élevages et de recherches’ mais plus précisément ? Impossible à trouver…
24 novembre 2020 @ 13:39
Les EEP = programmes européens d’élevage, il y a un équivalent pour l’Amérique je crois.
En gros , un parc zoologique et souvent le vétérinaire de ce parc gère le cheptel d’une espèce ou sous espèce detenue dans l’ensemble des parcs qui y participent et décide quelq animaux sont appariés et où vont les jeunes nés dans le cadre de l’EEP.
Cela fonctionne pour de très nombreuses espèces et depuis pas mal de temps .
Certains parcs comme le zoo de Jersey ont en plus initié des programmes d’élevage de certaines espèces en partenariat avec leur pays d’origine .
24 novembre 2020 @ 15:38
Allez sur le site du parc de Cerza (Cavados)
24 novembre 2020 @ 16:33
Le zoo de Rotterdam, Diergaarde Blijdorp, est le coordinateur du programme européen tentant de sauver les espèces menacées d’extinction et s’occupe d’un programme d’élevage d’espèces menacées.
Évidemment les zoos ont moins d’argent donc ils peuvent offrir moins d’aide aux projets de conservation de la nature à l’étranger.
Pour leur bien-être , certains animaux partent dans d’autres zoos mais pour l’instant c’est impossible et cela, à terme, pourrait poser problème.
Le zoo va mal. Il a dû se séparer d’un quart de son personnel.
D’habitude ils divisent 150.000€ entre les organisations de la nature. Ils ont dû réduire ce montant.
24 novembre 2020 @ 17:40
Ce programme, international, est expliqué ici :
https://www.zoo-mulhouse.com/protection-des-especes/conservation-programmes-de-recherche/
28 novembre 2020 @ 08:36
quand vous avez vécu avec eux il est impossible de les voir enfermés, allez un jour a Okawando le paradis sur terre et vous comprendrez !!!!!