Au Palais royal d’Amsterdam et en présence du président sud-coréen, le roi Willem Alexander des Pays-Bas a rencontré des vétérans néerlandais qui ont participé à la guerre de Corée en 1950 sous la bannière des Nations Unies.
MoreAu Palais royal d’Amsterdam et en présence du président sud-coréen, le roi Willem Alexander des Pays-Bas a rencontré des vétérans néerlandais qui ont participé à la guerre de Corée en 1950 sous la bannière des Nations Unies.
More
Passiflore
14 décembre 2023 @ 10:23
Le 25 juin 1950, l’armée nord-coréenne envahissait son voisin du Sud par surprise. Pris au dépourvu et mal équipés, les militaires sud-coréens se replient et subissent la « furia » ennemie. Dès le 27 juin, le secrétaire général de l’ONU lance un appel à la constitution d’une force multinationale. Placée sous son autorité, elle sera commandée par les États-Unis. Sa mission : restaurer par la force la souveraineté de la Corée du Sud.
le 27 juillet 1953, la guerre de Corée prenait fin après trois années de sanglants combats. Au cœur de ces affrontements, un bataillon français, appelé « le bataillon de Corée », a perdu au combat 269 volontaires français, 18 Coréens intégrés au bataillon, 1.350 blessés, 12 prisonniers de guerre et 7 portés disparus.
Claudine Claire
14 décembre 2023 @ 14:26
Merci Passiflore.
J’apprends un pan de l’histoire que j’ignorais totalement, pourtant,
je visionne souvent la chaine histoire. Sujet très intéressant.
Passiflore
14 décembre 2023 @ 17:48
Merci, Claudine,
Je connais un officier qui faisait partie du Bataillon de Corée et qui, ensuite, a adopté deux petites Coréennes.
Philibert
15 décembre 2023 @ 08:32
Passiflore, vous m(inquiétez !
En effet, vous écrivez que « le bataillon de Corée a perdu au combat […] 1.350 blessés » : les a-t-on retrouvés un jour ?
Passiflore
15 décembre 2023 @ 16:15
Philibert, c’est bien, vous me faites travailler ! Je n’ai plus d’officiers dans mes proches pour pouvoir vous répondre mais, il y a quelques années j’ai parlé avec quelqu’un qui revenait, il me semble, d’Afghanistan. Je lui demandais comment on pouvait évacuer les blessés. La réponse avait l’air simple (?) parce que des postes de secours étaient organisés à intervalle régulier. Et le transport par route, puis par avion n’avait pas l’air de poser problème. Il me répondait sans précision (secret Défense) mais sans inquiétude apparente.
J’ai lu que des blessés du Bataillon de Corée avaient été soignés à l’hôpital de Cherbourg, sans doute dans d’autres hôpitaux militaires, Val de Grâce, puis Invalides ?
Passiflore
15 décembre 2023 @ 18:12
Pardon, j’ai répondu à côté ! Le mot « perdu » écrit par un témoin de l’époque ne convient pas. « Déploré » est le mot exact concernant les blessés. C’est dommage car je ne retrouve pas dans mes affaires le Journal d’un officier survivant.
Charlotte (de Brie)
17 décembre 2023 @ 20:29
Passiflore, vous m’accusez et quelques autres de vous « donner des leçons » mais que faites vous ? sinon nous donner des leçons à travers tout sujet, qjui vous donne l’occasion de faire des recherches, vous le dites vous même, pour apporter un éclairage sur tel ou tel sujet proposé ici ?
Recherches bien venues, sauf lorsqu’elles s’appuient sur des témoignages parfois flous, exemple : « un voisin m’a dit que les franc maçons étaient chasseurs et que les francs maçons, étaient présents dans le gouvernement et dans les hautes sphères de l’Etat » je reprends vos termes, sujet les chasses au Danemark.
Sous entendu, les chasseurs sont essentiellement franc-maçons,donc ?
Allez dire ça à tous les chasseurs de France, ils ouvriront grand leurs yeux .
Je précise être peu favorable à la chasse, surtout si elle est « viandarde », mais bien qu’hostile, je reconnais qu’il faille réguler l’afflux de certaines espèces qui ravagent forêts et cultures.
Mais je ne pourrai jamais me résoudre à cataloguer certains de nos compatriotes selon leur mode de pensée, ici les franc maçons, tellement persécutés durant la Seconde Guerre Mondiale, souvenons nous : les Judéo maçonniques pourchassés par les nazis.
Souvenons nous de Pierre Brossolette, de Jean Zay, de George Mandel, franc-maçons, chasseurs ? peut-être, massacrés, oui.
Charlotte (de Brie)
17 décembre 2023 @ 19:50
Il n’y a pas besoin de « secret défense » Passiflore pour savoir que notamment pendant la guerre de Corée, les évacuations de blessés se faisaient par voie aérienne, par hélicoptère, notamment et plus particulièrement avec l’appui des Américains pour les transporter vers les zones de soin .
Qui ignore les convoyeuses de l’air en Indochine à la même époque ?
Geneviève de Gallard était quoi ?
Ce n’est pas non plus un » secret défense » de nos jours.Qui peut ignorer la présence de stuctures militaires médicales sur les zones de conflit ?
Les morts français furent au nombre de 269 dont 225 furent rapatriés, les 44 restant sont inhumés au seul et unique cimetière de l’ONU dans le monde à Pusan.
Souvenir d’un membre de ma famille, officier à bord de l’aviso » La Grandière » qui intervint en Corée, venant me semble t il d’Indochine, avant d’y retourner en 1951
Charlotte (de Brie)
17 décembre 2023 @ 23:44
Et j’ajoute, parce que j’en ai franchement « ras le bol » de vos certitudes, que mon frère aîné est actuellement en opération dans une zone de danger, dans la marine et qu’il n’est question de secret défense que pour les opérations militaires,mais que les opérations de sauvetage de militaires blessés ne le sont aucunement. Alors stop !
Charlotte (de Brie)
15 décembre 2023 @ 12:55
Il y a eu au total 3421 volontaires dans le Bataillon français de la guerre de Corée.
Partis de Marseille en 1950.
Si cette guerre est un peu ignorée en France, celui qui mena les volontaires durant cette période l’est encore davantage.
Et pourtant : Le général Raoul Magrin Vernerey dit » Ralph Monclar » le nom qu’il prit lorsqu’il rejoignit De Gaulle à Londres mérite que l’on se souvienne de lui.
Après la Seconde Guerre Mondiale, en 1948 il part pour l’Indochine et combat en Cochinchine et au Tonkin. Il est alors général de Corps d’Armée lorsqu’éclate la guerre de Corée.
Il choisit alors de terminer sa carrière par une dernière campagne et en 1951 abandonne ses étoiles de général pour les galons de lieutenant-colonel, plus appropriés dit il à sa mission et c’est ainsi qu’il prend le commandement du Bataillon français mis à disposition de l’ONU et exclusivement composé de volontaires, les soldats de métiers, appelés et suppétifs étant en Indochine.
En 1962 il devient Gouverneur des Invalides, il repose dans la crypte depuis 1964, année de sa mort au Val de Grâce.
Il y a à Paris dans le 4è arrondissement une place » du Bataillon français de l’ONU en Corée »