A deux semaines de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, le roi des Pays-Bas a rencontré des journalistes au Palais de Noordeinde. Lors de cet échange, il n’a pas caché ses inquiétudes quant au répercussions économiques de ce mauvais choix de Brexit. (Merci à Cosmo – Source : The Guardian)
Gibbs 🐕
10 octobre 2018 @ 09:19
La Constitution des Pays-Bas l’autorise-t-elle à tenir de pareils propos politiciens ?
Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 08:41
Monarchie constitutionnelle ne veut pas forcément dire que le monarque est réduit au silence. Les droits et les devoirs du souverain sont justement posés par cette constitution qui, pour le cas d’espèce, permet au roi de faire un commentaire politique, surtout sur un acte étranger déjà consommé. 😉
marianne
10 octobre 2018 @ 09:23
De quoi je me mêle ???
Je parle aussi pour les Français, journalistes en tête, qui passent leur temps à critiquer le choix des Britanniques .
Que je sache, ils ont voté tout à fait démocratiquement, que cela plaise ou non, il faut l’ accepter car cela ne nous regarde pas .
Leonor
10 octobre 2018 @ 11:26
Ca ne nous regarde pas ? Ben, v’là aut’ chose !
Dites, il faut quand même se renseigner un chouia tout petit tout petit tout petit peu. Comme le nuage de Tchernobyl qui ne s’est pas arrêté aux frontières ukraino-russo-soviétiques, le Brexit ne s’arrête pas aux falaises de Douvres non plus. A aucun égard.
Cette ânerie majeure impacte toute l’Europe, à tout le moins.
Trianon
10 octobre 2018 @ 13:07
certes, Leonor, mais je comprends le point de vue de Marianne: les peuples décident ( votent) pour leur politique, mais il n’est pas envisageable de faire son choix en fonction des autres pays.Sinon, on tombe dans une politique commune, laquelle va parfois ( voire souvent ) à l’opposé des intérêts dudit pays, on a le sentiment de ne plus être maitre de son propre pays, qu’on est dirigé par « je ne sais qui « »je ne sais où », et après ça fait le terreau pour n’importe quel zozo ayant un peu de charisme..
les américains ont voté , ça n’a pas plu au reste du monde, mais tant pis ai je envie de dire.
Vu que leur taux de chômage est au plus bas actuellement, beaucoup s’en félicitent.
seul l’avenir nous dira si c’est effectivement une ânerie POUR EUX..
Pascal
10 octobre 2018 @ 16:36
Je ne vois pas pourquoi les Chinois et autres commercent avec » l’Europe » dans les conditions que l’on sait et qui ne nous sont guère favorables( sans parler du CETA voire du TAFTA ) et pourquoi les Anglais , qui nous sont infiniment plus proches à tout point de vue , ne pourraient pas le faire .
On veut faire payer aux Britanniques un choix démocratique ( oui je sais « il n’y a pas de choix démocratique qui tienne devant les traités » phrase de qui l’on sait…) cela n’est guère digne ni en faveur de l’U.E.
Les pays d’Europe , de l’Atlantique à l’Oural , n’ont pas attendu l’U.E. pour nouer des relations qu’elles soient culturelles , diplomatiques ou commerciales , cela pourra toujours continuer , sauf mauvaise foi et hypocrisie flagrantes.
Et l’on sait d’où elles viennent .
Il paraît que Mitterand a dit » après moi , on verra l’Europe des comptables » et bien pour cette fois il avait raison (sauf que lui aussi y a beaucoup contribué).
Sarita
12 octobre 2018 @ 09:20
Bien entendu, on continuera à commercer avec le Royaume-Uni, mais pas aux mêmes conditions et c’est bien normal.
marianne
11 octobre 2018 @ 04:46
Que vient faire ici Tchernobyl ? Les Ukrainiens ont-ils voté pour provoquer cet accident nucléaire et éparpiller le nuage ?
Je répète que le Brexit est le résultat d’ un vote entièrement démocratique et … appliqué !
Contrairement au déni de démocratie qu’ a été la négation de fait du réferendum français du 29 mai 2005 .
Sarita
11 octobre 2018 @ 12:09
Un choix démocratique mais qui a des répercussions pour les autres.
arwen
11 octobre 2018 @ 19:21
Ce que veut dire Leonor c’est que les conséquences du Brexit ne s’arrêteront pas aux falaises de Douvres (comme le nuage ne s’est pas arrêter aux frontières). Il va impacter (et certainement de manière négatives) beaucoup de personnes et d’entreprises de ce coté ci de la Manche.
Dire ça ne remet pas en cause le résultat du vote et le fait qu’il a été réalisé de manière parfaitement démocratique.
Quant à son application on en est encore loin et il y aura certainement une grande différence entre ce pour quoi les britanniques ont voté et ce qui va réellement se passer.
Leonor
13 octobre 2018 @ 21:54
Voilà. Merci Arwen.
» Nam tua res agitur, paries cum proximus ardet ».
Trad° : Car c’est toi qui es concerné lorsque brûle le mur d’à côté.
Helme12
11 octobre 2018 @ 08:59
Indeed!
Cosmo
10 octobre 2018 @ 12:36
marianne,
Je crois que vous n’avez pas saisi toutes les données de la situation.
On ne peut pas qualifier de démocratique une consultation basée sur le mensonge et sur une une méconnaissance totale, voire une dissimulation, des conséquences.
Ce referendum n’avait d’autre but que d’assurer une majorité à David Cameron lors des élections précédents, en lorgnant vers les voix des anti-européens. Rien de démocratique là-dedans non plus mais de la tactique politicienne.
Les conséquences nous regardent tous car la décision britannique a des conséquences sur l’ensemble de l’équilibre européen. Mais de cela, ils s’en fichent car ils n’y voit qu’un intérêt marchand, alors que l’Union européenne est bien autre chose.
Le seul résultat positif du Brexit est que les britanniques cesseront de nous casser les pieds. Ils tentent encore d’avoir le beurre et l’argent du beurre et c’est tout l’objet de la négociation actuelle.
Je plains ceux qui ont voté contre le Brexit et notamment ceux qui vivent dans l’Union européenne car ils ont été floués par une consultation trafiquée et qu’ils auront à en payer les conséquences.
je vous conseille de lire la presse britannique, vous serez édifiée par la gravité de la situation pour leur pays.
Cosmo
Mary Palmer
12 octobre 2018 @ 00:14
Commentaire juste Cosmo.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 08:55
Il s’occupe de politique internationale. C’est un peu son job, d’autant qu’il est garant des activités de sa diplomatie.
Votre propos est déplacé.
D’une car vous ne connaissez pas du tout le fonctionnement des institutions néerlandaises (c’est flagrant) et vous basez sur le seul bout de votre seule lorgnette franco-française, pays que l’on sait exempt de tout exemple en matière politique.
De deux car cette décision impacte sérieusement l’économie des pays européens, à commencer par ceux disposant d’une connexion directe avec le Royaume-Uni. Les Pays-Bas sont concernés, comme la France. Pratiquement, ce sont les prix des produits provenant du RU, ou qui transitent par là, qui sont touchés. Comme il n’existe plus de cadre, ils sont aujourd’hui fluctuants, presque libres. Et naturellement, ce sont les ménagères comme vous, celles qui s’en foutaient hier (parce qu’elles n’y comprenaient rien), qui râleront de la flambée des prix, demain…
Bref, bref, bref.
Trianon
11 octobre 2018 @ 11:27
certes, Karabakh, mais son rôle permet-il de critiquer un choix qui a été fait démocratiquement?
bonne journée:)
Cosmo
11 octobre 2018 @ 11:44
Trianon,
Croyez-vous démocratique un vote basé sur le mensonge ?
J’étais au Royaume-Uni durant la campagne. C’était tout simplement scandaleux de contre-vérités et de désinformation. Sans parler de la xénophobie !
Le Royaume-Uni est dans une crise grave à cause de ce referendum, avec un risque sérieux d’éclatement car les propos du premier ministre écossais ne sont pas à prendre à la légère. Ni les avertissements de Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre !
Cosmo
Sarita
11 octobre 2018 @ 12:11
Oui Cosmo, il fallait voir les publicités distribuées dans les boîtes aux lettres par les pro-Brexit. Je me souviens d’une qui plaçait la Syrie à côté de la Pologne …
Trianon
11 octobre 2018 @ 13:47
Cosmo, si j’ai bien compris tous les arguments à l’époque ( je ne m’y étais pas plongée plus que cela )il me semble que l’argument qui a mené à la victoire des pro Brexit était qu’en sortant de l’UE, le Royaume Uni se » réappropriait » ses frontières.
Ça me semble une envie légitime.Et on voit qu’en Europe d’autres pays se sentent également démunis face à une vague migratoire mal pour ne pas dire non contrôlée .
Ce qui m’a énormément choquée à l’époque, c’est qu’à peine la victoire prononcée, le chef de file des pro Brexit a tiré sa révérence.
C’était bien la peine…il a mis la zizanie et s’est dépêché de filer…à l’anglaise..
Cosmo
12 octobre 2018 @ 14:05
Trianon,
Prenez connaissance de mon post plus bas, en réponse à Guy Coquille, sur le mensonge de l’immigration et de son contrôle.
Ce sont les Britanniques eux-mêmes qui se sont opposés à l’instauration de quota et de contrôles.
Ils sont mal venus de se réclamer de cet argument aujourd’hui. Et Londres est vendue au plus offrant, oligarques russes ou princes arabes, qui ne paient pas d’impôts et ne respectent pas les lois, alors tous les autres, polonais, roumains, pakistanais etc… travaillent et paient leurs impôts.
Quant à Farage, ses enfants résident en Allemagne et ses capitaux ont fui le Royaume-Uni le lendemain du réferendum.
Farage, Johnson, Davies, Rhees-Mogg qui vient de placer ses capitaux en Irlande), une belle brochette de malhonnêtes.
Le Brexit est un désastre. Et les Britanniques commencent à le réaliser, d’où cette cacophonie au sein du gouvernement.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
12 octobre 2018 @ 14:12
Sarita,
Et que dire des clips sur le NHS à la télévision et la publicité mensongère sur les bus ?
Mensonges, intoxication, haine, voilà ce que l’on peut retirer de cette campagne. J’en parle en connaissance de cause car j’étais au Royaume-Uni à l’époque.
Il me semble comprendre que vous aussi y êtes. Et comme moi, vous savez ce dont vous parlez.
Je suis le déroulement des négociations jour après jour et je suis effaré de la bêtise et de la malhonnêteté des Brexiters, sans même parler de l’incompétence de Madame May et de son cabinet de bouffons.
Avez-vous lu cet article, de la part de l’ancien ambassadeur du R-U à Bruxelles ?
https://www.theguardian.com/politics/2018/oct/11/theresa-may-has-shown-culpable-naivety-over-brexit-ivan-rogers-boris-johnson-jacob-rees-mogg
Il est édifiant.
Cordialement
Cosmo
Sarita
12 octobre 2018 @ 22:51
Trianon, « se réapproprier ses frontières » est une envie légitime certes, mais totalement absurde, car inadaptée à l’époque.
En effet, elle repose sur l’idée, totalement dépassée, que c’est l’Angleterre qui va choisir ses immigrants. Or, dans l’Union Européenne, ce sont les citoyens qui choisissent leur pays d’accueil.
Deux exemples : mon époux travaille dans un secteur de l’ingénierie très demandée; depuis le vote lui et ses collègues recoivent chaque semaine des offres d’emploi en Allemagne, en Suisse ou en Suède. Si la situation se détériore en Angleterre et que les salaires baissent, on suivra le mouvement déjà entamé, on prendra nos affaires et on partira. C’est déjà le cas pour le personnel médical, ce qui explique la situation actuelle.
Du côté des immigrants peu qualifiés la situation est la même : l’agriculture anglaise a eu beaucoup de mal, depuis le vote, à faire revenir des saisonniers. Ceux-ci ont préféré aller cueillir les fraises en Autriche ou en Espagne et être payés en euro, monnaie plus stable que la livre.
Alors oui, les Brexiter pourront toujours se vanter d’empêcher l’entrée de quelques éléments peu disposés à travailler, mais pas de pouvoir remplacer les immigrants qui font tourner leur société et qui trouveront l’herbe plus verte chez les voisins. On a menti aux Anglais en leur faisant croire que tout le monde voulait venir s’installer ici, or l’Angleterre n’est attractive qui si elle a quelque chose à offrir, ce qui est de moins en moins le cas.
Sarita
13 octobre 2018 @ 22:49
Oui Cosmo, voilà quelques années que nous sommes installés ici. Je ne doute pas qu’on obtiendra le droit de rester, mais en aura-t-on encore l’envie? C’est ça le plus triste, non seulement les Anglais sont en train de saboter leur économie mais en plus ils sont arrivés à dégoûter ceux qui y contribuent à continuer.
Merci pour l’article, je ne le connaissais pas et je vais le lire.
Bonne soirée
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:26
La critique peut être positive ou négative. En l’espèce, je la trouve mitigée.
Je pense qu’il est dans son rôle, à partir du moment où le Brexit impacte l’économie néerlandaise. Son avis est personnel, il le sait et encore une fois, il a le droit de le donner. Cela n’engage que lui.
Que les Néerlandais aient jadis rejeté des référendums de portée européenne n’a aucune incidence sur l’avis présent. WA n’était pas roi lors du dernier rejet, puis le Brexit n’est pas néerlandais. Il aurait sans doute été plus délicat de critiquer un choix néerlandais, mais là…
Nonobstant, les néerlandais sont très touchés par le Brexit. Alors, si la voix de leur roi n’est pas la leur, il est probable que beaucoup de Néerlandais soient en phase avec celle-ci et cela illustre bien la subtilité politique du pays.
Philippe n’aurait jamais pu se permettre une tel avis.
Gibbs
11 octobre 2018 @ 13:23
Relisez, mon mail, s’il vous plaît .
J’ai posé une question et je ne suis pas franco-française mais belgo-française.
Pour moi, la différence est énorme.
Les Belges connaissent davantage les Néerlandais que les Français…
Inutile de me faire une leçon de politique européenne car l’économie relève de mon domaine.
Merci de mesurer vos propos et surtout de réfléchir avant de bondir sottement.
aubert
11 octobre 2018 @ 14:07
Les britanniques ont souhaité rompre un contrat. L’autre partie du contrat n’a-t-elle pas le droit de faire part de ses regrets. Les Pays-Bas sont de cette autre partie.
Que la constitution du royaume des Pays-Bas autorise le roi à joindre sa voix à ces regrets je ne le sais pas. Cela concerne les néerlandais.
Pierre-Yves
10 octobre 2018 @ 09:25
Le roi n’a pas tort de s’en inquiéter, mais ce qui est fait est fait.
De toute façon, les Britanniques ont constamment été de mauvais partenaires quand ils étaient dans l’Union, et ce sont eux qui paieront le prix fort de la sortie.
Laurent
11 octobre 2018 @ 08:02
Entièrement de votre avis
Jean Pierre
10 octobre 2018 @ 09:35
Les Pays-Bas avaient voté à plus de 61% contre le Traité de Constitution Européenne en 2005.
A l’entendre, ce sont toujours les autres qui font les mauvais choix.
Gibbs 🐕
10 octobre 2018 @ 12:35
Merci pour ce rappel pertinent Jean Pierre.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:30
Willem Alexander n’était pas roi en 2005, puis le vote d’un peuple n’est pas forcément le reflet des opinions de son souverain. Aux Pays-Bas, le roi a le droit de dire qu’il n’est pas d’accord, du moment où il respecte les choix de son peuple, aucun souci.
Baboula
10 octobre 2018 @ 10:25
Le grand intérêt des propos du roi n’empêche pas d’admirer le clair-obscur de cette belle photo.
Leonor
10 octobre 2018 @ 11:27
Ah ça, oui.
June
10 octobre 2018 @ 12:00
Très juste Baboula !
Cette photo est bien dans le style des peintres hollandais et les couleurs sombres très chaleureuses !
Je m’inquiète juste pour les chandeliers un peu trop près du tableau… :(
Sans doute des ampoules électriques ? ;)
Alix-Emérente
10 octobre 2018 @ 13:58
Et de le faire apparaître plus mince !!!
Robespierre
10 octobre 2018 @ 10:25
Il a dit ce qu’il pensait et je l’en félicite
Zorro
10 octobre 2018 @ 11:21
Il dit ce qu’on lui a autorisé à dire, nuance.
Severina
10 octobre 2018 @ 13:53
C’est évident, Zorro, il ne peut parler à titre personnel
Karabakh
11 octobre 2018 @ 08:56
Il est plus libre de ses propos que vous ne le croyez. Ce n’est pas Philippe.
Gibbs 🐕
10 octobre 2018 @ 12:36
Robespierre,
Je pense que Zorro a raison compte tenu du régime de monarchie constitutionnelle.
Mary Palmer
10 octobre 2018 @ 10:49
Le roi des Pays-Bas a raison sur le Brexit. C’est un vrai cauchemar. Je souhaite un autre référendum, mais c’est visiblement pas possible!!
Zorro
10 octobre 2018 @ 11:20
« Ce mauvais choix » ?
J’espère que le roi des Pays-Bas ne s’est pas exprimé au sujet du vote du peuple britannique.
Il n’a aucune légitimité pour dire que le peuple britannique a « mal voté ».
Encore le mépris affiché des élites qui nous gouverne pour la « démocratie ». Pourquoi organiser des référendum si c’est pour se désoler du résultat par après ?
Souvenons-nous que le peuple néerlandais avait rejeté en avril 2016 lors d’un référendum populaire, le traité d’association UE-Ukraine qui a finalement été adopté par le Sénat néerlandais un an plus tard !
Cosmo
10 octobre 2018 @ 12:45
Le roi ne dit pas que le peuple britannique a mal voté. Il s’inquiète des conséquences du vote, comme les Britanniques eux mêmes le font aujourd’hui. Il y a un vent de panique au Royaume-Uni car ils ne savent plus comment se sortir de cette situation. Le premier ministre dit tout et son contraire, les membres du gouvernement ne sont pas d’accord entre eux. L’opposition elle-même est divisée. Au Parlement, c’est la pétaudière ! L’Ecosse parle à nouveau d’indépendance et l’Irlande se prépare à la guerre civile. Beau résultat !
Il y a donc de quoi être inquiet, surtout pour eux qui vont sombrer dans un splendide isolement, car Donald Trump mis à part ( et encore au vu de ses déclarations sur les relations commerciales), personne ne les soutient, surtout pas les membres du Commonwealth sur lequel ils fondaient tant d’espoir.
Leonor
11 octobre 2018 @ 20:51
Cher Cosmo,
Vous avez eu plus de patience que moi , à expliquer les choses clairement et en détail. J’admire, bravo.
Comme vous l’expliquez, tellement bien, les Anglais se mordent actuellement les doigts de ce qu’ils ont fait, et ne savent plus à quel saint se vouer. Les si nombreux abstentionnistes portent une grande partie de la responsabilité et le savent. » Je ne pensais pas que ça allait passer … » Eh oui, fallait aller voter, mon gars !
Par ailleurs, si j’ose dire, comment peut-on seulement penser que cela ne concerne que les Britanniques – vote démocratique ou pas ? A l’heure où tout est si intimement lié partout sur la planète, à tous points de vue ?
Et faut-il vraiment aller jusqu’au point Godwin, et rappeler que vote démocratique est loin de signifier systématiquement vote réfléchi, documenté, sensé , vote acceptable dans ses conséquences néfastes prévisibles voire certaines sur les Etats autres .
Point Godwin, allons-y : En 1933 , Hitler est arrivé au pouvoir par un vote démocratique.
Merci pour votre connaissance , votre lucidité, et votre patience, Cosmo.
Amicalement.
L.
Zorro
12 octobre 2018 @ 16:39
Ne croyez-vous pas que vous exagérez un petit peu ?
Ce n’est pas le Brexit qui est en soi une catastrophe, c’est les négociations avec l’UE pour déterminer les modalités du divorce qui le sont.
Je vous accorde que T. May est incompétente, mais c’est une donnée indépendante du Brexit. De même le Brexit n’est pas lié aux velléités indépendantistes de l’Ecosse. Les Ecossais n’ont pas attendu le Brexit pour vouloir sortir du Royaume-Uni. Le dernier referendum de 2014 donnait 45% en faveur de l’indépendance. D’ailleurs, l’Ecosse dispose déjà quasi de tous les pouvoirs régaliens d’un Etat indépendant (si tant est que les pouvoirs régaliens dans le cadre de l’UE signifient encore quelque chose). Bref, l’indépendance de l’Ecosse ne changerait rien, ça clarifierait une situation de fait. Quant à la guerre civile en Irlande, c’est grotesque.
Par contre, et je trouve curieux que vous ne le mentionniez pas que l’Union Européenne traverse depuis de nombreuses années une très grave crise politique, économique et migratoire que les technocrates de l’UE sont incapables de résoudre et qui nous précipitera à terme dans des conséquences bien plus catastrophiques que le Brexit (qui n’est somme toute qu’une étape désagréable à passer mais provisoire). On ne va pas demander au peuple qui a inventé la démocratie moderne de rester au sein d’un magma technocratique qui ressemble furieusement à un Union soviétique molle sur le déclin.
Le modèle de la monnaie unique n’est pas viable à terme. La Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal sont virtuellement en faillite.
Je signale que le roi des Pays-Bas s’est exprimé sur le Brexit, non pas pour livrer sa petite analyse objective de la situation au Royaume Uni, mais parce qu’il craint (ou on craint pour lui) que les néerlandais ne soient tenter d’imiter les britanniques de sortir de l’UE. En effet, les néerlandais, sont pragmatiques et particulièrement radins (en Belgique, c’est connu). Hors les néerlandais sont des contributeurs nets au budget européen. Donc pour le néerlandais moyen l‘UE ne sert pas à grand-chose et leur coûte de l’argent. Les élections et les sondages montrent que les Néerlandais sont de plus en plus eurosceptiques. Par deux fois, on leur a demandé leur avis, par deux fois ils ont rejeté les propositions pro-Européennes et par deux fois, le gouvernement néerlandais n’a pas tenu compte de leur vote.
Enfin, je ne pense pas que ceux qui votent « pro-Europe » (à l’instar des Français qui ont le sentiment d’avoir bien voté, c’est-à-dire conformémement aux médias dominants en désignant Macron comme président) soit particulièrement mieux informés ou conscients des conséquences de leur vote.
Cosmo
13 octobre 2018 @ 09:55
Zorro,
Si j’exagère, on peut dire que tous les commentateurs, politiques ou économiques, au Royaume-Uni exagèrent aussi. Il n’y a pour se féliciter du Brexit que Messieurs Farage, Johnson, Rhees-Mogg et quelques-uns de leurs suiveurs.
Lisez ceci
https://www.theguardian.com/politics/2018/oct/11/theresa-may-has-shown-culpable-naivety-over-brexit-ivan-rogers-boris-johnson-jacob-rees-mogg
Suivez-vous de près cette actualité ? Je le fais et mon opinion est confirmée de jour en jour.
Quant à l’indépendance de l’Ecosse, beau résultat pour maintenu l’unité du Royaume !
Les autorités politiques , outre le roi, et économiques ont réaffirmé leur attachement à l’Union européenne. Ils savent que l’accès au marché unique est plus important que la balance de leur contribution. ils savent que la monnaie unique évite les spéculations monétaires et une facilité de paiement considérable.
Imiter les Britanniques ? Personne n’y songe. Pas même Marine Le Pen dont le discours populiste est à usage interne.
» magma technocratique qui ressemble furieusement à une Union soviétique molle sur le déclin « . c’est ce que vient de dire Mr Hunt, ministre des affaires étrangères de SM, qui vient de se faire recadrer par les dirigeant des Etats Baltes, avec demande d’excuses à la clé.
Comment oser faire de telles comparaison ? Eux qui ont souffert du régime soviétique se réjouissent de tout ce que leur a apporté l’Union européenne.
C’est le droit de chacun d’être contre l’Union européenne, comme il est le droit de chacun de nier l’évidence ou de se suicider.
Cosmo
Sarita
13 octobre 2018 @ 22:44
Non Zorro. La catastrophe c’est bien l’idée du Brexit qui dès le départ repose sur une incompréhension. On a demandé aux Anglais s’ils voulaient sortir de l’UE, sans que personne ne comprenne ce que cela voulait dire. C’est la raison pour laquelle on se retrouve aujourd’hui avec les notions comme « hard » et « soft » Brexit. Les négociations sont une catastrophe car les Anglais ne savent pas quoi négocier.
Par ailleurs, si vous vous intéressiez un peu à la réalité de ce pays et moins à vos idéaux, vous constateriez par vous même que la perspective d’un Royaume Uni en dehors de l’UE produit depuis le premier jour des conséquences négatives très concrètes.
Trianon
10 octobre 2018 @ 13:08
je partage à 100%
la démocratie n’est pas à géométrie variable
Leonor
11 octobre 2018 @ 20:58
Si, Trianon. L’histoire l’a montré.Plus durement et avec plus de victimes, on ne peut pas.
Ce n’est pas une panacée. Juste le moins mauvais des systèmes ( je ne sais plus qui a dit ça. Churchill ?) .
En vertu de quoi, faire confiance à un vote n’est pas de mise. Jamais. Pas plus à celui-là qu’un autre, et à celui-là moins qu’aux autres.
Sarah
10 octobre 2018 @ 13:20
Hah, l’élite. Quelle belle blague. On en parle, de l’élite Tory qui a menti sur les conséquences du Brexit? Qui continue de mentir sur le plan de sortie? On en parle, des bêtises sur le NHS, du n’importe quoi sur l’immigration? Bien sûr que non,c’est « le choix du peuple », le Bon Peuple vs La Vilaine Élite, la caricature habituelle. Si un nouveau referendum avait été organisé aujourd’hui, le résultat aurait été tout autre. Et puis en tant que membre de l’UE, les Pays-Bas ont bien le droit de s’inquiéter de cette décision absurde et quasi-suicidaire pour le Royaume-Uni, qui aura des impacts sur l’Union.
Sarita
10 octobre 2018 @ 13:30
Il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que le Roi ne fait que répéter ce qui ce dit, ici, de plus en plus fort. Les anglais n’ont pas fait le mauvais choix, on leur a juste menti sur les motivations de celui ci, fait miroiter des bénéfices impossibles et caché volontairement les conséquences négatives. Est ce qu’il y a un anglais qui a voté pour voir son pouvoir d’achat baissé, la croissance diminuée, son usine réduire ses activités ou ses hôpitaux se vider faute de personnel? Il n’y a que les illuminés comme Farage (dont la famille et les sous ont été envoyés à l’étranger) pour encore faire croire que tout cela est fantastique.
Continuez à battre des mains Zorro et réjouissez vous de ne pas avoir à en subir les conséquences.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:34
Merci pour cette réaction franche et réaliste. Vu de l’intérieur, c’est tout de suite différent ; effectivement, c’est dramatique.
Sarita
12 octobre 2018 @ 23:00
Ironiquement c’est surtout dramatique pour l’electeur moyen du Brexit qui a bien été roulé dans la farine. Si vous voulez rire, je vous conseille ce petit, court et hilarant sketch sur les conséquences du Brexit faite par la BBC :
https://youtu.be/EIrdAqFEKNY
Ghighi
10 octobre 2018 @ 13:33
Le R. U. n’ aurait jamais dû entrer ds lE.U. .
Gibbs
11 octobre 2018 @ 13:26
Ghighi,
Il y a longtemps que je le dis… mais le mal est fait !
Elyse 17
10 octobre 2018 @ 13:36
C’est un exercice risqué. Mais les interviews avant ce voyage, cette visite d’Etat, sont incontournables. Ceci a été anticipé et ce qu’il dit doit pouvoir l’être en accord avec le gouvernement. J’imagine mal un souverain improvisant dans de telles circonstances.
Nous ne sommes plus dans la configuration où une décision dans un autre Etat, n’a aucun impact dans les autres. Les circonstances de ce vote restent entachées de manipulations de l’opinion (attention, je n’ai pas dit dans les urnes), à savoir que je ne suis pas sûre que tous ceux qui ont voté pour le Brexit avaient conscience des conséquences. Mais elles sont là, et vont l’être encore plus dans quelques mois. La date fatidique approche et elle impactera les habitants du Royaume-Uni et de l’Union européenne et même au delà.
Détail, autre sujet pour cette future visite : on imagine que la reine Maxima toujours minimaliste dans son habillement, peaufine cette visite avec des habits simples, tout à fait appropriés….!!!
Pascal
10 octobre 2018 @ 17:13
Par ailleurs on connait le « tropisme » des souverains bataves pour les questions économiques dans leur version « mainstream » , ces déclarations ( qu’elles soient ou non dans ses prérogatives) ne sont donc pas surprenantes.
Latina
10 octobre 2018 @ 17:29
Il a tenu des propos politiques, il n’a pas critiqués les britanniques, il a exprimé le point de vue de Roi et d’homme d’État européen, sur un choix et ses potentiels impacts économiques .
Il est dans son rôle, et franchement je préfère les royaux quand il sont engagés et dans leur rôle aux royaux de parade.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:45
C’est le problème français, un peu belge aussi, de voir dans la critique une mise en cause des choix, même s’il n’est pas exprimé ouvertement qu’il puisse s’agir d’une erreur, faute ou que sais-je autre. WA ne met personne en faute ; il est même très conscient de la manipulation ayant mené à cela et du fait que, mieux informés, les Britts ne se seraient pas prononcés en faveur d’une rupture européenne. En effet, il s’exprime sur les conséquences et fait part de ses inquiétudes, d’abord de roi et ensuite d’homme. Il est totalement dans son rôle.
A noter – et c’est assez exceptionnel pour le relever – que la reine Elizabeth avait aussi exprimé des craintes après le vote. Sur ce point, sa parole est libre mais moins que celle de WA ; toujours est-il que la reine exprime rarement un tel sentiment, et que cette « sortie » est bien la preuve d’une certaine gravité de la situation.
Merci également pour ce recadrage, très réaliste.
Martine
10 octobre 2018 @ 17:58
Il a raison de s exprimer et son avis est exact
Yannick
10 octobre 2018 @ 18:03
Il n’y a pas de mauvais choix. Ou alors tous ces partisans de l’Union Européenne doivent avouer ouvertement qu’ils préfèrent la dictature et que l’UE est une mafia, au lieu de prétendre être en démocratie avec des élections libres.
Cosmo
11 octobre 2018 @ 13:18
L’UE une mafia ? une dictature ? On croit halluciner en lisant de tels propos. Il faut être bête ou ignorant, je n’hésite pas à le dire, pour penser une telle chose.
Clara
10 octobre 2018 @ 19:52
Comme c’est un roi (un être du genre masculin ) qui est le sujet de l’image on parle de son discours et non pas de sa tenue vestimentaire. Si Margaret ou Élisabeth avaient été prises pour sujet … ?
Trudy
10 octobre 2018 @ 20:50
Si aujourd’hui il y aurait un nouveau referendum je suis sûre que le Brexit ne passera pas. Là où j’habite en Grèce il n’y a pas mal d’Anglais qui étaient pour à l’époque mais ils ont tous changés d’avis depuis. Madame May veux faire croire au monde qu’elle est la nouvelle Thatcher mais n’arrive même pas à ses chevilles. Le roi des Pays-Bas s’est exprimé et c’est son droit. Je ne vois pas le roi des Belges faire de même.
Françoise
11 octobre 2018 @ 04:30
Chère Marianne comme disent les espagnols » il faut penser avec la tête, pas avec les pieds » le brexit avec tous les désidératas des anglais si on les écoute, est la fin de l’Europe. Mais c’est vrai qu’il faut la repenser. Et le roi en est bien conscient.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:50
Le roi des Belges ne peut porter que les paroles qui lui sont dictées par le gouvernement, et jamais rien à titre personnel. Vous observez bien.
Francois
11 octobre 2018 @ 06:59
Les Britanniques ont toujours voulu être dans l’union
sans y être tout en y étant
Ils ont gardé la livre etc
Donc maintenant ils voudraient les avantages de l’union sans surtout
participer aux frais
C’est clair et c’est pas clair
Et ce sera comme cela tout le temps
Et les Britanniques s’en sortiront d’une façon ou d’une autre
Ils ne sont point génés aux entournures ni dans leurs contradictions
ni dans leurs façons de commercer et ce depuis la nuit des temps
Ceux qui sont à blâmer restent ceux qui ont cru le contraire
Guy Coquille
12 octobre 2018 @ 08:00
Il y a dans ces commentaires plusieurs questions sans rapport les unes avec les autres.
1) Le roi des Pays Bas a t-il le droit de parler? La Constitution l’y autorise dans le domaine de ses attributions, notamment la politique étrangère. En l’occurrence, le roi manifeste de l’inquiétude, dans la mesure où les Pays-Bas sont une nation commerçante depuis 7 siècles, pour les effets sur les échanges avec la Grande Bretagne, un partenaire privilégié depuis Guillaume d’Orange.
2) Les britanniques ont-ils eu raison de voter contre l’Union européenne? Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas pour des raisons économiques qu’il l’a fait. Le vote populaire était essentiellement un vote anti-immigration. Si la Commission européenne et la CEDH ne s’était pas fourvoyée dans un immigrationnisme obstiné, il n’y aurait pas eu de brexit.
3) Doit-on considérer qu’un vote n’est pas démocratique s’il est motivé par une désinformation, comme le pensent certains? Voilà une opinion insoutenable. Qui en effet va décider que telle information est un mensonge? Avec de telles idées, on aura la révolution partout.
Cosmo
12 octobre 2018 @ 12:25
Guy Coquille,
Vous avez raison. Ce fut un vote anti-immigration. Mais à qui la faute de l’immigration au Royuame-Uni? Aux Anglais.
Lorsque les pays de l’Union européenne ont parlé de quota de migrants entre les différents pays de l’Union à cause des nouveaux entrants en 2004, chacun a eu le droit de choisir un quota. Les Britanniques ont refusé d’appliquer un quota en spécifiant que tout le monde était bienvenu au Royaume-Uni.
Et maintenant ils mettent la faute sur le dos de l’Union européenne.
Quelle malhonnêteté intellectuelle !
A toutes fins utiles, je vous signale que les 350 millions de livres par semaine promis au NHS était de la désinformation et un mensonge. Les Brexiters l’ont reconnu le lendemain du referendum.
Bon weekend
Cosmo
Guy Coquille
13 octobre 2018 @ 06:55
Cosmo,
Tout ce que vous dites est vrai mais le principe du quota est un piège, dans la mesure où il impose un pourcentage d’une masse d’immigrés que le pays attributaire ne peut contrôler ni dans son nombre ni dans son contenu. Or sur ce point les institutions européennes se sont montrées irresponsables. Lisez la prose de M. Avramopoulos le responsable « immigration » de la Commission. C’est effroyable. Les britanniques ont été effrayés. Je les comprends.
Cosmo
13 octobre 2018 @ 10:05
Guy Coquille,
Je ne parle du principe des quotas. Je parle du mensonge des Brexiters qui fait croire que les problèmes de l’immigration sont liés à l’Union européenne.
Les Anglais ont fait un choix qu’ils refusent d’assumer et dont ils veulent faire porter la responsabilité aux autres.
Je suis bien d’accord que l’immigration massive est un problème sur lequel les institutions européennes doivent se pencher, mais il concerne l’immigration venant des pays tiers. Or les Anglais ne veulent pas de l’immigration venant des 27 pays. Que se passe-t-il ? Les médecins, les infirmières, les cueilleurs de fraises ou de framboises, polonais, roumains, slovaques etc… s’en vont. Et là, les Anglais se rendent compte de leur utilité mais c’est bien tard. Le service de santé connait une crise d’effectifs comme il ne l’a jamais connu. Quant aux producteurs de fruits et légumes, ils ne savent plus quoi faire car leurs récoltes vont pourrir sur place.
Les Britanniques ont le droit de faire tout ce qu’ils veulent mais ils doivent en supporter les conséquences. Quand on ne veut plus d’étrangers, il faut relever ses manches, faire le travail et ne rien demander à personne.
Nul ne les a obligés à ce choix.
Cosmo
HRC
11 octobre 2018 @ 13:03
ici, où vivent beaucoup de Britanniques, les retraités pleurent ou rêvent d’un nouveau référendum, ceux qui travaillent demandent la nationalité française.
ceci pour appuyer Cosmo, Sarita, Sarah et d’autres.
Gibbs
11 octobre 2018 @ 14:58
« Le Statut du Royaume des Pays-Bas » se situe au-dessus de la Constitution.
« Le Statut du royaume des Pays-Bas (en néerlandais : Statuut voor het Koninkrijk der Nederlanden; en papiamento : Statuut pa e Reino di Hulanda) décrit les relations politiques entre différentes entités du royaume des Pays-Bas : Aruba, Curaçao, et Saint-Martin dans les Caraïbes et les Pays-Bas en Europe (dans sa majeure partie).
C’est le document le plus important du Royaume, situé au-dessus de la Loi fondamentale des Pays-Bas dans la hiérarchie des normes. Les lois fondamentales des quatre entités des Pays-Bas sont soumises au Statut. »