La famille royale des Pays-Bas encourage l’apprentissage.
Récemment, « Noblesse & royautés » nous a montré un reportage où la reine visitait une école de boucherie et, ici, le roi est dans une école de cuisine.
C’est bien et j’aimerais que nos élites françaises fassent de même.
je me suis laissé dire que le duc de Vendôme allait se rendre prochainement à l’école Ferrandi. La duchesse, très accaparée par les enfants, lui a demandé de s’impliquer davantage dans la cuisine et de faire quelques progrès pour nourrir la famille.
L’école Ferrandi :
cette année j’ai malheureusement raté la journée « porte ouverte » destinée aux jeunes qui veulent apprendre un métier de bouche.
Ils n’en mène généralement pas large car ils sont accompagnés par leurs parents qui sont très souvent de la partie : restauration, hôtellerie etc.
On sent bien que c’est du sérieux et qu’on n’est pas là pour rigoler.
C’est très impressionnant d’aller de cours en cours.
J’ai le souvenir d’un jeune élève pâtissier auquel le chef avait demandé de recuire un peu ses financiers sur un ton qui ne souffrait pas la contestation. Le jeune a répondu un énergique « oui chef ! » car il n’est évidemment pas question de contester l’ordre d’un professeur, qui est un professionnel reconnu.
Dans certaines classes, des photographies d’anciens élèves sont épinglés sur un tableau avec le lieu où ils travaillent actuellement : ça peut être en France ou à New-York ou au Japon …
Il n’y a pas de soucis à se faire pour l’avenir de ces jeunes – et moins jeunes – qui sont passés par cette école prestigieuse.
Cela m’amuserait de savoir la formation que va suivre le duc de Vendôme : probablement une formation courte en cuisine.
Les rois ne faisaient pas la cuisine.
Louis XIII faisait des confitures et spécialement des confitures d’oranges qui étaient un met extrêmement cher à l’époque.
Louis XV faisait lui-même son café.
La reine grille elle-même son pain.
(Pourquoi aimé-je aller aux journées portes ouvertes de l’école Ferrandi ? Je vous laisse deviner.)
Il se dit que le roi Louis XV faisait autre chose que son café et qu’il aimait cuisiner lui même lors des petits soupers qui se déroulaient en présence de ses intimes dans les appartements privés .
Le « grand couvert » en revanche devait être pour lui un véritable supplice.
J’ai vu à Versailles avant tous ces réaménagements la petite pièce où il faisait ses confitures.
Robespierre
26 novembre 2016 @
18:51
Quand on décide d’avoir 4 enfants, on doit prévoir l’intendance, l’aide familiale, le budget. Je ne connais pas l’école Ferrandi, mais je suppose que c’est un truc de haute cuisine. Or les enfants n’ont pas besoin de ça, en revanche le boulot epluchage et préparation de légumes avec 4 enfants est long . Qu’il essaie déjà d’éplucher les pommes de terre, les carottes, et d’émincer les oignons, et autres légumes. Qu’il aide à laver les casseroles et grands plats qui ne vont pas dans le lave-vaisselle. Il déchargerait sa femme d’une bonne partie du travail. Et pour faire de la pâtisserie maison, il y a de tres bons livres et des recettes sur internet. Qu’il achète une balance de cuisine aussi. Les enfants adorent les gâteaux faits à la maison.
C’était mon quart d’heure terre-à-terre. Comme disait je ne sais plus qui, faut apprendre à coudre des torchons avant de faire de la dentelle.
L’apprentissage est toujours souhaité pour les autres, mais pas vraiment pour ses propres enfants…même si c’est une bonne chose pour certains enfants qui ne veulent plus de l’école…
On l’idéalise je trouve quelque peu, je connais bon nombre de gamin(e)s cassées
Par ce système (pied aux fesses pour un apprenti boulanger, humiliations dans les cuisines ou salons de coiffure …) mais c’est vrai que cela dépend aussi du métier qui est choisi…
1°) On longtemps fait croire – ou tenté de faire croire – que des études universitaires donnaient la garantie d’un bon travail.
En France, il n’y a pas de sélection à l’entrée à l’université. Le bac suffit. Il est délivré à quasiment 90% des candidats.
En 2016, le chiffre est de 632 700 bacheliers ….
Rappelons que jusqu’à la première guerre mondiale, le nombre de bacheliers tournait autour de 10.000.
(Cette même année, 25% des élèves du primaire obtenaient le certificat d’études qui garantissait un excellent niveau d’orthographe et une bonne culture générale.)
Sauf exception rarissime, seuls les enfants de la bourgeoisie étaient titulaire du bac. (Les études secondaires furent payantes jusqu’aux années 20.)
Les amphithéâtres sont donc pleins à craquer.
Je lis sur « internet » que « seuls 27 % des étudiants de première année à l’université seront diplômés d’une licence trois ans plus tard. Et moins de la moitié passeront le cap de la L1 du premier coup… » (fin de citation)
Et certaines licences ne valent plus grand chose sur le marché du travail.
Ce n’est pas le cas des formations courtes en DUT (diplômes universitaires de technologie) qui la plupart de temps donnent les bases d’un vrai métier immédiatement « opérationnel ».
Ce sont les enfants des milieux favorisés par l’argent, la culture et l’appartenance à un réseau de relations qui se retrouvent majoritairement dans les bonnes filières.
L’éducation nationale française n’a pas su – ou pas pu – donner leur chance à tous les enfants ; sauf exception, j’en connais.
Les enfants des cadres supérieurs et professions libérales constituent 59,4% des élèves des écoles d’ingénieur et 62% des élèves de l’ensemble des grandes écoles.
Pour les ouvriers, les chiffres sont, respectivement 6,1% et 5,2%. (source : rapport du Sénat français du 27 novembre 2016 intitulé « Diversité sociale dans les classes préparatoires aux grandes écoles : mettre fin à une forme de « délit d’initié ».
2°) Je parle chaque fois à l’apprenti boucher de ma boucherie de la rue Montorgueil à Paris. Il i prépare son CAP (certificat d’aptitude professionnelle) en alternance, à l’école et sur le tas.
L’apprentissage d’aujourd’hui ne se déroule plus du tout comme vous le décrivez. Heureusement …..
Zeugma, bien que vous m’ayez vertement « taclée » dernièrement, je constate que « femme de ménage à la retraite » et « magistrate toujours en fonction » se rejoignent tout au moins sur ce sujet ultra sensible
L’ ascenseur social de nos jours fonctionne mal,
Longtemps effectivement dans les milieux dits défavorisés, on a cru que faire des études allait ouvrir la voie de la réussite à leurs enfants et on ne peut le leur reprocher. On voulait autre chose pour ses enfants que ce que l’on connaissait.
Mais comme vous le soulignez fort justement au début du XXè siècle les enfants qui obtenaient leur certificat d’étude avaient une belle écriture, une bonne orthographe,il suffit de lire les correspondances durant la guerre de 14-18, savaient compter, avaient des connaissances d’histoire de géographie, ce qui malheureusement n’est pas vraiment le cas aujourd’hui
Il semble nécessaire de revenir à une sélection non pas frustrante mais au contraire porteuse d’espoir pour nos jeunes avec de vraies orientations et non pas plethore d’étudiants en sociologie, psychologie, droit…
Années qui seront perdues et aboutiront directement dans le meilleur des cas à hôtesse de caisse au super marché ou dans le pire à Pôle Emploi ou ailleurs…
Et pendant ce temps des offres d’emploi dans les métiers « dits manuels » resteront sans réponse.
Cordialement
Et combien de gamins cassés par un maintien dans un système scolaire « unique » alors que chaque individu comme ce nom l’indique a sa propre individualité ?
Par ailleurs l’apprentissage, bien encadré, n’est pas synonyme de brutalité ou d’humiliation.
Il peut y avoir des abus, certes, mais nous ne sommes tout de même plus à l’époque de Dickens !
Un bon socle de connaissances des matières fondamentales, et une orientation réfléchie et suivie est certainement la voie à prendre pour désengorger les bureaux de Pôle Emploi et surtout, surtout permettre à tous ces jeunes de se réaliser autrement que par le découragement, l’oisiveté et l’assistanat qui en découle
Je suis complètement de l’avis de Mika, Zeugma et Anne-Lise mais en matière d’apprentissage, il n’y a pas assez de contrôle des employeurs pour la qualité
de leur « enseignement » !!! J’ai connu des gosses qui avaient été complètement
« cassés » par eux ! Honteux !
Comme je l’ai souligné Bianca, il peut y avoir des abus, toutefois il faut aussi se pencher sur ce que l’on appelle « humiliation » et « casser » un apprenti.
Si abus il y a de la part de l’employeur, le maître de stage doit intervenir et dans la majorité des cas, il le fait.
Maintenant il m’est arrivé de me trouver dans des réunions face à des apprentis qui considéraient comme humiliant de devoir recommencer un travail raté, qui considéraient contraignant d’avoir à se lever tôt, de devoir envisager de travailler le week end etc
J’ai eu un cas très précis d’un jeune garçon, apprenti chez un charcutier traîteur qui devait donc se rendre au laboratoire du mardi au samedi le matin vers 6h et qui refusait cet horaire car le dimanche il devait se lever à 7h pour aller à son entraînement de foot et que ce rythme n’était pas tenable car il ne lui restait que lundi pour « buller » encore que comme il sortait le samedi et le dimanche soir il aurait vraiment du mal à tenir le coup.
Alors entre abuser des jeunes apprentis et leur donner le sens de l’effort il y a un fossé que certains s’appliquent à creuser, ne semblant pas comprendre qu’ils éloignent ces jeunes de la vie active.
Je me permets d’ajouter Bianca, que souvent dans les brigades ce sont plus les seconds que les employeurs eux mêmes qui cassent les apprentis, faisant une sorte de bizutage, totalement répréhensible
Il n’y a pas de gastronomie hollandaise. Les familles où dans ma longue vie j’ai le plus mal mangé sont les famille hollandaises. Ce qui m’agaçait le plus je crois c’est qu’ils ne savaient pas décliner tous les usages de la pomme de terre, qui bien préparée est un aliment divin. Non c’était p de terre bouillies tous les jours Je ne sais ce qu’il en est de la nouvelle génération mais il y avait des efforts à faire. J’ai pas mal voyagé mais je n’ai jamais vu hors des Pays-Bas des restaurants néerlandais. Toutefois il y a d’excellents restaurants français là-bas
La famille royale néerlandaise a l’air d’avoir un bon cuisinier, mais à tout seigneur tout honneur. Tout le monde dans la famille a un aspect florissant. J’ignore comment ça marchait chez Beatrix, car elle était pour la cuisine minceur.
adriana
26 novembre 2016 @ 09:42
un roi me semblant bien sympathique bon samedi
Zeugma
26 novembre 2016 @ 10:58
La famille royale des Pays-Bas encourage l’apprentissage.
Récemment, « Noblesse & royautés » nous a montré un reportage où la reine visitait une école de boucherie et, ici, le roi est dans une école de cuisine.
C’est bien et j’aimerais que nos élites françaises fassent de même.
Pierre-Yves
26 novembre 2016 @ 14:40
je me suis laissé dire que le duc de Vendôme allait se rendre prochainement à l’école Ferrandi. La duchesse, très accaparée par les enfants, lui a demandé de s’impliquer davantage dans la cuisine et de faire quelques progrès pour nourrir la famille.
Zeugma
26 novembre 2016 @ 18:00
L’école Ferrandi :
cette année j’ai malheureusement raté la journée « porte ouverte » destinée aux jeunes qui veulent apprendre un métier de bouche.
Ils n’en mène généralement pas large car ils sont accompagnés par leurs parents qui sont très souvent de la partie : restauration, hôtellerie etc.
On sent bien que c’est du sérieux et qu’on n’est pas là pour rigoler.
C’est très impressionnant d’aller de cours en cours.
J’ai le souvenir d’un jeune élève pâtissier auquel le chef avait demandé de recuire un peu ses financiers sur un ton qui ne souffrait pas la contestation. Le jeune a répondu un énergique « oui chef ! » car il n’est évidemment pas question de contester l’ordre d’un professeur, qui est un professionnel reconnu.
Dans certaines classes, des photographies d’anciens élèves sont épinglés sur un tableau avec le lieu où ils travaillent actuellement : ça peut être en France ou à New-York ou au Japon …
Il n’y a pas de soucis à se faire pour l’avenir de ces jeunes – et moins jeunes – qui sont passés par cette école prestigieuse.
Cela m’amuserait de savoir la formation que va suivre le duc de Vendôme : probablement une formation courte en cuisine.
Les rois ne faisaient pas la cuisine.
Louis XIII faisait des confitures et spécialement des confitures d’oranges qui étaient un met extrêmement cher à l’époque.
Louis XV faisait lui-même son café.
La reine grille elle-même son pain.
(Pourquoi aimé-je aller aux journées portes ouvertes de l’école Ferrandi ? Je vous laisse deviner.)
Pascal
27 novembre 2016 @ 18:49
Zeugma
Il se dit que le roi Louis XV faisait autre chose que son café et qu’il aimait cuisiner lui même lors des petits soupers qui se déroulaient en présence de ses intimes dans les appartements privés .
Le « grand couvert » en revanche devait être pour lui un véritable supplice.
Robespierre
27 novembre 2016 @ 22:42
J’ai vu à Versailles avant tous ces réaménagements la petite pièce où il faisait ses confitures.
Robespierre
26 novembre 2016 @ 18:51
Quand on décide d’avoir 4 enfants, on doit prévoir l’intendance, l’aide familiale, le budget. Je ne connais pas l’école Ferrandi, mais je suppose que c’est un truc de haute cuisine. Or les enfants n’ont pas besoin de ça, en revanche le boulot epluchage et préparation de légumes avec 4 enfants est long . Qu’il essaie déjà d’éplucher les pommes de terre, les carottes, et d’émincer les oignons, et autres légumes. Qu’il aide à laver les casseroles et grands plats qui ne vont pas dans le lave-vaisselle. Il déchargerait sa femme d’une bonne partie du travail. Et pour faire de la pâtisserie maison, il y a de tres bons livres et des recettes sur internet. Qu’il achète une balance de cuisine aussi. Les enfants adorent les gâteaux faits à la maison.
C’était mon quart d’heure terre-à-terre. Comme disait je ne sais plus qui, faut apprendre à coudre des torchons avant de faire de la dentelle.
Baboula
27 novembre 2016 @ 21:33
Ce n’est pas charitable de jouer avec la crédulité,Mais c’est trés drôle lorsque cela fonctionne.
MIKA ?
27 novembre 2016 @ 10:51
L’apprentissage est toujours souhaité pour les autres, mais pas vraiment pour ses propres enfants…même si c’est une bonne chose pour certains enfants qui ne veulent plus de l’école…
On l’idéalise je trouve quelque peu, je connais bon nombre de gamin(e)s cassées
Par ce système (pied aux fesses pour un apprenti boulanger, humiliations dans les cuisines ou salons de coiffure …) mais c’est vrai que cela dépend aussi du métier qui est choisi…
Zeugma
27 novembre 2016 @ 13:49
1°) On longtemps fait croire – ou tenté de faire croire – que des études universitaires donnaient la garantie d’un bon travail.
En France, il n’y a pas de sélection à l’entrée à l’université. Le bac suffit. Il est délivré à quasiment 90% des candidats.
En 2016, le chiffre est de 632 700 bacheliers ….
Rappelons que jusqu’à la première guerre mondiale, le nombre de bacheliers tournait autour de 10.000.
(Cette même année, 25% des élèves du primaire obtenaient le certificat d’études qui garantissait un excellent niveau d’orthographe et une bonne culture générale.)
Sauf exception rarissime, seuls les enfants de la bourgeoisie étaient titulaire du bac. (Les études secondaires furent payantes jusqu’aux années 20.)
Les amphithéâtres sont donc pleins à craquer.
Je lis sur « internet » que « seuls 27 % des étudiants de première année à l’université seront diplômés d’une licence trois ans plus tard. Et moins de la moitié passeront le cap de la L1 du premier coup… » (fin de citation)
Et certaines licences ne valent plus grand chose sur le marché du travail.
Ce n’est pas le cas des formations courtes en DUT (diplômes universitaires de technologie) qui la plupart de temps donnent les bases d’un vrai métier immédiatement « opérationnel ».
Ce sont les enfants des milieux favorisés par l’argent, la culture et l’appartenance à un réseau de relations qui se retrouvent majoritairement dans les bonnes filières.
L’éducation nationale française n’a pas su – ou pas pu – donner leur chance à tous les enfants ; sauf exception, j’en connais.
Les enfants des cadres supérieurs et professions libérales constituent 59,4% des élèves des écoles d’ingénieur et 62% des élèves de l’ensemble des grandes écoles.
Pour les ouvriers, les chiffres sont, respectivement 6,1% et 5,2%. (source : rapport du Sénat français du 27 novembre 2016 intitulé « Diversité sociale dans les classes préparatoires aux grandes écoles : mettre fin à une forme de « délit d’initié ».
2°) Je parle chaque fois à l’apprenti boucher de ma boucherie de la rue Montorgueil à Paris. Il i prépare son CAP (certificat d’aptitude professionnelle) en alternance, à l’école et sur le tas.
L’apprentissage d’aujourd’hui ne se déroule plus du tout comme vous le décrivez. Heureusement …..
AnneLise
27 novembre 2016 @ 22:27
Zeugma, bien que vous m’ayez vertement « taclée » dernièrement, je constate que « femme de ménage à la retraite » et « magistrate toujours en fonction » se rejoignent tout au moins sur ce sujet ultra sensible
L’ ascenseur social de nos jours fonctionne mal,
Longtemps effectivement dans les milieux dits défavorisés, on a cru que faire des études allait ouvrir la voie de la réussite à leurs enfants et on ne peut le leur reprocher. On voulait autre chose pour ses enfants que ce que l’on connaissait.
Mais comme vous le soulignez fort justement au début du XXè siècle les enfants qui obtenaient leur certificat d’étude avaient une belle écriture, une bonne orthographe,il suffit de lire les correspondances durant la guerre de 14-18, savaient compter, avaient des connaissances d’histoire de géographie, ce qui malheureusement n’est pas vraiment le cas aujourd’hui
Il semble nécessaire de revenir à une sélection non pas frustrante mais au contraire porteuse d’espoir pour nos jeunes avec de vraies orientations et non pas plethore d’étudiants en sociologie, psychologie, droit…
Années qui seront perdues et aboutiront directement dans le meilleur des cas à hôtesse de caisse au super marché ou dans le pire à Pôle Emploi ou ailleurs…
Et pendant ce temps des offres d’emploi dans les métiers « dits manuels » resteront sans réponse.
Cordialement
AnneLise
27 novembre 2016 @ 14:45
Et combien de gamins cassés par un maintien dans un système scolaire « unique » alors que chaque individu comme ce nom l’indique a sa propre individualité ?
Par ailleurs l’apprentissage, bien encadré, n’est pas synonyme de brutalité ou d’humiliation.
Il peut y avoir des abus, certes, mais nous ne sommes tout de même plus à l’époque de Dickens !
Un bon socle de connaissances des matières fondamentales, et une orientation réfléchie et suivie est certainement la voie à prendre pour désengorger les bureaux de Pôle Emploi et surtout, surtout permettre à tous ces jeunes de se réaliser autrement que par le découragement, l’oisiveté et l’assistanat qui en découle
bianca
28 novembre 2016 @ 18:41
Je suis complètement de l’avis de Mika, Zeugma et Anne-Lise mais en matière d’apprentissage, il n’y a pas assez de contrôle des employeurs pour la qualité
de leur « enseignement » !!! J’ai connu des gosses qui avaient été complètement
« cassés » par eux ! Honteux !
AnneLise
29 novembre 2016 @ 15:18
Comme je l’ai souligné Bianca, il peut y avoir des abus, toutefois il faut aussi se pencher sur ce que l’on appelle « humiliation » et « casser » un apprenti.
Si abus il y a de la part de l’employeur, le maître de stage doit intervenir et dans la majorité des cas, il le fait.
Maintenant il m’est arrivé de me trouver dans des réunions face à des apprentis qui considéraient comme humiliant de devoir recommencer un travail raté, qui considéraient contraignant d’avoir à se lever tôt, de devoir envisager de travailler le week end etc
J’ai eu un cas très précis d’un jeune garçon, apprenti chez un charcutier traîteur qui devait donc se rendre au laboratoire du mardi au samedi le matin vers 6h et qui refusait cet horaire car le dimanche il devait se lever à 7h pour aller à son entraînement de foot et que ce rythme n’était pas tenable car il ne lui restait que lundi pour « buller » encore que comme il sortait le samedi et le dimanche soir il aurait vraiment du mal à tenir le coup.
Alors entre abuser des jeunes apprentis et leur donner le sens de l’effort il y a un fossé que certains s’appliquent à creuser, ne semblant pas comprendre qu’ils éloignent ces jeunes de la vie active.
Je me permets d’ajouter Bianca, que souvent dans les brigades ce sont plus les seconds que les employeurs eux mêmes qui cassent les apprentis, faisant une sorte de bizutage, totalement répréhensible
Ami des Bataves
26 novembre 2016 @ 11:38
Il n’y a pas de gastronomie hollandaise. Les familles où dans ma longue vie j’ai le plus mal mangé sont les famille hollandaises. Ce qui m’agaçait le plus je crois c’est qu’ils ne savaient pas décliner tous les usages de la pomme de terre, qui bien préparée est un aliment divin. Non c’était p de terre bouillies tous les jours Je ne sais ce qu’il en est de la nouvelle génération mais il y avait des efforts à faire. J’ai pas mal voyagé mais je n’ai jamais vu hors des Pays-Bas des restaurants néerlandais. Toutefois il y a d’excellents restaurants français là-bas
La famille royale néerlandaise a l’air d’avoir un bon cuisinier, mais à tout seigneur tout honneur. Tout le monde dans la famille a un aspect florissant. J’ignore comment ça marchait chez Beatrix, car elle était pour la cuisine minceur.
Danielle
26 novembre 2016 @ 13:05
A l’instar de son épouse, le roi effectue des visites qui doivent bien plaire à ses compatriotes.
Frédéric
29 novembre 2016 @ 10:41
On ne dit pas en cuisine mais à la cuisine .