A l’école diplomatique de Madrid, le roi d’Espagne a présidé la cérémonie de remise des diplômes de secrétaires d’ambassades. (Copyright photos : getty images)
Merci pour les photos Régine; le roi affiche beaucoup d’assurance dans toutes ses représentations. S’il pouvait se décider à couper définitivement cette barbe qui le vieilli de 10 ans… FdC
Nous, en France, n’avons pas d’école diplomatique.
Depuis la fin de la guerre, c’est Ecole nationale d’administration (ENA) qui forme les hauts fonctionnaires.
A la fin de la scolarité, chaque élève choisit son affectation.
Le premier choisit le corps qu’il souhaite : en général le conseil d’Etat ou l’inspection des finances.
Au fur et à mesure que l’on descend dans le classement, les élèves choisissent ce qui reste. A la fin il ne reste que des postes d’administrateurs dans les ministères sociaux, généralement peu recherchés.
La diplomatie est généralement choisie par les élèves de la « botte » même si la « carrière » n’a plus le prestige d’antan.
Ce système fut mis en place par Michel Debré à la Libération pour mettre fin aux « grands concours » qui étaient organisés par chaque corps. La fameuse épreuve de la cérémonie du thé était imposée aux candidats diplomates en vue de s’assurer qu’ils maitrisaient parfaitement les codes sociaux.
L’ENA est souvent critiquée parce qu’elle n’a pas atteint – ou très partiellement – son objectif qui était d’ouvrir la haute fonction publique française à des jeunes issus de milieux modestes.
C’est raté.
Un beau nom avec plusieurs « de » est toujours apprécié au quai d’Orsay même s’il ne s’agit que de noblesse d’apparence.
Chaque Etat recrute ses hauts fonctionnaires selon ses propres critères.
Nous vivons encore en France sur le fondement de l' »honnête homme », un homme, ou une femme, très cultivé(e), très polyvalent.
Cela a des avantages …. et des inconvénients.
Cela dit, il existe d’autres voies que celle – prestigieuse – de l’ENA, notamment des concours qui font appel à d’excellentes connaissances dans des langues étrangères. C’est le cas d’Henri de Monpezat – le prince Henrik – qui entra dans la diplomatie française comme secrétaire d’ambassade à Londres après avoir étudié le chinois et le vietnamien à l’École nationale des langues orientales ( « Langues O ») :
cela ne lui a pas trop mal réussi.
Ne vous plaignez pas trop Zeugma; chez nous, les énarques ont envahi tous les milieux de travail depuis une vingtaine d’années et les ont rendu « complètement inhumains ». Seule la performance (les statistiques de productivité) comptent et les $$$$$$. Vous comprendrez que dans certains domaines, le travail d’équipe est indispensable car la vie des hommes et des femmes (sur le terrain) en dépend. Les jeunes énarques (surtout ceux avec de la broue dans le toupet)… mieux vaut les garder dans leurs bureaux enfin… si on tient à rester en vie et en santé hahahahaha! FdC
Hahahahaha! Il s’agit des jeunes gestionnaires (+ ou – 30 ans) qui gèrent d’une main de fer mais… sans gant de velours et qui ne sont axés que sur la performance ou la productivité. Hyperactifs… les problèmes « humains » (maladie ou décès dans la famille ou problèmes personnels) ne les intéressent pas; si l’employé ne livre pas la marchandise, il est viré ou remplacé. Point-barre. Seule leur carrière (et leur avancement) les intéresse; voilà comment sont les jeunes gestionnaires avec « de la broue dans le toupet » hahaha! FdC
Francine du Canada
14 novembre 2014 @ 10:53
Merci pour les photos Régine; le roi affiche beaucoup d’assurance dans toutes ses représentations. S’il pouvait se décider à couper définitivement cette barbe qui le vieilli de 10 ans… FdC
flabemont8
14 novembre 2014 @ 18:14
Ah ! Chère Francine , vous ne connaissez pas les baisers de barbus !
Francine du Canada
15 novembre 2014 @ 13:55
Bien sûr que si ma mie et… c’est très « irritant » hahaha! Amitiés, FdC
flabemont8
16 novembre 2014 @ 21:07
Ou, au contraire, tout doux ! Cela dépend de l’angle de coupe …
monica
14 novembre 2014 @ 17:45
Quelle beauté avec sa barbe. Il fait ténébreux et sexy…..
Milena K
16 novembre 2014 @ 16:53
Tout à fait!!
Zeugma
14 novembre 2014 @ 20:42
Nous, en France, n’avons pas d’école diplomatique.
Depuis la fin de la guerre, c’est Ecole nationale d’administration (ENA) qui forme les hauts fonctionnaires.
A la fin de la scolarité, chaque élève choisit son affectation.
Le premier choisit le corps qu’il souhaite : en général le conseil d’Etat ou l’inspection des finances.
Au fur et à mesure que l’on descend dans le classement, les élèves choisissent ce qui reste. A la fin il ne reste que des postes d’administrateurs dans les ministères sociaux, généralement peu recherchés.
La diplomatie est généralement choisie par les élèves de la « botte » même si la « carrière » n’a plus le prestige d’antan.
Ce système fut mis en place par Michel Debré à la Libération pour mettre fin aux « grands concours » qui étaient organisés par chaque corps. La fameuse épreuve de la cérémonie du thé était imposée aux candidats diplomates en vue de s’assurer qu’ils maitrisaient parfaitement les codes sociaux.
L’ENA est souvent critiquée parce qu’elle n’a pas atteint – ou très partiellement – son objectif qui était d’ouvrir la haute fonction publique française à des jeunes issus de milieux modestes.
C’est raté.
Un beau nom avec plusieurs « de » est toujours apprécié au quai d’Orsay même s’il ne s’agit que de noblesse d’apparence.
Chaque Etat recrute ses hauts fonctionnaires selon ses propres critères.
Nous vivons encore en France sur le fondement de l' »honnête homme », un homme, ou une femme, très cultivé(e), très polyvalent.
Cela a des avantages …. et des inconvénients.
Cela dit, il existe d’autres voies que celle – prestigieuse – de l’ENA, notamment des concours qui font appel à d’excellentes connaissances dans des langues étrangères. C’est le cas d’Henri de Monpezat – le prince Henrik – qui entra dans la diplomatie française comme secrétaire d’ambassade à Londres après avoir étudié le chinois et le vietnamien à l’École nationale des langues orientales ( « Langues O ») :
cela ne lui a pas trop mal réussi.
Francine du Canada
15 novembre 2014 @ 14:13
Ne vous plaignez pas trop Zeugma; chez nous, les énarques ont envahi tous les milieux de travail depuis une vingtaine d’années et les ont rendu « complètement inhumains ». Seule la performance (les statistiques de productivité) comptent et les $$$$$$. Vous comprendrez que dans certains domaines, le travail d’équipe est indispensable car la vie des hommes et des femmes (sur le terrain) en dépend. Les jeunes énarques (surtout ceux avec de la broue dans le toupet)… mieux vaut les garder dans leurs bureaux enfin… si on tient à rester en vie et en santé hahahahaha! FdC
flabemont8
16 novembre 2014 @ 21:09
Moi touriste japonais , pas comprendre » de la broue dans le toupet » ……?
Francine du Canada
17 novembre 2014 @ 03:05
Hahahahaha! Il s’agit des jeunes gestionnaires (+ ou – 30 ans) qui gèrent d’une main de fer mais… sans gant de velours et qui ne sont axés que sur la performance ou la productivité. Hyperactifs… les problèmes « humains » (maladie ou décès dans la famille ou problèmes personnels) ne les intéressent pas; si l’employé ne livre pas la marchandise, il est viré ou remplacé. Point-barre. Seule leur carrière (et leur avancement) les intéresse; voilà comment sont les jeunes gestionnaires avec « de la broue dans le toupet » hahaha! FdC