Le roi d’Espagne était en visite au musée naval de Madrid à l’occasion de la présentation du tableau « L’ultime combat du Glorioso » du peintre Augusto Ferrer-Dalmau. Le bateau espagnol « El Glorioso » est resté célèbre pour avoir en 1747 fait face à 12 bateaux britanniques au cours de trois batailles. (Copyright photo : site de la monarchie espagnole)
DEB
21 décembre 2014 @ 11:26
Il ne s’agit pas d’un tableau ancien mais de l’œuvre d’un peintre hyper-figuratif espagnol, Augusto Ferrer Dalmau, né en 1964 à Barcelone. Il commença, dans les années 80, en tant que dessinateur textile à Barcelone et Malaga, avant de se lancer, dans les années 90, dans la création de tableaux sur l’histoire militaire. Sa première exposition s’organisa à Madrid, en 93, à la galerie Arcadia, avant d’être suivie par des expos à Londres,Paris,New-York etc… Il reçut de nombreux pris.
Pour ce tableau, offert par les amis du musée de la marine, il reçut l’aide de l’écrivain Arturo Perez Reverte, qui réunit une documentation rigoureuse sur ce fait historique, grâce à sa bibliothèque impressionnante.
Je crois savoir qu’il a aussi diposé d’une maquette du bateau ( blog espagnol sur l’art).
Il est à signaler que le peintre a suivi des troupes en Afghanistan pour illustrer les combats.
DEB
21 décembre 2014 @ 11:27
Prix, of course.
Ce correcteur facétieux m’énerve!
aubert
21 décembre 2014 @ 14:38
je me suis référé à Wikipédia pour mieux connaître les faits d’armes d’El Glorioso. Ce qui m’a surtout frappé ce sont les 20 commentaires postés. Soyons rassurés sur N&R nous « voguons » plus haut !!
Gibbs
21 décembre 2014 @ 20:59
Voici ce que dit Wiki concernant El Glorioso
Le Glorioso était un navire espagnol de 74 canons qui connut des heures de gloire lors de la guerre de l’oreille de Jenkins.
Historique
Le Glorioso fut construit en 1740 à La Havane.
Il ramenait au cours de l’année 1747 un total de 4 millions de pesos en argent en Espagne. Il arrivait aux Açores lorsqu’au travers du brouillard il distingua un convoi britannique de 15 navires avec 3 navires de guerre en escorte : le navire de ligne Warwick de 60 canons, la frégate Lark de 40 et un brigantin de 20.
Voyant que l’escorte lui était supérieure, et que ses ordres étaient de débarquer les marchandises à tout prix, le Glorioso tenta de se dissimuler dans le brouillard. Vers midi le brouillard se dissipa et le brigantin s’approcha pour identifier le navire. Il fit des signaux à ses compatriotes qui lui ordonnèrent d’essayer de le retarder. Le brigantin tira toute la nuit sur le navire espagnol, ce qui obligea les équipages à rester en alerte.
Quant au peintre cité, il est bien né en 1964 à Barcelone comme écrit par DEB.
Gibbs
21 décembre 2014 @ 21:00
Il est bien vrai et dommage que le roi Felipe ne remporte pas davantage de commentaires face à ce tableau !
Kalistéa
23 décembre 2014 @ 22:51
Avant le « Glorioso » il y eut la fameuse « invincible Armada »…et là : ce fut moins glorieux ,si mes souvenirs sont bons !