Le roi Mohammed VI du Maroc est arrivé à Washington, répondant à une invitation du président américain. Le souverain a été reçu par le Secrétaire d’Etat John Kerry et le Secrétaire à la Défense Chuck Hagel. Le prince Moulay Rachid accompagen el souverain lors de cette visite. (Merci à Yanis – Copyright photo : MAP)
Caroline
22 novembre 2013 @ 13:55
Yanis,cette invitation personnelle me parait mystérieuse!Savez-vous les raisons de la visite officielle du roi du Maroc à Washington?
Yanis
23 novembre 2013 @ 14:10
Les relations entre les deux pays ont connu quelques tensions ces derniers mois… Les deux chefs d’Etat ont eu un entretien téléphonique et Barack Obama s’est dit ‘impatient de continuer la discussion en tête à tête’, d’où l’invitation…
MILENA
22 novembre 2013 @ 15:52
Le roi est tout seul, son épouse ne l’accompagne pas !! Ils doivent être au bord du divorce….
Lisa L.
23 novembre 2013 @ 16:49
:)
Yanis
22 novembre 2013 @ 15:52
RECTIFICATIF: C’est bien le Roi qui a reçu Kerry et Hagel et non le contraire. L’audience s’est tenue à la Résidence du Maroc à Washington comme le montrent les photos accompagnants le lien et qui sont entre nous meilleures que celle ci ;)
Bises
Zeugma
23 novembre 2013 @ 17:55
Yanis,
Vous avez un sens aigu du protocole.
Il était impensable – en effet – que le roi du Maroc soit l’invité du secrétaire d’Etat, le souverain Alaouite en visite d’Etat ne pouvant accepter que l’invitation de son égal, le président des Etats-Unis, en l’occurrence.
Certes, le secrétaire d’Etat est une personnalité politique très importante mais ce n’est qu’un des collaborateurs du président.
Les Etats-Unis vivent dans un système présidentiel où il n’y a pas de gouvernement au sens où nous l’entendons en Europe (ou au Canada).
Le président est entouré d’une équipe composée de personnes qu’il nomme et révoque ad nutum. Ce n’est pas un gouvernement.
Les pouvoirs exécutifs et législatifs sont complètement séparés : le Congrès ne peut pas renverser un gouvernement … qui n’existe pas et le président ne peut dissoudre aucune des deux chambres.
Pour en revenir à notre sujet, (le roi n’est pas un sujet …) un souverain, un président, peut parfaitement accepter l’invitation d’un inférieur si cela est son bon plaisir.
Feu le roi Hassan II acceptait parfois l’invitation d’un de ses sujets.
On raconte qu’il se rendit un soir à une somptueuse pendaison de crémaillère chez un riche homme d’affaires qui voulait montrer ostensiblement la maison qu’il venait de faire construire.
Ebloui – et vexé comme Louis XIV reçu par Fouquet à Vaux-le-vicomte – le roi demande : « ça vous a coûté combien ? ».
Gêné, le propriétaire donne un chiffre évidemment très inférieur à la réalité des dépenses.
« Faites-lui un chèque » répond le roi en son tournant vers son secrétaire.
Le pauvre homme dut donc vendre sa maison au roi. C’est aujourd’hui le siège d’une ambassade.
Au Maroc, tout vient du roi et tout va au roi. Enfin, c’était comme ça du temps de Feu Hassan II.
Kalistéa
22 novembre 2013 @ 17:56
Quel beau trio !
Philibert
22 novembre 2013 @ 20:51
Et de quoi le roi du Maroc et ses interlocuteurs américains ont-ils parlé ?
Zeugma
23 novembre 2013 @ 13:18
Selon l’Agence France Presse (AFP) « Barack Obama a relevé vendredi le « leadership » du roi du Maroc Mohammed VI en matière de démocratisation et discuté avec lui de la lutte contre l' »extrémisme violent », pour leur première rencontre à Washington. » (extrait)
Yanis
23 novembre 2013 @ 14:15
Ils ont parlé des réformes entreprises au Maroc, de la coopération économique et surtout sécuritaire entre les deux pays, de la sécurité régionale au Sahel et en Afrique du nord et de la lutte contre le terrorisme, de l’Afrique et de son développement, mais principalement de la question du Sahara!
Yanis
23 novembre 2013 @ 14:12
***Suite de la visite du Roi du Maroc aux Etats-Unis:
Entretiens à la Maison Blanche avec le Président Obama:
http://www.map.ma/fr/phototheque-royale/le-president-barack-obama-recoit-sa-majeste-le-roi-mohammed-vi-la-maison-blanche