Le roi du Maroc était en visite à Agadir où il a pris connaissance de l’état d’avancement des travaux de restructuration des quartiers deTaddant et Anza Oulia. (Copyright photo : MAP)
Le roi du Maroc était en visite à Agadir où il a pris connaissance de l’état d’avancement des travaux de restructuration des quartiers deTaddant et Anza Oulia. (Copyright photo : MAP)
Marie17
22 janvier 2011 @ 12:23
Qu’il se dépêche pour son peuple, la colère gronde un peu partout …….
Zeugma
22 janvier 2011 @ 12:24
C’est le retour du roi du Maroc sur le site de « Noblesse et royautés ».
A l’instar de l’Algérie, de la Libye, de l’Egypte, de la Jordanie, de la Syrie et d’autres pays encore, le Maroc observe attentivement – c’est une litote – la « révolution du jasmin » qui se déroule en Tunisie.
C’est la première fois qu’un régime arabe, qui avait toutes les apparences de la solidité, tombe sous la pression de la rue, comme un château de cartes.
Cela fait réfléchir.
Le Maroc n’est pas une dictature policière étouffante comme l’était la Tunisie de Ben Ali.
La monarchie – facteur unité nationale – n’est quasiment pas contestée.
Il existe une petite respiration démocratique au Maroc même si d’immenses progrès restent à faire dans le domaine de la liberté de la presse et la constitution d’une véritable classe politique.
Nous observons avec joie la mise en place de grandes infrastructures au Maroc (le développement impressionnant du port de Tanger par exemple) mais l’inégalité sociale criante, la corruption des élites, l’indigence du système éducatif et le très faible taux d’alphabétisation posent d’énormes défis.
Marie Louise
22 janvier 2011 @ 13:21
Le peuple se soulève partout …il gronde sa douleur et l omniprésence de l argent chez les dirigeants partout dans le maghreb!!!!On le comprend et le soutient!
Un petit Belge
22 janvier 2011 @ 18:17
J’espère que les récents événements de Tunisie inciteront les familles royales de Jordanie et du Maroc à se remettre à question, à diminuer leur train de vie (en particulier la reine Rania qui est très bling bling), et à poursuivre les réformes nécessaires. Je pense que la monarchie est le meilleur système pour ces deux pays.
Caroline
22 janvier 2011 @ 23:30
A Marie 17,entierement d’accord avec vous!
layla
23 janvier 2011 @ 01:04
Marie 17
Cette activité est tout ce qu’il y a de plus normal au Maroc où on est habitués à ça depuis des années. Il ne se passe (presque) pas un jour sans que le Roi n’inaugure, reçoit, ou fait une autre activité. Lui même il le dit: « le trône des Alaouites se trouve sur la selle de leurs chevaux. » D’ailleurs actuellement, il se trouve à Casablanca où il a reçu le Roi d’Arabie Saoudite qui entame sa convalescence au Maroc. Pour la Tunisie, ce qui s’est passé était le résultat logique. Régime policier, police politique permanente dans les universités, des politiciens ou acteurs associatifs qui se voient confisqués leurs passeports, des gendres et proche de Ben Ali qui prennent par force, possession des fermes des particuliers ou des parts des capitaux des firmes qui marchent en Tunisie…etc quand même fallait que le peuple dise un jour y’en a marre (surtout avec l’avantage en Tunisie que l’armée ne se mêle pas de politique)….Un régime étouffant ET qui bénéficiait du soutien de l’occident (surtout la France et les USA).
Pour le Maroc, c’est un peu différent. Certes, on a beaucoup de problèmes, comme tout pays en voie de développement, mais la majorité des marocains (il y a toujours des exceptions) savent que la monarchie est la garante de la stabilité. Le Roi règne e gouverne, mais laisse le périmètre au gouvernement et parlement (les concernés). On ne veut pas d’un régime militaire ou d’un président qui s’auto-proclamera à vie, tout comme on est loin du modèle des monarchies du golfe où les frères sont presques tous des ministres, les cousins et cousins éloignés sont des …etc
Zeugma
23 janvier 2011 @ 11:35
Le prince Moulay Hicham, cousin du roi du Maroc, publie une tribune dans l’hebdomadaire français « Le Nouvel observateur » daté du 20-26 janvier 2011 (page 56) titré « Un immense impact sur le monde arabe » dont je me permets de conseiller la lecture au public cultivé de « Noblesse et royautés ».
Le prince, qui est favorable à une évolution « à l’espagnole » de la monarchie chérifienne écrit notamment : « … l’un des problèmes fondamentaux (..) du Maroc est la disparité socio-économique … ».
Son analyse rejoint celle de Aboubakr Jamai, fondateur du « Journal hebdomadaire », qu’il exprime dans une longue interview parue dans le même numéro du « Nouvel Observateur » : « … si le Maroc s’embrase, la disparité des richesses est telle que la révolution y sera beaucoup plus sanglante qu’en Tunisie ».
Perspective terrifiante … !
Dans « L’Express » du 19 janvier, page 54, Denis Bauchard, ancien directeur d’Afrique-du-Nord-Moyen-Orient (ANMO) au quai d’Orsay affirme : « .. au Maroc, les bidonvilles de Casablanca (..) représentent une véritable poudrière pour le régime. »
Nous souhaitons tous la prospérité du Maroc et une évolution pacifique de ce beau pays
sara
23 janvier 2011 @ 12:18
zeugma ,
la vie au maroc est bien plus dure que la vie en tunisie
les tunisiens vivent mieu que les marocais
alor sa ne m etonerai pas si le peuple la bas se revolte aussi
palatine
23 janvier 2011 @ 18:16
Zeugma, j’ai trouvé votre commentaire tres intéressant, merci.
Ahmed REDAH BEK
23 janvier 2011 @ 19:17
A Layla tout particulièrement…! Mais aussi à nos amis parlant de la colère du peuple un peu partout, donc aussi en Europe où l’omniprésence de l’argent « règne » aussi chez nombre de nos gouvernants (voyez l’Italie,sinon la France…). Malheureusement, nos médias, voulant tout confondre et ne sachant pas expliquer les différences surtout d’ordre politique, se veulent dorénavant malins et visionnaires et à partir de la révolution en Tunisie (loin d’être achevée d’ailleurs) la prophétisent maintenant à tout le Maghreb, en omettant qu’elle pourrait bien donner quelques idées à nombre de citoyens malheureux dans nos pays européens. Le peuple gronde partout et c’est tant mieux ! Messieurs les monarchiques présidents ont plus de raisons de trembler que les rois démocrates ou voulant établir la démocratie dans leur pays quant la pauvreté reste immense. Difficile d’expliquer cela dans notre belle langue française, actuellement républicanisée à outrance (de la salade « républicaine » au débat « républicain » – pas un mot politisé français où on n’ajoute inutilement le terme « républicain » !).
Revenons au Maroc où la Constitution définit la Monarchie comme étant « constitutionnelle, démocratique et sociale », stipulant que « la souveraineté appartient au Peuple ». Où le Roi est « le protecteur des droits et libertés des citoyens ». Certes, il nomme le Premier ministre (et seulement lui)lequel est responsable devant le Parlement, élu au suffrage universel. Quelle analogie avec la Tunisie où le président était élu à 99°/° par le peuple ? C’est sans doute le 1°/° manquant qui vient de faire la « révolution du jasmin » ?! Au Maroc, le Roi possède la Légitimité. En Tunisie, le président n’en possédait aucune et depuis 23 ans, mais cela ne dérangeait guère nos gouvernants en France : il était républicain comme nous et son gouvernement présidentiel comme le nôtre; c’était parfait !
Au Maroc, le Roi est riche, très riche même, mais il l’est « héréditairement » (nous n’avons pas non plus abolie la richesse héréditaire, en France, dans notre « chère » réopublique, loin de là).Savez-vous, pour ne citer qu’un exemple,que le Roi, sur sa fortune personnelle, par le biais de la Zaouira Nacirià, seulement pour Marrakech, survient aux besoins de 2000 personnes handicapées qui ,sinon seraient réduites à la mendicité ? Autre exemple, en 2006, le Roi a mis en place, sur ses deniers, une association de lutte contre le cancer (ALSC). Son épouse, S.A.R. la princesse consort Lalla Salma (ingénieur d’Etat en génie informatique, avant son royal mariage) se dévoue avec intelligence et constance pour un grand nombre d’oeuvres. Peut-on la comparer à la « régente de Tunis », la présidente Ben Ali-Trabelsi, dévoreuse de la fortune tunisienne ?
Nos commentateurs médiatisés français oublient le principal : le couple présidentiel tunisien était haï et depuis fort longtemps, dans un pays où la police devait répondre au moindre de ses désirs. Au Maroc, le Roi, Amir Al Mouminine (Commandeur des Croyants), descendant direct de Sidna Mohammed (le Prophète) est aimé, très aimé. Oui, je sais, c’est difficile de comprendre cela dans un espace républicain. C’est beaucoup plus facile en Belgique où le Roi, fédérateur par essence,est également aimé, plus encore ces dernières années et nous savons pourquoi ! Au Maroc, le Roi et son épouse luttent pour l’établissement progressif d’un état moderne et démocratique ! C’est long, difficile; de grands espaces de pauvreté sont toujours là. Le peuple peut se révolter, le gouvernement tomber; le roi restera car l’immense majorité du peuple l’aime; interrogez les Marocains de France, de Belgique, ils vous le diront ! L’actuel souverain ( le 23ème de la dynastie alaouite !), Mohammed VI, s’engage actuellemnt totalement pour la réinsertion des détenus libérés, pour la sauvegarde de l’enfance et pour un nouveau développement socio-économique. Il faut souhaiter bonne chance et grand courage au Malik du Maroc ! Je sais pour avoir approcher le Roi (et pas seulement au moment de la Beia, à Rabat -Layla me comprendra) combien le petit peuple garde sa confiance en son Roi. L’amour, surtout quand il est mérité, ne s’obtient pas élection !
Ahmed REDAH BEK
23 janvier 2011 @ 19:40
Je viens de lire Zeugma (7). Merci,je vais acheter le numéro indiqué du Nouvel Obs. Il faut dire que le prince Moulay Hicham (dont j’approuve l’action politique courageuse – il était notamment au Kosovo), dit aussi « Le prince rouge » (en France, tous les princes engagés socialement sont dits rouges !)est toujours, je pense, troisième (après le fils et le frère du Roi) dans l’ordre de succession au trône. Ses idées percutantes, ses agissements novateurs sont très intéressants et doivent être pris en grande considération; la monarchie chérifienne doit devenir, le plus tôt possible, semblable à celle d’Espagne. Son avenir est marqué et elle doit présider à une profonde et révolutionnaire réforme de l’ensemble de la société marocaine. Souhaitons au Maroc de suivre les directives du prince Moulay Hicham ! Trouver d’urgence des solutions a la pauvreté…
Zeugma
23 janvier 2011 @ 20:30
On observe une « monarchisation » croissante de l’économie marocaine.
Plus encore qu’à l’époque de Hassan II, l’économie est sous le contrôle du palais via la holding Siger, par exemple.
L’énorme fortune du roi, dans un pays il y a ancore une très grande misère, pose évidemment un véritable problème.
Mr HANDARIOUI ZAKARIM
24 janvier 2011 @ 16:51
salut a tous
je pense pas que le Maroc soit menacé :
car il y’a encore de l’espoir pour la jeunesse pour un avenir meilleurs .
le roi montre que c’est un bosseur
et sur le terrains on voie a l’oeil nu les avancés concrète
pour la Tunisie c’était prévisible car ben Ali malade d’un cancer , sa femme prenez de plus en plus sa place et décidé pour lui sans oublier que c’est elle qui l’a entraîné dans sa chute et pas l’inverse .
au Maroc on peu manifesté tant qu’ont veux ce qui n’est pas le cas en Tunisie et en Algérie !
layla
25 janvier 2011 @ 02:32
La siger est le holding qui gère le patrimoine royal et non l’économie du Maroc hhhhhhhhh
Mr HANDARIOUI ZAKARIM
25 janvier 2011 @ 13:08
ce n’est pas siger mais la SNI qui appartiens a auteur de 25% a la Famille royale .
layla
26 janvier 2011 @ 00:25
Ahmed Redah Bek (mess10)
merci pour votre message…vous avez tout dit :-)