Au Palais royal de Rabat, le roi Mohammed VI du Maroc et le prince Moulay Rachid ont présidé la cérémonie d’installation de la commission consultative de révision de la Constitution. (Copyright photo : MAP)
Le roi du Maroc préside l’installation de la commission consultative de révision de la Constitution
18 Comments
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12 mars 2011 @ 10:29
Le roi montre sa volonté d’aller vite pour mettre en œuvre l’incroyable réforme constitutionnelle qu’il a annoncée.
Ce comité ressemble beaucoup à celui qui avait été mis en place en France, en 1958, en vue de l’instauration de la cinquième République. Notons, au passage, que la constitution française du 4 octobre 1958 a, depuis, été modifiée un grand nombre de fois, notamment, par référendum, en 1962, pour instaurer l’élection du président de la République française au suffrage universel direct.
J’ai, à tort ou à raison, le sentiment que le Maroc s’oriente vers un système qui ressemblera assez au système français – mutatis mutandis – avec ses qualités et avec ses défauts.
Au sommet, le roi – incarnation de l’Etat – conservera sans doute la haute main sur les affaires régaliennes : il sera le chef des armées et donnera les grandes orientations de la diplomatie marocaine. Il disposera – j’imagine – de « pouvoirs propres », c’est-à-dire sans contreseing du premier ministre, à l’instar du président Français : droit de dissolution de l’Assemblée par exemple. (En France, le droit de grâce n’est pas un pouvoir propre et nécessite donc la signature du premier ministre.)
Les pouvoirs du premier ministre du Maroc vont être difficiles à déterminer.
Il sera certainement nommé par le roi mais pourra-t-il le renvoyer alors que le gouvernement a la confiance du parlement ? C’est un sujet essentiel.
Nous verrons.
(En France, formellement, le président nomme le premier ministre mais ne peut pas le renvoyer. Seule une motion de censure de l’Assemblée nationale peut le faire.)
Le souverain conservera très naturellement son rôle religieux.
En France, à partir de la Restauration et de la monarchie de juillet, Il nous a fallu beaucoup de temps – et de tâtonnements – pour mettre en place un régime parlementaire.
Même les Anglais ont mis un bon siècle pour arriver à la monarchie telle qu’elle fonctionne actuellement.
En Espagne, il a fallu 3 ans entre le mort de Franco et la constitution actuelle de 1978.
La mise en place du nouveau système institutionnel marocain sera difficile. C’est normal.
La démocratie est une mécanique subtile et quelquefois très compliquée.
Comme disant Churchill : c’est le plus mauvais des régimes, à l’exception de tous les autres.
Bon courage aux membres du comité !
12 mars 2011 @ 11:03
Rabat- Voici le texte intégral du discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, lors de la cérémonie d’installation de la Commission Consultative de Révision de la Constitution au Palais royal de Rabat:
» Louange à Dieu.
Prière et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Mesdames, Messieurs,
Faisant concrètement suite à l’annonce que Nous avons faite hier dans Notre discours à la nation, voilà que Nous procédons aujourd’hui à l’installation de la commission consultative de révision de la constitution.
C’est un moment fort qui requiert de chacun de mesurer l’ampleur de la responsabilité historique qui nous interpelle.
Il s’agit, en effet, de mettre au point un projet de Constitution avancée, en s’inspirant du cadre référentiel dont Nous avons souligné les constantes nationales et les fondements démocratiques.
Nous appelons la commission à suivre une approche d’écoute et de concertation avec toutes les instances et les acteurs qualifiés, sans exception aucune.
Nous l’engageons à faire preuve d’ingéniosité et de créativité pour proposer une architecture institutionnelle rigoureuse.
Cette nouvelle architecture constitutionnelle démocratique doit reposer sur une définition claire des pouvoirs des différentes institutions constitutionnelles, qui permette à chacune d’elles d’assumer pleinement ses responsabilités, dans un climat politique serein.
Eu égard à l’intérêt particulier que Nous attachons à voir les partis politiques s’investir dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une bonne gouvernance constitutionnelle, Nous avons jugé que leur rô le ne devrait pas se limiter à présenter des conceptions devant votre honorable commission, mais ils devraient plutôt s’impliquer en permanence dans cette réforme structurelle, et ce, du début jusqu’à la fin.
Aussi avons-Nous décidé de créer un mécanisme politique ayant pour mission d’assurer le suivi, la concertation et l’échange de points de vue sur la réforme proposée, et comprenant notamment les chefs des organisations politiques et syndicales ainsi que le président de votre commission.
Nous en avons confié la présidence à Notre Conseiller Monsieur Mohamed Moatassim.
Le premier et le dernier mot concernant le projet de Constitution revient au peuple marocain qui se prononcera directement à ce sujet à travers un référendum libre et régulier.
Notre objectif commun est de faire accéder le Maroc à une nouvelle ère constitutionnelle démocratique, propre à consolider l’Etat de droit et des institutions, la citoyenneté, la dignité, l’unité et la souveraineté de la nation.
Puisse Dieu nous accorder son soutien car c’est de Lui que dépend le succès.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh. »
Voici la Vidéo de l’installation de la commissions sur la réforme de la constitution .
et en même temps le Roi a reçu le rapport de la commission sur la régionalisation avancé pour les régions marocaine .
La vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=yMy_Lr-CKho
12 mars 2011 @ 11:15
Bonjour Zeugma .
Vous avez raisons le roi du Maroc doit gardé un rôle important et c’est ce qu’il fera inchallah .
1/ Les Régions Marocaine disposerons d’un Parlement et d’un Gouvernement qui gérera les affaires de la région.
2/ Le Gouvernement National Gérera en autonomie les affaires courante de l’Etat et en même temps il conduira des chantier sous le commandement du roi ou du Premier Ministre , c’est a déterminé.
3/ Le Parlement National aura un pouvoir et un rôle encore plus important avec une marge de manœuvre exceptionnelle dans l’histoire marocaine , le Parlement aura un droit de regard , de contrôle , et de sanction sur tous ce qui touche au affaires de l’État .
une Première chez nous .
4/ Le Roi gardera sont titre de Commandeur des croyant,
de Chef suprême des Forces Armées Royales marocaine , il aura je pense un rôle a joué pas comme les roi et reine en occident .
5/ La Réforme constitution Marocaine doit prendre en compte 2 choses essentielle ,
1- Les grands principes de la démocratie universelle et
2- Les Spécificités Marocaine sur les plans , Politique , Religieuse , Historique , Culturelle , Ethnique , et Linguistique .
Nous devons faire attention pour faire émergé un système démocratique maroco-marocain et pas faire du copiage sur les occidentaux comme le préconise un bon nombre de personnes .
salut
12 mars 2011 @ 13:14
Cher Monsieur Zacharim,
On vous sent proche du Makhzen, soucieux de toujours suivre le pouvoir là où il veut vous emmener.
Aujourd’hui, le roi semble vouloir guider le Maroc vers le chemin difficile de la démocratie. Nous sommes nombreux en France à observer ce mouvement avec admiration et une certaine stupéfaction.
Il faut maintenant attendre les fruits que donneront les travaux du comité consultatif et le texte qui sera soumis au vote des électeurs Marocains.
N’anticipons pas trop.
Monsieur Zacharim, vous n’aviez pas prévu le discours du roi, moi non plus.
N’anticipez pas ce qui va sortir des travaux du comité consultatif, à moins que vous n’en soyez membre, sait-on jamais ?
En réalité, vos commentaires m’inquiètent.
Je peux me tromper mais il me semble que, dans votre for intérieur, vous ne croyez absolument pas à cette évolution. (Vous allez démentir avec des cris d’orfraie, je le sens.)
Vous nous donnez copie du discours du roi en suggérant qu’on doit bien « s’enfoncez-ça dans la tête ».
Mais en réalité, pour vous, ce discours est simplement destiné à calmer provisoirement la jeunesse marocaine éduquée sans qu’il y ait réellement une intention de changer les choses.
Il y a eu tellement eu de discours et de réformes constitutionnelles à l’époque de Hassan II (soumises à référendum) ……
Il est par ailleurs inutile de vous prosterner sans cesse aux pieds de Sa Majesté.
Soyez rassuré, le souverain restera sur son trône.
Mais il faut que tout change pour que rien ne change, vous connaissez la formule.
12 mars 2011 @ 18:52
et il faudra au moins dix ans pour que « la constitution » soit appliquée…
12 mars 2011 @ 19:39
Zeugma, vous avez raison d’écrire que ce n’est que formellement que le président de la République en France ne peut renvoyer son premier ministre car en fait, les différents chefs d’état de la Vème république l’ont fait maintes fois sans qu’il y ait eu de votes de défiance de l’assemblée nationale.
12 mars 2011 @ 23:44
On verra bien avec la realisation des reformes de la Constitution marocaine! Affaire a suivre!
13 mars 2011 @ 13:34
Bonjour Cher zeugma .
je suis l’actualité marocaine maintenant depuis 10 ans .
je ne suis pas du tout proche du Makhzen (le Makhzen c’est l’Etat marocain au passage).
depuis 1 an et 3 mois le roi a lancé le chantier sur la régionalisation avancé et on savait tous que le roi allez s’attaqué a la réforme constitutionnelle , bien sûr je m’attendez pas a ce que sa se face maintenant , bon il a décidé d’anticipé les chose (c’est une erreur car il donne l’impression que c’est a cause des manif du 20 Février or les marocains de manière générale n’ont rien a reproché au roi même a son pouvoir , ceux qui réclame une monarchie parlementaire a l’occidental sont vraiment minoritaire ce sont soit des laïc , des gauchiste extrême voir des islamistes qui aimerait arrivé au pouvoir avec les mains libres pour appliqué leurs programme) .
Maintenant dire que je me prosterne devant mon roi c’est une attaque cher Zeugma , chacun a sa façon de voir les choses mais vous n’avez le droit de m’attaqué de la sorte .
Maintenant concernant le scepticisme , jusqu’à présent m6 a toujours tenu ces promesses toujours .
Bien sûr si vous vous attendez a une réforme sur des standard occidental vous serez déçu , maintenant comme je vous l’est dit précédemment –
1/ Les Régions Marocaine disposerons d’un Parlement et d’un Gouvernement qui gérera les affaires de la région.
2/ Le Gouvernement National Gérera en autonomie les affaires courante de l’Etat et en même temps il conduira des chantier sous le commandement du roi ou du Premier Ministre , c’est a déterminé.
3/ Le Parlement National aura un pouvoir et un rôle encore plus important avec une marge de manœuvre exceptionnelle dans l’histoire marocaine , le Parlement aura un droit de regard , de contrôle , et de sanction sur tous ce qui touche au affaires de l’État .
une Première chez nous .
4/ Le Roi gardera sont titre de Commandeur des croyant,
de Chef suprême des Forces Armées Royales marocaine , il aura je pense un rôle a joué pas comme les roi et reine en occident .
5/ La Réforme constitution Marocaine doit prendre en compte 2 choses essentielle ,
1- Les grands principes de la démocratie universelle et
2- Les Spécificités Marocaine sur les plans , Politique , Religieuse , Historique , Culturelle , Ethnique , et Linguistique .
JE SUIS OPPOSER A FAIRE DU COPIAGE SUR VOS PAYS , C’EST A CHAQUE PAYS DE FABRIQUER SA DÉMOCRATIE .
13 mars 2011 @ 13:36
ENCORE UNE CHOSE MONSIEUR ZEUGMA A L’EPOQUE D’HASSAN II J’ETAIT UN INDÉPENDANTISTE RIFAIN CAR JE SUIS DU RIF .
DEPUIS M6 J’AI CHANGER D’AVIS CAR C’EST UN BOSSEUR .
C’EST UN HOMME DONC PAS PARFAIT MAIS AVEC LES MOYENS DU PAYS NOUS SOMMES ARRIVER A DEVENIR UN PAYS PRESQUE ÉMERGENT VOIR ÉMERGENT .
CORDIALEMENT
13 mars 2011 @ 20:15
Je viens de lire des choses totalement fausses sur « Wikipédia » concernant le premier ministre français.
On peut y lire que le président de la République française peut révoquer ad nutum le premier ministre, ce qui est faux.
Cette question doit être regardée dans la perspective de la réforme constitutionnelle annoncée par le roi du Maroc et au rôle du premier ministre marocain dans la constitution future, si elle est votée par le Peuple.
La question du premier ministre (sa nomination, ses pouvoirs et les conditions dans lesquelles il sera mis fin à sa fonction) sera un critère déterminant pour juger si la réforme constitutionnelle annoncée par le souverain chérifien est une vraie réforme ou un faux-semblant.
Nous espérons que ce sera une vraie réforme qui conduira les Marocains sur le chemin difficile mais exaltant de la démocratie.
Pour en revenir à la France, qui n’est pas forcément un modèle en matière constitutionnelle, l’article 8 de la constitution française dispose : « Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions »
L’ article 19 précise : « Les actes du Président de la République autres que ceux prévus aux articles 8 (1er alinéa), 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 sont contresignés par le Premier Ministre et, le cas échéant, par les ministres responsables. »
Le décret qui met fin aux fonctions du premier ministre doit donc être contresigné par le premier ministre lui-même.
Autrement dit, le président de la République française ne peut pas renvoyer un premier ministre qui conserve la confiance de sa majorité à l’Assemblée nationale.
Une « cohabitation » s’est produite entre un président de gauche, François Mitterrand (président de 1981 à 1995) et deux premier ministres de droite MM. Jacques Chirac (de 1986 à 1988) et Edouard Balladur (de 1993 à 1995) et un président de la République de droite, M. Jacques Chirac (président de 1995 à 2007) et un premier ministre socialiste, M. Lionel Jospin (de 1997 à 2002).
Dans ces trois cas de cohabitation, le président de la République a choisi un premier ministre qui appartenait à un parti politique différent du sien, et même en opposition au sien.
Une fois choisi, il ne pouvait plus le chasser.
Quand le président de la République française est en accord – politiquement – avec la majorité de l’Assemblée nationale, ce qui est la cas en ce moment avec M. Sarkozy et la majorité UMP et Nouveau Centre, il peut, en réalité nommer et renvoyer le premier ministre à sa guise.
En 1972, Georges Pompidou (UDR) congédia sans ménagement Jacques Chaban Delmas (UDR) qui venait pourtant d’obtenir un vote de confiance de l’Assemblée.
Tout ça est compliqué mais la démocratie est compliquée.
Je souhaite une nouvelle fois bon courage aux membres du comité consultatif installé par le roi.
Qu’ils produisent un texte qui va de l’avant comme s’est, me seble-t-il, le souhait exprimé par le roi.
Pas d’eau tiède mais une potion revigorante …
14 mars 2011 @ 09:04
je te parle d’un modèle maroco-marocain de démocratie et toi tu me parle de la constitution française .
de puis le début je te dit que nous voulons un modèle de démocratie maroco-marocain qui respecte les grands principes de la démocratie universelle toute en prenant en compte nos propre spécificité marocaine .
apparemment votre complexe de supériorité vis a vis de nous , est un Vrai problème .
on est pas obligé de faire comme vous , pour voir notre propre démocratie .
au passage le découpage de la nouvelle régionalisation viens d’être publier-voici la nouvelle carte :
http://img87.imageshack.us/img87/2866/l1conceptiongenerale01c.jpg
reste que le roi l’accepte ou la refuse !
14 mars 2011 @ 22:24
je doute de cette annonce
il y a de nombreuses manifestations réprimées violemment au maroc notamment hier
pourquoi le roi offrirait il sur un plateau ce qu il a jusque là toujours refusé de donner depuis 10 ans qu il est au pouvoir ? la peur des révolutions voisines ? ce ne serait pas sincère alors !!
d autant que le roi du maroc de distingue par une véritable emprise du pouvoir que ce soi législatif économique politique etc … il tient vraiment le pays dune main de fer ettous les pans de l économie sont reliés à lui d une manière ou d une autre
bref je doute des concession ets des droits fondamentaux daignant etre octroyés « généreusement » , surtout de façon aussi soudaine et opportune
15 mars 2011 @ 11:34
SAR la Princesse Lalla Meryem préside une veillée religieuse en commémoration du 12è anniversaire de la disparition de feu SM Hassan II
15 mars 2011 @ 13:02
M. Ahmed Benchemsi, fondateur du magazine « Tel Quel », chercheur à l’université de Stanford, vient de publier une tribune dans le quotidien français « Le Monde » paru le mardi 15 mars à Paris (daté du mercredi 16) titré : « La sacralité de la monarchie marocaine est un frein à la démocratisation. Mohamed VI devra lâcher du lest pour valider la nouvelle constitution ».
Je ne vais pas vous infliger un « copier-coller » de l’article que chacun pourra retrouver, j’imagine, sur le site du journal.
Le roi est apparu à la télévision pour annoncer une réforme spectaculaire de la constitution.
Victoire de la démocratie ? s’interroge l’auteur.
Pas si sûr.
En relisant le discours, on réalise que le diable est dans les détails, ajoute-t-il.
M. Benchemi estime que la réforme risque d’avoir une portée très limitée pour des raisons qu’il explique d’une manière argumentée.
Cela confirme les doutes qui naissent en moi lorsque je lis les contributions de certains internautes sur ce site. Enfin, on lit de tout sur Internet.
L’article de M. Benchemsi est plutôt pessimiste, mais il faut le lire.
15 mars 2011 @ 17:34
caroline 3
de suite les grands mots dispersé de manière légale .
les autorités leurs demandé d’arrêté d’harcelé les policiers et les riverains notamment les commerçant qui se plaignez d’intimidation de l part des Militant de justice et bien faisance un parti islamiste radicale non autorisé mais toléré .
le but de ce groupe c’est l’installation d’un Khalifat au Maroc .
faux savoir de quoi on parle Madame !
15 mars 2011 @ 21:56
Zeugma
J’ai lu avec attention cette article , et franchement je le trouve moyen tous simplement parce que monsieur benchemsi (un proche virtuelle) regarde la chose avec un regard occidental .
or comme je vous l’es dit précédemment si vous croyais que c’est un copiage sur les monarchie occidental vous vous trompez les choses sont clair dès le départ .
la démocratie ne veux pas dire copier les régimes occidental pour être démocratique .
chaque pays a ces spécificités qu’il doit prendre en compte pour ce crée sont propre modèle de démocratie , pour réussir .
je sais que mon discours ne vous plait monsieur Zeugma
mais c’set la réalité voulu par les marocains .
bien sur il y’a des laïc a qui les journaux occidentaux donne voie a chapitre , mais y’a aussi des islamiste qui ont pinion sur rue et qui son très puissant , le roi doit prendre le juste milieux pour le mieux de tous.
encore une fois un roi qui règne sans gouverné chez nous sa n’a aucun intérêt autant devenir une république.
16 mars 2011 @ 14:39
JE connais très bien le maroc contrairement à ce que vous avancez et contrairement aux commentaires dithyrambiques sur ce site , je sais que la situation du maroc est loin d etre aussi belle que ce qu on essaie de le faire croire ici
le maroc est une monarchie absolue sans aucun contre pouvoir , des partis d opposition fantoches , une economie entièrement sous la coupe de la famille royale et de son entourage et surtout une communication tous azimuts qui s assimile à une propagande relayée très efficacement par les sbires du net
ce qui me fait rire c est quand on pointe la reine rania de jordanie pour ses dépenses face à sa populaton pauvre alors que c est une petite joueuse comparé aux souverains marocains qui gèrent des fortunes colossales et qui ont un taux de pauvreté bien plus élevé !!
en France , beaucoup ont des intérets au maroc , ce qui explique le black ou total sur les manifestations très violentes qui ont secoué le royaume et les applaudissements à cet effet d annonce !!
mais un autocrate ne fait jamais vraiment de concessions et encore moins volontairement et je parie que cet effet d annonce se traduira comme d habitude par des partis d opposition fantoche
je ne vois pas pourquoi le roi lâcherait soudain du lest alors qu il n avait jamais songé à le faire auparavant !!
21 mars 2011 @ 10:17
ce que le roi propose c’est du vent. Au Maroc, il y a un gouffre entre ce qui est écrit dans les textes de loi et ce qui se fait concrètement dans le terrain. en fait d’après ce que j’ai compris, ce que le roi propose c’est une « dictature » revisité.