C’était le 2 décembre 1804 à Notre-Dame de Paris. 15.000 personnes étaient conviées pour assister au sacre de l’empereur Napoléon I ici immortalisé par David. (merci à Anne P.)
A propos de sacre , va se tenir prochainement celui de Miss France .Toutes les jeune filles sélectionnées n’ont pas toujours été des roturières …
Pour preuve, faisant une entorse à sa légendaire discrétion , la très belle Stella , qui figura jadis au palmarès , accepte exceptionnellement cette année de faire partie du jury souverain .Nous nous réjouissons d’admirer à cette occasion son diadème et sa tenue de gala …Elle sera accompagnée de son shi-tzu préféré, la dévouée Baia ! Rendez-vous donc sur tf1 le 6 décembre ! Vive nos internautes ! Vive Régine !
Chère Flabemont8, excellente perspective que vous nous offrez là! Alors, juste pour le fun saviez vous que le shi-tzu est le chien le plus malpropre quand le chihuahua est celui qui prévient toujours de la bonne qualité de son transit et le pékinois la terreur des baigneurs et baigneuses ? Chat alors… A vous, naturellement de Rex (petit clin d’oeil à Régine !)
Dites donc vous deux, si vous commencez à converser en hindi, nous serons peu nombreux à vous comprendre hihihi! Amitiés, FdC
Zeugma
2 décembre 2014 @
20:24
Le dictateur n’a pas été « sacré ».
Il a été couronné, ou plus exactement, il s’est – lui-même – posé une couronne sur la tête.
Le sacre est une cérémonie religieuse chrétienne ; le couronnement une cérémonie de caractère politique où le prince montre ostensiblement qu’il est au sommet de la pyramide sociale.
Couronnement et sacre peuvent avoir lieu – successivement – dans la même cérémonie mais l’un ne se confond pas avec l’autre.
C’était le cas pour les rois de France qui étaient couronnés (avec la couronne – supposée – de Charlemagne) et sacrés.
Idem pour la reine qui fut couronnée et sacrée à Westminster.
Le protagoniste de l’événement qui nous est montré ici, dans ce reportage, a fait venir le pape Pie VII de force à Paris pour qu’il assiste à cette mascarade.
L’objectif était purement politique dans la foulée de la signature du concordat de 1801 entre la France et le Saint Siège car il s’agissait de rétablir la paix religieuse mise à mal par la Révolution et de rallier les catholiques au régime.
Non Zeugma je suis désolé. L’empereur et l’impératrice ont bien été sacrés au début de la cérémonie et la messe du couronnement proprement dite, après le Veni Creator. Ils étaient à genoux l’un à côté de l’autre. Simplement les onctions avec le saint chrême n’ont été faites que sur la tête et les mains.
Je ne sais cher Gérard si vous connaissez (je le suppose) l’ouvrage déjà ancien de Frédéric Masson : « Le Sacre et le couronnement de Napoléon », Ed. Albin Michel, 1925? Cet éminent historien et académicien français développe dans l’introduction l’idée suivante, et ce me semble toute de finesse politique : »parce qu’il avait été sacré par le Pape, Napoléon a considéré qu’il était revêtu d’un caractère ineffaçable, qu’il était devenu un souverain égal à tous les souverains, qu’il ne pouvait point être discuté comme tel, qu’il était l’oint du Seigneur, et que si son empire n’avait point reçu une institution divine il s’en fallait de peu. On ne saurait dire qu’il le crût, mais il prétendait au moins le faire croire et, en vérité, des illusions qu’on donne à celles qu’on prend, le pas est si vite franchi qu’on peut se demander si ici il ne l’a pas été.(…) Masson ajoutant plus loin : « Qu’il ait eu la ferme confiance que, au souverain investi par le vote populaire, la consécration religieuse apporte une dignité supérieure ; qu’il ait considéré que par là seulement, par le Sacre et le Couronnement, il devient véritablement le souverain, qu’il est revêtu dés lors d’un caractère indélébile que tous les autres souverains sont tenus de respecter, c’est ce qui résulte de l’effort qu’il fit, en janvier 1813, pour obtenir que le Pape sacrât et couronnât son fils… »
Il résulte, selon moi, que le Sacre de Napoléon Bonaparte, devenu Napoléon Ier, n’est assurément pas un accident de l’Histoire, un anachronisme au sein d’une révolution qui s’essoufflait et ne savait honorablement finir, voire une mascarade et:ou une atteinte au religieux. Il n’est pas non plus ou une insulte à la grandeur de l’Etat, tout au contraire! Il fut avec un opportunisme remarquable et une intelligence politique admirable la synthèse judicieuse de toutes les aspirations nationales..En cela, il est admirable, ce que ne sera pas celui de Charles X, pitoyable et pâle réminiscence de ceux de ces temps révolus que Louis XVIII n’avait – quoi que l’on en dise – pas eu le désir de ressusciter et que Louis-Philippe eut le génie de ne point envisager. Bien cordialement vôtre, Philippe.
Cher Philippe , en effet j’ai repris Masson et c’est lui qui considère aussi que Napoléon avait le sens du sacré puisqu’il refusa de communier par peur du sacrilège. Il est de même utile de consulter aussi présenté par Jean Tulard, Procès-verbal de la cérémonie du Sacre et du couronnement de Napoléon, Imprimerie Nationale Éditions, Paris 1993.
Le sacre de Charles X lui reprend la tradition d’Ancien Régime avec la soumission à Dieu.
Je crois avoir lu quelque part que lorsque le sacre a eu lieu, Notre Dame était dans un état épouvantable, à telle enseigne qu’on a installé à l’intérieur des palissades en trompe-l’oeil en guise de cache misère. Voilà ce qu’on voit sur le tableau de David: un décor.
Tout comme Clovis cher zeugma! Il n’y a rien de nouveau sous le soleil à n’importe quelle époque.A moins que vous ne croyiez que pour Clovis une colombe portant une fiole contenant le saint chrême est vraiment descendue du ciel ? vous en êtes bien capable.Et vous n’êtes pas le seul rassurez-vous.
À cet égard observons que le premier mari de Joséphine, le général de Beauharnais qui prit l’initiative de demander à la Convention que la Sainte Ampoule fût apportée à Paris pour qu’en présence de la Convention assemblée, on y brûlât solennellement, sur l’autel de la Patrie, l’huile qu’elle renfermait.
Ce qui ne se fit pas mais qui est probablement à l’origine de la légende selon laquelle le ci-devant vicomte aurait brisé la Sainte Ampoule, avec le fait qu’elle fut brisée par l’un de ses amis le conventionnel Philippe Jacques Rühl, qui par la suite devait se suicider.
En fait ce fut l’onction épiscopale qui fut conférée à l’empereur et à l’impératrice.
Merci à Régine et à Anne P. pour cet article et cette photo qui me rappelle de bons souvenirs; j’ai vu « Le Sacre de Napoléon » de David au Musée du Louvre et c’est une œuvre qu’il est difficile d’oublier : Elle mesure 6 m. de hauteur par presque 10 m. de largeur et les détails (personnages) sont saisissants, surtout Joséphine. Bien que sachant que c’était une mascarade (présence du pape Pie VII entre autres) cette cérémonie a bien eue lieu à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804. FdC
Napoléon a été très content de ce tableau ,il a dit : « on marche dans ce tableau ».Et c’est vrai .lors de l’exposition pour le bicentenaire le tableau étant posé sur le sol ,en s’approchant on avait l’impression de participer ,de faire partie des personnages
A part çà ,ce n’était pas une mascarade mais une vraie reconnaissance devant Dieu de ce qu’était réellement Napoléon : Un Empereur à l’Antique ,comme Auguste. Il ne devait la couronne donc le gouvernement de la France ,qu’à lui-même, il n’avait donc pas à la recevoir du pape donc de l’église. Le pape était un témoin ,il était là pas pour couronner mais pour bénir, car L’Empereur , après un travail difficile à imaginer, après les désordres et débordements de la Révolution, avait élaboré le concordat grâce à quoi la France retrouvait la pratique de la religion.
Le mot « dictateur » est moderne et ne peut pas s’appliquer à Napoléon , grand réorganisateur de la société. ses lois sont universelles et encore adoptées et appliquées par toutes les nations.
Oui David était présent car l’empereur lui avait déjà commandé le tableau. Il était bien dans une loge. Il s’est représenté dans le tableau au-dessus de Madame Mère derrière le sénateur Joseph Marie Vien, au côté de son élève Georges Rouget. Il porte sa Légion d’honneur récente et il dessine.
Et alors ,si madame mère n’était pas présente au sacre et que l’Empereur a demandé à David de la représenter quand -même, qu’est-ce que ça change? Pas de quoi en faire tout un fromage , ça n’a aucune importance! pas plus qu’une reine d’aujourd’hui qui change trois fois de tenue en une matinée au cours d’une prestation officielle , comme ça avec des photos différentes on pourra faire croire qu’elle est toujours sur la brèche, travaillant comme une damnée chaque jour que Dieu fait!
Je suppose que Madame Mère si elle n’avait pas été sur le tableau, de même qu’elle n’était pas à Notre-Dame, aurait dit à son fils : « pourquoi tu ne m’as pas fait peindre sur le tableau ? » Vous connaissez les mères… À l’époque cependant il est connu qu’elle était un peu en froid avec son fils et que ce sacre, ce décorum qui lui était si étranger aussi, tout cela l’agaçait, elle trouvait que c’était ridicule, nouveau riche. Mais elle aima toujours beaucoup le pape Pie VII et c’était réciproque.
Elle ne supportait pas les Beauharnais et l’idée même d’assister au sacre de Joséphine et de voir ses filles en porter la traîne devait lui être insupportable. Elle n’aimera pas plus Marie-Louise.
À noter que le cardinal Caprara était malade le jour du sacre et qu’il n’était pas présent mais il a été lui aussi représenté sur le tableau.
C’est l’explication la plus communément admise, alors, ici comme ailleurs « pourvu que çà dure »…
Gérard
5 décembre 2014 @
11:40
Comme le rappelle Kalistéa Madame n’était pas à Paris. En fait je ne sais pas où était Madame le 2 décembre mais elle était partie de Rome le 14 novembre ayant le pape. Elle ne se pressa certes pas et elle savait la date du sacre et elle pouvait être à Paris d’autant qu’elle avait appris, avec surprise, le départ de Pie VII.
« Le Pape à Paris ? Est-ce possible ? »
Elle s’attarda à Milan plus d’une semaine et Lucien la rejoignit. Elle espère recevoir de Napoléon une invitation qui ne viendra pas pour Lucien.
Reprenant la route elle arrive à Paris le 19 décembre ! Napoléon l’accueille très froidement.
Francine du Canada
5 décembre 2014 @
16:03
Merci cher Gérard, vos explications sont passionnantes. Amitiés, FdC
Francine, madame mère n’était pas présente tout simplement parce qu’à ce moment-là elle habitait en Italie chez son fils Lucien. Les voyages en ce temps-là n’étaient pas une plaisanterie pour une dame qui commençait à être âgée, et que savons-nous de son état de santé à cette date?
Je trouve pour ma part bien aimable de la part de l’Empereur d’avoir voulu montrer sa mère participant à la cérémonie de son sacre et représentée au milieu de sa famille en un tel jour.D’autre part ,il est fort probable que madame mère a participé par la pensée et la prière ,de loin ,à toute la cérémonie qu’on a du lui expliquer.
Napoléon, Bokassa et le shah d’Iran se sont fait couronner empereurs et ça ne leur a pas porté chance. Comme si arrivé à un certain sommet, on ne peut plus que redescendre.
Robespierre nous savons que vous aimez couper des têtes mais on ne saurait comparer l’Empereur Napoléon au shah d’Iran et encore moins à cet anthropophage de Bokassa!
Salut Rob,! et les patates en « rob » des champs avant de l’être en « Rob es pierre » dans le cadre d’une plancha, je le comprends aussi, et grâce à vous… (lol)
kalistéa
7 décembre 2014 @
14:30
J’espère bien que vous avez raison PH G E, bien que je me souvienne que les journalistes avaient posé la question au ministre de Giscard d’Estaing qui revenait de représenter la France au couronnement de sa majesté Bokassa 1e, à savoir :s’il avait apprécié la nourriture et quel goùt elle avait…je crois qu’il avait dit quelque chose comme « je vous vois venir…en tout cas c’était mangeable! »
Tout comme, si l’on me posait la question, je répondrais que « je bois » vos paroles, tellement de propos sont indigestes… (PTDR) A vous, de PGE qui n’a peur que d’une chose : « Que le Grand Cric le croque… »
c’est votre cousine la panthère de Centr’ Afrique qui vous l’a dit, petit Minou adorable ?
Kalistéa
8 décembre 2014 @
19:44
Je vous aurais cru plus gaulois PGE, d’après vos propos, et par voie de conséquence que votre seule peur était de voir le ciel vous tomber sur la tête !!( à défaut de la fiole tenue par la colombe dans son bec ,comme le corbeau de notre plus grand fabuliste tenait son fromage). MDR et bonne nuit. K.
Bonjour excusez- moi mais est ce que vous pouvez m’aider à répondre à une question :
» Quelles étaient les conséquences après le sacre de Napoléon Ier ? » Je vous remercie d’avance !!!
flabemont8
2 décembre 2014 @ 18:05
La musique originelle a été retrouvée assez récemment , je préférais celle du film.
flabemont8
2 décembre 2014 @ 19:23
A propos de sacre , va se tenir prochainement celui de Miss France .Toutes les jeune filles sélectionnées n’ont pas toujours été des roturières …
Pour preuve, faisant une entorse à sa légendaire discrétion , la très belle Stella , qui figura jadis au palmarès , accepte exceptionnellement cette année de faire partie du jury souverain .Nous nous réjouissons d’admirer à cette occasion son diadème et sa tenue de gala …Elle sera accompagnée de son shi-tzu préféré, la dévouée Baia ! Rendez-vous donc sur tf1 le 6 décembre ! Vive nos internautes ! Vive Régine !
Philippe gain d'enquin
3 décembre 2014 @ 10:45
Chère Flabemont8, excellente perspective que vous nous offrez là! Alors, juste pour le fun saviez vous que le shi-tzu est le chien le plus malpropre quand le chihuahua est celui qui prévient toujours de la bonne qualité de son transit et le pékinois la terreur des baigneurs et baigneuses ? Chat alors… A vous, naturellement de Rex (petit clin d’oeil à Régine !)
flabemont8
3 décembre 2014 @ 20:32
Ronron !
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2014 @ 09:35
Dadu?
flabemont8
4 décembre 2014 @ 20:08
Yessss !
Francine du Canada
5 décembre 2014 @ 15:21
Dites donc vous deux, si vous commencez à converser en hindi, nous serons peu nombreux à vous comprendre hihihi! Amitiés, FdC
Zeugma
2 décembre 2014 @ 20:24
Le dictateur n’a pas été « sacré ».
Il a été couronné, ou plus exactement, il s’est – lui-même – posé une couronne sur la tête.
Le sacre est une cérémonie religieuse chrétienne ; le couronnement une cérémonie de caractère politique où le prince montre ostensiblement qu’il est au sommet de la pyramide sociale.
Couronnement et sacre peuvent avoir lieu – successivement – dans la même cérémonie mais l’un ne se confond pas avec l’autre.
C’était le cas pour les rois de France qui étaient couronnés (avec la couronne – supposée – de Charlemagne) et sacrés.
Idem pour la reine qui fut couronnée et sacrée à Westminster.
Le protagoniste de l’événement qui nous est montré ici, dans ce reportage, a fait venir le pape Pie VII de force à Paris pour qu’il assiste à cette mascarade.
L’objectif était purement politique dans la foulée de la signature du concordat de 1801 entre la France et le Saint Siège car il s’agissait de rétablir la paix religieuse mise à mal par la Révolution et de rallier les catholiques au régime.
Gérard
3 décembre 2014 @ 14:58
Non Zeugma je suis désolé. L’empereur et l’impératrice ont bien été sacrés au début de la cérémonie et la messe du couronnement proprement dite, après le Veni Creator. Ils étaient à genoux l’un à côté de l’autre. Simplement les onctions avec le saint chrême n’ont été faites que sur la tête et les mains.
Zeugma
3 décembre 2014 @ 20:23
Vous m’en bouché un coin. Je vais donc lire le cérémonial en détail.
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2014 @ 16:51
Je ne sais cher Gérard si vous connaissez (je le suppose) l’ouvrage déjà ancien de Frédéric Masson : « Le Sacre et le couronnement de Napoléon », Ed. Albin Michel, 1925? Cet éminent historien et académicien français développe dans l’introduction l’idée suivante, et ce me semble toute de finesse politique : »parce qu’il avait été sacré par le Pape, Napoléon a considéré qu’il était revêtu d’un caractère ineffaçable, qu’il était devenu un souverain égal à tous les souverains, qu’il ne pouvait point être discuté comme tel, qu’il était l’oint du Seigneur, et que si son empire n’avait point reçu une institution divine il s’en fallait de peu. On ne saurait dire qu’il le crût, mais il prétendait au moins le faire croire et, en vérité, des illusions qu’on donne à celles qu’on prend, le pas est si vite franchi qu’on peut se demander si ici il ne l’a pas été.(…) Masson ajoutant plus loin : « Qu’il ait eu la ferme confiance que, au souverain investi par le vote populaire, la consécration religieuse apporte une dignité supérieure ; qu’il ait considéré que par là seulement, par le Sacre et le Couronnement, il devient véritablement le souverain, qu’il est revêtu dés lors d’un caractère indélébile que tous les autres souverains sont tenus de respecter, c’est ce qui résulte de l’effort qu’il fit, en janvier 1813, pour obtenir que le Pape sacrât et couronnât son fils… »
Il résulte, selon moi, que le Sacre de Napoléon Bonaparte, devenu Napoléon Ier, n’est assurément pas un accident de l’Histoire, un anachronisme au sein d’une révolution qui s’essoufflait et ne savait honorablement finir, voire une mascarade et:ou une atteinte au religieux. Il n’est pas non plus ou une insulte à la grandeur de l’Etat, tout au contraire! Il fut avec un opportunisme remarquable et une intelligence politique admirable la synthèse judicieuse de toutes les aspirations nationales..En cela, il est admirable, ce que ne sera pas celui de Charles X, pitoyable et pâle réminiscence de ceux de ces temps révolus que Louis XVIII n’avait – quoi que l’on en dise – pas eu le désir de ressusciter et que Louis-Philippe eut le génie de ne point envisager. Bien cordialement vôtre, Philippe.
Gérard
5 décembre 2014 @ 19:13
Cher Philippe , en effet j’ai repris Masson et c’est lui qui considère aussi que Napoléon avait le sens du sacré puisqu’il refusa de communier par peur du sacrilège. Il est de même utile de consulter aussi présenté par Jean Tulard, Procès-verbal de la cérémonie du Sacre et du couronnement de Napoléon, Imprimerie Nationale Éditions, Paris 1993.
Le sacre de Charles X lui reprend la tradition d’Ancien Régime avec la soumission à Dieu.
Pierre-Yves
2 décembre 2014 @ 23:01
Je crois avoir lu quelque part que lorsque le sacre a eu lieu, Notre Dame était dans un état épouvantable, à telle enseigne qu’on a installé à l’intérieur des palissades en trompe-l’oeil en guise de cache misère. Voilà ce qu’on voit sur le tableau de David: un décor.
Caroline
2 décembre 2014 @ 23:10
Merci pour ce rappel historique!
Kalistéa
3 décembre 2014 @ 00:24
Tout comme Clovis cher zeugma! Il n’y a rien de nouveau sous le soleil à n’importe quelle époque.A moins que vous ne croyiez que pour Clovis une colombe portant une fiole contenant le saint chrême est vraiment descendue du ciel ? vous en êtes bien capable.Et vous n’êtes pas le seul rassurez-vous.
Philippe gain d'enquin
3 décembre 2014 @ 10:48
Comment avez vous deviné que je crois à ce signe du Ciel ?
Gérard
5 décembre 2014 @ 19:36
À cet égard observons que le premier mari de Joséphine, le général de Beauharnais qui prit l’initiative de demander à la Convention que la Sainte Ampoule fût apportée à Paris pour qu’en présence de la Convention assemblée, on y brûlât solennellement, sur l’autel de la Patrie, l’huile qu’elle renfermait.
Ce qui ne se fit pas mais qui est probablement à l’origine de la légende selon laquelle le ci-devant vicomte aurait brisé la Sainte Ampoule, avec le fait qu’elle fut brisée par l’un de ses amis le conventionnel Philippe Jacques Rühl, qui par la suite devait se suicider.
En fait ce fut l’onction épiscopale qui fut conférée à l’empereur et à l’impératrice.
Francine du Canada
3 décembre 2014 @ 02:32
Merci à Régine et à Anne P. pour cet article et cette photo qui me rappelle de bons souvenirs; j’ai vu « Le Sacre de Napoléon » de David au Musée du Louvre et c’est une œuvre qu’il est difficile d’oublier : Elle mesure 6 m. de hauteur par presque 10 m. de largeur et les détails (personnages) sont saisissants, surtout Joséphine. Bien que sachant que c’était une mascarade (présence du pape Pie VII entre autres) cette cérémonie a bien eue lieu à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804. FdC
Cosmo
3 décembre 2014 @ 10:22
Si le sacre de Napoléon fut une mascarade – et l’on peut en discuter – que dire de celui de Charles X ?
flabemont8
5 décembre 2014 @ 13:06
Je n’y étais pas, mais j’ai vu son magnifique manteau au musée du Tau , à Reims .
kalistéa
3 décembre 2014 @ 10:31
Napoléon a été très content de ce tableau ,il a dit : « on marche dans ce tableau ».Et c’est vrai .lors de l’exposition pour le bicentenaire le tableau étant posé sur le sol ,en s’approchant on avait l’impression de participer ,de faire partie des personnages
A part çà ,ce n’était pas une mascarade mais une vraie reconnaissance devant Dieu de ce qu’était réellement Napoléon : Un Empereur à l’Antique ,comme Auguste. Il ne devait la couronne donc le gouvernement de la France ,qu’à lui-même, il n’avait donc pas à la recevoir du pape donc de l’église. Le pape était un témoin ,il était là pas pour couronner mais pour bénir, car L’Empereur , après un travail difficile à imaginer, après les désordres et débordements de la Révolution, avait élaboré le concordat grâce à quoi la France retrouvait la pratique de la religion.
Le mot « dictateur » est moderne et ne peut pas s’appliquer à Napoléon , grand réorganisateur de la société. ses lois sont universelles et encore adoptées et appliquées par toutes les nations.
beji
3 décembre 2014 @ 14:08
Très juste commentaire de Zeugma;une controverse au sujet du tableau sur lequel
on voit Madame Mère alors qu’elle aurait été absente de la cérémonie.
Germain
3 décembre 2014 @ 14:08
Il me semble d’ailleurs que David n’était même pas présent.
Gérard
5 décembre 2014 @ 19:55
Oui David était présent car l’empereur lui avait déjà commandé le tableau. Il était bien dans une loge. Il s’est représenté dans le tableau au-dessus de Madame Mère derrière le sénateur Joseph Marie Vien, au côté de son élève Georges Rouget. Il porte sa Légion d’honneur récente et il dessine.
kalistéa
3 décembre 2014 @ 19:54
Et alors ,si madame mère n’était pas présente au sacre et que l’Empereur a demandé à David de la représenter quand -même, qu’est-ce que ça change? Pas de quoi en faire tout un fromage , ça n’a aucune importance! pas plus qu’une reine d’aujourd’hui qui change trois fois de tenue en une matinée au cours d’une prestation officielle , comme ça avec des photos différentes on pourra faire croire qu’elle est toujours sur la brèche, travaillant comme une damnée chaque jour que Dieu fait!
Francine du Canada
4 décembre 2014 @ 04:13
Je trouve qu’il est plus important de savoir pourquoi elle n’était pas présente? Amicalement, FdC
Gérard
4 décembre 2014 @ 18:12
Je suppose que Madame Mère si elle n’avait pas été sur le tableau, de même qu’elle n’était pas à Notre-Dame, aurait dit à son fils : « pourquoi tu ne m’as pas fait peindre sur le tableau ? » Vous connaissez les mères… À l’époque cependant il est connu qu’elle était un peu en froid avec son fils et que ce sacre, ce décorum qui lui était si étranger aussi, tout cela l’agaçait, elle trouvait que c’était ridicule, nouveau riche. Mais elle aima toujours beaucoup le pape Pie VII et c’était réciproque.
Elle ne supportait pas les Beauharnais et l’idée même d’assister au sacre de Joséphine et de voir ses filles en porter la traîne devait lui être insupportable. Elle n’aimera pas plus Marie-Louise.
À noter que le cardinal Caprara était malade le jour du sacre et qu’il n’était pas présent mais il a été lui aussi représenté sur le tableau.
Gérard
4 décembre 2014 @ 18:21
Et puis bien sûr et surtout peut-être elle était en colère contre Napoléon à cause de sa brouille avec Lucien.
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2014 @ 18:59
C’est l’explication l
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2014 @ 19:00
C’est l’explication la plus communément admise, alors, ici comme ailleurs « pourvu que çà dure »…
Gérard
5 décembre 2014 @ 11:40
Comme le rappelle Kalistéa Madame n’était pas à Paris. En fait je ne sais pas où était Madame le 2 décembre mais elle était partie de Rome le 14 novembre ayant le pape. Elle ne se pressa certes pas et elle savait la date du sacre et elle pouvait être à Paris d’autant qu’elle avait appris, avec surprise, le départ de Pie VII.
« Le Pape à Paris ? Est-ce possible ? »
Elle s’attarda à Milan plus d’une semaine et Lucien la rejoignit. Elle espère recevoir de Napoléon une invitation qui ne viendra pas pour Lucien.
Reprenant la route elle arrive à Paris le 19 décembre ! Napoléon l’accueille très froidement.
Francine du Canada
5 décembre 2014 @ 16:03
Merci cher Gérard, vos explications sont passionnantes. Amitiés, FdC
Gérard
8 décembre 2014 @ 17:30
Merci.
Kalistéa
4 décembre 2014 @ 11:37
Francine, madame mère n’était pas présente tout simplement parce qu’à ce moment-là elle habitait en Italie chez son fils Lucien. Les voyages en ce temps-là n’étaient pas une plaisanterie pour une dame qui commençait à être âgée, et que savons-nous de son état de santé à cette date?
Je trouve pour ma part bien aimable de la part de l’Empereur d’avoir voulu montrer sa mère participant à la cérémonie de son sacre et représentée au milieu de sa famille en un tel jour.D’autre part ,il est fort probable que madame mère a participé par la pensée et la prière ,de loin ,à toute la cérémonie qu’on a du lui expliquer.
Robespierre
4 décembre 2014 @ 20:03
Napoléon, Bokassa et le shah d’Iran se sont fait couronner empereurs et ça ne leur a pas porté chance. Comme si arrivé à un certain sommet, on ne peut plus que redescendre.
Kalistéa
5 décembre 2014 @ 11:46
Robespierre nous savons que vous aimez couper des têtes mais on ne saurait comparer l’Empereur Napoléon au shah d’Iran et encore moins à cet anthropophage de Bokassa!
Philippe gain d'enquin
6 décembre 2014 @ 13:47
L’anthropophagie de Jean-Bedel Bokassa n’est pas prouvée chère Kali, elle repose sur des rumeurs…
Robespierre
7 décembre 2014 @ 12:07
Salut Phil ! Je comprends maintenant pourquoi on dit d’une belle femme « un morceau de roi » !
Philippe gain d'enquin
7 décembre 2014 @ 14:05
Salut Rob,! et les patates en « rob » des champs avant de l’être en « Rob es pierre » dans le cadre d’une plancha, je le comprends aussi, et grâce à vous… (lol)
kalistéa
7 décembre 2014 @ 14:30
J’espère bien que vous avez raison PH G E, bien que je me souvienne que les journalistes avaient posé la question au ministre de Giscard d’Estaing qui revenait de représenter la France au couronnement de sa majesté Bokassa 1e, à savoir :s’il avait apprécié la nourriture et quel goùt elle avait…je crois qu’il avait dit quelque chose comme « je vous vois venir…en tout cas c’était mangeable! »
Philippe gain d'enquin
8 décembre 2014 @ 09:50
Tout comme, si l’on me posait la question, je répondrais que « je bois » vos paroles, tellement de propos sont indigestes… (PTDR) A vous, de PGE qui n’a peur que d’une chose : « Que le Grand Cric le croque… »
flabemont8
8 décembre 2014 @ 23:21
Si , cher PGE, je le sais de bonne source !
Kalistéa
9 décembre 2014 @ 17:56
c’est votre cousine la panthère de Centr’ Afrique qui vous l’a dit, petit Minou adorable ?
Kalistéa
8 décembre 2014 @ 19:44
Je vous aurais cru plus gaulois PGE, d’après vos propos, et par voie de conséquence que votre seule peur était de voir le ciel vous tomber sur la tête !!( à défaut de la fiole tenue par la colombe dans son bec ,comme le corbeau de notre plus grand fabuliste tenait son fromage). MDR et bonne nuit. K.
Francine du Canada
9 décembre 2014 @ 06:04
Mais bon sang Kali chérie… vous savez ce qu’est une « allégorie »? FdC
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2014 @ 09:14
Bon sang ne saurait mentir… Bravo Cicine, « miam (ie) », PGE
Kalistéa
9 décembre 2014 @ 17:54
Vous ne jurez que par du « bon sang » Phil chéri, seriez-vous un tantinet vampire par hasard ?
Mlle Chichipop
27 janvier 2017 @ 12:35
Bonjour excusez- moi mais est ce que vous pouvez m’aider à répondre à une question :
» Quelles étaient les conséquences après le sacre de Napoléon Ier ? » Je vous remercie d’avance !!!