Voici des pièces du service impérial de Kazan réalisé par l’orfèvre R-J. Auguste en 1778 pour une commande de l’impératrice Catherine II de Russie et dont certaines pièces furent offertes au comte Orlov.
Un des plus services d’argenterie qui ait été produit au XVIIIe siècle. Les pièces se comptaient par centaines.
Arturo Lopez en possédait un certain nombre. Que sont-elles devenues ? Passées dans la succession Rédé ?
La soupière que l’on voit sur la photo, ou plutôt son double ou son triple, a été vendue par Christie’s à Paris en novembre 2013, 1 777 500€.
Voici la description du catalogue :
Impératrice Catherine II de Russie (1729-1796).
Donné au comte Grégory Orloff (1734-1783) après 1772.
Racheté par Catherine II à la mort du comte Orloff en 1784, puis par descendance dans les collections impériales jusqu’à Nicolas II (1868-1918) jusqu’en 1917.
SOUPIERE, SON COUVERCLE ET SON PRESENTOIR EN ARGENT DU SERVICE ORLOFF
PAR JACQUES-NICOLAS ROETTIERS, PARIS, 1770
Ovale, le corps cannelé soutenu par quatre pieds en enroulement à décor de piastres et de feuilles de chêne, ornée d’une frise de feuilles de laurier et baies en rappel sur les anses, la bordure décorée de fleurs dans des oves, le couvercle ciselé de vaguelettes sur fond amati alterné de rosaces, la doucine godronnée, l’intérieur du couvercle à décor gravé similaire, la prise dévissable en forme d’urne à décor d’écailles et surmontée d’un fruit, le présentoir sur huit pieds toupies, à bordure de feuilles d’eau sur fond amati, le centre à doucine appliqué de chutes de feuilles de laurier, gravé à la pointe et estampé sur le corps N 13, sur le bord du couvercle N 15 et sous le présentoir N 11 (transformé en n 10 et estampé 10), poinçons dans le corps, dans le couvercle, dans le présentoir et dans le bord du présentoir: charge, jurande (lettre G) et maître-orfèvre; sur un pied du corps, sur les bords du couvercle et du présentoir: décharge; sous le corps, sur les bords du couvercle et du présentoir: poinçons russes: titre, ville millésimée et maître-essayeur Nikifor Moschalkin; striche quatre fois sur le bord du corps et deux fois dans le présentoir.
flabemont8
24 janvier 2015 @ 13:38
Le faste absolu !
Danielle
24 janvier 2015 @ 19:23
De belles pièces.
Cosmo
24 janvier 2015 @ 21:12
Un des plus services d’argenterie qui ait été produit au XVIIIe siècle. Les pièces se comptaient par centaines.
Arturo Lopez en possédait un certain nombre. Que sont-elles devenues ? Passées dans la succession Rédé ?
La soupière que l’on voit sur la photo, ou plutôt son double ou son triple, a été vendue par Christie’s à Paris en novembre 2013, 1 777 500€.
Voici la description du catalogue :
Impératrice Catherine II de Russie (1729-1796).
Donné au comte Grégory Orloff (1734-1783) après 1772.
Racheté par Catherine II à la mort du comte Orloff en 1784, puis par descendance dans les collections impériales jusqu’à Nicolas II (1868-1918) jusqu’en 1917.
SOUPIERE, SON COUVERCLE ET SON PRESENTOIR EN ARGENT DU SERVICE ORLOFF
PAR JACQUES-NICOLAS ROETTIERS, PARIS, 1770
Ovale, le corps cannelé soutenu par quatre pieds en enroulement à décor de piastres et de feuilles de chêne, ornée d’une frise de feuilles de laurier et baies en rappel sur les anses, la bordure décorée de fleurs dans des oves, le couvercle ciselé de vaguelettes sur fond amati alterné de rosaces, la doucine godronnée, l’intérieur du couvercle à décor gravé similaire, la prise dévissable en forme d’urne à décor d’écailles et surmontée d’un fruit, le présentoir sur huit pieds toupies, à bordure de feuilles d’eau sur fond amati, le centre à doucine appliqué de chutes de feuilles de laurier, gravé à la pointe et estampé sur le corps N 13, sur le bord du couvercle N 15 et sous le présentoir N 11 (transformé en n 10 et estampé 10), poinçons dans le corps, dans le couvercle, dans le présentoir et dans le bord du présentoir: charge, jurande (lettre G) et maître-orfèvre; sur un pied du corps, sur les bords du couvercle et du présentoir: décharge; sous le corps, sur les bords du couvercle et du présentoir: poinçons russes: titre, ville millésimée et maître-essayeur Nikifor Moschalkin; striche quatre fois sur le bord du corps et deux fois dans le présentoir.
Cosmo
24 janvier 2015 @ 21:18
Le service original comportait 842 pièces, auxquelles furent ajoutées plus de deux milles copies faites à l’époque.
Le comte Orlov fut largement honoré par celle qu’il honora grandement. Comme quoi, même l’amour a un prix.
Caroline
25 janvier 2015 @ 09:44
Cosmo,merci pour vos explications intéressantes!
Corsica
25 janvier 2015 @ 19:55
Cosmo,
Dans ce cas précis, l’amour ne vaut pas son pesant d’or mais bien celui d’argent qui, comme ont le sait, n’a pas d’odeur … Merci pour vos précisions .
Cordialement
Corsica
Caroline
25 janvier 2015 @ 00:35
Est-ce en platine ou en argent massif?
Cosmo
25 janvier 2015 @ 10:32
Argent massif sculpté !
Bon dimanche
Cosmo