Jusqu’à son dernier souffle, l’empereur François Joseph d’Autriche consacrait le plus clair de son temps aux affaires de l’Etat. Il ne prenait guère le temps de s’attarder à table. Aussi, cela était un problème pour les autres membres de la famille impériale qui partageaient son déjeuner car dès que l’empereur avait terminé, la table était débarrassée…
François Joseph avait des goûts simples. Il préférait la bière au vin. Il raffolait de pièces de bœuf qui étaient pratiquement au menu tous les jours. C’est lui qui rendit populaire le « tafelspitz », viande de bœuf cuite pendant plusieurs heures avec des os à moëlle et des légumes.
Pauline
17 septembre 2015 @ 06:14
On en mange volontiers lors d’un séjour à Vienne, très revigorant en hiver.
septentrion
17 septembre 2015 @ 06:38
Bonjour,
Il est clair que l’empereur et sa femme ne partageaient pas les mêmes goûts culinaires.
Lorsque l’impératrice Elisabeth résidait à Vienne, entre deux voyages, ces repas rapidement expédiés devaient l’arranger.
massi
17 septembre 2015 @ 06:42
L os à moelle devait rendre la viande très tendre
flabemont8
17 septembre 2015 @ 07:08
C’est notre pot -au -feu et c’est en effet excellent .
Zeugma
17 septembre 2015 @ 08:04
C’est le « pot-au-feu » (le « cocido » espagnol).
Vienne n’est pas une ville où l’on mange très bien :
il y a ce fameux « tafelspitz » (que l’on sert avec cérémonie dans un très beau restaurant derrière la cathédrale) et l' »escalope viennoise ».
Bon, il reste les pâtisseries ………
Leonor
18 septembre 2015 @ 14:28
Ho, Zeugma ! La cuisine autrichienne peut être délicieuse. Tout à fait différente de la cuisine française , mais délicieuse. Les goûts sont aussi une question d’habitude pour le palais.
Ceci dit, où que ce soit, il y a cuisine et cuisine.
marie-Françoise
17 septembre 2015 @ 08:34
une sorte de pot au feu, un vrai plat d’hiver qui permet de déguster des légumes de saison, de boire le bouillon et en accompagnement ne pas oublier les pickles cornichons à l’anglaise avec une moutarde douce et des petit oignons ! un régal même si j’ai arrêté de manger de la viande depuis deux ans maintenant, non pas que je n’aime plus ça mais par compassion avec les animaux d’élevages, leur triste sort et les conditions d’abattage intolérables pour moi.
Francine du Canada
17 septembre 2015 @ 09:29
Disons que je n’aurais pas apprécié ses manières car je pense qu’il faut goûter aux plaisirs de la table… prendre son temps; déguster et savourer les mets. Le Tafelspitz est un plat que j’aime bien mais pas de là à en manger tous les jours. FdC
Corsica
19 septembre 2015 @ 18:09
Francine, je suis du même avis que vous . Je regarde toujours avec circonspection ceux qui n’aiment pas manger et qui clament haut et fort que s’il le pouvait se nourriraient d’une gélule, de ceux qui mangent tous les jours la même chose (oui, oui, cela existe) et ceux qui engloutissent un repas sans prendre le temps de l’apprécier . Bonne soirée .
Cosmo
17 septembre 2015 @ 10:09
Absolument délicieux, la recette a été inventée par le restaurant Plachutta à Schonbrünn. On peut toujours l’y déguster.
Caroline
17 septembre 2015 @ 10:55
Ce bon plat est bien consistant!Je le cuis souvent et j’ai l’habitude d’enlever l’excédent de graisse en fin de cuisson!
JAY
17 septembre 2015 @ 11:46
La viande tous les jours est une hérésie diététique!
Françoise 2
17 septembre 2015 @ 11:59
ça doit être bon mais gras la moelle est un condensé de graisse ! mais même si j’aime la viande j’en arrive à manger plus de poisson …
bianca
17 septembre 2015 @ 15:42
Pour moi c’est le contraire, car je pense trop à ce qui arrive dans la mer comme poisons de toutes sortes, on trouve entre autres, des sacs en plastiques pulvérisés en fines particules dans l’estomac des poissons, de même désormais dans les moules et les huîtres, dommage car cela me convenait sur le plan diététique, quant à la viande je commence à ne pas vraiment l’apprécier, trop trafiquée, pourtant je choisis la qualité chez un bon boucher !
clementine1
18 septembre 2015 @ 13:36
et comme on ne peut pas se fier aux légumes non plus, que faire ?
Mélusine
17 septembre 2015 @ 15:46
Viande au menu chaque jour ? Pendant que d’autres mouraient de faim !
Aujourd’hui, grâce à l’élevage intensif et à la surpêche, 20% de la population consomme 80% de la production alimentaire mondiale, au prix de l’épuisement des ressources de la planète, bien sûr.
lorraine 1
17 septembre 2015 @ 16:03
Lors de mes deux séjours à Vienne, j’ai trouvé que la nourriture y était déllicieuse.
Marie-Françoise, moi aussi j’ai renoncé à manger de la viande depuis 4 ans en raison des conditions d’élevage et d’abattage…. qui iront en empirant !
clementine1
18 septembre 2015 @ 06:31
maintenant je n’attends plus qu’un article sur le Sauerbraten ! Il doit bien y avoir une famille royale ou princière en Allemagne qui en raffole (je plaisante).
Zeugma
18 septembre 2015 @ 09:06
Lorsque « Noblesse & royautés » fait un reportage sur un menu ou – comme s’est la cas ici – sur un plat – il arrive maintenant que plusieurs internautes croient utile de nous faire part du fait qu’ils ne mangent plus de viande, plus de poisson, plus de crustacés … indifférents, au passage, à la souffrance des plantes que l’on arrache à leur milieu naturel.
Une nouvelle tendance consiste à refuser de consommer – et d’une manière plus générale d’utiliser -tous les produits d’origine animale : viande, poisson, oeufs, lait, miel, cuir laine, soie etc
Mélusine
18 septembre 2015 @ 22:03
Zeugma, il y a plusieurs années que j’ai décidé de ne manger ni viande, ni poisson, ni leurs produits dérivés. Par amour, respect et compassion pour les animaux. Je les aime, mais pas dans mon assiette. En outre, je ne veux pas que mon frigo ressemble à une morgue et je le trouve plus sympathique rempli de légumes et de fruits.
Concernant la « souffrance des plantes », « les plantes ont-elles une conscience ? », j’ai lu des théories troublantes et passionnantes sur le sujet et je crois que les plantes sont réceptives et réactives.
Il n’en demeure pas moins que l’élevage, notamment industriel et la pêche intensive ont un impact tellement polluant et dévastateur sur les végétaux, l’appauvrissement des terres et des fonds marins, la déforestation, la biodiversité que je crois que les végétariens et/ou végétaliens, en ne consommant pas de produits animaux, en réduisent les méfaits sur les plantes, l’environnement, leur propre santé et ont une attitude éco responsable.
clementine1
20 septembre 2015 @ 06:49
pas de viande, pas de poisson, pas de plantes. Il nous faudra donc vivre d’amour et d’eau (de pluie filtrée) fraîche. Je crains de rester sur le carreau.