Vue du théâtre du château de Valençay construit en 1819 à la demande de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Il peut se visiter les mercredis, samedis et dimanches.
Vue du théâtre du château de Valençay construit en 1819 à la demande de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Il peut se visiter les mercredis, samedis et dimanches.
Pastelin
2 avril 2022 @ 07:52
C’est mon grand regret de ne pas l’avoir vu lors de ma visite de ce château
Ciboulette
2 avril 2022 @ 19:02
Sait-on quel genre de pièces aimait Talleyrand ?
Pastelin
3 avril 2022 @ 10:29
Heureusement que nous avons ci dessous le billet de Beque pour nous apporter quelques éléments de réponse à votre question!
Pour ma part, j’ai lu les mémoires de Talleyrand et il n’y parle jamais de ce théâtre même lors de son très long
séjour sous le règne de Charles X, avant son ambassade à Londres sous Louis-Philippe. Je me demande du coup si ce théâtre n’ était pas une sorte d’ « héritage » du XVIII ème siècle, où tout grand seigneur se devait d’avoir chez lui ce type d’agrément
Pastelin
3 avril 2022 @ 10:30
… pour apporter..
Charlotte (de Brie)
3 avril 2022 @ 14:51
Vaudevilles et comédies, principalement, indirectement ou… directement à sa gloire ! car écrites pour ce faire.
Ciboulette
5 avril 2022 @ 19:00
Merci , Charlotte et Pastelin !
Beque
2 avril 2022 @ 17:21
A partir de 1816 et jusqu’à sa mort, Talleyrand séjourne, chaque année, quelques mois au château de Valençay, acheté en 1803. Il décide d’aménager dans une dépendance du château un théâtre privé, qui fera le bonheur de la duchesse de Dino et de ses enfants. En plus de professionnels, les invités organisaient des soirées théâtrales et musicales. A l’occasion de la Saint Maurice, on préparait en secret une pièce à l’attention de Talleyrand. Les décors, réalisés en partie par Ciceri, peintre en chef de l’Opéra de Paris, ont été en grande partie conservés. Le théâtre a été redécouvert dans les années 80 et ouvert au public en 2013.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, ont été transportés et cachés dans le château de Valençay des milliers d’œuvres d’art dont « La Victoire de Samothrace » et « La Venus de Milo », mais aussi des oeuvres du château de Fontainebleau, de la Malmaison, les trésors du Musée de Cluny.
Pastelin
3 avril 2022 @ 11:45
Merci beaucoup Beque pour ces éléments .
Talleyrand ne parle quasiment jamais de la duchesse de Dino dans ses mémoires. C’est un homme du XVIII ème. Son élégance à l’égard des dames, c’est d’abord sa discrétion.
Et puis ses mémoires ont un objet. Elles sont la justification de sa vie politique depuis la Révolution. La duchesse y est donc forcément accessoire.
Pastelin
3 avril 2022 @ 13:27
Peut être des informations sur ce sujet dans les Souvenirs de la duchesse de Dino…. Acheté à la librairie du château mais toujours pas lu… Les témoignages, mémoires et autres souvenirs ,demandent une disponibilité pour plonger dans une autre époque que je n’ai pas depuis un petit moment….
Beque
4 avril 2022 @ 13:01
Pastelin, merci,
vous devriez trouver pas mal d’informations sur Dorothée de Courlande, duchesse de Dino. Talleyrand, cherchant une riche héritière pour son neveu Edmond, avait arrangé le mariage. Assez vite le prince de Bénévent devint l’amant de Dorothée (après l’avoir été, semble-t-il, de sa mère). Il séjournait à Valençay avec elle mais aussi au château de Rochecotte en Indre-et-Loire (devenu hôtel 4 toiles sans mobilier d’époque). En 1820, Talleyrand quitte Paris avec Dorothée enceinte de son 3e enfant Pauline (future marquise de Castellane et grand’mère de Boni) dont on lui attribue la paternité. Dorothée l’accompagne dans son ambassade à Londres, en 1830. Après la mort de Talleyrand, en 1838, elle fait construire à Rochecotte une chapelle à l’emplacement des appartements du prince de Bénévent. Elle donnera, en 1847, Rochecotte à Pauline.
Pastelin
5 avril 2022 @ 11:51
Vraiment merci Beque