Après avoir évoqué le tombeau du Duc de Montpensier à l’abbaye de Westminster, nous évoquons aujourd’hui le tombeau de son frère cadet le Prince Louis-Charles d’Orléans, Comte de Beaujolais qui se trouve aujourd’hui encore dans la cathédrale Saint Jean de La Valette à Malte. Le Prince Louis-Charles est décédé le 30 mai 1808 à l’âge de 28 ans à Malte alors qu’il s’y trouvait avec son frère aîné Louis-Philippe depuis seulement 15 jours.
D’abord inhumé dans la chapelle Notre Dame de Liesse, le corps du Prince fut ensuite transféré en 1843 dans la cathédrale Saint Jean de La Valette à Malte. Cette peinture montre l’inauguration du monument définitif en la chapelle de France de la cathédrale Saint Jean de La Valette au cours de l’année 1843. Le gisant du jeune Prince a été réalisé par James Pradier, un sculpteur français d’origine Suisse qui avait les faveurs du Roi Louis-Philippe et des Princes d’Orléans durant la Monarchie de Juillet.
Un cénotaphe du Comte de Beaujolais par James Pradier est visible depuis 1986 dans une crypte de la chapelle Royale Saint-Louis de Dreux. Il s’agit d’un dépôt du château de Versailles.
Madame Adélaïde avait commandé également à James Pradier un gisant de son frère Louis-Charles, Comte de Beaujolais qui est toujours visible dans la chapelle néo-classique du château de Randan réalisée par l’architecte Fontaine. (merci à Charles – photos :DR)
Sigismond
1 octobre 2018 @ 06:59
Il faut rappeler que ce ci-devant comte de Beaujolais (il perdit ce titre par lettres patentes de Louis XVI en date du 23 juin 1790) prit à partir de 1792 le nom de Léodgard Égalité ; et c’est ainsi que son frère Antoine Égalité l’appelle dans une lettre qu’il lui écrit en 1793 : https://books.google.fr/books?&id=u1TNAAAAMAAJ&q=L%C3%A9odgard
Laurent
1 octobre 2018 @ 11:39
Famille lamentable dont le père a voté la mort de son cousin Louis XVI
Jean Pierre
1 octobre 2018 @ 12:26
Vous croyez que Margareta et Radu vont faire la même chose pour le petit Nicolas ?
Gérard
1 octobre 2018 @ 17:17
Je vois Laurent que vous avez des informations de première main et que condamnez une famille aussi bien que ceux qui firent périr à force de mauvais traitements Montpensier et Beaujolais prisonniers de la Révolution dès l’adolescence.
aubert
1 octobre 2018 @ 11:39
Vous allez passer une bonne journée après avoir déversé votre bile dès 6h59 sur quelques Orléans.
Pourquoi ne pas laisser reposer en paix tous ces pauvres gens, sans descendance, dont la France de leur temps et d’aujourd’hui se passe aisément.
PS: les lois fondamentales du Royaume autorisent-elles un souverain français de déchoir un membre de sa Maison. Citer le mot « égalité » dans une monarchie est peut-être un cas de haute trahison ?
Gérard
1 octobre 2018 @ 17:25
Aubert, je ne sais pas ce qu’il prend à Sigismond d’exhumer ce texte qu’on obligea le roi à signer et qui supprimait tous les titres en France y compris ceux de sa famille. Le cas de Montpensier et de son frère était le cas de tous les membres de la famille royale et de tous les titrés du royaume. Mais les princes n’étaient pas déchus, ils conservaient leurs droits au trône et l’année suivante ils seraient faits tous princes français.
Gérard
1 octobre 2018 @ 11:40
Naturellement il perdit son titre comme tous les titrés de France du fait de la révolution. L’année suivante il reçut le titre de prince français comme tous les successibles à la couronne.
Quant au nom de famille les membres de la famille royale n’en avait pas et lorsqu’on voulut qu’ils en aient Philippe Égalité demanda à ce que ses fils s’appellent comme lui.
Nemausus
1 octobre 2018 @ 18:59
Faux, Orléans était leur patronyme (et le redevint d’ailleurs comme l’a rappelé la justice française quand Henri voulut en changer) mais cela faisait trop royal et noble pour le régicide…. sa trahison valait bien en changement de nom pour faire plus républicain malgré son envie de trône !
Gérard
2 octobre 2018 @ 17:10
Le 26 août 1791 l’Assemblée nationale constituante décréta que les membres de la famille du roi n’auraient plus de nom patronymique, et ne porteraient que leur nom de baptême suivi de la dénomination de prince français. Le texte fut ensuite amendé pour éviter le mot « baptême », et fit partie de l’article VI de la section III du chapitre II du titre III de la Constitution, signée par le roi le 14 septembre, soit :
Article 6. – Les membres de la famille du roi, appelés à la succession éventuelle au trône, ajouteront la dénomination de prince français, au nom qui leur aura été donné dans l’acte civil constatant leur naissance et ce nom ne pourra être ni patronymique, ni formé d’aucune des qualifications abolies par la présente Constitution. – La dénomination de prince ne pourra être donnée à aucun autre individu, et n’emportera aucun privilège, ni aucune exception au droit commun de tous les Français.
Augustin
1 octobre 2018 @ 11:47
Encore un commentaire pitoyable de la part d’un adorateur du faux duc d’Anjou.
Sigismond
2 octobre 2018 @ 10:55
Ce sont des faits historiques, mais on comprend qu’ils vous gênent. Eh oui, même les fils ont assumé ce nom Égalité, et ils se le donnaient même dans leur correspondance privée familiale.
Pierre-Yves
1 octobre 2018 @ 09:06
Merci Charles pour article. On se demande tout de même pourquoi le comte de Beaujolais, qui ne faisait que passer par Malte, y a été enterré quand la logique voulait qu’il fut rapatrié près de sa mère, bien que celle-ci vécût aors en exil (en Espagne je crois).
Gérard
1 octobre 2018 @ 11:42
Louis-Philippe avait fait venir son frère à Malte pour sa santé du fait du climat.
Gérard
1 octobre 2018 @ 17:32
Je ne crois pas que les fils de la duchesse d’Orléans voulaient partager son exil sur la côte espagnole puis aux Baléares. Mais elle n’était pas seule, elle y reçut sa fille et la duchesse de Bourbon et puis elle avait son fidèle Rouzet.
Gérard
2 octobre 2018 @ 17:14
Ils étaient en prison, espionnés, leur correspondance était ouverte…
Charles
1 octobre 2018 @ 11:13
Chaque année durant les vacances d’été le Duc de Vendôme conduit ses enfants au fort Saint Jean de Marseille afin de leur expliquer l’histoire de leur ancêtre Philippe Égalité et de ses fils cadets le Duc de Montpensier et le Comte de Beaujolais qui furent tous les trois enfermés en ce lieu durant des périodes sombres de notre histoire.
Stéphane G.
1 octobre 2018 @ 12:38
psss, il se cherche des martyrs, il leur explique aussi le rôle de Philippe Egalité « bon papa traître »?
Charles
2 octobre 2018 @ 12:05
Soyez assuré que les Princes d’Orléans connaissent très bien l’histoire leur pays la France. Le Duc de Vendôme en tant que descendant de Charles X et de Louis-Philippe a la possibilité d’expliquer à ses enfants la réalité historique, très loin des délires haineux des Luisalfonsistes.
Gérard
2 octobre 2018 @ 17:18
Oui la révolution fit des martyrs figurez-vous !
Stéphane G.
4 octobre 2018 @ 12:26
oui Louis XVI et sa famille en premier lieu, à qui les cousins ont bine savonné la planche!
Stéphane G.
1 octobre 2018 @ 12:39
cette famille Chiapini-Pierre de Bernis quelle engeance!
Danielle
1 octobre 2018 @ 11:18
Je ne connaissais pas ce comte du Beaujolais, il devrait y avoir un gisant dans cette région.
Merci Charles.
Gérard
1 octobre 2018 @ 20:32
Litre funéraire alors…
Baboula
1 octobre 2018 @ 12:33
Gisant romantique.
clementine1
1 octobre 2018 @ 13:29
encore quelque chose d’appris aujourd’hui, merci Charles, merci Régine.
Mona
1 octobre 2018 @ 13:35
Allez ! encore un mois et demi d’attente !
Dansons la Carmagnole
Vive le son, vive le son
Dansons la Carmagnole
Vive le son du Beaujolais-nouveau !
Brigitte et Christian
1 octobre 2018 @ 13:38
bonjour à tous
Merci à Charles pour cet évocation du frère du roi Louis Philippe. Tout en connaissant son existence et son emprisonnement à Marseille sa vie ne était pas connu avant cet article de Charles. Il nous reste encore beaucoup à apprendre sur l’histoire de nos rois et de leurs familles; C’est pourquoi le site de Régine nous est précieux.
Amitiés de Dracénie sous le vent et un soleil timide
Gérard
2 octobre 2018 @ 17:22
Le tombeau est dans la chapelle de la langue de France de la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette depuis 1843. On l’appelle aussi chapelle de la Conversion de saint Paul.
Avant il était dans l’église Notre-Dame de Liesse, c’était celle de la langue de France.
Sont également inhumés dans cette chapelle de la cathédrale les grands maîtres Adrien de Wignacourt et Emmanuel de Rohan-Polduc et le marquis de Wignacourt frère du grand maître.
CI DEVANT
20 décembre 2018 @ 09:32
A noter que selon la biographie de Louis Philippe par le sieur Antonetti, Louis Philippe le frère aîné avait prétexté le voyage à Malte pour soigner son frère cadet de la tuberculose, en réalité il savait très bien que le climat maltais lui serait fatal, ce qui l’intéressait, c’était de se rapprocher de la Sicile contrôlée par l’Angleterre aux fins de « rapacer » la dernière fille du roi déchu de Naples. La Perfide Albion s’entend bien dans les coups tordus avec l’engeance orléaniste régicide.