C’est en 2012 que les restes du premier empereur du Brésil, Pedro I (1798-1834) ont été déterrés. Son visage a été reconstitué en 3D. On a ainsi découvert une malformation au nez conséquence d’une chute enfant. (Merci à Alberto)
Mais suel est l interet…en 3D ou a plat…il n est pas beau et meme avec un nez indemne bof..
Mais ca interesse qui de voir ses ancetres en 3D tout royaux qu ils furent?
Ah ben si,moi j’aime bien l’idée…ça occupe le temps,la généalogie, même si ça n’explique pas ce qu’on fait là, après ceux qui nous ont précédés et avant ceux qui nous suivront.
Une de mes aïeules francaises s’appelait Marie-Caroline Weingand,son nom m’interpelle et j’aurais bien aimé connaître son visage.
Pour le reste,vous avez raison,grosses lèvres, gros nez,petits yeux,Pedro ressemble à un Nasik.
Paix à son âme, c’est pas de sa faute.Le pauvre,ils l’ont reconstitué pour qu’il se fasse critiquer.^^
Votre généalogie doit être variée, Muscate, avec toutes vos ascendances diverses. Et peut-être pas facile à rassembler, car multinationale.
Weingand ? Etes-vous sûre de l’orthographe ? Les orthographes de noms étaient souvent fantaisistes, car les gens étaient souvent presque analphabètes , y compris ceux qui tenaient les registres paroissiaux et d’Etat-Civil , ils transcrivaient donc les sons comme ils pouvaient; ce qui pouvait donner, pour une même famille, plusieurs graphies pour le même nom. Il y a ainsi des WIEgand, Weygand, évidemment, etc.
Wein signifie » vin », évidemment. Mais Weingand ?
Muscate, une petite recherche Internet rapide me dit qu’il y a eu une importante souche de Weingand à ROUFFACH ( Alsace, haut-Rhin), qui remonte au XVIIIe siècle : http://www.geneanet.org/genealogie/fr/weingand.html
Sur un autre site, je vois que le nom de Weingand est essentiellement répandu en Allemagne du Sud ( dont l’Alsace , spécialement l’Alsace du sud ). Ensuite, bien sûr aux USA, par les effets de l’émigration.
Par ailleurs, il y a eu les nombreuses » colonisations » allemandes passées , dans des régions européennes hors des espaces germaniques traditionnels. Dont les Balkans.
Ca m’intéresse. Tenez-moi au courant ? On va se découvrir cousines … ! :-))
J’avais lu un article fort intéressant au sujet de l’exhumation de l’empereur Pierre 1er du Brésil et de ses deux épouses (Léopoldine de Habsbourg et Amélie de Leuchtenberg).
Les chercheurs ont découvert que l’empereur avait quatre côtes fracturées sur le côté gauche, ce qui aurait paralysé l’un de ses poumons et peut avoir aggravé la tuberculose qui l’a tué à l’âge de 36 ans en 1834.
Les blessures résultent de la chute d’un cheval en 1823 et d’un chariot en 1829.
Cependant la découverte la plus surprenante a été que l’impératrice Amélie (1812-1873), la deuxième femme de Dom Pedro, a été momifiée et si bien préservée que l’on a pu voir ses cheveux, ses ongles et même ses cils.
Quant à l’impératrice Léopoldine (1797-1826), on croyait qu’elle était tombée ou avait été renversée dans un escalier du palais de Quinta da Boa Vista, où vivait la famille impériale. Cependant, les radiographies n’ont pas permis de vérifier si elle présentait des os fracturés.
La science est et sera de plus en plus en service de l’Histoire.
L’empereur Pierre I a eu 7 enfants en 7 ans avec sa 1ère épouse l’archiduchesse Marie Léopoldine d’Autriche : l’aînée fut la reine Marie II du Portugal et le benjamin l’empereur Pierre II du Brésil.
Pierre I s’est marié en secondes noces avec Amélie de Beauharnais, princesse de Leuchtenberg (petite-fille de l’impératrice Joséphine) : une fille unique décédée de tuberculose à l’âge de 21 ans fut issue de cette union.
Marie Amélie (1831-1853), la fille unique d’Amélie de Leuchtenberg et de l’empereur Pierre 1er du Brésil était fiancée depuis 1852 à l’archiduc Maximilien, futur empereur du Mexique.
Sa mort prématurée a évidemment empêché ce mariage …
Je souhaiterais voir tous nos rois et reines en #d c’est juste génial et notamment notre 1er roi qui était, paraît il très bel homme et surtout des Henri IV, reine Margot ou votre reine Catherine de Médicis ….
Ah, les crapahutages des enfants, et les cicatrices qui en résultent !
Dans mon cheptel personnel, j’avais un spécialiste es bobos en tous genres. Suturé d’un peu partout, le gaillard. La voiture connaissait par coeur le chemin de la Traumato.
Outre vous et moi, Gatienne, c’est aussi par nos progénitures que nous avons des points communs !
Mon zigoto, entre autres coutures , à 6 ans :
Le visage déchiré en diagonale, du front au bas du visage,. Seigneur ! En même temps qu’une jambe cassée, le même jour. Le chirurgien de service aux urgences a fait des merveilles : de la vraie broderie. Un as . On ne voit presque plus rien, sauf une couture bien disposée dans l’une des commissures nez-bouche.
De surcroît, le gamin ayant une lourde allergie, il a été recousu juste sous très légère anesthésie locale ….
Maintenant adulte, et après moult autres séquences similaires, c’est un dur à la douleur !
Bon, allez ;.. Qui a lancé ce sujet ? Ah oui, le roi Pedro ! :-))
Hé, les autres intervenants ! Et vos marmots à vous ? Des expériences du même genre ?
J’aime bien lire vos anecdotes, ça fait partie du charme du site.
Moi aussi, Leonor, nous avons pas mal de points en commun, juste un peu moins de garçons chez moi mais un peu plus de filles ??♂️!
Mais, croyez-moi, on a presque autant d’occasions de fréquenter les urgences pédiatriques avec de jeunes demoiselles n’ayant pas froid aux yeux !
Chez Tonton Google, on peut voir des tableaux plus ‘ flatteurs’ sur Pedro. Avec son teint basané et ses traits irréguliers, il a hérité de la figure de sa mére et de sa grand-mère maternelle. De son coté paternel, on est presque beau.
Le travail scientifique dont les résultats ont été connus en février 2013 a été réalisé sous la conduite de l’historien et archéologue brésilien Valdirene do Carmo Ambiel, de l’Université de São Paulo (USP). Les ossements ont été soumis à des biopsies et à des examens radiologiques, ce qui donc permet la reconstitution du visage et même la simulation des mouvements de ces personnages historiques à travers des hologrammes.
Selon Paulo Saldiva, pathologiste, de la faculté de médecine de l’USP, les os de Dona Leopoldina, la première épouse de D. Pedro Ier du Brésil, D. Pedro IV au Portugal, n’avaient pas de marque de fractures, ce qui permet d’infirmer la thèse d’une mort liée à une chute, à la suite d’une discussion avec son mari, qui l’aurait poussée.
Pour D. Pedro IV, on observe deux fractures associées à des accidents d’équitation.
« Dans l’une de ces fractures, le poumon a probablement été atteint, mais il n’a pas été diagnostiqué à ce moment-là et cela a provoqué un pneumothorax [dû à une lésion pleurale] », explique le docteur Saldiva.
Lorsque mourut D. Pedro quelques années après l’accident, une autopsie fut pratiquée à Porto, et l’on vit que l’un des poumons s’était complètement effondré. La tuberculose a entraîné la mort. Pour Paulo Saldiva, les examens révèlent la personnalité de l’empereur, son « courage » et sa disposition à affronter de « grandes batailles », malgré les difficultés respiratoires qui se sont manifestées après la blessure.
D. Pedro a été à l’origine de l’indépendance du Brésil vis-à-vis du Portugal en 1822. Le fils du roi João VI et de l’infante Carlota Joaquina de Bourbon, revint ensuite au Portugal comme D. Pedro IV en 1826. Peu de temps après, il abdiqua en faveur de sa fille, Dona Maria II.
En ce qui concerne le corps de Dona Maria Amelia de Leuchtenberg, sa seconde épouse, il était le mieux conservé, car il était le seul des trois à avoir été embaumé. Selon l’expert les corps n’ont pas été conservés avec le soin qu’ils méritaient. « Je pense encore que le Brésil pourrait prendre un peu mieux soin de ses grands personnages. Nous nous rendons compte que l’embaumement n’était pas une habitude de la famille royale et nous n’avons aucune information sur la façon dont a été fait l’embaumement de Dona Amelia, qui a probablement été réalisé en France (sic) ».
Le corps a subi un processus de conservation, avec l’inoculation de substances aromatiques telles que le camphre et la myrrhe. Le scellement hermétique du cercueil doit également avoir contribué à empêcher l’invasion des micro-organismes qui décomposent la matière organique. Après les études, le corps a reçu un nouveau traitement pour sa conservation, similaire à celui utilisé au moment de sa mort. Les examens ont révélé que l’impératrice douairière souffrait de graves scolioses, d’une déformation de la colonne vertébrale et d’ostéoporose avec un affaiblissement des os. Elle mesurait entre 1,60 et 1,66 m et elle avait perdu plusieurs dents. Sa robe était noire depuis la mort de son mari. On sait qu’elle mourut de la tuberculose.
Le travail a été effectué avec l’autorisation des descendants de la famille impériale du Brésil et les corps ont été replacés dans leurs tombes respectives. L’analyse des cadavres a été faite séparément pendant une nuit et a nécessité une planification et des efforts particuliers pour assurer le retour des restes en parfait état. « Lors de l’ouverture des caveaux un membre de la famille était présent, et il y avait un prêtre […]. »
En ce qui concerne la cause de la mort de la première impératrice du Brésil il y a des désaccords. Pour certains auteurs, elle fut la conséquences d’une septicémie puerpérale, tandis que l’empereur était à Rio Grande do Sul, où il était allé pour inspecter les troupes pendant la guerre de Cisplatine.
Cependant, on a souvent affirmé que la mort de Maria Leopoldina serait une agression par son mari excédé. Mais cette thèse ne tient donc plus.
Le 20 novembre 1826, l’impératrice assuma la régence du pays pour que Pedro puisse voyager au sud pour diriger la guerre contre l’Uruguay.
On a raconté qu’à son départ voulant prouver mensongère la rumeur sur ses relations extraconjugales et le mauvais climat entre le couple, Pedro décida de baiser la main de la régente en la présence de sa maîtresse Domitila de Castro Canto e Mello (1797-1867), fille du récent vicomte de Castro et récente marquise de Santos et dame de compagnie de l’impératrice. Maria Leopoldina se trouva très humiliée devant la cour et affronta Pierre en refusant d’entrer dans la salle du trône. L’empereur aurait essayé de l’y entraîner de force en l’assaillant en paroles et par des coups de pied. Il finit par renoncer. En fait selon l’ambassadeur autrichien Wenzel Philipp Leopold baron von Mareschal, il y eut seulement des paroles blessantes, et Léopoldine souffrait de dépression grave depuis des mois et en était à sa douzième semaine de grossesse. Dans sa dernière lettre déchirante à sa sœur l’impératrice Marie-Louise, sa Mana bien-aimée, dictée de São Cristóvão, le 8 décembre 1826, à 4 heures du matin à la marquise de Aguiar, Maria Francisca de Portugal e Castro, elle fait état de cette terrible attaque et se plaint d’avoir été totalement oubliée par son bien-aimé Pierre.
« […] J’ai beaucoup à vous dire, mais je n’ai pas la force de me souvenir d’une attaque aussi effroyable qui sera sans doute la cause de ma mort. […] Oh, mes chers enfants ! Que deviendront-ils après ma mort ? […] »
Certains ont contesté l’authenticité de cette lettre dont l’original en français n’a pas été retrouvé.
L’impératrice mourut entourée de tous ses gens en pleurs après s’être excusée des torts qu’elle aurait pu avoir envers eux.
Elle était très populaire et la marquise fut de plus en plus haïe (un temps, car elle mourut en odeur de sainteté pour ses bonnes œuvres).
Le communiqué publié le 11 décembre par l’empereur dès la mort de sa femme rapporte des convulsions, une forte fièvre et des délires. Le fils qu’elle portait est mort avec elle.
Le corps de l’impératrice vêtue du manteau impérial, fut placé dans trois cercueils : le premier de pin portugais, le second de plomb (avec une inscription latine, accompagnée d’un crâne avec deux tibias croisés et des armoiries impériales en argent) et le troisième de cèdre.
Elle fut enterrée dans le couvent d’Ajuda à Rio qui a été démoli en 1911, et ses restes ont été transférés au couvent de Saint-Antoine, également à Rio de Janeiro, où un mausolée a été construit pour elle et certains membres de la famille impériale. En 1954, son corps fut définitivement transféré dans un sarcophage de granit vert orné d’or, dans la chapelle impériale située sous le Monument de l’Ipiranga, à São Paulo.
Autour de Pâques 2012, la crypte impériale fut fermée pour un rituel solennel. Après trois heures de l’après-midi deux prêtres carmes récitent le Pater en latin devant des scientifiques et des représentants de la famille royale qui avait longtemps à donner son accord, et des reporters notamment du National Geographic.
Le corps de l’empereur repose dans trois cercueils.
Le premier visible est en pin, avec des décorations d’argent montrant des dragons héraldiques, des épées et les armoiries du Brésil et du Portugal ; puis vient un cercueil de plomb, enfin le dernier en bois ordinaire. Un trou à la base du crâne atteste de l’enlèvement post mortem du cerveau.
Le corps est entouré de nombreux tissus.
Dans la crypte Valdirene do Carmo Ambiel rend hommage à Dom Pedro, fondateur du pays, excellent père et militaire exemplaire.
La plus grande métropole de l’hémisphère sud découvrait aussi son sous-sol.
D. Pedro avait quatre côtes gauches fracturées, conséquence de deux accidents en 1823 et 1829 – une chute de cheval et un accident de calèche. Il mesurait entre 1,66 m et 1,73 m.
Les cheveux, la peau, les ongles, les cils de Dona Amelia étaient préservés. Un crucifix en bois et métal était entre ses mains. Elle fut embaumée à Lisbonne mais selon des procédés alors encore peu répandus.
Elle avait été très aimée et en particulier de son beau-fils Pierre II pour lequel elle fut une mère.
Des médailles et des décorations étaient aussi sur D. Pedro Ier dans son uniforme de général portugais.
On avait dit Léopoldine petite et grosse et ce n’était pas vrai malgré un léger embonpoint après neuf grossesses. Curieusement on l’enterra avec seulement des bijoux de fantaisie.
Annmaule
24 avril 2018 @ 08:02
Mais suel est l interet…en 3D ou a plat…il n est pas beau et meme avec un nez indemne bof..
Mais ca interesse qui de voir ses ancetres en 3D tout royaux qu ils furent?
Muscate-Valeska de Lisabé
24 avril 2018 @ 18:40
Ah ben si,moi j’aime bien l’idée…ça occupe le temps,la généalogie, même si ça n’explique pas ce qu’on fait là, après ceux qui nous ont précédés et avant ceux qui nous suivront.
Une de mes aïeules francaises s’appelait Marie-Caroline Weingand,son nom m’interpelle et j’aurais bien aimé connaître son visage.
Pour le reste,vous avez raison,grosses lèvres, gros nez,petits yeux,Pedro ressemble à un Nasik.
Paix à son âme, c’est pas de sa faute.Le pauvre,ils l’ont reconstitué pour qu’il se fasse critiquer.^^
Leonor
25 avril 2018 @ 10:36
Votre généalogie doit être variée, Muscate, avec toutes vos ascendances diverses. Et peut-être pas facile à rassembler, car multinationale.
Weingand ? Etes-vous sûre de l’orthographe ? Les orthographes de noms étaient souvent fantaisistes, car les gens étaient souvent presque analphabètes , y compris ceux qui tenaient les registres paroissiaux et d’Etat-Civil , ils transcrivaient donc les sons comme ils pouvaient; ce qui pouvait donner, pour une même famille, plusieurs graphies pour le même nom. Il y a ainsi des WIEgand, Weygand, évidemment, etc.
Wein signifie » vin », évidemment. Mais Weingand ?
Muscate, une petite recherche Internet rapide me dit qu’il y a eu une importante souche de Weingand à ROUFFACH ( Alsace, haut-Rhin), qui remonte au XVIIIe siècle : http://www.geneanet.org/genealogie/fr/weingand.html
Sur un autre site, je vois que le nom de Weingand est essentiellement répandu en Allemagne du Sud ( dont l’Alsace , spécialement l’Alsace du sud ). Ensuite, bien sûr aux USA, par les effets de l’émigration.
Par ailleurs, il y a eu les nombreuses » colonisations » allemandes passées , dans des régions européennes hors des espaces germaniques traditionnels. Dont les Balkans.
Ca m’intéresse. Tenez-moi au courant ? On va se découvrir cousines … ! :-))
Damien B.
24 avril 2018 @ 08:23
J’avais lu un article fort intéressant au sujet de l’exhumation de l’empereur Pierre 1er du Brésil et de ses deux épouses (Léopoldine de Habsbourg et Amélie de Leuchtenberg).
Les chercheurs ont découvert que l’empereur avait quatre côtes fracturées sur le côté gauche, ce qui aurait paralysé l’un de ses poumons et peut avoir aggravé la tuberculose qui l’a tué à l’âge de 36 ans en 1834.
Les blessures résultent de la chute d’un cheval en 1823 et d’un chariot en 1829.
Cependant la découverte la plus surprenante a été que l’impératrice Amélie (1812-1873), la deuxième femme de Dom Pedro, a été momifiée et si bien préservée que l’on a pu voir ses cheveux, ses ongles et même ses cils.
Quant à l’impératrice Léopoldine (1797-1826), on croyait qu’elle était tombée ou avait été renversée dans un escalier du palais de Quinta da Boa Vista, où vivait la famille impériale. Cependant, les radiographies n’ont pas permis de vérifier si elle présentait des os fracturés.
La science est et sera de plus en plus en service de l’Histoire.
Teddy
24 avril 2018 @ 15:40
L impératrice amelie était noire comme de l encre quand elle a été exhumee
Ludovina
24 avril 2018 @ 09:20
L’empereur Pierre I a eu 7 enfants en 7 ans avec sa 1ère épouse l’archiduchesse Marie Léopoldine d’Autriche : l’aînée fut la reine Marie II du Portugal et le benjamin l’empereur Pierre II du Brésil.
Pierre I s’est marié en secondes noces avec Amélie de Beauharnais, princesse de Leuchtenberg (petite-fille de l’impératrice Joséphine) : une fille unique décédée de tuberculose à l’âge de 21 ans fut issue de cette union.
Damien B.
24 avril 2018 @ 11:48
Marie Amélie (1831-1853), la fille unique d’Amélie de Leuchtenberg et de l’empereur Pierre 1er du Brésil était fiancée depuis 1852 à l’archiduc Maximilien, futur empereur du Mexique.
Sa mort prématurée a évidemment empêché ce mariage …
aubert
24 avril 2018 @ 16:12
quelle chance a eu la comtesse de Paris de ne pas lui ressembler.
Anna1
24 avril 2018 @ 11:15
Je souhaiterais voir tous nos rois et reines en #d c’est juste génial et notamment notre 1er roi qui était, paraît il très bel homme et surtout des Henri IV, reine Margot ou votre reine Catherine de Médicis ….
Leonor
24 avril 2018 @ 16:19
C’est qui, » notre premier roi » ?
Corsica
25 avril 2018 @ 18:30
Peut-être Léopold 1er, premier roi des Belges.
Leonor
24 avril 2018 @ 11:35
Ah, les crapahutages des enfants, et les cicatrices qui en résultent !
Dans mon cheptel personnel, j’avais un spécialiste es bobos en tous genres. Suturé d’un peu partout, le gaillard. La voiture connaissait par coeur le chemin de la Traumato.
Gatienne
24 avril 2018 @ 12:54
Couturé sous l’oeil, deux magnifiques facettes sur l’avant de la boîte à dominos, mon fiston dit que cela a toujours contribué à son charme !
Leonor
25 avril 2018 @ 10:49
Outre vous et moi, Gatienne, c’est aussi par nos progénitures que nous avons des points communs !
Mon zigoto, entre autres coutures , à 6 ans :
Le visage déchiré en diagonale, du front au bas du visage,. Seigneur ! En même temps qu’une jambe cassée, le même jour. Le chirurgien de service aux urgences a fait des merveilles : de la vraie broderie. Un as . On ne voit presque plus rien, sauf une couture bien disposée dans l’une des commissures nez-bouche.
De surcroît, le gamin ayant une lourde allergie, il a été recousu juste sous très légère anesthésie locale ….
Maintenant adulte, et après moult autres séquences similaires, c’est un dur à la douleur !
Bon, allez ;.. Qui a lancé ce sujet ? Ah oui, le roi Pedro ! :-))
Hé, les autres intervenants ! Et vos marmots à vous ? Des expériences du même genre ?
J’aime bien lire vos anecdotes, ça fait partie du charme du site.
Gatienne
26 avril 2018 @ 10:05
Moi aussi, Leonor, nous avons pas mal de points en commun, juste un peu moins de garçons chez moi mais un peu plus de filles ??♂️!
Mais, croyez-moi, on a presque autant d’occasions de fréquenter les urgences pédiatriques avec de jeunes demoiselles n’ayant pas froid aux yeux !
Mayg
24 avril 2018 @ 13:07
On ne peut pas dire que c’était un bel homme…
Mary
24 avril 2018 @ 13:57
Un remède contre l’amour…
COLETTE C.
24 avril 2018 @ 14:52
Quelle idée !
Gérard
24 avril 2018 @ 17:33
Selon sa demande, le cœur de Pedro Ier, ou IV de Portugal, a été placé dans l’église de Lapa à Porto en remerciement de l’aide apportée par la ville lors du siège de 1832 (https://www.google.fr/search?q=LAPA+PORTO+PEDRO+I&rlz=1C1CHIK_frFR455FR455&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjujP_uptPaAhWFWsAKHSfPCuoQ_AUoAnoECAAQBA&biw=1094&bih=484#imgrc=T90PGLFUWc-pXM:), il est depuis 1837 dans un monument construit par Costa Lima dans l’abside du côté de l’Évangile.
Son corps a été enterré dans le Panthéon des Bragance en l’église de São Vicente de Fora à Lisbonne. En 1972, pour le 150e anniversaire de l’indépendance, le corps de Pedro a été transporté au Brésil – comme il l’avait demandé dans son testament – accompagné d’une grande pompe et des honneurs dus à un chef d’État. Ses restes ont été inhumés au Monument de l’Indépendance du Brésil à São Paulo avec ceux de Maria Leopoldina de Leuchtenberg et d’Amelia d’Autriche. Les trois corps ont été exhumés en 2012 pour un examen et une recherche archéologique et scientifique qui ont eu lieu de février à septembre 2012.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_de_l%27Ipiranga#/media/File:T%C3%BAmulos_Dona_Am%C3%A9lia_e_Dom_Pedro_I.jpg
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6e/T%C3%BAmulo_de_Maria_Leopoldina%2C_capela_imperial.JPG
Teddy
25 avril 2018 @ 15:37
Seule l impératrice amelie était momifiee mais noire
Caroline
24 avril 2018 @ 22:16
Chez Tonton Google, on peut voir des tableaux plus ‘ flatteurs’ sur Pedro. Avec son teint basané et ses traits irréguliers, il a hérité de la figure de sa mére et de sa grand-mère maternelle. De son coté paternel, on est presque beau.
Gérard
25 avril 2018 @ 19:12
Le travail scientifique dont les résultats ont été connus en février 2013 a été réalisé sous la conduite de l’historien et archéologue brésilien Valdirene do Carmo Ambiel, de l’Université de São Paulo (USP). Les ossements ont été soumis à des biopsies et à des examens radiologiques, ce qui donc permet la reconstitution du visage et même la simulation des mouvements de ces personnages historiques à travers des hologrammes.
Selon Paulo Saldiva, pathologiste, de la faculté de médecine de l’USP, les os de Dona Leopoldina, la première épouse de D. Pedro Ier du Brésil, D. Pedro IV au Portugal, n’avaient pas de marque de fractures, ce qui permet d’infirmer la thèse d’une mort liée à une chute, à la suite d’une discussion avec son mari, qui l’aurait poussée.
Pour D. Pedro IV, on observe deux fractures associées à des accidents d’équitation.
« Dans l’une de ces fractures, le poumon a probablement été atteint, mais il n’a pas été diagnostiqué à ce moment-là et cela a provoqué un pneumothorax [dû à une lésion pleurale] », explique le docteur Saldiva.
Lorsque mourut D. Pedro quelques années après l’accident, une autopsie fut pratiquée à Porto, et l’on vit que l’un des poumons s’était complètement effondré. La tuberculose a entraîné la mort. Pour Paulo Saldiva, les examens révèlent la personnalité de l’empereur, son « courage » et sa disposition à affronter de « grandes batailles », malgré les difficultés respiratoires qui se sont manifestées après la blessure.
D. Pedro a été à l’origine de l’indépendance du Brésil vis-à-vis du Portugal en 1822. Le fils du roi João VI et de l’infante Carlota Joaquina de Bourbon, revint ensuite au Portugal comme D. Pedro IV en 1826. Peu de temps après, il abdiqua en faveur de sa fille, Dona Maria II.
En ce qui concerne le corps de Dona Maria Amelia de Leuchtenberg, sa seconde épouse, il était le mieux conservé, car il était le seul des trois à avoir été embaumé. Selon l’expert les corps n’ont pas été conservés avec le soin qu’ils méritaient. « Je pense encore que le Brésil pourrait prendre un peu mieux soin de ses grands personnages. Nous nous rendons compte que l’embaumement n’était pas une habitude de la famille royale et nous n’avons aucune information sur la façon dont a été fait l’embaumement de Dona Amelia, qui a probablement été réalisé en France (sic) ».
Le corps a subi un processus de conservation, avec l’inoculation de substances aromatiques telles que le camphre et la myrrhe. Le scellement hermétique du cercueil doit également avoir contribué à empêcher l’invasion des micro-organismes qui décomposent la matière organique. Après les études, le corps a reçu un nouveau traitement pour sa conservation, similaire à celui utilisé au moment de sa mort. Les examens ont révélé que l’impératrice douairière souffrait de graves scolioses, d’une déformation de la colonne vertébrale et d’ostéoporose avec un affaiblissement des os. Elle mesurait entre 1,60 et 1,66 m et elle avait perdu plusieurs dents. Sa robe était noire depuis la mort de son mari. On sait qu’elle mourut de la tuberculose.
Le travail a été effectué avec l’autorisation des descendants de la famille impériale du Brésil et les corps ont été replacés dans leurs tombes respectives. L’analyse des cadavres a été faite séparément pendant une nuit et a nécessité une planification et des efforts particuliers pour assurer le retour des restes en parfait état. « Lors de l’ouverture des caveaux un membre de la famille était présent, et il y avait un prêtre […]. »
En ce qui concerne la cause de la mort de la première impératrice du Brésil il y a des désaccords. Pour certains auteurs, elle fut la conséquences d’une septicémie puerpérale, tandis que l’empereur était à Rio Grande do Sul, où il était allé pour inspecter les troupes pendant la guerre de Cisplatine.
Cependant, on a souvent affirmé que la mort de Maria Leopoldina serait une agression par son mari excédé. Mais cette thèse ne tient donc plus.
Le 20 novembre 1826, l’impératrice assuma la régence du pays pour que Pedro puisse voyager au sud pour diriger la guerre contre l’Uruguay.
On a raconté qu’à son départ voulant prouver mensongère la rumeur sur ses relations extraconjugales et le mauvais climat entre le couple, Pedro décida de baiser la main de la régente en la présence de sa maîtresse Domitila de Castro Canto e Mello (1797-1867), fille du récent vicomte de Castro et récente marquise de Santos et dame de compagnie de l’impératrice. Maria Leopoldina se trouva très humiliée devant la cour et affronta Pierre en refusant d’entrer dans la salle du trône. L’empereur aurait essayé de l’y entraîner de force en l’assaillant en paroles et par des coups de pied. Il finit par renoncer. En fait selon l’ambassadeur autrichien Wenzel Philipp Leopold baron von Mareschal, il y eut seulement des paroles blessantes, et Léopoldine souffrait de dépression grave depuis des mois et en était à sa douzième semaine de grossesse. Dans sa dernière lettre déchirante à sa sœur l’impératrice Marie-Louise, sa Mana bien-aimée, dictée de São Cristóvão, le 8 décembre 1826, à 4 heures du matin à la marquise de Aguiar, Maria Francisca de Portugal e Castro, elle fait état de cette terrible attaque et se plaint d’avoir été totalement oubliée par son bien-aimé Pierre.
« […] J’ai beaucoup à vous dire, mais je n’ai pas la force de me souvenir d’une attaque aussi effroyable qui sera sans doute la cause de ma mort. […] Oh, mes chers enfants ! Que deviendront-ils après ma mort ? […] »
Certains ont contesté l’authenticité de cette lettre dont l’original en français n’a pas été retrouvé.
L’impératrice mourut entourée de tous ses gens en pleurs après s’être excusée des torts qu’elle aurait pu avoir envers eux.
Elle était très populaire et la marquise fut de plus en plus haïe (un temps, car elle mourut en odeur de sainteté pour ses bonnes œuvres).
Le communiqué publié le 11 décembre par l’empereur dès la mort de sa femme rapporte des convulsions, une forte fièvre et des délires. Le fils qu’elle portait est mort avec elle.
Le corps de l’impératrice vêtue du manteau impérial, fut placé dans trois cercueils : le premier de pin portugais, le second de plomb (avec une inscription latine, accompagnée d’un crâne avec deux tibias croisés et des armoiries impériales en argent) et le troisième de cèdre.
Elle fut enterrée dans le couvent d’Ajuda à Rio qui a été démoli en 1911, et ses restes ont été transférés au couvent de Saint-Antoine, également à Rio de Janeiro, où un mausolée a été construit pour elle et certains membres de la famille impériale. En 1954, son corps fut définitivement transféré dans un sarcophage de granit vert orné d’or, dans la chapelle impériale située sous le Monument de l’Ipiranga, à São Paulo.
Gérard
26 avril 2018 @ 17:12
Autour de Pâques 2012, la crypte impériale fut fermée pour un rituel solennel. Après trois heures de l’après-midi deux prêtres carmes récitent le Pater en latin devant des scientifiques et des représentants de la famille royale qui avait longtemps à donner son accord, et des reporters notamment du National Geographic.
Le corps de l’empereur repose dans trois cercueils.
Le premier visible est en pin, avec des décorations d’argent montrant des dragons héraldiques, des épées et les armoiries du Brésil et du Portugal ; puis vient un cercueil de plomb, enfin le dernier en bois ordinaire. Un trou à la base du crâne atteste de l’enlèvement post mortem du cerveau.
Le corps est entouré de nombreux tissus.
Dans la crypte Valdirene do Carmo Ambiel rend hommage à Dom Pedro, fondateur du pays, excellent père et militaire exemplaire.
La plus grande métropole de l’hémisphère sud découvrait aussi son sous-sol.
D. Pedro avait quatre côtes gauches fracturées, conséquence de deux accidents en 1823 et 1829 – une chute de cheval et un accident de calèche. Il mesurait entre 1,66 m et 1,73 m.
Les cheveux, la peau, les ongles, les cils de Dona Amelia étaient préservés. Un crucifix en bois et métal était entre ses mains. Elle fut embaumée à Lisbonne mais selon des procédés alors encore peu répandus.
Elle avait été très aimée et en particulier de son beau-fils Pierre II pour lequel elle fut une mère.
Des médailles et des décorations étaient aussi sur D. Pedro Ier dans son uniforme de général portugais.
On avait dit Léopoldine petite et grosse et ce n’était pas vrai malgré un léger embonpoint après neuf grossesses. Curieusement on l’enterra avec seulement des bijoux de fantaisie.
Claude-Patricia
28 avril 2018 @ 17:56
Je vais lire tous ces commentaires, mais vous allez rire, j’ai cru voir notre Stéphane Bern déguisé en premier lieu!!