La princesse Léa de Belgique était en visite à l’hôpital de Marche-en-Famenne auprès du service du pied diabétique.
En Belgique, le nombre de personnes diabétiques augmente chaque année, entraînant souvent comme complication le syndrome du pied diabétique.
Le Fonds créé par la princesse et son défunt époux le prince Alexandre va venir en soutien de programmes de ce service de grande renommée internationale.
En Belgique, 600 000 patients suivent un traitement mais de nombreux diabétiques s’ignorent. (Source : Vers l’Avenir – merci à Petit Belge)
Les personnes diabétiques sont effectivement particulièrement exposées à des infections cutanées au niveau des pieds en relation avec une dégénérescence de leur système vasculaire et nerveux. C’est pourquoi il est nécessaire de pratiquer une hygiène rigoureuse et de prêter attention à la moindre petite blessure, coupure, qui ont plus de mal à cicatriser et peuvent du fait entraîner de très graves complications, ulcères cutanés, gangrène, pouvant aller jusqu’à l’amputation.
Opportunément ? C’est un constat , Menthe , on ne peut s’en réjouir . . .nous ne devons pas donner le même sens à cet adverbe , vous et moi .
Les cas les plus graves ( avec amputation ) concernent majoritairement ( mais pas toujours ) des personnes qui , de plus , fument et boivent avec excès .
En fait, consultations ici signifie « service de consultation », j’ai parlé trop vite avec un langage de pro du sujet. Vous avez pensé aux consultations réalisées pour cette pathologie et là effectivement l’adverbe « opportunément » est inadéquat et pourrait même choquer. En revanche, la multiplication des unités proposant la prise en charge globale du pied diabétique est opportune pour les patients.
Pas toujours évident de passer le message adéquat, pourtant j’essaie de simplifier le plus possible le langage médical, mais quelquefois de vieilles habitudes prennent le dessus.
Vous avez bien fait, Ciboulette, de poser la question.
Plutôt que de traiter la maladie, il faudrait traiter les causes. Encore une fois assez déplorable que dans de nombreux domaines on préfère faire de la gestion de maladie, de la gestion de pauvreté, de la gestion de mouvements migratoires, de la gestion de violences etc etc, plutôt que de s’attaquer aux vraies racines des problèmes. Les symptômes sont des voyants rouges qui signalent un dysfonctionnement, et sur une voiture le but n’est pas de simplement faire éteindre le voyant, le but est de changer dans le moteur ce qui fait que le voyant est allumé. Chez l’humain c’est pareil.
Le diabète est un voyant rouge.
Ici il faudrait réapprendre aux gens à manger sainement dès la petite enfance (en introduisant des cours de cuisine et d’alimentation dès la primaire par exemple), ainsi de très nombreux diabétiques seraient évités par la suite.
Évidemment je salue tout de même l’intervention de Léa, très sympathique au demeurant, qui a dû mettre du baume au cœur aux soignants et soignés.
Tout à fait d’accord avec vous Greg ! De tous temps, la prévention était la parente pauvre du système de santé français, le budget qui lui est alloué étant dérisoire par rapport à d’autres créneaux plus prestigieux.
Menthe
22 décembre 2020 @ 11:20
Les personnes diabétiques sont effectivement particulièrement exposées à des infections cutanées au niveau des pieds en relation avec une dégénérescence de leur système vasculaire et nerveux. C’est pourquoi il est nécessaire de pratiquer une hygiène rigoureuse et de prêter attention à la moindre petite blessure, coupure, qui ont plus de mal à cicatriser et peuvent du fait entraîner de très graves complications, ulcères cutanés, gangrène, pouvant aller jusqu’à l’amputation.
Menthe
22 décembre 2020 @ 11:22
Les consultations du pied diabétique se sont opportunément multipliées dans les services hospitaliers de diabétologie ces 15 dernières années.
Ciboulette
22 décembre 2020 @ 17:33
Opportunément ? C’est un constat , Menthe , on ne peut s’en réjouir . . .nous ne devons pas donner le même sens à cet adverbe , vous et moi .
Les cas les plus graves ( avec amputation ) concernent majoritairement ( mais pas toujours ) des personnes qui , de plus , fument et boivent avec excès .
Menthe
23 décembre 2020 @ 17:12
En fait, consultations ici signifie « service de consultation », j’ai parlé trop vite avec un langage de pro du sujet. Vous avez pensé aux consultations réalisées pour cette pathologie et là effectivement l’adverbe « opportunément » est inadéquat et pourrait même choquer. En revanche, la multiplication des unités proposant la prise en charge globale du pied diabétique est opportune pour les patients.
Pas toujours évident de passer le message adéquat, pourtant j’essaie de simplifier le plus possible le langage médical, mais quelquefois de vieilles habitudes prennent le dessus.
Vous avez bien fait, Ciboulette, de poser la question.
Ciboulette
27 décembre 2020 @ 15:49
Merci , Menthe !
Gibbs ☀️☀️☀️
24 décembre 2020 @ 11:33
Voici la définition « d’opportun » par Larousse.
Menthe a donc utilisé le mot juste.
« Qui convient au temps, aux lieux, aux circonstances, qui survient à propos : Le moment opportun pour agir. »
Karabakh
23 décembre 2020 @ 11:46
Merci de ces éclairages techniques. 🥰
Greg van N
22 décembre 2020 @ 19:57
Plutôt que de traiter la maladie, il faudrait traiter les causes. Encore une fois assez déplorable que dans de nombreux domaines on préfère faire de la gestion de maladie, de la gestion de pauvreté, de la gestion de mouvements migratoires, de la gestion de violences etc etc, plutôt que de s’attaquer aux vraies racines des problèmes. Les symptômes sont des voyants rouges qui signalent un dysfonctionnement, et sur une voiture le but n’est pas de simplement faire éteindre le voyant, le but est de changer dans le moteur ce qui fait que le voyant est allumé. Chez l’humain c’est pareil.
Le diabète est un voyant rouge.
Ici il faudrait réapprendre aux gens à manger sainement dès la petite enfance (en introduisant des cours de cuisine et d’alimentation dès la primaire par exemple), ainsi de très nombreux diabétiques seraient évités par la suite.
Évidemment je salue tout de même l’intervention de Léa, très sympathique au demeurant, qui a dû mettre du baume au cœur aux soignants et soignés.
Menthe
24 décembre 2020 @ 16:57
Tout à fait d’accord avec vous Greg ! De tous temps, la prévention était la parente pauvre du système de santé français, le budget qui lui est alloué étant dérisoire par rapport à d’autres créneaux plus prestigieux.