En 1963, le film « Le Guépard » remporte la Palme au Festival de Cannes. Le casting est impressionnant avec Burt Lancaster qui interprète le prince Fabrizio Corbera de Salina, Alain Delon dans la peau de Tancrède Falconeri, neveu du précédent et Claudia Cardinale en Angelica Sedara, fille du maire.
Plusieurs scènes sont tournées sous les lambris dorés du Palazzo Lanza Tomasi à Palerme, propriété du prince Giuseppe Tomasi di Lampedusa, auteur de la nouvelle qui relate le débarquement en 1860 des troupes de Garibaldi et la fin du règne des « guépards » à savoir la noblesse locale au profit de l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie au sein d’un royaume d’Italie réunifié, sonnant aussi le glas du royaume des Deux-Siciles dont Palerme et Naples furent les capitales.
Aujourd’hui, le palazzo Lanza Tomasi appartient toujours à la descendance du prince de Lampedusa. Nicoletta, duchesse de Palma vous accueille dans ce cadre somptueux qui a défié le temps.
Il est possible de louer un appartement (à partir de 165 euros/nuit) mais aussi de suivre une journée d’initiation à la gastronomie locale. La duchesse vous escortera au marché du Capo à Palerme pour le choix des meilleurs ingrédients avant de regagner le palais et son potager pour les légumes, concocter un menu et le déguster dans la salle à manger historique.
Pour plus d’informations : Palazzo Lanza Tomasi – www.butera28.it
Olivier d'Abington
17 février 2020 @ 08:43
Ah, on peut même louer à partir de 85€/nuit (570€/semaine), pour un appartement de 35m2!!
Après, on monte à 70m2, 90m2, 180m2, l’appartement!!!
Cosmo
17 février 2020 @ 09:13
Voici trois articles parus en octobre 2013, où la duchesse de Palma, par mon intermédiaire, confiait trois de ses recettes:
http://www.noblesseetroyautes.com/recette-de-la-princesse-de-lampedusa-le-blanc-manger/
http://www.noblesseetroyautes.com/recette-de-rouleaux-despadon-de-la-princesse-de-lampedusa/
http://www.noblesseetroyautes.com/recette-de-la-princesse-de-lampedusa-la-gelee-de-tangerine/
Bon appétit et bonne semaine à tous
Cosmo
aubert
18 février 2020 @ 11:23
Cher Cosmo vous faites toujours dans l’aristocratie, même culinaire.
Ignorez-vous la poule au pot, la tête de veau, la choucroute garnie et autre cassoulet ?
Cordialement.
Cosmo
18 février 2020 @ 23:14
Aubert,
Ce n’est pas gentil de me tenter ainsi. J’adore nos bon vieux plats du terroir. Je les préfère à tous autre à l’exception peut-être d’une bonne côte de bœuf.
Cordialement
Leonor
17 février 2020 @ 09:52
Dans » Le Guépard », la description du buffet du bal est un rêve de littérature gastronomique.De la saveur, des couleurs… C’est fabuleux. Dommage, je n’ai pas mon exemplaire sous la main, je vous l’aurais recopié. Mais ça doit se trouver aussi sur Internet.
Cosmo
17 février 2020 @ 17:15
Le must, chère Leonor, est « il timbalo del principe » servi quand ils arrivent à Donafugata.
https://www.ricettedisicilia.net/primi/il-pasticcio-del-monsu/
Pas évident à réaliser. J’y ai eu droit une fois dans le palais en question mais ce ne fut pas la duchesse qui le préparât.
Bonne semaine
Cosmo
Pascal
18 février 2020 @ 14:04
Oui c’est ce que j’ai malencontreusement appelé :vol au vent .
La description a elle seule est inoubliable et pour le coup je vous envie considérablement !
Mais j’ignorais que c’était en quelque sorte une recette de famille .
Dans un même ordre d’idée je me souviens d’un reportage de la TV française où une dame férue de cuisine et qui avait travaillé je crois à l’Élysée , montrait sa reconstitution des fameuses « cailles en sarcophage » .
Mais je garderais ma préférence pour la timbale du prince !
D ailleurs pour être aussi un fervent lecteur des aventures du commissaire Montalbano je suis déjà acquis à l’excellence de la cuisine sicilienne.
Framboise
17 février 2020 @ 10:09
Je l’ai fait et c’était formidable! Le Duc et la Duchesse sont très accueillants et je cuisine régulièrement les recettes apprises lors de ce cours..Spada alla giotta..mmmhh..Bref je recommande vivement, en plus Palerme est une ville très intéressante.
Pascal
17 février 2020 @ 14:26
Tout comme la description du repas lors de l’arrivée à Dona Fugata , ses vols au vent m’ont toujours fait saliver!
Mon personnage préféré c’est Don Francisco Tumeo , » Don Cicio » , l’organiste .
Cosmo
20 février 2020 @ 09:47
Surtout quand il dit au prince comment on appelait le grand-père de la future : « Pépé Merda ». Un grand moment !
Van Alder
17 février 2020 @ 14:56
Je suis intéressé par un séjour fvA
Pascal
18 février 2020 @ 19:58
« Le prince avait trop d’expérience pour offrir à des convives siciliens, dans un bourg de l’intérieur, un dîner qui commençât par un potage ,et il enfreignait les règles de grande cuisine d’autant plus facilement que ses propres goûts y trouvaient leur compte .
…..
Éducation mise à part, l’aspect de ces vol-au-vent monumentaux était bien digne de susciter des frémissements d’admiration.
L’or bruni de la surface ,le parfum de sucre et de cannelle qui s’en dégageait, n’était que le prélude des délices que révélait l’intérieur, dès que le couteau entamait la croûte :il s’échappait d’abord une fumée chargée d’arômes, et puis l’on découvrait les foies de volaille,les œufs durs, les truffes,les filets de jambon et de poulet ,perdus dans la masse onctueuse et chaude des macaronis coupés, à qui l’extrait de viande donnait une précieuse couleur chamois. «
Pascal
18 février 2020 @ 20:06
Les douze candélabres de vermeil des Ponteleone existaient-ils vraiment? Existent-ils encore?
Elisabeth-Louise
19 février 2020 @ 14:42
Eh bien, quel défilé de gourmets.. ( gourmands…)
Si vous appréciez ainsi, je vous recommande la lecture de Fulco di Verdura traduit par Edmonde Charles-Roux » Une enfance Sicilienne » ; on y lit la description de nombreux plats et surtout de délicieuses pâtisseries « religieuses », c’est à dire cuisinées par les couvents lors des diverses fêtes……
Pascal
20 février 2020 @ 16:19
C’est noté , merci!