Ce jeudi 20 janvier 2022 à 19 heures, dans le cadre de la nuit de la lecture, une lecture spectacle intitulée « La Grande Mademoiselle amoureuse » sera organisée à la Maison d’Auguste Comte à Paris.
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Jean Pierre
19 janvier 2022 @ 09:57
En échange de l’accord royal pour le mariage Lauzun, elle dût consentir à céder nombre de ses possessions au duc du Maine fils de Louis XIV et de Montespan.
Comme l’explique Saint-Simon, les « gros morceaux » de l’héritage de la Grande Mademoiselle échappèrent à Monsieur (son cousin) qui était son au légataire universel.
« Monsieur, dans tous les temps muguetait sa riche succession ».
C’est joli comme expression. .
Antoine
19 janvier 2022 @ 10:46
Pauvre petite fille riche point trop gâtée par la nature et dont le feu couvait sous la glace. Lauzun était certes amoureux de ses écus. Mais il semblerait qu’il se soit aussi laissé toucher par le caractère de la princesse malgré un amour très envahissant dont les excès l’effrayaient.
Ciboulette
19 janvier 2022 @ 11:45
Incontestablement , une grande allure !
Beque
19 janvier 2022 @ 13:31
Le n°10 de la rue Monsieur-le-Prince est le douzième logement parisien qu’Auguste Comte occupa entre juillet 1841 et septembre 1857. Il y emménagea avec sa femme, Caroline, dont il se sépara à l’été 1842. C’est ici qu’il recevait ses visiteurs et disciples ainsi que le grand amour de sa vie, Clotilde de Vaux (1815-1846). Son attachement à l’appartement, le « domicile sacré », ne se démentira jamais. Après la perte de ses postes d’examinateur et de répétiteur à l’École polytechnique, la situation financière d’Auguste Comte était devenue précaire et il était menacé d’expulsion pour loyers non payés. Lors du décès du propriétaire de l’immeuble, en 1893, Pierre Laffitte créa, avec les autres exécuteurs testamentaires, une Société civile immobilière à son nom et acheta, avec l’aide des autres disciples et d’emprunts, le bâtiment tout entier. Ils assuraient ainsi la conservation pérenne de l’appartement d’Auguste Comte. Avant d’être plus régulièrement ouverte au public, la Maison d’Auguste Comte a longtemps été un lieu de conservation et de mémoire, confidentiel et peu visité. A partir de 1968, la maison d’Auguste Comte ouvre ses portes à quiconque en fera la demande. En 2008, le musée adhère à la « Fédération des maisons d’écrivain et patrimoines littéraires » et, en 2011, il reçoit l’appellation « Maison des illustres ». L’appartement, devenu un musée ouvert au public, désormais propriété d’une Association internationale consacrée à Auguste Comte, est ouvert à la visite. Le domicile du philosophe est resté tel qu’il l’a connu, avec son mobilier d’origine et les objets lui ayant appartenu.
DEB
19 janvier 2022 @ 15:41
Merci de nous rappeler cette histoire, Beque.
Beque
19 janvier 2022 @ 21:22
Merci, Deb
Carole 007 - Carolus
20 janvier 2022 @ 09:14
Belle découverte Beque, merci.
Beque
20 janvier 2022 @ 14:39
Merci, Carole 007
JAusten
19 janvier 2022 @ 14:20
Je pense qu’elle aurait adoré vivre à notre époque ?
Leonor
20 janvier 2022 @ 10:30
Je ne connais pas ce tableau.
C’est quoi, ce couvercle de marmite qu’elle tient à la main ?
HRC
20 janvier 2022 @ 17:58
Un bouclier..
Elle est déguisée en reine ou déesse guerrière.
Compte tenu de sa participation à la Fronde, c’est drôle.
Ciboulette
20 janvier 2022 @ 19:32
Un bouclier , je pense .Le portrait a une allure assez martiale .
Gérald
20 janvier 2022 @ 20:18
@Leonor
Un bouclier, j’imagine. Elle paraît costumée en guerrière (l’autre main semble tenir une lance)
Gérard
20 janvier 2022 @ 12:09
Il s’agit ici d’un portrait présumé d’Anne-Marie-Louise d’Orléans duchesse de Montpensier dite la Grande Mademoiselle (1657-1693) par l’atelier des cousins Henri et Charles Beaubrun.
Les cousins travaillaient ensemble et il est difficile d’individualiser leur travail. Tous deux furent parmi les fondateurs de l’Académie royale de peinture et de sculpture.
Ce portrait date d’environ 1660, c’est une peinture à l’huile de 130 x 98 centimètres où la Grande Mademoiselle apparaît dans un costume de fantaisie avec lance, bouclier et plumes. Ce portrait a été acheté en vente publique en décembre 1982 par le Musée Carnavalet.
Henri et son cousin Charles Beaubrun naquirent à Amboise et moururent à Paris et on les connaît surtout pour des portraits des reines de France. Henri avait succédé à son père comme valet de garde-robe de Louis XIII et il devint porte-arquebuse du roi. Celui-ci « ayant remarqué qu’il avait une grande disposition au dessin, voulut qu’il s’y attachât et qu’en apprenant à peindre, il apprit aussi ce qui est essentiel à la peinture comme la perspective, l’architecture, et les quelques principes de géométrie…
Lorsqu’après la mort de son père, il eut été reçu valet de garde-robe, il continua si heureusement ses premières études, malgré la distraction de sa charge, que le roi lui fit l’honneur de le choisir pour lui montrer à peindre le pastel… »(Georges Guillet de Saint-George, Les Arts de l’homme d’épée ou le Dictionnaire du Gentilhomme, 1678).
Peut-être s’agit-il sous les traits de la Grande Mademoiselle d’une Athéna.
On connaît aussi du cercle de Claude Deruet (1588-1660) un portrait assez voisin avec une ville dont on peut penser que c’est Paris, vers 1652,
tableau lui aussi passé en vente publique.
Ghislaine
21 janvier 2022 @ 12:40
Volto possession serait plus idoine , les carpes de Dombes vont en rester muettes!
Hervé J. VOLTO
20 janvier 2022 @ 12:14
C’est la Principauté Souveraine des Dombes, possétions Bourboniennes passées dans la descendance de la soru du Connétable de Bourbon https://fr.wikipedia.org/wiki/Dombes , et la Grande Maîtrise de l’Ordre des Chevaliers de Notre Dame de l’espérence que Louis XIV entendait ainsi faire retourner dans le giron de la Couronne de France.
Dans le but de parachever l’unité de la France.
Et empécher que les possétions Bourbonniennes ne finissent avec les autres possetions Bourbonninnes ne tombent dans les poches de Lauzun !
La principauté des Dombes :
Blasonnement :
D’azur aux trois fleurs de lys d’or et au bâton péri en bande de gueules.
Commentaires : La Dombes ne possède pas d’armoiries propres. Ce blason est celui utilisé par le Duc du Maine, prince légitimé, et ses fils, derniers souverains de la Dombes au xviiie siècle…
Naucratis
20 janvier 2022 @ 14:41
Que dire ?
Gérard
20 janvier 2022 @ 17:53
Je pense évidemment en bon provençal au film Naïs de1945 par Raymond Leboursier et Marcel Pagnol d’après la nouvelle de Zola. Charles Blavette qui joue le rôle d’Henri Bernier raconte à son subordonné Toine, qui est amoureux de Naïs, Toine interprété par Fernandel, et qui est bossu. Et son ami lui parle du duc de Lauzun qui était bossu et qui aimait la sœur – est-il dit – du roi et qui l’épousa ce qui a pour effet de réconforter Fernandel, qui comme toujours était parfait et très émouvant.