On sait que le roi Maximilan de Bavière avait exigé une éducation stricte pour ses fils Louis et Otto. Debout à l’aube, début des cours vers 6h30 jusque 8h dans une pièce non chauffée et à peine éclairée à la bougie.
MoreOn sait que le roi Maximilan de Bavière avait exigé une éducation stricte pour ses fils Louis et Otto. Debout à l’aube, début des cours vers 6h30 jusque 8h dans une pièce non chauffée et à peine éclairée à la bougie.
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Mimi
29 janvier 2020 @ 04:24
Cet excès de rigueur explique peut-être en partie ses propres excès par la suite et son obésité. Avec des limites mal posées au départ, il n’a pas pu rattraper le coup en se posant des limites plus raisonnables sont tomber dans les excès inverses.
Philibert
30 janvier 2020 @ 12:35
J’ai effectivement l’impression que vous avez raison, Mimi.
Et puis, franchement, quel intérêt y a-t-il à laisser un enfant insuffisamment nourri dans dans une pièce non chauffée et à peine éclairée à la bougie ?
Deux sous de bon sens suffisent à comprendre que cela ne peut que nuire à l’enfant et à son instruction…
Marlene64
29 janvier 2020 @ 07:28
Si les méthodes étaient bien moyenâgeuses, l’importance donnée à l’éducation et à la culture des princes ( et princesses) est à saluer … si on pense à Elisabeth I qui maîtrisait , en plus de sa langue maternelle, le français, l’espagnol, l’italien, le latin et le grec et avait une solide préparation dans les sciences et même l’astronomie, on a l’impression d’assister à un énorme gâchis, en commençant par la cour d’Angleterre, en finissant par toute la pléthore des rejetons de sang bleu qui s’intéressent plus aux passerelles qu’à autre chose… Il y a des heureuses exceptions, Dieu merci.
Fazende
29 janvier 2020 @ 08:31
« Pauvre Chou » a-t-on envie de soupirer ! L’Angleterre des Cronin n’a pas montré mieux.. Étonnant que ces visages innocents n’aient point fait craquer plus tôt les adultes, leur sévérité insensée.. Les psy d’aujourd’hui qui trouvent dans l’enfance toutes les clés des maux des adultes auraient hurlé…
Vasco2
29 janvier 2020 @ 09:01
Il faudrait demander au prince Albert si dans l’éducation de ses enfants sont prévus le latin, le grec, l’espagnol et l’italien. J’en doute fort.
Trianon
29 janvier 2020 @ 23:26
?? pourquoi ce coup de patte contre Albert plus qu’un autre?
Auberi
29 janvier 2020 @ 09:19
Connais pas ’langalis’ comme langue ça doit être un truc de fou encore, bon allez je joke !😆
Menthe
29 janvier 2020 @ 11:00
Méthode éducative du style « marche ou crève », de quoi déséquilibrer un esprit libre !
Pierre-Yves
29 janvier 2020 @ 17:22
Ces méthodes de »dressage » et leurs dégats sont illustrés dans la pièce de Frank Wedekind l’Eveil du Printemps (d’ailleurs longtemps interdite pour »pornographie » tant la dénonciation était forte) et dans le film de Michael Haneke Le Ruban Blanc.
emy
30 janvier 2020 @ 20:50
Et dénoncés dans les écrits d’Alice Miller, notamment « C’est pour ton bien », où elle parle entre autres de l’enfance d’Adolf Hitler et de la « pédagogie noire » dans laquelle furent élevés tant d’Allemands de l’époque… donnant le résultat que l’on sait.
COLETTE C.
29 janvier 2020 @ 11:25
Intéressant. Merci.
Claude
29 janvier 2020 @ 12:08
L’éducation des jeunes gens de cette époque en Allemagne et en Autriche était quasi militaire.
On se rappelle combien l’archiduc Rodolphe, fils de Sissi, enfant particulièrement intelligent et sensible, eut à souffrir des méthodes d’un précepteur particulièrement sévère.
Karabakh
30 janvier 2020 @ 20:43
L’archiuc Rodolphe avait pour mère Elisabeth en Bavière. Sissi, il ne connaissait pas.
Karabakh
30 janvier 2020 @ 20:43
L’archiduc (pardon).
Gigi
29 janvier 2020 @ 12:30
Pas étonnant que sa santé mentale ait été affectée.
Annmaule
29 janvier 2020 @ 12:57
Aujourd hui on parle d education positive…mais pourquoi a cette periode fallait il toujours brimer brimer brimer….
Leonor
31 janvier 2020 @ 13:03
Oui, certes.Mais on raconte aussi beaucoup d’âneries , avec ce néologisme d’ » éducation positive » ou d’ » éducation bienveillante ».
Caroline
29 janvier 2020 @ 13:39
C’ était une question d’ éducation à la prussienne chez les nobles et les roturiers de bonne famille !
Mon père nous avait raconté quelques anecdotes sur les dures punitions dans la famille de ses grand- parents germano- alsaciens.
a
30 janvier 2020 @ 14:25
Caroline, ne ménageons pas tout. Il y a là,dans votre message, quelques clichés qui, vraiment, ne valent ps; Croyez bien que je le dis sans acrimonie envers vous.
D’abord, il est question ici des princes bavarois. Lesquels sont tout, sauf prussiens. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’entre la Bavière et la Prusse, ça n’a jamais été le grand amour: c’est allé jusqu’à la guerre. Entre le mental d’un Bavarois et celui d’un Prussien, il y a un monde.
Et puis, serait-ce le cas …
Le père de ma mère était prussien. Immigré en Alsace, certes. Mais prussien. Il a élevé ses filles certes avec exigence , mais avec un immense amour. Oui,elles ont fait des études, l’anglais en plus de l’allemand et du français, le grec aussi.Oui,elles ont appris un métier,à une époque où c’était rare pour les filles. Et une école ménagère ( c’était moins rare !) , et le violon en plus. Mais le tout avec soin et amour.
Ce Prussien-là, mon prussien de grand-père, lisait et faisait lire Goethe, Heine, Schiller, Kant , connaissait par coeur quantité de livrets d’opéra , emmenait ses filles au concert et à l’opéra, et menait avec elles des discussions sur l’art d’Albrecht Dürer et les écrits de St Jean de La Croix . Et,non, ce n’était pas un junker. C’était… un ouvrier. Maître-ouvrier, certes ,mais ouvrier.
Etre prussien ne signifie pas forcément être un bourreau. En dépit des clichés.
Si j’ajoute à cela que mon mari, lui, Français pur sucre, né dans la » bonne bourgeoisie » des professions libérales, a été élevé à la dure, sans attention à de vraies études, sans attention à aucune forme d’art ou de littérature , sans véritable attention maternelle ou paternelle aux enfants, sans écoute et sans discussion, mais avec force roustes voire rossées. Un dressage où seul importait le respect des codes sociaux.
Non, l’éducation et l’amour porté aux enfants n’ont pas de nationalité.
La maltraitance non plus .
Leonor
31 janvier 2020 @ 12:53
Ce message supra ( qui commence par » Ne mélangeons pas tout » ) est de moi ,alias Leonor. Désolée pour la faute de frappe dans le pseudo et les erreurs suivantes ( » Ne ménageons pas tout « ! ).Dérangée lors de la rédaction, j’avais cette fois omis de me relire.
HRC
31 janvier 2020 @ 17:47
oui, la Prusse a servi de bouc émissaire, et ça m’agace toujours.
A noter que je ne l’ai jamais entendu d’Allemands.
Ghislaine-Perrynn
2 février 2020 @ 13:50
Pas du tout de votre avis , j’ai eu l’occasion d’aller en Prusse et en Bavière pas mal de fois et dès lors que l’on est français les difficultés commencent .
Il faudra que je pratique la ruse (bretonne d’origine je passe souvent , mon frère aîné aussi d’ailleurs connaissait cet état de fait , pour une autrichienne ) et me présente en allemand pour que je puisse trouver une chambre d’hôtel .
Je connaîtrai d’ailleurs la même situation dans la partie allemande de la Belgique .
Ghislaine-Perrynn
2 février 2020 @ 13:50
Mon commentaire s’adresse à « a »
Leonor
3 février 2020 @ 14:46
Je ne sais pas comment vous vous présentez et vous comportez, Ghislaine-Perryne ,les si nombreuses fois (?) où vous parcourez la République fédérale allemande .
Mais ce que vous insinuez, – sans autre détail d’ailleurs – ne correspond en rien à l’expérience de nombre de nos connaissances , amis , collègues, étudiants ,élèves français et d’autres nationalité.
Je ne parle pas de moi, étant donné que je parle l’allemand couramment.
Je parle bien d’amis, connaissances , collègues , étudiants, collégiens et leurs parents, qui sont français,anglais,américains entre autres. Et qui sont accueillis avec courtoisie voire bienveillance, voire amitié, pour peu qu’ils soient eux aussi courtois, bienveillants et amicaux.
Innombrables exemples concrets à votre disposition.
Peut-être pourriez-vous vous interroger sur votre propre attitude ?
La guerre est terminée depuis 75 ans.
Leonor
3 février 2020 @ 19:29
Ah puis zut. Coup de gueule. J’en ai assez de lire des lieux communs éculés voire injurieux à propos de nos voisins allemands. Marre . Plus que marre.
Et Dieu sait que ma famille a souffert pendant les dernières guerres. Mais voilà. Plutôt que de ressasser éternellement les horreurs passées , et terminées depuis 75 ans, voire de se glorifier, soi, des actions des générations précédentes, j’estime qu’il vaut infiniment mieux oeuvrer hic et nunc à l’entente entre les peuples .
Le 22 janvier 1963, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer signaient un traité de coopération destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d’Allemagne.
https://www.france-allemagne.fr/Traite-de-l-Elysee-22-janvier-1963.html
Depuis, nombre de personnes ont oeuvré à cette réconciliation. Professionnellement et personnellement ( accessoirement, j »en suis) . L’OFAJ ( Office franco-allemand pour la Jeunesse) en est une des réalisations-phares.
Aussi et entre autres, CE 22 janvier, de CETTE année 2020 ( deux-mille-vingt), » pour l’occasion, 350 élèves issus de plusieurs collèges ont réalisé une Flashmob Place Kléber à Strasbourg, en reprenant l’Ode à la joie de Beethoven. »
https://www.dailymotion.com/video/x7qxt76
https://www.youtube.com/watch?v=Jp4v_7lQ51c
C’était formidable.
Car, oui, j’y étais, ça ne se rate pas. Et surtout, surtout, j’y ai emmené mes petites-filles, 10 et 8 ans.
Nous avions répété avant. Nous avons chanté l’Ode à la Joie avec les choeurs; elles, franco-américaines, ont chanté en français, moi en allemand. Ensemble . Avec tous ces jeunes et ces enfants . Qui jouaient aussi du djembé et tout ce qui se joue comme percussion. L’essentiel étant de participer.
Des gens étaient venus de Kehl ( Allemagne) , en TRAM. EN TRAM. Parce que maintenant,le TRAM de la Communauté Urbaine de Strasbourg traverse tranquillement le Rhin, et a des stations dans la ville allemande voisine, Kehl. Parce que,depuis 75 ans, ici, on ne se tape plus dessus.
Eux aussi chantaient.
L’Ode à la joie, le finale de la 9e de Beethoven ( un Allemand …) , texte de Schiller ( un Allemand …) est depuis longtemps l’hymne EUROPEEN .
Accessoirement, en voilà une version chantée en 2014 par les petiots de Cheverny !
C’est un peu faux,un peu kitsch,mais c’est à pleurer … de joie.
https://www.youtube.com/watch?v=hXXc0EOHiOQ
Je dis, et j’affirme, et je crie, que les combattants de jadis , c’est ce qu’ils auraient voulu, espéré, appelé de tous leurs voeux, du fond de leurs affres. Y compris les endoctrinés de tous bords,une fois les oeillères tombées. Pour leurs enfants, leurs petits-enfants.
Et pas de continuer ad vitam aeternam à chercher des noises à « l’autre », toujours » l’autre » .
Gloire et honneurs aux vrais résistants ( pas ceux de la dernière heure et des sales règlements de comptes) , aux vrais martyrs, et à tous les pauvres gars ( et filles) , qui ont dû se battre de part et d ‘autre et partout. Mais que leurs descendants n’en tirent pas gloire pour eux-mêmes, et n’en fassent pas prétexte à poursuivre par procuration une guerre terminée.
Le vrai travail, la vraie tâche, depuis 1945, depuis le Traité de l’Elysée (1963), et maintenant encore toujours – à preuve ! – c’est d’ oeuvrer à la paix. Autant que possible. Parce qu’elle est fragile.
L’honneur,maintenant, c’est là qu’il est.
Le voilà, le Finale de la 9e . Avec ‘Hymne à la Joie » O Freunde ! » – » Ô amis ! « , à la minute 7’45
Dirigé par Léonard Bernstein. Le grand Léonard Bernstein. Juif. Qui dirigeait Schiller et Beethoven, allemands . Ca parle, ça, non ?
https://www.youtube.com/watch?v=t4N5-OALObk
Vous trouverez bien les paroles sur Internet, le poème de Schiller traduit dans toutes les langues.
Voilà.
Ceux qui ne sont pas d’accord avec mon coup de gueule, pouvez râler. Tant que vous voulez . Moi, j’écoute la Neuvième. Feriez bien d’en faire autant.
Mayg
29 janvier 2020 @ 13:43
Pourquoi infliger une éducation aussi stricte à un enfant. Ce n’est pas ça qui va lui faire apprendre plus vite ou le rendre plus intelligent.
Jean Pierre
29 janvier 2020 @ 21:49
L’intelligence n’a rien à voir avec l’instruction. Et heureusement.
Ghislaine-Perrynn
2 février 2020 @ 13:52
Certes mais elle la facilite grandement .
ciboulette
29 janvier 2020 @ 14:27
Quel enfant aurait résisté à une éducation aussi dure que stupide ? Je sais que c’était la norme à l’époque , Rodolphe d’Autriche et François-Ferdinand avaient aussi été élevés » à la dure » .
Pas étonnant que Louis II ait ensuite aimé les sucreries au point de se gâter les dents !
Merci à son tempérament artistique , nous pouvons admirer aujourd’hui ses 3 beaux châteaux , et la musique de Wagner que j’apprécie , bien que le compositeur soit controversé ( intéressé uniquement par l’argent ) et que des personnes vraiment horribles ( Hitler et sa clique ) l’aient apprécié aussi .
Manon M.
30 janvier 2020 @ 02:05
Dans les années 50 et moins, l’éducation était faite souvent par des sœurs ou des frères. Ma mère se souvient encore des coups de règle sur les jointures (pas des petites règles comme aujourd’hui). Ma grand-mère nous parlait elle aussi des mauvais traitements des bonnes sœurs. Elle se souvenait d’une élève qui avait été frappée et qui avait perdu connaissance… C’était la norme dans ces temps-là… :-(
Karabakh
30 janvier 2020 @ 21:03
Les coups de règles sur les jointures, les oreilles que l’on tire avec force et les remuages (ce qui inclut les coups) jusqu’à l’inconscience existaient encore dans les années 80 et, dans des écoles privées confessionnelles qui se font aujourd’hui, avec une hypocrisie certaines, les chantres du bien être de l’enfant. Bien sûr, ces méthodes vivaient déjà leur fin mais jusqu’au milieu des années 90, les curetons ont continué à défendre la violence comme un précepte éducatif. C’est révélateur.
Leonor
31 janvier 2020 @ 13:00
Ce n’était pas une question de » bonnes soeurs ». C’était une question d’époque,de génération.
Pour ma part, j’ai toujours été à l’école de la république. Et ,comme chacune dans la classe, ai pris nombre de coups de règle sur les jointures des doigts, et dans le creux des genoux. Une saleté. Du sadisme pur. Et je répète : c’était à l’école de la république.
L’époque était au dressage, badine ou autre à la main. En famille,à l’école, n’importe où. Bien souvent, on n’élevait pas les enfants.On leur tapait dessus.
Remarquez,maintenant, on ne leur tape plus dessus ( quoique …), mais on ne les élève pas davantage.
SVP, ne pas utiliser tous les prétextes pour taper sur les religieux et religieuses .
Ghislaine-Perrynn
2 février 2020 @ 14:03
Mais quel univers décrivez-vous , j’ai 80 ans , je n’ai jamais reçu une gifle de mes parents .
Il est vrai que nos parents n’étaient pas « bisouilleux » comme cette génération mais , ils étaient là , présents , nous élevant malgré les circonstances dramatiques de mon enfance (comme tous ceux de cette époque ) en se privant souvent pour nous .
Alors là , je ne sais pas ce que vous avez enduré chez les soeurs mais je tiens à rendre justice à l’adorable petite soeur aidée de son adjointe melle Ermeline (trésor de bonté) qui en 1945 a ouvert dans un bâtiment à demi-démoli par la Raf en 43 , plus de vitres mais des bâches huilées marron (bonjour la lumière) occultant les trous béants des fenêtres , les allemands ayant brûlé les montants en bois pour se chauffer , une classe où nous nous sommes entassés à 57 élèves , sur des bancs en bois , sans pupitres avec une ardoise pour 3 …
Pendant un an avant que des baraquements soient érigés par les officiels pour nous caser tant bien que mal , elles ont tenu bons toutes les deux .
Avec gentillesse , bonté , dévouement .
Les autres instituteurs/trices de la laïque ont pris le relais avec un dévouement égal et jamais je n’ai eu aucun sévices de quiconque .
Désolée mais mon témoignage vaut les vôtres .