Jusqu’au 1er mars 2020, le château royal de Blois a reçu en prêt du musée du Louvre l’effigie funéraire de Catherine de Medicis décédée à Blois il y a 500 ans.
Jusqu’au 1er mars 2020, le château royal de Blois a reçu en prêt du musée du Louvre l’effigie funéraire de Catherine de Medicis décédée à Blois il y a 500 ans.
Robespierre
28 octobre 2019 @ 08:19
Je ne reconnais pas Catherine
Bernadette
28 octobre 2019 @ 15:26
😃😃Il faut reconnaître que c’est plutôt morbide !
DEB
28 octobre 2019 @ 08:36
Je trouve ça affreux, morbide et inutile.
Manon M.
29 octobre 2019 @ 02:47
Je partage votre opinion! D’une laideur! Ce n’est pas vraiment un hommage…
Caroline
28 octobre 2019 @ 11:13
Catherine de Médicis était- elle gravement malade ou anorexique au moment de son décès à l’ âge de 69 ans ? Son thorax est visible !
Corsica
28 octobre 2019 @ 23:51
Caroline, destinée au tombeau de Henri II et de Catherine à Saint-Denis, cette sculpture a été commandée 24 ans avant la mort de la reine et elle ne fut jamais achevée. Soit parce que le sculpteur est mort en cours de réalisation, soit parce que son réalisme a déplu.
Corsica
29 octobre 2019 @ 22:58
Caroline, voilà les photos des transis et des gisants qui ont finalement ornés le tombeau de Catherine et Henri.
https://www.tourisme93.com/basilique/tombeau-d-henri-et-catherine-de-medicis.html
Corsica
30 octobre 2019 @ 18:35
Oups, qui ont ornÉ.
DENIS
28 octobre 2019 @ 13:06
Elle est morte , il y aura 500 ans en janvier 2089 , pas avant … mais elle est née en 1519 , il y a précisément 500 ans depuis le 13 avril dernier …
Baboula
28 octobre 2019 @ 13:45
Je préfère oublier.
val
28 octobre 2019 @ 15:23
Pauvre ! Caterina Maria Romola Di Lorenzo de’ Medici Duchesse d’Urbin , vous voir sous cette représentation me trouble et me peine. femme incontournable du XVI ème siècle
val
28 octobre 2019 @ 16:15
Contre le conseil de ses médecins, Catherine, s’exposant au froid rigoureux et glacial du 1 er janvier, se rend dans la chapelle du château pour assister à la messe alors qu’elle était déjà fort malade depuis plusieurs semaines Elle part ensuite à la rencontre du cardinal de Bourbon, qui se trouve en résidence surveillée dans ses appartements. Le vieil homme qui l’avait suivi fidèlement pendant de nombreuses années accuse Catherine d’être la cause de son malheur et de celui des Guises puisque c’est sur ses promesses et assurances qu’ils se sont rendus à Blois. La reine mère s’offusque et proteste ; l’altercation est telle qu’ils commencèrent tous deux de faire fontaine de leurs yeux ; et soudain après, cette pauvre dame, toute trempée de larmes, retournes-en sa chambre, sans souper. Le lendemain lundi elle s’alite ; et le mercredi, veille des Rois, elle meurt
Elle est morte d’une pleurésie.
Bernadette
29 octobre 2019 @ 18:57
Oui et son confesseur s’appelait Saint Germain…. il y a une anecdote à ce sujet, je ne sais pas si c’est une légende ?
Gérard
1 novembre 2019 @ 20:41
On raconte que la reine s’était éloignée du Louvre parce qu’il était trop près de la paroisse de Saint-Germain l’Auxerrois et Cosimo Ruggieri son astrologue lui avait dit qu’elle mourrait près de Saint-
Germain.
Mais le 5 janvier 1589 elle était loin de Paris et elle avait attrapé une pleurésie, elle était alitée en son château de Blois.
Lorsqu’elle se sentit très mal son aumônier ordinaire était absent et l’on envoya donc un autre prêtre auquel, après une bonne confession, elle demanda gentiment son nom, et il répondit : Julien de Saint-Germain.
aubépine
28 octobre 2019 @ 16:25
Les transis sont toujours affreux ,on n’y voit que la peau et les os , Catherine ,même à l’âge de sa mort était plutôt grosse….
Muscate-Valeska de Lisabé
28 octobre 2019 @ 17:12
C’est étrange,mais cette sculpture -ou plutôt ce moulage?- très réaliste,sensible et beau,me plaît. Je le trouve très fort.Cet abandon devant la Mort est très humainement représenté dans cette expression abandonnée.C’est triste,doux et poignant.Peu importe qu’il s’agisse d’une reine.
ciboulette
28 octobre 2019 @ 20:58
C’est hideux !
Elsi
29 octobre 2019 @ 08:53
Affreusement realiste….
kalistéa
29 octobre 2019 @ 09:52
C’est bien étrange… QUand a-t-on fait faire ce gisant?
particule
29 octobre 2019 @ 12:39
Réaliste certes mais pour tout dire d’une certaine manière inconvenant.
nozzari
29 octobre 2019 @ 22:58
Je n’avais jamais vu ce transi. Habituellement, est-il visible au Louvre ou se trouve-t-il dans les réserves ? Ce doit être celui que la reine a refusé le trouvant trop réaliste. C’est pourquoi elle est représenté endormi à côté de Henri II mort à Saint Denis (sur l’autre tombeau, ils sont en costume de sacre). De tous les transis de la basilique c’est celui de Louis XII que je trouve le plus « choquant ».
Gérard
1 novembre 2019 @ 21:37
Le transi debout de René de Châlon prince d’Orange, par Germain Richier en l’église Saint-Étienne de Bar-le-Duc est assez saisissant aussi.
Gérard
1 novembre 2019 @ 21:23
On ne sait pas exactement si le gisant a été refusé par Catherine de Médicis comme on le dit habituellement car elle le trouve pas trop morbide ou s’il ne fut simplement pas achevé du fait de la mort de Girolamo della Robbia, le sculpteur, en 1566 qui avait commencé son travail l’année précédente, avec Barthélemy Prieur, on a dit aussi que le marbre présentait une fissure, et elle commanda donc un nouveau gisant à Germain Pilon qui fut livré en 1567.
Le gisant refusé fut transporté au Louvre. Germain Pilon avait déjà été chargé du gisant d’Henri II.
Il reste qu’Henri II et Catherine de Médicis sont les seuls souverains à avoir deux tombeaux dans la basilique de Saint-Denis ce qui nous fait voir deux fois la reine jeune puis alourdie trente ans après.
Gérard
2 novembre 2019 @ 12:26
Dans le deuxième gisant de la reine Catherine, c’est-à-dire celui de Germain Pilon, la reine a l’attitude d’une Vénus sortant de l’onde et tentant de dissimuler sa nudité, dont l’inspiration proviendrait d’une sculpture conservée au musée des Offices de Florence, la célèbre Vénus de Médicis qui est en fait une Aphrodite du Ier ou du IIe siècle avant Jésus-Christ qui se trouvait dans la collection de la villa Médicis à Rome au moins depuis 1638 et qui elle-même était une copie d’une Aphrodite en bronze d’un élève de Praxitèle. Cette statue était connue déjà en 1559. Elle est du type de l’Aphrodite de Cnide, dans l’actuelle Turquie au nord de l’île de Rhodes.
On a attribué cette Vénus de Médicis au statuaire athénien Cléomène.