A-t-il admiré les oeuvres à l’intérieur ou ne s’est-il amusé qu’avec les bling jets d’eau?
La Mozah est plus chis ainsi mais elle ne fait pas avancer la cause de femmes en jouant au caméléon!
Un couple presque lambda,ici,dans ce patio arlésien,et que moi,au risque de faire hurler au loup…j’aime beaucoup.
Ils ne sont pas coupables d’acheter ce qui est à vendre.
Vous avez raison, ils ne sont pas coupables de cela. S’ils le sont, c’est d’autre chose, de leur duplicité politique et religieuse.
Mais en fait, ce qui nous reste en travers de la gorge, c’est la nécessité où on est de vendre. On est toujours amer de devoir se défaire de ce qui nous appartient et cela nous pousse à détester ceux qui ont les moyens de nous acheter.
Bonjour Pierre-Yves…Je vous remercie pour votre réponse juste,intelligente et mesurée,ainsi que pour la belle compréhension empreinte de clairvoyance que y mettez…J’ai cru mais sans crainte que j’allais me faire incendier,et en envoyant ce post je m’étais dit:
« Olé! »…! ;-))
A vous Pierre-Yves,merci,tout ce que vous dites là est vrai…Je vous souhaite une bonne journée.
Ils me font l’effet de certains rois européens du XIXème s, prisonniers des conventions empesées de leurs cours et des mœurs coincées de leurs peuples, qui venaient respirer à Paris!
L’Emir a beaucoup maigri. Il était très malade.
Ils font sans blanc d être des touristes normaux alors que la politique du Qatar est vraiment discutable vis a vis de l Occident
Je ne comprend rien à votre charabia , Mon fils habite à Arles et je vous assure que l’on peut voir cette expo d’ailleurs Arles est bien jolie en ce moment il y a le festival de la photographie :)
Vous avez raison. Je me suis fort mal exprimée.
Je voulais juste souligner le fait que lorsque l’émir père du Qatar et l’une de ses épouses, la Sheika Mozah, ont voulu visiter cette exposition, des mesures de sécurité ont dû être prises pour éviter que d’autres touristes ne les croisent. Ma colère était exagérée et s’explique par le double jeu que joue le Qatar. C’est tout. Il y a une fausse vitrine de démocratie alors que personne n’ignore que les droits de l’homme ne sont pas respectés et les conditions de travail des ouvriers en vue de la coupe du monde sont abjectes. C’est tout !!!
qu’ils ne viennent pas envahir notre magnifique Provence.Mozah n’est pas enturbannée
et a opté pour un chapeau campagnard,elle ferait mieux de faire avancer la cause des femmes dans son pays,mais à part paraître,elle ne semble pas faire grand chose.
voilà un couple discret qui ne monopolise pas les plages qui ne leur appartiennent pas ….mais pourvu qu’ils n’achètent pas quelque chose faisant partie de notre patrimoine !!!
Ce patio n’a rien à voir avec la fondation Van Gogh. C’est l’ancien hôpital d’Arles ( où Vincent Van Gogh a séjourné) qui a été transformé en locaux administratifs : Médiathèque, Archives, Centre Universitaire, Collège des Traducteurs.. et locaux commerciaux. Dans les quelques locaux vides on présente des expos de peinture ou de photographies.
A partie, d’un tableau de Vincent, on a reconstitué le jardin qu’on peut admirer aujourd’hui
La fondation Van Gogh et depuis avril 2014 installée à Arles dans l’hôtel Léautaud de Donines.
L’hôtel fut sans doute construit à la fin du XVe siècle, époque de grande prospérité de la ville, par le marchand Jacques Grilho, ancêtre de la famille Grille qui le conserva jusqu’à la Révolution. Le blason de Grille se lit « de gueules à la bande d’argent chargée d’un grillon de sable » avec la devise : « Nitimur in vetitum », une citation tronquée d’Ovide (Livre III des Amours, 4e élégie) qui se termine par : «… semper cupimusque negata », ce qui peut se traduire : « Nous nous efforçons vers l’interdit, et désirons toujours ce que l’on nous refuse ». Cette famille est originaire de Gênes et la branche qui y est demeurée a donné les ducs de Mondragone et de Monteretundo.
Au XIXe siècle, le comte Léautaud de Donines acheta l’hôtel
(« D’azur, à un anneau d’or, cramponné de quatre croisettes patriarcales du même, formant la croix ».)
Au XXe siècle, l’édifice accueillit la Banque de France, qui bouleversa l’intérieur. Au début des années 2000 il été racheté par la ville qui y a installé le Syndicat mixte du Pays d’Arles notamment.
Dans la partie supérieure l’hôtel conserve des éléments d’architecture fortifiée du XVe siècle.
La surface au sol avoisine 330 m² et il possède trois façades visibles élevées sur trois niveaux.
C’était une « maison-tour » couverte d’une terrasse, aujourd’hui entourée d’un muret moderne, mais peut-être, à l’origine, de merlons et créneaux.
Au dernier étage on trouve, héritées de l’art gothique, des baies en arc brisé porté par de petits chapiteaux et dans lequel s’inscrivent des arcs trilobés.
À côté s’ouvrent de grandes fenêtres à croisée, dont le style annonce la Renaissance. Les deux autres niveaux portent des encadrements de fenêtres du XVIIIe siècle.
On peut observer une double frise inspirée de celle du théâtre antique avec des rinceaux raffinés, des triglyphes et des têtes de taureaux.
L’intérieur de l’ancien hôtel ne conserve aucun élément d’origine. Seule est connue une cheminée monumentale qui ornait le premier étage et a été déposée au Museon Arlaten.
Ici en effet il s’agit du jardin de l’ancien Hôtel-Dieu d’Arles appelé Espace Van Gogh parce que Vincent y fut soigné pendant de courts séjours en 1888 et 1889 avant son internement à Saint-Paul de Mausole à Saint-Rémy.
Ce cloitre à été peint par van Gogh et le bâtiment accueille notamment la médiathèque de la ville et sert à des expositions temporaires.
Jean Ferrier II, archevêque d’Arles, décide en 1542 de fermer les établissements charitables de la ville qui furent jusqu’à 32 peut-être pour les remplacer par un seul. Il mourut avant que le 24 février 1573 on pose la première pierre. À ce moment ne subsistaient encore que l’Hôtel Dieu Saint-Esprit du Bourg et l’Hôpital du Saint-Esprit de la Cité ou de l’Arc Admirable.
Le bâtiment nouveau fut construit sur une partie de l’ancien jardin acheté aux Trinitaires. Il fut complété en 1676 par l’architecte Jacques Peytret. Lors de l’épidémie de choléra de 1835 un étage fut ajouté à trois ailes.
L’établissement fut progressivement fermé de 1974 à 1986. Des fouilles permirent de découvrir une parie du cardo et une vaste esplanade romaine comme une nécropole protohistorique.
marielouise
31 juillet 2015 @ 06:06
A-t-il admiré les oeuvres à l’intérieur ou ne s’est-il amusé qu’avec les bling jets d’eau!
marielouise
31 juillet 2015 @ 06:09
A-t-il admiré les oeuvres à l’intérieur ou ne s’est-il amusé qu’avec les bling jets d’eau?
La Mozah est plus chis ainsi mais elle ne fait pas avancer la cause de femmes en jouant au caméléon!
l'Alsacienne
31 juillet 2015 @ 07:30
Deux touristes en vacances dans le midi….
Voilà qui change des voiles et tenues sombres pour la sheikha.
Lisabé
31 juillet 2015 @ 07:31
Un couple presque lambda,ici,dans ce patio arlésien,et que moi,au risque de faire hurler au loup…j’aime beaucoup.
Ils ne sont pas coupables d’acheter ce qui est à vendre.
Pierre-Yves
31 juillet 2015 @ 17:28
Vous avez raison, ils ne sont pas coupables de cela. S’ils le sont, c’est d’autre chose, de leur duplicité politique et religieuse.
Mais en fait, ce qui nous reste en travers de la gorge, c’est la nécessité où on est de vendre. On est toujours amer de devoir se défaire de ce qui nous appartient et cela nous pousse à détester ceux qui ont les moyens de nous acheter.
Lisabé
1 août 2015 @ 08:28
Bonjour Pierre-Yves…Je vous remercie pour votre réponse juste,intelligente et mesurée,ainsi que pour la belle compréhension empreinte de clairvoyance que y mettez…J’ai cru mais sans crainte que j’allais me faire incendier,et en envoyant ce post je m’étais dit:
« Olé! »…! ;-))
A vous Pierre-Yves,merci,tout ce que vous dites là est vrai…Je vous souhaite une bonne journée.
Anne-Cécile
31 juillet 2015 @ 08:03
Ils me font l’effet de certains rois européens du XIXème s, prisonniers des conventions empesées de leurs cours et des mœurs coincées de leurs peuples, qui venaient respirer à Paris!
JAY
31 juillet 2015 @ 08:37
L’Emir a beaucoup maigri. Il était très malade.
Ils font sans blanc d être des touristes normaux alors que la politique du Qatar est vraiment discutable vis a vis de l Occident
Murielle
31 juillet 2015 @ 08:48
vont-ils la faire privatiser ?
Mélusine
31 juillet 2015 @ 09:35
Quel beau couple de touristes ! :):):)
1315jeann
31 juillet 2015 @ 10:36
Et le bas peuple n’a pas pu visiter pendant ce temps là. Et vive la République lâche, vile !
val
31 juillet 2015 @ 11:47
1315jeann,
Je ne comprend rien à votre charabia , Mon fils habite à Arles et je vous assure que l’on peut voir cette expo d’ailleurs Arles est bien jolie en ce moment il y a le festival de la photographie :)
1315jeann
3 août 2015 @ 10:48
Vous avez raison. Je me suis fort mal exprimée.
Je voulais juste souligner le fait que lorsque l’émir père du Qatar et l’une de ses épouses, la Sheika Mozah, ont voulu visiter cette exposition, des mesures de sécurité ont dû être prises pour éviter que d’autres touristes ne les croisent. Ma colère était exagérée et s’explique par le double jeu que joue le Qatar. C’est tout. Il y a une fausse vitrine de démocratie alors que personne n’ignore que les droits de l’homme ne sont pas respectés et les conditions de travail des ouvriers en vue de la coupe du monde sont abjectes. C’est tout !!!
Vicky
31 juillet 2015 @ 10:53
Trop c’est trop ! Je m’en explose littéralement les côtes…
Vicky
31 juillet 2015 @ 22:00
Ils me font l’effet d’un vieux film muet !!
Jean Pierre
31 juillet 2015 @ 11:00
On dirait la propriétaire des lieux faisant visiter à un ami.
Juliette d
31 juillet 2015 @ 14:07
Êtes-vous certain qu’elle n’est pas la propriétaire?
Julizouk
31 juillet 2015 @ 12:43
Vêtus à l’occidentale, cela nous change
clouzot bernadette
31 juillet 2015 @ 13:09
qu’ils ne viennent pas envahir notre magnifique Provence.Mozah n’est pas enturbannée
et a opté pour un chapeau campagnard,elle ferait mieux de faire avancer la cause des femmes dans son pays,mais à part paraître,elle ne semble pas faire grand chose.
flabemont8
31 juillet 2015 @ 13:36
La sheika est habillée comme la comtesse de Grand-Air dans Bécassine !
clement
31 juillet 2015 @ 13:41
voilà un couple discret qui ne monopolise pas les plages qui ne leur appartiennent pas ….mais pourvu qu’ils n’achètent pas quelque chose faisant partie de notre patrimoine !!!
YVELISE
31 juillet 2015 @ 14:07
Ce patio n’a rien à voir avec la fondation Van Gogh. C’est l’ancien hôpital d’Arles ( où Vincent Van Gogh a séjourné) qui a été transformé en locaux administratifs : Médiathèque, Archives, Centre Universitaire, Collège des Traducteurs.. et locaux commerciaux. Dans les quelques locaux vides on présente des expos de peinture ou de photographies.
A partie, d’un tableau de Vincent, on a reconstitué le jardin qu’on peut admirer aujourd’hui
YVELISE
31 juillet 2015 @ 14:51
Désolée, c’est un R ai lieu d’un E, c’est à partir d’un tableau
Danielle
31 juillet 2015 @ 15:31
La sheikha Mozha est méconnaissable.
J’aime beaucoup Van Gogh.
merlines
31 juillet 2015 @ 15:42
jolie robe!…. elle a surement décroché ses rideaux!
Gérard
31 juillet 2015 @ 16:50
La fondation Van Gogh et depuis avril 2014 installée à Arles dans l’hôtel Léautaud de Donines.
L’hôtel fut sans doute construit à la fin du XVe siècle, époque de grande prospérité de la ville, par le marchand Jacques Grilho, ancêtre de la famille Grille qui le conserva jusqu’à la Révolution. Le blason de Grille se lit « de gueules à la bande d’argent chargée d’un grillon de sable » avec la devise : « Nitimur in vetitum », une citation tronquée d’Ovide (Livre III des Amours, 4e élégie) qui se termine par : «… semper cupimusque negata », ce qui peut se traduire : « Nous nous efforçons vers l’interdit, et désirons toujours ce que l’on nous refuse ». Cette famille est originaire de Gênes et la branche qui y est demeurée a donné les ducs de Mondragone et de Monteretundo.
Au XIXe siècle, le comte Léautaud de Donines acheta l’hôtel
(« D’azur, à un anneau d’or, cramponné de quatre croisettes patriarcales du même, formant la croix ».)
Au XXe siècle, l’édifice accueillit la Banque de France, qui bouleversa l’intérieur. Au début des années 2000 il été racheté par la ville qui y a installé le Syndicat mixte du Pays d’Arles notamment.
Dans la partie supérieure l’hôtel conserve des éléments d’architecture fortifiée du XVe siècle.
La surface au sol avoisine 330 m² et il possède trois façades visibles élevées sur trois niveaux.
C’était une « maison-tour » couverte d’une terrasse, aujourd’hui entourée d’un muret moderne, mais peut-être, à l’origine, de merlons et créneaux.
Au dernier étage on trouve, héritées de l’art gothique, des baies en arc brisé porté par de petits chapiteaux et dans lequel s’inscrivent des arcs trilobés.
À côté s’ouvrent de grandes fenêtres à croisée, dont le style annonce la Renaissance. Les deux autres niveaux portent des encadrements de fenêtres du XVIIIe siècle.
On peut observer une double frise inspirée de celle du théâtre antique avec des rinceaux raffinés, des triglyphes et des têtes de taureaux.
L’intérieur de l’ancien hôtel ne conserve aucun élément d’origine. Seule est connue une cheminée monumentale qui ornait le premier étage et a été déposée au Museon Arlaten.
Gérard
1 août 2015 @ 10:52
Ici en effet il s’agit du jardin de l’ancien Hôtel-Dieu d’Arles appelé Espace Van Gogh parce que Vincent y fut soigné pendant de courts séjours en 1888 et 1889 avant son internement à Saint-Paul de Mausole à Saint-Rémy.
Ce cloitre à été peint par van Gogh et le bâtiment accueille notamment la médiathèque de la ville et sert à des expositions temporaires.
Jean Ferrier II, archevêque d’Arles, décide en 1542 de fermer les établissements charitables de la ville qui furent jusqu’à 32 peut-être pour les remplacer par un seul. Il mourut avant que le 24 février 1573 on pose la première pierre. À ce moment ne subsistaient encore que l’Hôtel Dieu Saint-Esprit du Bourg et l’Hôpital du Saint-Esprit de la Cité ou de l’Arc Admirable.
Le bâtiment nouveau fut construit sur une partie de l’ancien jardin acheté aux Trinitaires. Il fut complété en 1676 par l’architecte Jacques Peytret. Lors de l’épidémie de choléra de 1835 un étage fut ajouté à trois ailes.
L’établissement fut progressivement fermé de 1974 à 1986. Des fouilles permirent de découvrir une parie du cardo et une vaste esplanade romaine comme une nécropole protohistorique.