Le château de Versailles attend une date pour sa réouverture et le début de l’exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil« . Voici déjà l’épée de Charlemagne prêtée par le musée du Louvre et qui est arborée par le roi Louis XIV sur son célèbre portrait de Hyacinthe Rigaud.
🇨🇦 Mer Limpide 🌊
14 avril 2021 @ 00:54
Très belle épais richement décorée.
luigi
14 avril 2021 @ 11:27
Hé oui, richement décorée, donc épaisse.🙄
Juste
14 avril 2021 @ 21:17
😂😂😂
Isobel
14 avril 2021 @ 21:21
joli, Luigi ! 🤗
Muscate-Valeska de Lisabé
16 avril 2021 @ 19:54
😁😎😉
Gérard
14 avril 2021 @ 01:18
C’est l’épée du sacre.
Leonor
14 avril 2021 @ 08:37
Bon alors, voyons …
L’épée de Roland, c’est Durandal.
L’épée d’Arthur, c’est Excalibur.
Et l’épée de Charlemagne, elle s’appelait comment, déjà ?
Et si c’est vraiment l’épée de Charlemagne , ici, et selon H. Rigaud, et dans les mains du Soleil lors de son sacre, comment y est-elle parvenue, dans ces mains ?
Car enfin, l’épée de ce Grand Charles-là, c’est à Aix-la-Chapelle ( Aachen) qu’elle se trouve, avec les autres Regalia du Saint Empire Romain Germanique .
Quelque chose m’échappe, là.
Remarquez, des canifs, il en avait peut-être plusieurs, Carolus le Magnus.
Helme12
14 avril 2021 @ 13:08
Joyeuse.
cerodo
14 avril 2021 @ 14:51
et moi je croyais l’avoir vue dans un musée à Vienne. Charlemagne avait sûrement plus d’une épée.
Bambou
14 avril 2021 @ 09:13
Je doute fort de l’authenticité de cette épée, si longtemps après. Elle s’appelait Joyeuse.
Leonor
14 avril 2021 @ 10:24
Joyeuse ! Voilà. Je ne retrouvais pas. Merci, Bambou.
Un gai luron, ce Charles. Fallait bien ça pour trucider ces fichus Saxons récalcitrants. .
Ciboulette
14 avril 2021 @ 12:47
Je l’ai vue au Louvre . Elle s’appelle Joyeuse . Et celle d’Olivier , l’ami de Roland , c’est Hauteclaire .
Vitabel
14 avril 2021 @ 10:00
Elle s’appelait « Joyeuse » il me semble.
aubépine
14 avril 2021 @ 12:26
Moi aussi Bambou, j’ai toujours des doutes sur ce que l’on nous sort quotidiennement sur les personnages d’antan ……vrai ou pas vrai ?
Gérard
14 avril 2021 @ 12:41
Elle a été utilisée aux sacres sans doute depuis Philippe Auguste en 1179. Elle a servi jusqu’à Napoléon et Charles X. Le nom de Joyeuse se trouve dans la Chanson de Roland.
Le sabre de Charlemagne lui est à la Hofburg de Vienne depuis1801 et on l’aurait trouvé à Aix-la-Chapelle dans le tombeau de Charlemagne vers l’an 1000. Il serait du début du Xe siècle et il est de type hongrois.
Teddy
14 avril 2021 @ 13:09
comme la cvouronne de Saint Louis qui a bien été faite après la mort du roi
Gérard
16 avril 2021 @ 14:28
La couronne dite de Saint Louis était dans le trésor de Saint-Denis à la fin du XIIIe siècle, elle était ouverte, fleurdelisée et gemmée et déjà réparée sur au moins la moitié de sa circonférence, avec une plaque métallique intérieure. Hervé Pinoteau estimait qu’elle avait été créée au XIe siècle pour abriter une insigne relique du Christ et qu’elle fut remaniée à l’époque de Suger (voire plus tard selon Regalia de Danielle Gaborit-Chopin).
On la nommait couronne reliquaire, sainte couronne ou couronne d’épines puis on l’appela donc couronne de Saint Louis. Elle servit pour le sacre de Jean II le Bon et celui d’Anne de Bretagne.
La couronne royale devait abriter une épine de la couronne du Christ et cette sainte épine était placée sous un énorme cabochon, un spinelle de 278 carats métriques. D’après Suger, l’épine était un don de Louis VI le Gros à Saint-Denis et lui venait de sa grand-mère la reine Anne de Kiev. L’émeraude (de la mine de Habachtal, au Tyrol autrichien) au centre de la fleur de lis centrale est de nos jours conservée au Muséum national d’histoire naturelle à Paris.
Danielle Gaborit-Chopin la décrit ainsi : « Une couronne circulaire, d’un seul tenant, surmontée par quatre larges fleurs de lis aux extrémités renflées. Sur le bandeau, quatre grenats et quatre saphirs alternés étaient séparés par une paire d’émeraudes ; sur chaque fleuron, deux grenats, une émeraude, et une topaze entouraient un saphir sauf sur le fleuron principal où une table rectangulaire d’émeraude était placée au centre, les pierres étaient serties dans des bâtes épaisses, entourées d’une moulure. Cent grosses perles étaient disséminées entre les pierres précieuses, fixées de bout par une tige verticale qui les traversaient de part en part ». Cette couronne pesait 11 marcs dont 4 pour les pierres, les perles et l’argent doré et elle fut détruite sur ordre de la Convention nationale.
Lors de la Révolution, la couronne dite de Saint Louis fut donc détruite ainsi que les trois autres couronnes du trésor de Saint-Denis (celle dite de Charlemagne, celle de Jeanne d’Évreux et celle d’Henri IV) et les couronnes des sacres des autres Bourbons (l’autre couronne d’Henri IV, les deux de Louis XIII, les deux de Louis XIV, une des deux de Louis XV, la couronne d’or de Louis XVI, celle de vermeil de Louis XVI ayant déjà disparue). Seule la couronne de Louis XV a pu être sauvée et est conservée aujourd’hui au musée du Louvre dans la galerie d’Apollon, mais une grande partie des pierres précieuses qui sertissaient la couronne ont été vendues en 1887. Les pierres précieuses restantes dont le Régent et le Sancy sont présentées dans les musées du Louvre, d’Histoire naturelle et de l’École des mines. Lors de cette vente, la République décida aussi de détruire des couronnes créées après la Révolution, celles de Charles X et de Napoléon III (fondue en 1887). La couronne de l’impératrice est heureusement au Louvre grâce à Roberto Polo.
La couronne de Charles X fut démontée en 1854 pour récupérer les pierres (vendues aux enchères en 1887) et fut fondue en 1886 par les employés des Domaines comme « dernier emblème de la monarchie ».
Karabakh
14 avril 2021 @ 17:01
Cette épée est réputée être celle du sacre de l’Empereur, mais son originalité est sérieusement remise en doute – il s’agit vraisemblablement d’une reproduction de l’épée originale (sûrement disparue) depuis des gravures. Celle-ci a toutefois servie pour les sacres de plusieurs rois de France.
Ce type d’épée n’est pas une épée de combat.
Une épée de combat de l’époque de Charlemagne figure dans les collections du musée de Vienne, en Autriche. Son pommeau, sa fusée et sa garde sont décorés mais la lame est bien neutre, comme celle de n’importe quelle épée destinée à la guerre. Cette épée-là est donnée pour avoir appartenu à Charlemagne mais rien n’est sûr, excepté le fait qu’elle n’est pas la fameuse « Joyeuse » qui a probablement été perdue avec le temps.
tristan
15 avril 2021 @ 00:06
« Joyeuse » longuement évoquée dans le roman de Jean Raspail : « Sire ».