Voici l’épée de sacre de l’empereur Napoléon Ier. Elle se compose d’or, jaspe et cristaux et était ornée du Régent, l’un des plus beaux diamants du monde.
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Stéphanie
7 mai 2020 @ 06:42
Quelle merveille !
Pascal🍄
7 mai 2020 @ 08:22
Le Regent mis en gage avait permis de financer les guerres d’Italie point de départ de l’ascension de Bonaparte et on dit qu’il lui garda à cause de cela un certain attachement le considérant un peu comme un talisman .
J’ignore quels sont les autres diamants , des Mazarins ?
Cosmo
7 mai 2020 @ 11:34
Le sacre fut une des erreurs de Napoléon. Il eut mieux valu pérenniser son régime avant de songer à établir une dynastie.
aubert
7 mai 2020 @ 11:58
Cet indéniable génie à passer son temps à faire la guerre et singer les monarchies. Quel gâchis.
aubert
7 mai 2020 @ 12:09
a passé
Gilan
8 mai 2020 @ 18:36
Ce n’est rien, une faute d’accord est vite passée, Bah ! Vous tenez pour rien toute les réformes administratives et judiciaires et scolaires de la France de cette époque napoléonienne, qui sont toujours d’actualité, par ex : le Code civil, les préfets, la création de polytechnique, etc ..
C’est votre affaire de polémiquer sans fondement.
Cosmo
8 mai 2020 @ 14:32
Passer son temps à faire la guerre n’est pas de son seul fait. Il y a eu huit coalitions contre lui. Cela dit aller en Espagne puis en Russie fut une folie. Singer les monarchies fut, en effet, un erreur. Mais Napoléon connaissait la valeur des hochets et leur attrait.
Pas tout-à-fait un gâchis car il nous a laissé des institutions qui perdurent et ouvert la voie à la méritocratie.
Difficile de savoir où s’arrêter quand on a le pouvoir absolu. Louis XIV, lui-même…
HRC
9 mai 2020 @ 10:19
Les hochets, selon son expression, il y en a un qui dure encore…
Je suis bien d’accord avec tout votre post, Cosmo.
Tout. Espagne Russie et méritocratie.
kalistéa
8 mai 2020 @ 17:58
Et fait , au passage un tout petit code civil qui nous régit toujours et fut copié par tous les pays modernes . Naturellement aux yeux de mr Aubert , ce n’est qu’une futilité …
HRC
9 mai 2020 @ 10:26
Aubert reconnaît un indéniable génie, ce n’est pas si fréquent.
Le génie d’avoir compris les motifs profonds de 1789. Comprendre n’est pas si facile, d’ailleurs si s’est trompé lui aussi devenu empereur alors que les rapports des préfets faisaient remonter la lassitude de l’opinion
Mayg
7 mai 2020 @ 12:02
Les deux ne sont ils pas liés ? Il faut pérenniser le régime, mais si on veut qu’il me soit sur le long terme, il faut aussi assurer sa succession en établissant sa famille.
Caroline
7 mai 2020 @ 22:13
Bien plus beau que les sabres de Turquie !
HRC
7 mai 2020 @ 22:58
Oui et non.
Angoulème-Louis XVIII ayant espéré que Bonaparte serait son Monk, il a ainsi coupé le lien que certains royalistes voulaient maintenir et qui effrayait tous les régicides ainsi que tous ceux qui avaient acheté des biens nationaux, et tous les gens engagés dans la révolution.
Pour le sacre, le projet comprenait aussi de montrer que le Pape était obligé…. d’y assister.
je crois.
kalistéa
8 mai 2020 @ 18:00
Je crois que vous croyez bien ,HRC .
Gilan
8 mai 2020 @ 19:45
Interprétation historique pour le moins étrange et confuse … mais si vous avez des documents inédits, je suis preneur.
HRC
9 mai 2020 @ 10:12
😁
HRC
9 mai 2020 @ 10:35
J’ai ri parce Tulard fait autorité universitaire sur le sujet. Désolée.
HRC
9 mai 2020 @ 11:22
Mon smiley reconnaît mes sources indirectes par cours reçus, et autres lectures après, sans plus, il ne souhaitait pas être insolent.
Kalistéa,
8 mai 2020 @ 18:08
Cosmo , en fait ce n’était pas du tout l’idée de Napoléon de se faire sacrer Empereur ( et Joséphine s’est trainée à ses pieds: » je t’en supplie Bonaparte , ne te fais pas roi! »)… mais ses familiers et conseillers , ses ministres ( car il ne faut jamais oublier qu’un chef d’état n’est jamais seul ! )dont l’inévitable Talleyrand et même des maréchaux lui conseillèrent vivement de faire ce coup d’éclat surtout pour impressionner l’Angleterre mais celle-ci ne reconnut jamais comme vous savez ce sacre .
Cosmo
9 mai 2020 @ 10:56
Dear K,
Je le sais bien, mais notre petit-cousin aurait pu ne pas écouter ses conseillers. Il a eu, sans doute, un moment de vanité, et a choisi de se laisser porter. Pour la reconnaissance qu’il a eu de ses conseilleurs en 1814…
Bon weekend
Cosmo
Gilan
8 mai 2020 @ 18:14
De quel régime parlez-vous Cosmo, car je m’y perds, Bonaparte a été Consul à vie de 1802 jusqu’à 1804 (date de la proclamation de l’Empire). Constitutionnellement, il y a toujours eu trois Consuls.
HRC
9 mai 2020 @ 10:13
Mais bien sûr.
Cosmo
9 mai 2020 @ 10:54
Gilan,
Le Consulat aurait pu continuer d’exister, avec toutes les réformes entreprises, sans proclamation de l’Empire et encore moins de sacre.
Bon weekend
Danielle
7 mai 2020 @ 12:16
Superbe épée.
ciboulette
7 mai 2020 @ 16:25
Qu’est devenu le Régent ?
Mer déchaînéead
7 mai 2020 @ 19:07
Un véritable joyaux. 😉
framboiz07
8 mai 2020 @ 01:01
140.64 carats ! Au Louvre, porté par Eugénie , qui fut la dernière à l’arborer !
Pascal🍄
9 mai 2020 @ 12:16
S’il y a eu une esquisse de réconciliation entre les Français c’est en grande partie à lui qu’on la doit , justement parce qu’en devenant monarque il a voulu réconcilier l’ancien et le nouveau régime.
Cosmo
10 mai 2020 @ 09:18
Pascal,
je ne suis pas sûr que les tenants de l’Ancien Régime, et il y en avait encore beaucoup, aient reconnu la monarchie impériale. Sur le plan politique, le génie de Napoléon a été de rompre définitivement avec la monarchie royale – le duc d’Enghien a été assassiné le 21 mars 1804 – et consolidé les acquis de 1789. La réconciliation de Français, ou du moins l’apaisement des tensions, n’a pu avoir lieu que parce qu’ils étaient rassurés par un régime fort qui mettait fin à toute tentation de retour en arrière. Ce retour en arrière a malgré tout eu lieu en 1814, mais pas tout-à-fait car Louis XVIII avait aussi compris qu’il fallait garder les acquis. Charles X, n’ayant rien appris ni oublié, s’est vu rapidement rappelé cette réalité, la monarchie d’Ancien Régime avait vécu. Contrairement à ce que pensent certains sur le site, Louis-Philippe n’était pour rien dans une révolution faite par la bourgeoisie libérale. Il s’est contenté de ramasser une couronne, à la demande de la même bourgeoisie, afin d’éviter l’avènement de la République.
Je crois que la véritable réconciliation a eu lieu sous le Second Empire, où toutes les élites, portées par la croissance économique et le faste de la cour, se sont ralliées au régime. Le peuple, lui aussi, y a trouvé son compte dans une politique sociale portée par les attentions de Napoléon III. Le prestige et la gloire militaire du régime ont beaucoup aidé. Mais là aussi, le faux-pas a été fatal.
Y-a-t-il réconciliation des Français aujourd’hui ? Je n’en suis pas certain. La France n’est-elle pas le pays des grands schismes depuis la Réforme ? Ne cherchons-nous pas toujours des prétextes pour nous diviser, voire déchirer ? De la question religieuse des années 1900 et du régime clivant de Vichy, sans oublier la Guerre d’Algérie. Des blessures profondes existent encore dans notre pays
Bonne semaine
Cosmo
HRC
11 mai 2020 @ 10:55
Cosmo,
je doute que la canonisation de Jeanne d’Arc soit un élément d’unité nationale même si elle est une de nos héroïnes nationales, ce qui est différent.
C’est un truc lu aujourd’hui qui me donne envie d’écrire ça. Un exemple des clivages ignoré par ceux qui ont des certitudes qu’ils ignorent non partagées
Cosmo
11 mai 2020 @ 12:14
HRC,
La division du pays entre Armagnacs et Bourguignons illustre ce que vous dites.
Bonne semaine
Cosmo
HRC
12 mai 2020 @ 22:52
bien sûr, cher Cosmo, !
je les avais sous les yeux avec Jeanne, et je ne les ai pas cités !
Gérard
11 mai 2020 @ 17:21
Il faut se replacer dans le contexte de l’époque du procès en canonisation de Jeanne d’Arc et d’abord de sa béatification puis de la dernière étape qui se passe à la fin de la Grande Guerre, c’est dire qu’il y avait un patriotisme fondamental en France et qu’il reposait en grande partie sur Jeanne. Toutes les communes, toutes les églises ont voulu avoir une statue de Jeanne d’Arc, il y a eu un élan de toutes les classes sociales et puis il ne faut pas oublier que la France était beaucoup plus chrétienne et pratiquante que de nos jours.
Il y a eu certes au moment de la canonisation un tout petit nombre de politiciens qui systématiquement étaient opposés à l’Église catholique mais c’était marginal, le peuple voulait la canonisation de Jeanne et la procédure se déroula avec toute la rigueur habituelle.
La République était représentée par Gabriel Hanotaux de l’Académie française, ancien ministre des Affaires étrangères et la maison de France par le duc de Vendôme et la duchesse née princesse Henriette de Belgique sœur du roi des Belges et par leur fille et la princesse Geneviève d’Orléans, future marquise de Chaponay. Les Français étaient venus par milliers, entre 15 et 20 000, et avec eux six cardinaux et 69 évêques français et 16 évêques missionnaires français et plus de 600 prêtres tandis que le Canada avait envoyé le cardinal Bégin archevêque de de Québec, avec deux archevêques et trois évêques et une vingtaine de prêtres et la Belgique le primat le cardinal Mercier.
Jeanne fut ensuite proclamée le 2 mars 1922 patronne de la France par le nouveau pape Pie XI selon le vœu de Benoît XV son prédécesseur.

HRC
12 mai 2020 @ 23:12
Gérard,
si vous croyez dur comme fer à la volonté populaire en 1920 de canoniser Jeanne d’Arc,
si vous pensez que cet anniversaire peut être un grand moment de rassemblement,
là, je plains le prince que vous conseillez.
Vous remplissez quelques églises avec ferveur mais n’avez pas vu que les chrétiens par héritage ne sont majoritairement pas athées, mais simplement indifférents, ils sont partis dans un autre ensemble d’urgences.. Le temps passe….
Gérard
17 mai 2020 @ 18:02
HRC je ne conseille pas le prince.
Vous me parlez de la popularité de Jeanne d’Arc aujourd’hui en ce centenaire de sa canonisation. On ne parle plus de Jeanne d’Arc donc évidemment elle n’est plus populaire, ni l’État ni l’Église n’en parle. Mais j’évoquais moi la situation d’il y a un siècle et vraiment la canonisation de Jeanne a été un grand moment dans l’histoire de la France et de l’Église. Tous les historiens le disent.
On sortait de la guerre de 14 et
les Français étaient très patriotes.
Le prince par ailleurs est un homme très franc, c’est certainement hérité de son père et de son grand-père. Nous savons que les Orléans disent ce qu’ils pensent depuis plusieurs générations.
Pascal🍄
12 mai 2020 @ 20:23
Je suis très heureux d’avoir pu fournir le prétexte de cet échange entre vous trois et je fus moins heureux en parlant de réconciliation.
J’écrirais aujourd’hui qu’en s’inscrivant dans une forme monarchique et dynastique du pouvoir il signifiait aux Français et aux autres que l’ordre était revenu et qu’effectivement toute tentation de revenir en arrière (mais aussi bien vers la monarchie d’ancien régime que vers les combats révolutionnaires) était à oublier.
Mais il y a tout de même eu la création d’une noblesse d’empire et certains gestes envers l’ancienne noblesse …
HRC
13 mai 2020 @ 08:36
.. Et là, Pascal, c’est parfait pour moi.
À la recherche de la monarchie constitutionnelle..
Gérard
17 mai 2020 @ 18:08
Il est bien évident que tous les Français aujourd’hui sont partisans d’un système constitutionnel de gouvernement à part peut-être des anarchistes. Il en est de même pour les prétendants au trône et le prince Jean n’a jamais dit le contraire évidemment.
Il faut cependant se méfier du terme de monarchie constitutionnelle car maintenant tous les pays du monde ont des constitutions mais ces constitutions ne sont pas toujours respectées qu’il s’agisse de constitutions monarchiques ou surtout de constitutions républicaines.
D’autant qu’il y a la lettre et l’esprit dans une constitution.
Gérard
10 mai 2020 @ 11:33
Comme dans tous les sacres il y avait deux épées naturellement. Celle qui a été bénite au sacre de Napoléon c’est l’épée des rois, celle qu’on appelle l’épée de Charlemagne ou parfois Joyeuse.
Cette épée apparaît pour la première fois pour un sacre en 1271 pour Philippe III. Une épée avait déjà été utilisée pour le sacre de Philippe II en 1180 à Saint-Denis mais on ne sait pas si c’était cette même épée.
La fusée date de Napoléon Ier, la lame ne semble pas d’origine, le fourreau a été refait en partie au XVIe siècle et le tissu date de Charles X.
Elle est au Louvre aujourd’hui.
C’est la véritable épée du sacre qui a servi au fil des siècles jusqu’à Charles X. Il y a eu quelques modifications à l’époque de Napoléon concernant notamment le fourreau pour éviter d’y voir les emblèmes royaux. L’orfèvre Biennais avait enlevé les fleurs de lis de la fusée, rajouté les pierres qui manquaient au fourreau et avait recouvert ce dernier d’un velours vert semé de feuilles de laurier d’or.
Napoléon avait sur lui l’épée que nous voyons ici et c’est effectivement sur cette épée que se trouvait le Régent.
Le Procès-verbal de la cérémonie du Sacre et du couronnement de LL. MM. l’empereur Napoléon et l’impératrice Joséphine précise le petit habillement de l’Empereur notamment : « l’épée enrichie de diamans, et sur la coquille le diamant dit le Régent ».
Mais c’est l’épée impériale, l’épée de Charlemagne qui est bénite par le pape en latin immédiatement après les onctions du sacre sur l’empereur et l’impératrice et avant qu’il ne bénisse les manteaux impériaux, les anneaux et les couronnes de l’empereur et de l’impératrice.
La traduction française de l’oraison latine de l’épée impériale dit : « Exaucez nos prières, Seigneur, et daignez bénir de votre main cette épée, dont votre serviteur Napoléon veut être ceint, afin qu’elle puisse lui servir à défendre et à protéger les Églises, les veuves, les orphelins et tous vos serviteurs, contre la cruauté des infidèles ; que cette épée inspire, à quiconque oserait lui tendre des pièges, la crainte et la terreur. Par notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous dans l’unité du Saint Esprit.
Ainsi soit-il. »
Dans le cortège précédant la célébration du sacre proprement dit l’épée de Charlemagne était portée par Monsieur le Maréchal Lefebvre accompagné de, à sa gauche, Monsieur le colonel Fontanelli, aide de camp (italien) de l’empereur, et à sa droite Monsieur le colonel Lefebvre, écuyer. Il s’agit de Charles Lefebvre-Desnouettes alors écuyer cavalcadour de l’empereur, futur comte de l’Empire et pair de France.
VéDé
5 juin 2020 @ 07:37
je suis en possession d’une épée ancienne trouvée cachée dans une maison que j’ai acheté. Sur plusieurs sites on la trouve référencée comme épée du sacre de Napoléon (rien à voir avec la photo ci dessus) mais ce qui est étrange c’est qu’il est écrit sur le pommeau les lettres GLNF (loges maçonniques) quelqu’un sait quelque chose à ce sujet? Objet souvenir, de cérémonie, récompense…??