Voici 100 ans, le joaillier Cartier créait les désormais célèbres panthères. La duchesse de Windsor qui possédait plusieurs bijoux Cartier dans son écrin, reçut cette broche panthère en cadeau de la part de son époux.
Cartier remet en 2014 au goût du jour des créations « panthère » plus contemporaines. (Copyright photos : DR & Cartier)
monique
14 septembre 2014 @ 06:59
Quel bijou splendide.
Il m a aussi été offert par mon mari à la naissance de notre fille
Zeugma
14 septembre 2014 @ 13:18
Si c’est un « Cartier », vous êtes la femme d’un homme riche, comme aurait dit Nadine de Rothschild.
monique
14 septembre 2014 @ 14:45
Zeugma j ai effectivement épousé un homme riche. mais bon et généreux avec sa famille et ses amis
Claudia
14 septembre 2014 @ 09:45
J’adore ces bijoux, lors de l’exposition Cartier qui était passée à Paris, j’avais trouvé qu’il n’y avait pas assez de panthères exposées.
Zeugma
14 septembre 2014 @ 10:46
Le stand « Cartier » de la « Biennale des antiquaires » est, comme chaque fois, sublime.
Chaque objet est présenté avec un cartel qui donne des informations sur les matières qui le compose, l’origine des pierres, sa fabrication.
Il précise souvent en quoi telle pierre est exceptionnelle par sa pureté, sa couleur, sa taille, son poids.
Les jeunes femmes qui assurent l’accueil sont d’une élégance sublime et, ce qui ne gâche rien, d’une extrême gentillesse.
Avant, les joailliers étaient concentrés dans le même endroit, mais cette année ils sont dispersés dans tout le Grand Palais.
Un mot pour « Martin du Daffoy », spécialiste des bijoux anciens, qui présente des bijoux d’origine royale et plusieurs diadèmes, ce qui est bien utile, car il en faut plusieurs si on ne veut pas porter toujours le même.
Le diamantaire « Graff » présente des pierres d’une qualité exceptionnelle.
Mais, quand j’arrive à la « Biennale » je vais d’abord chez « Cartier ».
Francine du Canada
14 septembre 2014 @ 12:09
Wow, magnifiques ces bijoux; je serais curieuse de savoir combien peut coûter ce collier (dernière photo). FdC
Zeugma
14 septembre 2014 @ 15:37
Chère Francine,
En réponse à un visiteur (manifestement de la profession) qui demandait, sans conviction, le prix d’une bijou exceptionnel composé de deux diamants – un blanc et un jaune – de cent carats (chaque diamant), un vendeur de « Graff » a répondu que c’était « très très très très cher » mais que le prix n’était pas le plus important s’agissant d’une pièce si rare et si belle.
« C’est réservé » ou « rien n’est à vendre » répond-on souvent – avec un sourire exquis – aux visiteurs qui ne sont manifestement pas des acheteurs potentiels.
Chez « Cartier », j’ai vu une charmante jeune femme du grand monde (Elle m’a donné sa carte, mais sans la corner.) sortir un collier unique d’une vitrine, avec une panthère dont les taches sont des petites tesselles de pierres précieuses.
Elle a été accompagnée par deux gardes du corps – fort élégants – pour parcourir les cinq mètres qui la séparait du salon privé discret où attendait un client.
Par courtoisie, elle m’a proposé de me présenter personnellement le collier mais j’ai cru poli de refuser prétextant que je l’avais bien détaillé en vitrine. Ce qui était vrai.
Je n’ai pas demandé le prix. Mon livret de caisse d’épargne n’aurait de toute façon pas suffi …..
Les vendeurs de haute joaillerie sont très décontractés avec leur clientèle – une clientèle qu’ils connaissent en général ce sont très souvent des habitués – et vendent des bijoux qui coûtent plusieurs millions d’euros avec la même verve qu’un marchand des quatre saisons. J’exagère à peine.
A la « Biennale », les prix sont divisés par mille. Si on vous dit qu’un tableau vaut « cent cinquante », ça veut dire « cent cinquante mille ». Il faut ensuite faire préciser si c’est en euros ou en dollars.
Ca change tout
(J’ai demandé le prix d’un tapis de 1920 « art déco » de Ivan da Silva Bruhns, un artiste que vous connaissez peut-être : la réponse fut « 75 » c’est à dire cinquante millions de francs !).
Francine du Canada
14 septembre 2014 @ 22:03
Merci beaucoup Zeugma; cette attitude hautaine je connais et j’appelle ça du snobisme. J’ai choisi mon diamant chez Birks à Montréal et après en avoir examiné une bonne vingtaine, j’ai demandé le prix de celui qui m’intéressait (j’avais fait quelques recherches et j’en connaissais la valeur sur le marché) et le monsieur me répond (avec dédain) « ces p’tites choses là n’ont pas de prix » et je rétorque du tac au tac « je ne vous ferai pas de chèque en blanc, alors si vous voulez me le vendre, il faudra m’en donner le prix » hahahahaha! Le monsieur devient tout rouge et s’active sur sa calculette et me donne un prix $1,000. de plus que sa valeur réelle; alors, je lui dit « il ne les vaut pas et… merci du temps que vous avez bien voulu me consacrer ». Le monsieur devient tout rouge encore une fois et mon fiancé est mort de rire. Il nous rattrape tout près de la sortie et me fait un prix $1,500. de moins que le premier prix qu’il m’avait fait hahahahaha! Là c’est moi qui suis morte de rire je lui dit « retirez un autre $500. et je le prend et c’est ma dernière offre ». Là, il est écarlate. Il accepte et je l’achète et prend un rendez-vous avec un designer pour la semaine suivante. Nous effectuons la transaction (je paie avec ma carte de crédit et à cette époque là, ils téléphonaient à Visa pour l’autorisation du montant) et ensuite, il veut faire une mise de côté et je dis « non, je le prend avec moi; donnez-moi un sachet s.v.p. ainsi que le certificat au montant réel du diamant ». Là, il est couleur « pivoine » le pauvre. Nous quittons et mon fiancé n’en revient pas : « Comment a t-il pu accepter d’être ainsi humilié? Mais… ils l’échangeront peut-être au montage? ». Ça n’a pas eu lieu car j’ai annulé le designer et en ai choisi un autre (qui est devenu un très bon ami et qui m’a fait un travail extraordinaire). Oui, je prends un malin plaisir à humilier les snobs et les personnes malhonnêtes Zeugma; ce faisant, je me persuade que je venge un peu toutes les victimes. Amitiés, FdC
flabemont8
14 septembre 2014 @ 18:37
Merci, Zeugma, pour ces renseignements et les petites anecdotes…tout cela restant pour moi du domaine du rêve . Mais vraiment merci pour ce petit moment de bonheur .
Je préfère les panthères d’autrefois , et je suis surprise qu’elles aient été créées en 1914, avant que la duchesse de Windsor n’en possède .
Gibbs
14 septembre 2014 @ 19:07
Ce que fait Cartier est rarement autrement que beau !
Caroline
14 septembre 2014 @ 22:07
Zeugma,j’ai été bluffée par votre histoire intéressante!
De nos jours,on ne peut pas etre dans la rue avec un bijou onéreux par peur d’etre dévalisée ou attaquée par n’importe qui!
F
15 septembre 2014 @ 20:47
Sauf en Suisse!
Et encore, il faut être de plus en plus prudente à Genève… Vive Schengen!
Française de Suisse
15 septembre 2014 @ 20:49
Signé Française de Suisse, pardon.
Gibbs
15 septembre 2014 @ 08:55
Ce que Zeugma relate est vrai.
Cela peut avoir un côté choquant ou gênant : ces petits salons privés (je déteste ce genre de flagorneries) mais c’est l’usage dans des endroits tels que ceux-là.
Donc, on s’abstient ou on s’y rend sachant l’usage et connaissant l’ordre de grandeur du coût des pièces vendues.
Ceci dit, le personnel est très correct et stylé c’est ce qui fait le charme et c’est ce qu’attendent les acheteurs fortunés.
Maintenant, on peut ne pas aimer « ce monde » !
Je narre mon vécu … mais je ne cautionne pas que le fait d’être riche permette d’exiger tant de privilèges : c’est du snobisme.
Gibbs
16 septembre 2014 @ 08:38
Du snobisme pour certains.
Des gens très riches savent être « tout simple ».
Gibbs
15 septembre 2014 @ 10:19
Je complète ma réponse : si je méprise le snobisme, je reste convaincue que lorsque l’on se rend chez Cartier, chez Bretling, Patex, … (j’espère qu’il n’y a pas de fautes !), on ne marchande pas !
Gibbs
15 septembre 2014 @ 10:53
HORREUR !!
PATEK et pas Pattex comme la colle avec deux « t » !!!! MDR !
Gibbs
15 septembre 2014 @ 12:30
En conclusion : pensez ce que vous voulez de tout ceci …
Gibbs
16 septembre 2014 @ 08:35
Définition de snob :
Un snob, c’est-à-dire une personne qui fait preuve de snobisme, cherche à se distinguer du commun des mortels mais se fourvoie dans une fausse élégance de parvenu ou un suivisme de cuistre. Désireux d’appartenir à une élite, le snob tend à reproduire le comportement d’une classe sociale ou intellectuelle qu’il estime supérieure. Souvent, il imite les signes distinctifs de cette classe, qu’il s’agisse du langage, des goûts, des modes ou des habitudes de vie. Il traite avec mépris ceux qu’il considère comme ses inférieurs.
Au départ, il s’agit d’une abréviation de sine nobilitas soit « sans noblesse ».
Francine du Canada
17 septembre 2014 @ 18:21
Gibbs, c’est « sine nobilis » c.a.d. « sans noblesse ». Amitiés, FdC
Gibbs
18 septembre 2014 @ 08:08
Francine,
Nobilitas (nom) : noblesse, naissance noble
Nobilis (adjectif) : noble, de famille noble, de noble naissance
« Sine nobilis » = sans noble !!
« Ingenio ac virtute nobilitatem consequi » = « par son intelligence et ses talents, conquérir l’entrée dans la noblesse ». Cicéron
Cf. Félix Gaffiot, ancien professeur à la Sorbonne, doyen de la Faculté de Besançon : Le Dictionnaire du latiniste distingué.
Amitiés
Francine du Canada
18 septembre 2014 @ 14:00
Merci de nous instruire Gibbs; tu te donne beaucoup de mal. Ayant toujours lu et entendu (en anglais et en français) « sine nobilis » et le snobisme ne me définissant définitivement pas (au vu de la définition que tu nous donne ci-dessus), je crois bien que je ne modifierai pas mon langage et continuerai d’utiliser l’expression latine « sine nobilis » en toute modestie hihihi! Amicalement, FdC
Gibbs
18 septembre 2014 @ 08:10
Francine,
Mon mari a fait six années de latin chez les Jésuites à raison de 9 heures par semaine.
Il a reçu un prix de version latine …