La maison de joaillerie française Boucheron fête ses 120 ans de présence sur la place Vendôme en présentant une collection de haute-joaillerie « Hôtel de la Lumière » qui s’inspire des pièces marquantes de l’histoire de la maison en les réinterprétant de façon contemporaine. Boucheron a compté et compte encore parmi sa clientèle de nombreuses familles royales et princières. (Merci à Bertrand Meyer – Copyright photos : Image.net)
JAY
5 novembre 2013 @ 14:57
La Maison Boucheron a été vendu par Alain Boucheron à un groupe étranger puis a Gucci groupe Kering (Pinault).
Lady Chatturlante
5 novembre 2013 @ 16:50
Qui est le Chef de la Maison de Boucheron ?
Mélusine.
6 novembre 2013 @ 13:13
Boucheron appartient désormais au groupe PPR et son PDG, depuis deux ans, est un bel homme d’une cinquantaine d’années, Pierre Bouissou, un ancien de LVMH.
Lady Chatturlante
6 novembre 2013 @ 19:30
Un bel homme d’une cinquantaine d’années ? mmmm…
Vous me donnez des idées !
Mélusine.
7 novembre 2013 @ 12:43
Cette précision n’était pas innocente, Lady Chatturlante. Smile
marianne
5 novembre 2013 @ 18:51
Je n’ oserais même pas stationner devant la vitrine , on me chasserais …
Mélusine.
5 novembre 2013 @ 18:55
Après avoir ouvert une première boutique en 1858 sous les arcades du Palais Royal et ses ateliers en 1866, Frédéric Boucheron fut le premier joaillier à s’installer place Vendôme (au 26), suivi quatre ans plus tard par César Ritz et son fabuleux palace. Voisins, les deux hommes se lièrent d’amitié et se « partagèrent » souvent les mêmes clients.
Boucheron place Vendôme attira têtes couronnées, courtisanes, milliardaires américaines, étoiles de la scène et du cinéma et, parmi les nombreuses anecdotes figurant sur leur site, celle du Maharadjah de Patiala n’est pas la plus émouvante, mais la plus surprenante :
Un beau jour d’août 1928, le fastueux Maharadjah grand amateur de joyaux, arriva à la boutique Boucheron escorté de ses serviteurs, chargés de six coffrets remplis de pierres précieuses, dont quelques 7571 diamants et 1432 émeraudes.
Il demanda tout simplement au joaillier de lui constituer une parure de 149 pièces, composée de ces milliers de pierres précieuses. Ce qui fut fait et cette commande reste, à ce jour, la plus importante et la plus exceptionnelle ayant été passée sur la place Vendôme.
Heureusement, la magie continue, Boucheron faisant partie de ceux qui nous feront toujours rêver et, pour cela, nombreux bons anniversaires à eux.
Corsica
5 novembre 2013 @ 23:45
Merci Mélusine pour cette anecdote sur le Maharadjah de Patiala . J’aurais voulu être là pour voir la tête de ceux qui ont assisté au déballage d’un tel nombre de diamants et d’émeraudes . On peut imaginer qu’ensuite le Maharadjah s’est rendu au Ritz pour goûter à la cuisine d’Escoffier … toute une époque !
Francine du Canada
6 novembre 2013 @ 04:07
Mélusine, petite fée; vous me faites rêver avec vos magnifiques contes! Amitiés, FdC
Mélusine.
6 novembre 2013 @ 13:47
Oui, Corsica et Francine, comment ne pas en rêver ? C’était sans doute pour eux la belle époque (au sens large).
flabemont8
5 novembre 2013 @ 20:23
Il est vraiment dommage que nous ne disposions que d’une photo…difficile de se faire une idée du travail des joailliers et de leur créativité .
Baia
6 novembre 2013 @ 09:13
Faites un petit tour chez Tonton Google flabemont8 et vous trouverez votre bonheur !
Mélusine.
6 novembre 2013 @ 13:15
Allez sur leur site, Flabemont, et vous verrez…des merveilles !
flabemont8
6 novembre 2013 @ 15:50
Merci, Baia et Mélusine !
COLETTE C.
5 novembre 2013 @ 20:43
Je n’aime pas trop ce collier.
Domitilla
5 novembre 2013 @ 21:02
Je ne porterais pas….,mais que splendeur cet collier!! Semblent feux d’artifice,tres habile, »bravo »orfevre qui a realise,seront tous diamants…??
Corsica
5 novembre 2013 @ 23:47
D’accord avec vous Domitilla, ce magnifique collier plastron représente un très beau travail de joaillerie mais il n’est pas facile à porter, en tout cas pour moi .
Francine du Canada
6 novembre 2013 @ 04:11
Je ne sais pas amie Domitilla mais… c’est joli, très, très joli! Amitiés, FdC
Domitilla
6 novembre 2013 @ 09:46
Bonjour chere Francine!! Oui..tres tres joie,mais imposant,trop lourd….mais magnifique,surtout pour le taille de diamants e le travail…,a tres bientot Domi
Caroline
5 novembre 2013 @ 21:46
N’ayant jamais acheté des bijoux chez Boucheron et Mellerio,qui pourrait m’expliquer la différence entre ces bijouteries célèbres?
Merci d’avance!
Mélusine.
6 novembre 2013 @ 13:21
Caroline, ces joailliers sont tous prestigieux, mais Mellerio est plus ancien. Il a ouvert boutique à Paris en 1801 et Boucheron en 1858…
Yannick
5 novembre 2013 @ 22:15
La haute joaillerie française …
Mélusine, le maharaja dont vous parlez a aussi passé une fabuleuse commande à Cartier : http://en.wikipedia.org/wiki/Patiala_Necklace
Mélusine.
6 novembre 2013 @ 13:44
Yannick, ce Maharadjah était véritablement boulimique. Il s’est fait faire, chez Cartier cette fois, sans doute à la même période, un collier de parade comportant cinq chaînes de 2930 diamants et deux gros rubis avec, en pendentif, le diamant De Beers de 428 carats.
Ainsi que deux autres colliers de parade. L’un de 586 émeraudes en boules et 4 en plaques gravées, 565 brillants et 496 diamants taille rose.
L’autre de 72 diamants de tailles différentes et de 3956 brillants.
Les archives de nos joailliers regorgent de commandes plus extravagantes les unes que les autres, pour donner vie à des parures pleines de prouesses techniques et de créativité. Il suffit d’en visiter les boutiques ou leurs sites, abondamment illustrés pour s’en rendre compte.
Corsica
6 novembre 2013 @ 16:59
Ce Maharadjah ne faisait pas dans la simplicité et lors des parades il devait scintiller …
Mélusine.
7 novembre 2013 @ 12:45
Ils étaient tous comme ça, Corsica. Désireux de briller de mille feux, affichant ainsi leur richesse et leur puissance.
Marcel
7 novembre 2013 @ 21:10
Si vous êtes intéressé par la famille Boucheron, je vous conseille de vous procurer le livre de Vincent Meylan consacré à Boucheron.
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 22:10
Marcel, je m’étais procuré cet ouvrage de Vincent Meyla, « Archives secrètes de Boucheron » dès sa sortie il y a quelques années. Un vrai trésor !
Mélusine.
10 novembre 2013 @ 22:10
Vincent MeylaN, pardon.