Le prince Charles Hugues de Bourbon-Parme, fils du prince Xavier de Bourbon-Parme et de la princesse Madeleine de Bourbon-Busset, a fêté hier ses 80 ans. Le prince fut marié à la princesse Irène des Pays-Bas. Le couple qui a divorcé en 1981, a eu 4 enfants : Carlos, prince de Plaisance qui se mariera en août prochain à Bruxelles; Jaime, comte de Bardi; Margarita, comtesse de Colorno et Maria Carolina, marquise de Sala. (Merci à Audouin et Sophie 2)
Jocelyne Choquette:.
9 avril 2010 @ 02:05
Il est encore très bel homme pour son âge. Félicitations !
Laurent D
9 avril 2010 @ 03:30
Bon anniversaire Monseigneur.
Juste une précision, sa mère Madeleine de Bourbon-Busset, n’est pas née Princesse, elle ne l’a été que par mariage.
Les Bourbon-Busset forme la branche aînée mais non dynaste de la maison de Bourbon.
Le chef de famille actuel est Charles de Bourbon, Comte de Busset depuis 2006.
La devise de la famille est »Espérance ».
Tiens, cela me fait penser à une certaine personne qui porte le même prénom et qui finit souvent ses messages par ce mot…
marie louise
9 avril 2010 @ 08:02
Deja,je me rappelle les point de Vue chez maman lors de son mariage et la naissance de ces enfants!Boou!Comme tout cela passe vite,j en ai le vertige!On ne lui donne pas son age!
monique
9 avril 2010 @ 08:39
Très bel homme, beaucoup de classe !!!
Marie du Béarn
9 avril 2010 @ 08:57
Oui Laurent D, pour une coïncidence c’est une coïncidence…
marie louise
9 avril 2010 @ 09:10
La princesse Irène et lui avaient rencontre des difficultés avant leur mariage?Lesquelles!religieuses je crois?
marie louise
9 avril 2010 @ 09:12
Laurent D,vous faites la meme enquete que Damien!Pas impossible ?Enjoy!
Lord Mickaël
9 avril 2010 @ 09:49
Laurent D, vous avez mis le doigt sur une analogie intéressante ! et maintenant je me pose sérieusement la question : qui est réellement notre Charles ?
corentine
9 avril 2010 @ 10:02
Bon anniversaire prince
Sa mère, la princesse Madeleine de Bourbon Parme (née Bourbon Busset, fille de Georges de Bourbon Busset et de Jeanne de Keret de Quillien, appartenait à la branche des comtes de Lignières. Le cousinage avec Charles, 14eme comte de Busset est assez lointain.
Cette branche des comtes de Lignières est aujourd’hui éteinte. le dernier comte de Lignières, René de Bourbon Busset (1902-1989), frère de la princesse Madeleine, marié à Yvonne de Rochechouart, est décédé sans descendance.
la princesse Madeleine avait 3 autres frères :
-Jacques décédé à l’âge de 2ans
-Philippe, « Mort pour la France » décédé à 23ans durant la 1ere guerre mondiale
-Henri « Mort pour la France », décédé également pendant la 1ere guerre mondiale
la princesse Madeleine avait aussi 4 soeurs :
-Agnès, décédée à 76ans sans alliance ni descendance
-Gabrielle mariée à Roger de Gontaut Biron d’où descendnce
-Beatrix , épouse d’Antoine d’Albon, prince d’Yvetot d’où descendance
-Blanche, mariée à Philippe de Moustiers d’où descendance
Il est à remarquer que la branche des comtes de Busset pourrait également s’eteindre prochainement sauf si….l’héritier, le futur 15eme comte se marie…
le 14eme comte de Busset, Charles de Bourbon (né en 1945) a 3 filles mais qu’un seul fils : Philippe de Bourbon Busset, né en 1976, actuellement sans alliance ni descendance.
Les deux frères du comte Charles, Robert et Jean-Louis n’ont eu que des filles.
Il existe une autre branche des Bourbon Busset, la branche cadette des comtes de Chalus.
l’actuel chef de cette branche est Philippe de Bourbon, 5eme comte de Chalus, né en 1942, marié à Isabeau de Lacger et père de deux fils : Louis (1981) et Charles-Henri (1984)
Beatrix
9 avril 2010 @ 10:38
Très heureux anniversaire, Monseigneur.
Comme marie louise (message 3), j’ai l’impression que le temps file et que le prince a l’air plus jeune que ses 80 ans.
grégory
9 avril 2010 @ 11:03
la photo est récente?parce que pour 80 ans…
sinon j’ai lu sur « theroyalforums » qu’il vit grace à l’argent que ses enfants lui donnent.est-ce vrai?
Xavier
9 avril 2010 @ 11:22
Charles de Bourbon, comte de Busset est le fils de Jacques de Bourbon, comte de Busset, écrivain sous le nom de plume de Jacques de Bourbon-Busset et membre de l’Académie française.
martine
9 avril 2010 @ 11:55
Laurent D
Le mot »Espérance »dont Charles met en fin de mess,me fait penser qu’il ne fait pas parti de son propre vocabulaire.
Il viendrait plutôt de la comtesse de Paris(feu),dont,elle l’employait souvent à travers ses phrases et placé correctement(pas pour n’importe quoi)et,également d’autres mots,dont Charles utilise…à son tour(dans ses mess),que j’avais déjà remarqué??
Laurent D
9 avril 2010 @ 12:22
C’est juste en pensant à ce grand homme illustre qu’était Jacques de Bourbon-Busset, que je me suis demandé qui était le chef actuel de cette famille que j’ai lu que c’était Charles son fils et que j’ai fait le rapprochement avec notre « érudit de service » et le mot souvent à la fin de ses messages qui est la devise de cette famille.
Je ne suis pas détective encore :)
Cependant, c’est vrai que de part mon travail de journaliste, il y a une partie de mon temps qui est consacré à faire des recherches lorsque que je prépare un long dossier ou un sujet.
ouinou
9 avril 2010 @ 12:39
80 ans déjà, comme le temps passe ! Nous avons tous gardé le souvenir de son mariage avec la princesse Irène des Pays-Bas. Le chef de la maison de Parme était, à l’époque, candidat au trône d’Espagne, en tant qu’ainé de la branche carliste. Il parait que c’est la femme de Franco, Carmen Pollo, qui avait fait capoter sa candidature en découvrant dans un magazine une photo de la princesse Irène en bikini sur une plage espagnole (horresco referens !) Restaient en lice, Alphone de Bourbon (titré « duc de Cadix » par Franco), qui avait épousé la peite-fille du « caudillo ». (le dictateur aurait bien vu sa petite-fille reine d’espagne) et Juan-Carlos. On connait la suite. Le duc de Parme est le chef d’une maison royale prestigieuse. (Il descend en ligne directe de Louis XIV.) Bonne anniversaire monseigneur!
ouinou
9 avril 2010 @ 12:53
Tous ces commentaires sur les Bourbon-Busset …. Pour écarter la candidature de Hugues Charles au trône d’Espagne, certains ont faire valoir que le mariage de son père, François-Xavier, avec Madeleine de Bourbon Busset était « inégal », au titre de la pragmatique sanction, puisque les Bourbon Busset n’ont pas rang royal. (Ils sont « cousins du roi ».) Cela légitimait évidemment la candidature de Juan-Carlos dont le pédigree est impeccable. On comprend aussi les réticences du roi quand son fils lui a annoncé qu’il voulait épouser une roturière divorcée. « C’est la fin de la monarchie » aurait-il déclaré en privé. Ce qui n’est pas faux.
Luise
9 avril 2010 @ 12:59
Je apprécie beaucoup la Famille de Charles de Bourbon Busset: ils sont très discrets et dévoués aux princes,
meme si je pense qu’ils ont quelques droits au trone.
C’est un point de vue personel
Clémentine
9 avril 2010 @ 13:06
Il me semble que « Espérance » est la devise du Comte de paris, que Charles reprend par fidélité, tout simplement.
Ghislaine
9 avril 2010 @ 13:30
Très heureuse de constater Monseigneur que le temps a passé sur vous sans atténuer votre charme indiscutable .
Je ne sais si vous allez encore à Lignières (Cher)
mais votre souvenir y perdure notablement .
Bon anniversaire , suivi de beaucoup d’autres .
Ghislaine
Renée
9 avril 2010 @ 13:38
Merci Corentine, j’adore vos explications qui valorisent ce site
Charles
9 avril 2010 @ 13:44
Luise,
Le comte de Bourbon-Busset est le véritable ainé des Capetiens.
Il est avec son épouse Ariane un réel soutien pour Mgr le comte de Paris, Chef de la Maison de France.
Il faut aussi se souvenir qu’avant de gagner Paris pour se faire couronner, Henri IV s’est arreté au chateau de Busset afin de s’assurer du soutien de son cousin Bourbon-Busset.
Les Bourbon-Busset ont toujours été d’une grande loyauté pour les rois de France puis pour leurs successeurs dynastiques.
Esperance!
Charles
9 avril 2010 @ 13:59
Ouinou,
Les propos du roi d’Espagne que vous rapportez sont vrais. Quant à ceux de la reine, ils sont encore plus tranchés.
La reine subit en bonne intelligence, mais serait toujours furieuse contre son fils, d’autant que ce qui se passe en ce moment donne entierrement tort au prince des Asturies.
Si Eberhardt de Wurtemberg avait épousé l’Infante Eléna comme il le souhaitait, l’infante serait aujourd’hui princesse des Asturies et son époux Infant.
Sophie2
9 avril 2010 @ 14:27
Le « duc » Elie de Bourbon-Parme n’avait pas reconnu le mariage de ses parents à cause des procès concernant l’héritage du père. Le mariage de F-X et de Madeleine de B-busset ne fut reconnu comme dynaste qu’en 1959 par Robert, fils d’Elie qui ne s’est pas marié.
martine
9 avril 2010 @ 14:44
Ouinou
Les Bourbon-Busset sont les aînés des Bourbon….mais d’une « branche bâtarde »ils sont »comtes ou barons(à la rigueur) »
cela remonte loin derrière d’un prince de Bourbon se mariant avec »une sans titre »mais possédant qu’on pourrait appelé »comté ou duché »
hérité de son père,qui lui-même le reçu de sa famille, dont le nom »Busset »de cet héritage a été rajouté au nom « Bourbon »,une dynastie quand même,où,il y a un Chef de la Maison..
Elle est et restera »bâtarde »pour les Bourbon des autres branches »Bourbon de France »et »Bourbon d’Espagne »,
ainsi étaient faites les lois dans les dynasties,mais aujourd’hui »assouplies »vu le nombre de princes/princesses »héritiers/héritières »d’un trône….épousant »des sans titres »certains ayant même des rejetons…..tous princes(ou princesses)royaux de naissance(sic)
Lionel
9 avril 2010 @ 16:58
Je ne crois pas qu’on puisse dire que les Bourbon-Busset sont les aînés non dynastes des Bourbon. Quant à des droits au trône de France, ils n’en ont certainement aucun.
Ils sont issus de Pierre, bâtard de Bourbon, fils illégitime de Louis de Bourbon, évèque de Liège. Toute une littérature s’est développée plus tard, faisant état d’un mariage non reconnu de l’évèque. Ce sont des fariboles postérieures. Il s’agit bien d’une branche illégitime, sans aucun droit, et, en tant qu’illégitime, non aînée. Bref, c’est une famille aristocratique, ce qui est très estimable en soi, mais ni plus, ni moins.
L’aîné des capétiens (et ici, absolument SANS parler du trône de France) est bien Luis-Alfonso, arrière-petit-fils d’Alphonse XIII.
Une branche illégitime reste à part dans toute généalogie, elle ne peut être ni aînée ni cadette.
R-N
9 avril 2010 @ 17:26
Ouinou (16) C’est le chef de la maison de Parme de cette époque qui avait déclaré non égal ce mariage. Celui qui lui a succédé comme chef de la maison de Parme, a déclaré ce mariage égal.
Bonjour Luise (17) Les Bourbon-Busset n’ont strictement aucun droit au trône…
Luise
9 avril 2010 @ 18:41
Charles
merci, et je admire cette Famille pour la grande loyauté
aux Rois de France. J’aime lire Jacques de Bourbon Busset.
marie-francois
9 avril 2010 @ 18:41
Ouinou
Il ne faut pas regarder l’histoire par le petit bout de la lognette et colporter 50 ans apres des ragots.
Franco a tres tot fait le choix de Juan Carlos et ce en 1947. Il lui a fait faire les études qu’il convenait en Espagne, en accord avec le comte de Barcelone. Il l’a installé apres son mariage a la Zarzuela, et l’a encouragé a se montrer aux espagnols.
Les carlistes, au XXieme siecle, ont repris un combat nostalgique et romantique. Les Bourbon Parme se sont un peu fourvoyés en reprenant ce mouvement .
Luise
9 avril 2010 @ 18:53
R-N 26
Bonsoir à vous.
ouinou
9 avril 2010 @ 19:14
Les « blancs d’Espagne » considèrent que la renonciation de Philippe v au trône de France n’est pas valable et que la branche aînée, « espagnole » – et donc sa ramification Bourbon Parme, dont Hugues-Charles est le chef – passe avant les Orléans pour le trône de France. Pour le trône de France, le mariage « inégal » du prince François-Xavier n’a aucune importance. Un prince français n’a jamais été obligé d’épouser une princesse de rang royal, même si, en réalité, c’était quasi impensable (exceptions avec les mariages Médicis). En revanche, pour le trône espagnol, les mariages inégaux font perdre tout droit à la couronne. Cela s’est produit, par exemple, avec deux enfants d’Alphonse XIII, les infants Alfonso et Jainme. Jaime avait épousé Emmanuelle de Dampierre, une dame noble, mais non royale. il a renoncé à ses droits dynastiques. Ils étaient devenus de toute façon caducs du fait de cette union morganatique. Bref : tout cela a donné une légitimité dynastique indiscutable au comte de Barcelone et son fils Don Juan-Carlos. Le mariage de l’actuel prince des Asturies avec une roturière divorcée enlève évidemment au roi d’Espagne un argument fort sur sa légitimité dynastique. Il lui reste la légitimité démocratique !
R-N
9 avril 2010 @ 19:29
Lionel (25) Les Bourbon-Busset ont ceci de particulier qu’on ne peut pas prouver ce mariage, ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas eu lieu. On ne peut pas dire qu’ils sont une famille aristocratique. Ils sont largement au-dessus, issus de sang royal, même si leurs choix les ont portés ensuite à vivre comme une très grande famille française.
Laurent D
9 avril 2010 @ 19:49
Clémentine,
La devise de la famille de Bourbon-Busset est « Espérance »
En ce qui concerne l’Infante Elena, si elle avait épousé SAR le Duc Eberhardt de Wurtemberg, elle aurait étré SAR la Duchesse Eberhardt de Wurtemberg, Infante Elena d’Espagne.
Cela n’aurait eu aucun impact sur la succession au trône d’Espagne puisque la loi salique n’est toujours pas abolie et que c’est le Prince des Asturies, l’héritier du Trône.
Les règles de la maison des Bourbons d’Espagne n’auraient pas changé pour autant.
C’est encore n’importe quoi !
Laurent D
9 avril 2010 @ 19:56
J’oubliais le Duc Eberhardt de Wurtemberg n’aurait pas été Infant d’Espagne.
C’est au bon vouloir du Roi Juan Carlos, il a donné à son cousin le Prince Carlos de Bourbon des Deux-Siciles, le titre d’Infant d’Espagne mais son épouse la Princesse Anne d’Orléans n’est pas pour autant Infante d’Espagne.
La qualité d’Infant ou Infante d’Espagne n’est pas automatiquement transmissible à l’époux ou l’épouse, regardez donc le cas des maris des Infantes Elena et Christina, ils n’ont jamais été Infant d’Espagne.
ouinou
9 avril 2010 @ 20:34
Cher Charles (n°22) vous écrivez : « Si Eberhardt de Wurtemberg avit épousé l’infante Elena comme il le souhaitait, l’infante serait aujourd’hui princesse des Asturies et époux Infant » (sic) Voulez-vous dire par là que si l’infante avait fait un mariage « égal », son frère, l’infant Felipe, titré prince des Asturies en 1977, aurait été, en quelque sorte, rétrogradé dans l’ordre successoral, et perdu son titre princier au moment de son mariage avec Laetizia en 2004 ? Il ne faut jamais rater une occasion de s’instruire. J’ai hâte de connaître votre raisonnement ……
Alix
9 avril 2010 @ 21:07
Si l’on rétablit les « bâtards » (quel vilain mot)chez nos très chers Capétiens, déjà qu’ils s’écharpent à la Borgia je n’ose imaginer les hurlements!
Donc si on est inflexible sur la légitimité de la filiation, on ne considère pas les Bourbon Busset comme aîné de quoique se soit. On ne commence même pas à l’imaginer.
Ils n’EXISTENT pas.
Quant à l’accession d’Elena au trône espagnol, non seulement l’intéressée y est absolument opposée mais son mariage avec un prince n’a jamais été envisagé. Il est apparu qu’elle ne plaisait pas aux véritables candidats royaux, aux candidats ex – royaux issus donc de familles ayant régné et que surtout elle n’en aimait aucun.
Le seul qu’elle pouvait envisager de connaître plus volontiers … forte inclination pour un duc de Wurtemberg, elle a du rapidement abandonné l’idée , ses parents s’y sont opposés son père gêné et peu enchanté par l’enthousiasme de la Cour, et sa mère avec passion.
Les Orléans savent qu’ils sont « grillés » à cause d’agissements de certains de leurs membres auprès des familles royales belge et espagnole et de leurs alliés. Quoique le Roi des Belges ayant épousé une aristocratique italienne (comme son frère une aristocrate espagnole) et son fils une nobliote flamande, des non royales et issues de cultures fort accommodantes, ont toujours été des plus tolérants par rapport à l’impertinence ou à la licence aussi de conventionnels rapports se poursuivent. Mais pour les très très très royaux Epoux Espagnols, la fin de non recevoir est définitive et absolue.
jul
9 avril 2010 @ 21:19
Charles, je ne savais pas que le Duc Eberhard souhaitait épouser l’Infante Elena…Quel mariage cela aurait fait :) quelle affiche ! Pourquoi le projet a-t-il échoué?
Je crois que le Duc est demeuré célibataire…:)que fait-il dans la vie?
Ces deux là devraient renouer contact :) Elena mérite de retrouver le bonheur. Je suis sûr que vous ne seriez pas contre Charles.
stef34
9 avril 2010 @ 21:32
charles ,
pouvez vous me dire pourquoi éléna serait infante aujourd’hui ? j’avoue humblement que je ne suis pas au courant de tout !
au vu des photos , j’ai toujours pensé que la reine et le roi d’espagne était heureux du mariage de leur fils …..
Dominique Charenton (Royauté2)
9 avril 2010 @ 23:41
Bonjour R-N
Sur Robert, duc de Parme (1909-1974) :
» Les Elie de Rothschild habitaient alors une demeure
princière que les bals d’Etienne de Beaumont avaient
rendue célèbre, l’hôtel Masserano, oeuvre de
Brongniart.
….
Lors d’une autre réception, à l’hôtel Masserano
cette fois, il m’est arrivé une aventure que Marcel
Proust aurait longuement méditée et qu’il aurait pu
introduire dans la recherche. Au moment où
commençait le dîner, je voulus revoir tels objets de
la collection pour m’assurer de certains détails que
je n’étais pas sur d’avoir bien retenus. Cela me
prit plus de temps que je ne pensais; quand je
rejoignis l’assemblée toutes les tables où j’aurais
pu m’asseoir étaient constituées. il ne restait
qu’une table libre, près de l’entrée, où se
trouvaient des gens qui ne se connaissaient
pas et qui semblaient gênés de se trouver dans une
réunion si mondaine. Il y avait là un couple
d’émigrés tchèques, arrivés en France depuis peu,
une Viennoise bibliothécaire de l’Opéra et une autre
dame dont je ne compris ni le nom ni l’état.
La conversation s’établit en anglais, elle était
surtout faite de silences alors qu’aux autres tables
les rires fusaient de partout et tout le monde
parlait en même temps.
La qualité des mets et des vins m’aida à supporter
la pénitence.
On allait servir les glaces, arrive un monsieur
d’une bonne soixantaine d’années, assez replet, tout
souriant. Le brouhaha baisse de plusieurs tons, Elie
et Liliane [ de Rothschild ] se précipitent vers lui
et le prient de venir à leur table. Je vois que la
maîtresse de céans a fait une révérence.
– Non, non, ne dérangez personne. Je m’installe ici
et je rattrape le temps perdu.
Il a désigné le groupe des insignifiants, il
s’installe entre la bibliothécaire et moi.
Liliane n’a que le temps de nous présenter et de
donner sur nous ce qu’il faut de renseignements pour
que le duc de Parme sache à qui il parle.
– Monseigneur, lui dit-elle la mort dans l’âme, il
n’y a pas moyen de vous résister !
– Ma chère amie, c’est sans protocole, je meurs de
faim et veux souper à loisir.
D’autant plus que je ne pourrai rester longtemps,
une autre assemblée de monarchistes me réclame, le
dernier carré comme on dit !
Robert, duc de Parme et chef de famille, soupe en
effet avec appétit. Rien ne creuse plus que les
réunions de fidèles; ils vous dévorent des yeux. Le
prince, ayant refait ses forces, s’adresse à chacun
des convives. La Viennoise, éperdue de bonheur, lui
parle à la troisième personne : » Votre Altesse
Royale veut-elle me dire… » Des trois autres, il ne
tire que des réponses évasives et gênées. Il
s’ennuierait beaucoup si je n’étais là.
– Attention le défilé va commencer, me dit-il.
La table des modestes est devenue tout à coup le
lieu par excellence où il est élégant de siéger. On
se demande qui est ce monsieur qui distrait
tellement le prince, qui le fait rire, à qui
l’altesse a même porté une santé.
Une des dames de l’assemblée n’y tenant plus
s’approche de la sainte table.
D’autres la suivent. Révérences, plongeons,
exclamations, exquises banalités.
Celles que le duc de Parme invite à s’asseoir
quelques instants devant lui ne se le font pas dire
deux fois, les autres restent debout, puis battent
en retraite. Je veux céder ma place, mais le prince
ne veut surtout pas que je bouge, il pose sa main
sur mon bras et m’oblige à me rasseoir. Je le
défens contre les importuns. Mais le geste ne passe
pas inaperçu et du coup ma cote monte en flèche.
Caroline Naar m’a dit après la réception que cette
muette, mais amicale injonction m’avait « »posé » ».
Mon visage ne disait rien à la plupart des invités,
j’étais devenu quelqu’un, j’avais accédé à
l’existence.
Et de ce fait, les dames que le prince invite à
prendre place me regarde à la dérobée tout en
attachant sur le duc de Parme des yeux implorants et
enivrés et en tenant des propos décousus d’un bon
ton accompli. Ensuite elles regagnent leurs tables
ou bien s’asseyent à d’autres tables où se trouvent
des gens de connaissance et répandent un peu de la
lumière qu’elles ont reçue et cela avec une mine à
la fois confuse et béate, comme si elles avaient en
même temps avalé l’eucharistie et commis quelque
péché.
Le duc de Parme, avant de retrouver les fidèles « »
le dernier carré » », me dit qu’il a été bien aise de
me connaître et m’invite à inscrire mon nom sur le
registre. Il habite à l’ambassade d’Autriche.
Elie et Liliane le reconduisent jusqu’au vestibule :
il se déclare ravi de sa soirée.
Quand la maîtresse de maison a rejoint ses invités,
elle vient aussitôt vers moi et me demande, très
intriguée, ce que j’ai raconté à Monseigneur pour
l’avoir fait rire à ce point.
– Rien, des bêtises !
– Des bêtises, vous avez osé…
– Je lui ai parlé de ma grand-mère qui estimait
qu’on pouvait danser sans crime, mais pas dans le
désert, et qui reconnaissait les vrais miracles des
faux rien qu’à l’odeur.
« » Les miracles de Dieu sentent la rose, ceux de
Satan le papier moisi ! « » Le duc m’a
dit : « » « »C’est ce qu’on m’enseignait dans ma
jeunesse. J’ai l’impression d’avoir connu Madame
votre grand-mère : c’était une dévote à l’ancienne.
L’espèce a disparu. Sempiternam requiem !
– Il faut raconter l’histoire dans un de vos
prochains livres, dit Liliane. Elle est très
instructive.
– Qui a envie d’être instruit ? lui répliquai-je en
riant .
– Vous et moi. Nous aimons toujours en savoir
plus ! »
in Marcel Schneider, L’Eternité fragile, Le Palais des mirages, mémoires.1992, pages 129 à 132.
Cordialement
Danielle
10 avril 2010 @ 11:35
Bon anniversaire au prince, dont je me rappelle les photos du mariage.
Charles
10 avril 2010 @ 13:53
Si l’Infante Elena avait fait un mariage égal, l’union inégale du prince des Asturies avec une roturière divorcée n’aurait pas été considéree comme dynaste. Le roi aurait donc octroye le titre de princesse des Asturies a sa fille ainee et son gendre aurait été créé Infant.
Le prince des Asturies a arrache le consentement de son père pour se marier avec Letizia en 48 h. Le roi était furieux devant un tel chantage et la reine encore plus véhémente contre son fils et surtout déçue par la vraie personnalité de Felipe.
Le roi n’avait pas d’autre choix que d’accepter ce mariage car l’infante Elena n’avait pas fait un mariage égal et surtout son couple battait de l’aile déjà a l’époque.
Ce mariage devient
Brigitte-Anne
10 avril 2010 @ 14:41
Charles , tout comme Ouinou et son commentaire 34 , pouvez vous nous dire le fond de votre pensée ?
Par ailleurs , en essayant le lire entre les lignes les raisons pour lesquelles la duchesse de Wurtemberg est persona non grata à la cour d’ Espagne ….( ce en quoi je peux comprendre la reine Sofia ) serait ce la raison pour laquelle le mariage de l’infante Elena avec le duc Eberhard n’ a pu se faire ?
A vous lire ,
Brigitte-Anne
10 avril 2010 @ 14:48
Dominique Charenton message 38
C’est un vrai régal de vous lire ….Merci !
Bien à vous
jul
10 avril 2010 @ 19:20
Le Roi d’Espagne n’a-t-il pas mené sa filleule la Duchesse Fleur à l’église pour son mariage? je pensais alors qu’il s’entendait bien avec la Duchesse.
pierre-yves
10 avril 2010 @ 19:42
Charles, 40,
la précision de votre récit est incroyable, on jurerait que vous étiez présent à la Zarzuela le fameux jour où don Felipe extorqua leur consentement à ses parents. Ou bien alors votre réseau d’informateurs est d’une exceptionnelle qualité…
Laurent D
10 avril 2010 @ 20:35
Mon pauvre Charles,
vous êtes en plein délire, il faut arrêter certaines substances !
dimitri
10 avril 2010 @ 21:25
Ces commentaires sont tous très intéressants et m’ont appris beaucoup de détails que j’ignorais.
Merci à Charles, Dominique Charenton, Alix, et tous les autres .
Colette C.
10 avril 2010 @ 22:24
Ce débat est très intéressant : j’attends la suite avec impatience!
palatine
11 avril 2010 @ 11:20
Luiser, vous aimez l’écrivain Jacques de Bourbon-Busset. Moi aussi.Je l’ai rencontré dans ma jeunesse. C’était un homme foncièrement bon. Sa femme était follement amoureuse de lui et l’appelait « mon ange », ce qui m’avait frappée. Nous avons correspondu du loin en loin parce que je vivais à l ‘étranger et j’ai du perdre da
palatine
11 avril 2010 @ 11:27
dans je ne sais quel déménagement les livres qu’il m’avait envoyés . En 1981 j’ai cotisé pour son épée d’académicien. Après la mort de sa femme il m’ envoya un livre de cette dernière avec des dessins . Laurence de Bourbon-Busset était une femme éxceptionnelle et son mari l’adorait. Des écrivains se moquaient de Jacques et de son oeuvre de chantre de l’amour conjugal.
Chez lui, j’aimais encore plus la personne que le personnage.
palatine
11 avril 2010 @ 11:48
pardon « correspondu DE loin en loin »
Danielle
11 avril 2010 @ 12:22
Ce qu’à écrit Charles au sujet du mariage du prince Felipe a été écrit sur PDV, j’ajouterai que l’infante Cristina cachat la romance de son frère et le soutint beaucoup, ce qui était compréhensible vu son mariage.
Charles
11 avril 2010 @ 12:37
Pierre-yves,
Ce que j’ai écris est le fruit de mon analyse suite a des témoignages que j’ai directement recueilli aupres « de proches » de la maison d’Espagne.
La maison d’Espagne affronte actuellement des tourments graves et sans précédent lies a la santé morale et physique de la princesse des Asturies.
marie louise
11 avril 2010 @ 17:09
Depuis le mariage de leur fils,la reine Sofia,en tout cas,a changé d avis et a appris a connaitre cette délicieuse jeune femme qu est Letizia!Cela se remarque sur toutes les photos et les regards ne trompent pas!
Ils ont peut-etre été surpris et pris de cours devant le choix de leur fils mais venant d une maman j ai de la peine a croire que la reine « fut décue par la vraie personnalité de son fils »!
En tout cas cela est de l histoire ancienne,il n y a qu a voir les photos,surement bientot sur ce site,de Letizia aujourd hui!
marie-francois
11 avril 2010 @ 19:25
Charles
Vous en avez trop dit ou pas assez.
Quels sont donc les problemes de Dona Letizia ?
marie-francois
11 avril 2010 @ 20:01
Plusieurs des enfants (4 ou 5)de Robert de Parme et de sa premiere épouse Pia de Bourbon Sicile sont nés a Biarritz.Ceci prouve qu’ils résidaient chaque année plusieurs mois dans cette ville.
Quelqu’un sait il ou se trouvait sa résidence ?
Merci par avance .
R-N
11 avril 2010 @ 20:11
Pour Ouinou (30) une petite précision… les Medicis étaient de sang royal…
Dominique Charenton (38) merci.
Charles (40) Si les princes avaient fréquenté dans leur jeunesse les familles permettant un mariage satisfaisant du point de vue de la tradition, ils auraient trouvé facilement à s’y marier. C’est toute cette génération de rois et reines qui est à blâmer, pas leurs enfants.
Piapias
11 avril 2010 @ 20:48
palatine (48-49)lors d’un entretien radiophonique, j’ai entendu Jacques de Bourbon-Busset raconter avec beaucoup d’émotion qu’au début de son mariage -de raison- il ne faisait pas grand cas de son épouse et se comportait avec elle de façon indifférente et fort cavalière.
Puis, au fil du temps, touché par tant d’amour indéfectible que lui vouait son épouse malgré les indélicatesses subies, J. de Bourbon-Busset s’est repenti et s’est fait la promesse de consacrer tout le reste de sa vie à aimer son épouse comme elle le méritait.
A partir de ce témoignage, j’ai pensé que J. de Bourbon-Busset était une belle personne.
palatine
12 avril 2010 @ 10:08
Piapias (57) vous avez tout à fait raison. L’amour conjugal fou n’est pas venu tout de suite. On suit l’évolution de ces sentiments dans « Fugue à deux voix » (où il décide de lier son sort à celui de Laurence) et dans « les aveux infidèles » (qu’il m envoya et que je ne retrouve plus) il se découvre un amour fou pour son épouse, et cela durera jusqu’à la mort de Lauenxz. Toute son oeuvre, après les Aveux Infidèles est comme un hymne à l’amour conjugal, même que ses collegues écrivains se moquaient de lui. Il est vrai que nous n’avons pas tellement de cas semblables dans la litterature. Je ne vois que le grand poète belge Verhaeren dans ce cas (Emile ?). Il y en a surement d’autres.
Il aimait la vie simple et détestait le luxe. Je crois qu’il trouvait cela un peu vulgaire. Il était tourné vers les autres et avant de partir s’installer dans le midi de la France avec sa femme, s’était occupé des problèmes sociaux de sa commune. Je l’ai entendu dire au début des années 60 que ce qui l’avait frappé chez les gens de cette commune (d’origine modeste) c’est l’amour parental , surtout paternel qui était comme un phénomène nouveau. On ne voyait plus d’enfants battus par leur père comme autrefois, disait-il avec satisfaction. Cette remarque m’a fait réfléchir, parce que nous voyons la même chose ailleurs. Ici en Toscane (où je retourne demain) ce retournement de tendance est patent. A la campagne, les pères etaient durs avec leurs enfants et l’expresssion « padre padrone » n’a plus cours aujourd’hui. A la campagne, on vouvoyait son père. Ce n’est plus le cas.
J. de Bourbon-Busset a eu la douleur de perdre un de ses fils dans un accident de tracteur. Le jeune homme avait épousé sa cousine et exploitait les terres de celle-ci. Cet infortuné jeune homme n’avait pas 30 ans
jul
12 avril 2010 @ 10:45
Je viens de comprendre pourquoi Charles était opposé au mariage entre Felipe et Letizia. C’est très ingénieux :)
Il imaginait M. de Vendôme Roi des Français, le Duc des Pouilles Roi d’Italie et le Duc Eberhard de W. Roi-consort d’Espagne ou au pire Adélaïde d’Orléans, Princesse des Asturies.
Il rêvait d’une « Europe Orléanaise » en peuplant les trônes avec les petits-enfants des Comtes de Paris lol
Letizia est venue briser son rêve en quelque sorte.
Son espérance doit maintenant se porter sur les arrières-petits-enfants.
Si j’ai bien compris, Charles poursuit la tradition familiale. Ses ancêtres peuvent être fiers de sa fidélité. Même si je ne partage pas son choix, c’est une belle et rare qualité (sans ironie aucune).
Toutefois, si Elena et Eberhard se retrouvaient, je ne serais pas mécontent :)
Sophie2
12 avril 2010 @ 14:19
Etait-il présent lui et ses petites soeurs à l’enterrement de son beau-frère?
cecil
12 avril 2010 @ 14:27
Pourquoi Jacques de Bourbon-Busset a-t-il fait un mariage de raison avec Laurence Ballande?
Etait-ce pour assurer une descendance à sa lignée dont il était le dernier? Ou parce que la jeune femme était riche? Ou pour une autre raison?
palatine
12 avril 2010 @ 15:23
marie-françois mesg 55
le duc Robert partageait son temps entre Schwarzau en Autriche et Pianore en Italie. Il allait souvent en France (il possedait le château de Chambord, hérité de son oncle le comte de Chambord, Henri V pr les legitimistes) et aussi parfois en France.
Ce serait réducteur de le voir surtout comme le géniteur de 24 enfants. C était un homme intelligent, très cultivé et tres bon chretien. La preuve c’est que ses enfants handicapés (6 du premier mariage et une fille sourd-muette du second) il s’en occupait beaucoup. Ils vivaient avec lui, au milieu des autres enfants et n’étaient pas mis à l’écart. Sa seconde épouse était très gentille avec eux mais ne s entendait pas trop avec les fils du premier lit. Très riche (heureusement, avec son armée de domestiques et ses nombreuses résidences), le duc Robert donnait le dixième de ses revenus à des oeuvres de charité et exigeait que ses enfants fassent pareil avec leur argent de poche. Il n’eut pas une longue vie et c ‘est dommage pour ses enfants.
Sachant que ses fils se sont brouillés plus tard, je suppose qu’il y a eu des histoires de partage d’heritage.
palatine
12 avril 2010 @ 15:25
pardon
il allait souvent en France et parfois en Suisse.
Charles
12 avril 2010 @ 17:42
Jul,
Très bien vu,
Je voyais aussi Diane d’Orléans, princesse heritiere de Danemark, Victoria de Bourbon-Siciles, duchesse de Brabant et surtout Marie de France, Grande Duchesse de Luxembourg.
Maintenant je compte sur les arriere-petits-enfants de France….
Esperance !
Luise
12 avril 2010 @ 19:02
Charles (64)
Les arriere-petits-enfants sont nombreux, alors vous avez de bonnes chances que votre reve devienne réalité.
(Mais il y a le risque de mariages inégaux)
jul
12 avril 2010 @ 19:05
Très bien dit Palatine. Le Duc de Parme devait être un homme admirable.
Charles, oh oui ce serait bien un mariage entre « royaux » de temps en temps même si j’aime bien la plupart des conjoints roturiers des princes ou princesses actuels :).*
Cela mettrait plus de piment :).
Je suis sûr que les enfants de la Princesse Gundakar de et à L. seront à la hauteur de vos espérances.
Je crois que le problème est le suivants : la jeune génération ne se rencontre pas assez souvent.
Et si Victoria de Bourbon-Deux-Siciles avait épousé Louis Alphonse de Bourbon, qu’auriez-vous pensé? (on les a vu ensemble quelques fois et cela a causé une rumeur) déçu? formellement contre…? ou favorable? bon la question ne se pose pas, car cela ne s’est pas fait lol mais cela m’intrigue
marie-francois
12 avril 2010 @ 20:06
Palatine 62
Merci de votre message qui ne m’apprends pas grand chose et qui ne réponds pas a ma question.
Ou se passait ses sejours a Biarritz ou il a au moins résidé plusieurs mois par an et ce pendant plusieurs années ?
Il devait etre en effet fort riche pour soutenir son train de maison.En tant que prince dépossédé, cela est un peu étonnant. L’héritage Chambord qui n’était pas non plus immense ne lui a pas été a lui seul transmis.
Ce qui m’intrique c’est qu’il y a à Biarritz un quartier qui s’appelle Parme,ou est situé l’aéroport et un grande maison, transformé en college, la villa Pia, mais qui est a Anglet. Mes questions aux municipalités concernées n’ont pas donné de résultat.Je suis donc toujours dans l’ignorance.
cordialement
Piapias
12 avril 2010 @ 20:10
palatine (58) Un grand merci pour toutes ces précisions.
Je vous souhaite un agréable séjour toscan.
A bientôt,
Piapias
Laure-Marie Sabre
12 avril 2010 @ 20:46
A R-N (56) : de quel côté les Médicis étaient-ils de sang royal ? Le premier à épouser une non-Italienne est Laurent duc d’Urbin, le père de Catherine. Mais Marie-Madeleine de La Tour d’Auvergne n’était pas fille de roi. Il faudra attendre François Ier, grand-duc de Toscane, au XVIème siècle, qui épouse Jeanne d’Autriche, pour que les Médicis approchent la royauté.
Dominique Charenton (Royauté2)
12 avril 2010 @ 23:04
Bonjour Cecil
Charles de Bourbon Busset a été un temps président du Secours Catholique. Il venait encore longtemps après, parfois déjeuner à la cantine du Secours au 106 rue du Bac.
C’était un homme courtois. Les circonstances de son décès furent affreuses.
Je trouve un peu étonnant le message 57 . Car s’il avait épousé Laurence Ballande (1909-1984), civilement et religieusement le 18 09 1944 à Paris, il en avait déjà eu un enfant : Hélène, née le 16 05 1940.
J’ai toujours pensé qu’il n’avait pu se marier avant à cause de l’opposition de sa mère, décédée le 20 08 1944, tuée par une rafale allemande alors qu’elle se rendait à l’Hotel Dieu où elle se dévouait.
Car Laurence Ballande avait été auparavant mariée le 02 07 1928 et divorça le 27 02 1930 . De plus elle était protestante , son grand-père Jean Ballande était pasteur.
Laurence Ballande appartenait à la même famille que Madeleine Ballande (1894-1969) mère de l’écrivain Christine de Rivoyre. Madeleine Ballande était la tante de Nathalie Philippart, danseuse, épouse du grand artiste chorégraphique Jean Babilée .
N.B. Françoise de Bourbon Parme, qui vient de perdre son époux, a été elle aussi un temps administratrice du Secours Catholique
cordialement
Marie du Béarn
13 avril 2010 @ 09:28
Dominique Charenton,
Je pense que dans votre msg70, vous vouliez parler de Jacques et non de Charles de Bourbon-Busset.
Bien à vous. Marie
Marie du Béarn
13 avril 2010 @ 09:41
Dominique Charenton,
Jacques de Bourbon-Busset était le père de Charles de Bourbon-Busset.
Savez-vous en quoi les circontances du décès de Jacques de Bourbon-Busset à l’ âge de 89 ans furent affreuses ?
Cordialement.
Audouin
13 avril 2010 @ 10:41
Laure-Marie SABRE (69)
Vous auriez du préciser que, si Madeleine de La Tour d’Auvergne n’était pas fille de roi, elle descendait tout de même de Saint Louis par sa mère Jeanne de Bourbon-Vendôme…
Audouin
Audouin
13 avril 2010 @ 11:24
marie-françois (55)
Le duc de Parme, Robert 1er et sa première épouse ont habité la Villa Clément à Biarritz où sont nés Joseph en 1875 et Marie-Thérèse en 1876 et où est décédée la duchesse de Parme, Maria delle Grazie Pia de Bourbon des Deux-Siciles en mettant au monde le 29 septembre 1882 son douzième enfant Auguste qui mourut le même jour. Robert a loué aussi la maison ou villa Monhau, toujours à Biarritz où est né notamment Elie en 1880. Maria delle Grazie Pia de Bourbon des Deux-Siciles est morte, épuisée par douze grossesses… en treize ans de mariage.
Audouin
Audouin
R-N
13 avril 2010 @ 12:17
Bonjour Laure-Marie (69) C’est en tant que princes souverains que les Medicis étaient de sang royal, et ma réponse avait pour but de relever une autre des idées fixes ressassées par les Francais : que les Medicis n’étaient rien ou presque rien.
marie-francois
13 avril 2010 @ 12:32
Merci beaucoup, Audoin, pour ces informations.
Il me reste maintenant à trouver ou se situaient ces deux villas.
palatine
13 avril 2010 @ 12:51
Piapias,
merci pour votre message. En fait j’habite en Toscane depuis 8 ans et je viens en France très souvent.
Même qu’aujourd hui je me suis emmelé les pinceaux avec toutes ces grêves et ai dû rebrousser chemin. Rebelotte demain pour le train chambery-Milan !
En fait, c est très facile de savoir quand je suis dans votre beau pays ; c est quand je mets des accents circonflexes.
palatine
13 avril 2010 @ 13:37
Dominique Charenton
Tout ce que vous dites de Laurence Ballande est vrai. mais j ignorais son divorce précédant son mariage avec J. de Bourbon-Busset. C est elle qui s’occupait de la gestion des terres de son mari. Elle avait fait de solides études et se vantait d’avoir été boursière. Elle faisait aussi des dessins très spéciaux et a publié à la fin de sa vie un livre là-dessus.
Dans « les aveux infidèles » son mari s’extasie sur leurs différences.De milieu social, de religion. Mais par délicatesse il ne fait pas allusion à la naissance de leur fille Hélène avant leur mariage.
C’est un couple fascinant, à mon avis. Ils avaient tout de même un chose en commun : le niveau intellectuel. Et puis, imaginez comme c’est beau : un mari qui se découvre tout à coup amoureux fou de sa femme ! Non je n ironise pas, je suis sérieuse.
palatine
13 avril 2010 @ 13:47
Cécil msg 61
Je pense que le livre « fugue à deux voix » de Jacques de Bourbon-Busset publié autour de 1960 doit être difficile à trouver aujourd’hui. Mais parce que je l’ai lu dans ma jeunesse je peux répondre à votre question.
Touché par l’amour fou de cette jeune femme avec qui il avait une liaison et qui se contentait du peu qu’ il lui donnait, il a décidé de l’épouser. Il avait beaucoup d’estime pour elle, mais l’amour fou est venu beaucoup plus tard. Elle lui a donné 4 enfants.
Jeanne
19 décembre 2011 @ 21:27
Chère Palatine,
Je me permets d’intervenir sur ce post un peu ancien, car j’apprends que vous connaissiez Jacques de Bourbon-Busset…
J’ai offert « Lettre à Laurence » à mon amoureux, et celui-ci me demandait hier comment Jacques et Laurence s’étaient rencontrés, comment avait débuté leur histoire ? Le sauriez-vous ?
Par avance, je vous remercie de votre attention et vous souhaite d’heureuses et saintes fêtes de Noël !
Très cordialement,
Jeanne.
Charles
13 avril 2010 @ 15:21
Dominique Charenton,
Si le feu comte de Bourbob-Busset, de l’Académie n’a pas hérité du chateau de Busset c’est justement en raison de son mariage non accepté par ses parents avec Laurence Ballande.
L’actuel comte de Bourbon-Busset aurait toujours gardé espoir de racheter un jour leur fief familial.
jean-marie
13 avril 2010 @ 16:45
marie-françois.28
Le dictateur Franco a obtenu du comte de Barcelone que le prince Juan-Carlos et son frère rentre en Espagne afin que ces deux princes fassent leurs études à partir de 1947 mais le choix de Juan-Carlos comme prince d’Espagne et successeur du caudillo ne date que de 1969.
Don Jaime de Bourbon duc de Ségovie avait demandé que ses enfants puissent rentrer en Espagne pour leurs études mais Franco avait refusé cette demande.
Sophie2
13 avril 2010 @ 17:59
Dommage qu’il est divorcé et que son fils fasse un mariage morganatique!
jul
13 avril 2010 @ 19:00
Sophie 2, la notion de mariage morganitique n’existe pas pour les Capétiens lol.
même le Comte de Paris actuel est revenu sur la décision de son père en rendant le nom d’Orléans aux « Evreux » et à M. de La Marche.
Sophie2
13 avril 2010 @ 20:07
Chez les bourbons de parme si et plusieurs bourbons espagnols autrefois ont perdu leurs droits. Madame de M
Sophie2
13 avril 2010 @ 20:08
aintenon était considérée comme l’épouse morganatique de Louis XIV et non comme 1 reine de france.
Nemausus
13 avril 2010 @ 20:33
heureusement que les lois se modernisent car en lisant certains commentaires passéistes, on devine que leurs auteurs préfèreraient revenir au moyen-âge !!!
Laure-Marie Sabre
13 avril 2010 @ 20:54
A R-N (75) : j’avais toujours considéré que « royal » signifiait ayant trait au titre de roi. Vous avez raison, c’est une erreur de considérer que les Médicis n’étaient rien : au vu des particularismes historiques et sociaux italiens, ils étaient tout à fait acceptables comme chefs d’Etat car riches bourgeois, ils avaient acquis petit à petit pouvoir politique et sang bleu à travers des mariages fort judicieux. Mais ils n’étaient dans un premier temps qu’à la tête de Florence et des terres avoisinantes, le Grand-duché n’est venu qu’au XVIème. Alors peut-on vraiment les qualifier de royaux ? Royal est-il l’équivalent de souverain ?
Caroline
13 avril 2010 @ 21:25
En effet,le prince Charles-Hugues de Bourbon-Parme est un bel homme a son age! S’il a fait un mariage d’amour avec Irene des Pays-Bas contre le desaccord du gouvernement hollandais a cause de sa religion,pourquoi a-t-il divorce d’elle assez tard malgre leurs quatre beaux enfants?Mais,il a toujours garde d’excellentes relations avec la famille royale des Pays-Bas!
jul
14 avril 2010 @ 09:01
Oui, les enfants d’Irène et Charles Hugues sont bien intégrés à la famille royale des Pays-Bas, ils sont toujours invités aux mariages, baptêmes et sont même choisi en parrains et marraines. J’ai l’impression qu’ils assistent plus aux cultes qu’à la messe lol bien sûr ma vision est déformée par les médias. Cela prouve que ce sont des gens ouverts :).
C’est fascinant cette « multi-culture » française-espagnole-italienne-néerlandaise, catholique-protestante(je ne sais pas dans quel ordre les ranger lol, cela doit varier pour l’un ou l’autre). Charles Hugues devrait être choisi comme « Empereur d’Europe » lol
Quelqu’un sait si la princesse Irène a repris son ancienne religion après son divorce?
Dominique Charenton (Royauté2)
14 avril 2010 @ 11:07
Bonjour Marie du Béarn & Palatine
Oui, il s’agit de Jacques et non Charles de Bourbon Busset.
Jacques de Bourbon Busset était un homme d’une grande courtoisie, oui, d’une grande gentillesse . J’en garde le souvenir ému, ainsi que de nos quelques échanges oraux.
Il est décédé victime d’ un accident dans le métro, à la station Sèvres-Babylone, je crois, des suites de la violence du choc produit par la fermeture des portes d’un accès d’un wagon sur lui . Et qui allait se révéler mortel pour une personne de son âge.
Il surnommait son épouse son ‘lion » je crois !
Bien cordialement.
R-N
14 avril 2010 @ 18:03
Oui, Laure-Marie (87), si l’on parle en général, royal est bien l’équivalent de souverain et réciproquement. Mais il arrive très souvent que le domaine particulier de ces discussions soit récupéré par des gens cherchant à imprégner leur propre vision : on tombe dans le domaine des idées (je ne développerai pas ici…). Etre à la tête d’une ville au Moyen-Age en Italie était quelque chose de considérable.
Les Medicis étaient depuis très longtemps une famille des plus puissantes et des plus influentes. Une interprétation erronée en avait fait une famille d’extraction modeste en raison de la spéculation sur son nom et ses armes, qui d’après certains auraient représenté… des médicaments, et sa profession (apothicaire). Ce sont des spéculations gratuites.
Marie du Béarn
14 avril 2010 @ 18:55
Bonsoir Dominique Charenton,
Je vous remercie d’avoir répondu à ma question.
Je vois que Jacques de Bourbon-Busset est décédé dans des circontances terribles.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Bien cordialement.
cecil
14 avril 2010 @ 19:48
Palatine et Dominique Charenton,
Merci de m’avoir répondu. je comprends que Jacques de Bourbon-Busset ne ressentait pas de passion pour Laurence Ballande, mais il devait quand même l’aimer un petit peu pour l’épouser en allant contre son millieu puisqu’elle n’était ni noble, ni catholique, ni même riche
palatine
14 avril 2010 @ 20:36
Caroline msg 88
moi aussi je trouve que le duc Hugues est un très bel homme, avec cette particularité qu’il avait déjà dans la trentaine : un très beau sourire empreint de gentillesse, sourire qui d’ailleurs lui donne un air éternellement jeune. Ce n’est pas lui qui a voulu quitter sa femme. C’est elle qui a eu envie de s en aller, mais c’est une femme fantasque qui change souvent de cap.
Comme son mari n’a vraiment pas voulu le divorce et est la partie lésée de cette separation, je suppose que la famille royale hollandaise lui a gardé toute son estime. Ca me semblerait logique.
Elle s’était convertie au catholicisme peu de temps avant son mariage , mais j’ignore si elle a continué à pratiquer cette religion après son divorce.
Je sais qu’apres avoir quitté Hugues-Charles, elle a eu une liaison avec un officier hollandais qui, un peu comme le group Captain Townsend, fut muté loin de son pays. On disait que la famille royale désapprouvait cette liaison qui d’ailleurs n’a pas duré. Mais tout cela remonte à très loin.
Caroline
15 avril 2010 @ 09:55
A Palatine,apres avoir lu votre commentaire bien interessant,je regrette ce divorce!
palatine
17 avril 2010 @ 13:21
Caroline, je crois que ce brave prince Hugues manquait de discernement quant au choix d’une épouse. Avant de s’intéresser à Irène, il a tenté sa chance avec Marie-Bèatrice de Savoie qui l’a raconté. Quand elle l’a entendu parler de son mouvement carlistes et de ses ambitions espagnoles, elle a tout de suite pris ses jambes à son cou. Du moins, c est ce qu elle a prétendu.
S’il avait épousé cette princesse italienne, encore plus fantasque qu’Irène, je crois que ça se serait encore plus mal passé.
Je ne sais si Luise se rappelle les aventures sentimentales échevelées de Marie-Béatrice, son suicide raté, et tout le reste. Je pense que le roi Umberto a été soulagé quand elle s’est finalement mariée, enceinte, avec ce diplomate mexicain, un Mr. Reyna, dont elle a d’ailleurs divorcé par la suite. C’était mieux que ce chanteur romain dont elle s’était entichée quelques années auparavant.
L’échec des ambitions espagnoles de Hugues, qui se faisait appeler don Carlos dans les années 60 (Irene avait dit à ses parents qu il fallait l’appeler ainsi) n’a peut-etre pas été étranger à la décision d’Irène de quitter son mari. Mais je ne suis pas dans le secret des dieux.
Hugues voulait sans doute épouser une princesse de sang royal mais peut-etre aurait-il été plus heureux avec une aristocrate française.
jul
18 avril 2010 @ 11:19
Merci pour ces informations Palatine. Vous m’apprenez des choses que j’ignorais.
Caroline
18 avril 2010 @ 11:25
A Palatine,bien merci pour votre commentaire detaille! On le verra bientot au mariage de son fils aine avec la famille royale des Pays-Bas!
Luise
18 avril 2010 @ 12:37
Palatine,
oui, je me souviens. Seul le mariage des princes de Naples existe encore
cecil
18 avril 2010 @ 14:20
Il me semble que le problème n°1 du duc de Parme, c’est l’inanité de sa vie. Voilà un homme qui a été élevé dans un monde irréel, fait de prétentions à 2 trônes inaccessibles, par un père qui ne rêvait que de son paradis perdu (Parme) et qui, personnellement puis à travers son fils, espérait ceindre la couronne d’Espagne. Il a été jusqu’à lui faire rencontrer Franco dans ce but. Je ne sais pas si Carlos-Hugo a eu un vrai travail un jour, mais j’en doute. Je crois que ça lui aurait remis les idées en place.
Son parcours est édifiant. Il s’est battu contre des moulins à vent la plus grande partie de sa vie.
-Le carlisme, qu’il a transformé à la sauce communiste
(tendance Titoïsme).
-Son prénom, dont il devrait être fier, et qui n’avait pas été porté depuis des siècles par un capétien, ne lui convenait pas. Il a fait des pieds et des mains pour le faire précéder par Charles.
-Sa nationalité: Il se devait d’être espagnol et pour cela, il a renoncé à son combat politique.
-Ses titres: D’accord, c’est son père qui avait commencé, mais il s’est lui aussi attribué des titres dont il ne pouvait pourtant disposer, et il en a distribué à ses enfants. « duc de Madrid » pour Carlos, « duc de San Jaime » pour Jaime et duchesse de Guernika pour Maria-Carolina. Lui s’est gardé « comte de Montemolin ». Son père l’avait modestement nommé « prince des Asturies ».
-Son mariage: Voir le message 96 de Palatine qui est tout a fait explicite.
-Les mariages des autres Bourbon-Parme. Monsieur le duc, étant le maître absolu de son royaume fantoche, a émis des fatwas à l’encontre de tous ceux qui n’ont pas trouvé leurs moitiés au sein de l’aristocratie: les pauvres malheureux sont écarté de la succession au trône de Parme, y compris le grand-duc de Luxembourg. Il y a quand même un petit détail qui n’échappera à personne: Henri de luxembourg est un souverain régnant; Pas Charles-Hugues.
Pour résumer, le personnage me fait plus pitié qu’envie. Casiment tout ce qu’il a entrepris ne sert à rien et ses espoirs de reconnaissance n’ont manifestement pas été comblés.
Sophie2
18 avril 2010 @ 17:28
L’éducation de ses enfants lui a échappé car c’est Irène qui a eu la garde des enfants.
palatine
19 avril 2010 @ 10:21
Cecil msg 100
votre post était très intéressant et m’a apporté un tas de détails que j’ignorais.
Et puis cela m’a fait reflechir.
Votre allusion au grand-duc de Luxembourg est pertinente. Il est souverain régnant, LUI, … et accepte un petit-fils né avant un mariage qu’il accepte d’organiser et accueille une belle-fille roturière comme membre de la famille à part entiere. En outre, il rend à son frère Jean son titre de prince de Luxembourg si j’ai bien compris.
C’est dans ce site que j’ai appris que le fils ainé de Hugues de Bourbon-Parme a un enfant qu’il n’a pas reconnu et qui ne porte meme pas son nom. J’ignorais tout à fait cela. Pas besoin de faire de commentaires…
Jul, je ne connais rien à l’Espagne, contrairement à vous, et nous savons chacun quelque chose de different. C ‘est tout l’intéret de N & R.
cecil
19 avril 2010 @ 15:50
Palatine,
Le grand-duc Henri pouvait difficilement en vouloir à son fils d’avoir convolé avec une roturière, puisqu’il en avait lui même épousé une.
Mais à propos des titres, c’est un peu plus technique que ça en a l’air.
-Un arrêté de 1995 stipulait: Seuls les enfants du souverain et héritiers au trône sont prince(sse)s de Luxembourg. Tous les descendants en ligne masculine
sont prince(sse)s de Nassau avec le prédicat d’Altesse
Royale (dont les enfants du souverain). En revanche les enfants du prince Jean et ceux du prince Robert
(le neveu du grand-duc Jean) sont simplement comte(sse)s de Nassau. Les pères, eux, conservait leur titre d’origine, même s’ils avaient renoncé au trône en se mariant.
-En 2004, Henri a émis un nouvel arrêté par lequel les enfants de son frère Jean, la femme et les enfants de son cousin Robert devenaient prince(sse)e
de Nassau, avec le prédicat d’Altesse Royale.
Ce que j’ignore, en revanche c’est si ils sont à présent dans la liste de succession.
-Enfin, l’an dernier, les fils de Louis sont devenu princes de Nassau et A.R., et leur mère, carrément princesse de Luxembourg et A.R.
Sophie2
30 avril 2010 @ 22:01
2 de ses soeurs ont également fété leur anniversaire ce mois-ci: Cécile a eu 75 ans le 12 et Marie des Neiges 73 ans le 29
jean-marie
5 août 2010 @ 10:11
Bonjour à tous.
Le duc Carlos-Hugo de Bourbon-Parme,chef de la Maison Royale de Parme serait dans un état critique depuis quatre jours dans un hôpital de Barcelone.
Il souffrirait d’un cancer de la prostate.
Il a fait ses adieux à ses fidèles et demande à ceux ci de poursuivre aux côtés de ses soeurs Maria-Thérèsa,Cécilia et Maria de las Neves ainsi qu’avec ses enfants Carlos-Javier futur chef de Maison,Jaime,Margarita et Carolina.
Il ne fait pas mention de son frère Sixte-Henri de Bourbon-Parme.
gomez
25 août 2010 @ 20:03
Je précise que le prince Charles-Hugues de Bourbon de Parme est décédé le mercredi 18 août 2010 à 8hOO du matin dans une clinique barcelonaise : son ex-épouse Irène l’avait vu peu avant. Je tiens à préciser, que ledit prince Charles-Hugues avait un doctorat de sciences économiques et avait été professeur au Canada… par ailleurs, c’est lui qui a élevé en partie ses enfants….!! la princesse Irène est peu maternelle, pro-avortement, etc… De plus, je vous signale que son premier fils Carlos a bien eut un enfant hors mariage d’une demoiselle et qu’il a reconnu cet enfant -qui porte le nom de jeune fille de sa mère-. Si le mariage de Charles-Hugues et d’Irène fit faillite, malgré les tentatives de réconciliations de la Reine Juliana (qui pour ce fait leur rendit même visite d’urgence aux U.S.A), c’est que leur mariage fut tendre jusqu’à l’arrivée sur le trône d’Espagne de Juan-Carlos… et qu’à partir de là les espérances royales de Charles Hugues s’étant évanouies, son caractère changea énormément et devint »amer »…La princesse Irène ne put supporter celà longtemps. Le prince Charles Hugues (beau-fils tant aimé et préféré de la reine Juliana) parti faire carrière au Canada comme professeur (ce n’était pas un dilettante du beau monde, puisqu’il se raya lui-même de toute manifestation mondaine!!-hormis les manifestations liées à son ex-belle-famille avec laquelles les liens ne se sont jamais coupés-). Par ailleurs, au vu de la gravité de santé du prince Charles-Hugues, son fils aîné s’est marié auparavant avec sa fiancée hollandaise et en présence de la famille royale hollandaise (hors présence de son père gravement hospitalisé). Pour la princesse Irène, elle n’a jamais répondu sur le point de la garde ou de la renonciation de sa nouvelle foi religieuse lors de son mariage…! Elle participe toutefois à tous les mariages luthériens de sa famille maternelle. Voilà pour les dernières nouvelles et quelques mises au point sur le dilettantisme dudit prince franco-italien. Je voudrais également rappeler que le mariage du prince de Bourbon (ex-êvêque ayant renoncé à son état liturgique sur ORDRE du pape de cette époque, afin de fonder une lignée, car l’évêque était le dernier de ladite lignée) avec Madame Catherine Dame de Busset,que fut fondée la lignée de Bourbon-Busset et qu’ils descendent en DROITE LIGNE de SAINT-LOUIS :ils sont les premiers capétiens les plus près de la ligne royale, avant le Grand Duc Jean de Luxembourg (lui aussi capétien directe mais en seconde ligne)Ils sont donc bien princes de Bourbon-Busset, MAIS le mariage de l’ex-évêque BOURBON et de dame BUSSET qui même célébré avec la bénédiction du pape, ne fût pas accepté par les Valois à cette époque…! voilà pourquoi, ils furent rétrogradés au titre de comte…!car la route était toute ouverte aux Valois pour régner.
julaut
22 novembre 2010 @ 16:43
Bonjour
Je vois que vous parlez de la devise « Espérance » que tel ou tel membre de la famille de Bourbon utilise. Sachez que ce mot « Espérance » est la devise de la famille de Bourbon depuis le moyen age. Ce mot est du à l’ordre de chevalerie créé par le Bon Duc Louis II de Bourbon (1337-1410). A son retour d’Angleterre après 6 ans en tant qu’otage (1356 défaite de la France à Poitiers où le roi Jean II le bon est fait prisonnier, en 1360 le traité de Brétigny prévoit la libération du Roi à condition que 40 seigneurs français lui servent de caution, Louis II en fait partie ).
Donc à son retour d’Angleterre, Louis II de Bourbon créa un ordre de Chevalerie l’ordre de « L’écu d’Or » qui avait pour devise le mot allemand « Allen » (pour tous), et pour emblème une ceinture sur laquelle il est inscrit le mot Espérance en lettre d’or. Ont fait partie de cet ordre Bertrand Dugesclin, le roi Charles VI,… . En 1410 au décès de Louis II cet ordre disparaît avec lui mais la famille a gardé les mots Allen, Espérance et la ceinture comme devises et emblème. Petite anecdote Mme Royale, fille de Louis XVI et Marie Antoinette, quelque mois avant les évènements de 1830 est venue en Bourdonnais à Souvigny (à 12 km de Moulins dans l’allier) pour se recueillir sur les sépultures des ses ancêtres. Elle voit que les chapelles funéraires sont ornés de ceinture Espérance et demande à quoi cela correspond, les officiels l’accompagnant lui répondent que c’est la devise de la famille de Bourbon.